Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-66
Ils avaient déjà prononcé la sentence de mort (Matthieu 26:66) mais, dès que le matin fut venu et que Jésus eut été éloigné, ils délibérèrent de nouveau en conseil, dans la seconde partie de la même séance, sur les moyens d’exécuter la sentence (voir Luc 22:66, note).
Il fallait pour cela obtenir l’autorisation du gouverneur romain, car, depuis que la Judée était devenue province romaine, le droit de vie et de mort avait été ôté au sanhédrin (comparer Jean 18:31).
Le peuple de l’alliance dut ainsi livrer son Messie entre les mains des Gentils, ce qui aggrava sa culpabilité. Il en résulta aussi que Jésus subit le supplice romain de la croix, au lieu de la lapidation, peine de mort usitée chez les Juifs.
Pilate (Codex Sinaiticus, B ne portent pas ici le surnom de Ponce que le texte reçu ajoute à Pilate) gouvernait la Judée et la Samarie avec le titre de gouverneur, qui se trouve dans Josèphe (Antiquités Juives, XVIII, 3, 1).
Il fut le cinquième procurateur de Judée et succéda à Valerius Gratus en 26 après Jésus-Christ. Après dix ans, il fut rappelé à Rome pour rendre compte de son administration, et relégué à Vienne, dans les Gaules. Les procurateurs résidaient à Césarée, capitale politique du pays (Actes 23:32 et suivants; Actes 25:1 et suivants); mais Pilate était venu à Jérusalem probablement pour surveiller cette ville pendant la fête de Pâque, où l’on pouvait toujours craindre quelque trouble à cause des immenses multitudes qui y affluaient (Matthieu 26:5).
Plan
3>Le dévouement d’un ami
Le soir, Joseph d’Arimathée, homme riche, disciple de Jésus, survient, demande le corps à Pilate, le dépose dans son propre sépulcre et roule une pierre à l’entrée. Marie-Madeleine et l’autre Marie sont assises devant le tombeau (57-61).
3>Les précautions des ennemis
Le lendemain, les membres du sanhédrin font une démarche auprès de Pilate pour prévenir une imposture de la part des disciples. Pilate concède une garde, qu’ils placent devant le sépulcre, après en avoir scellé la pierre (62-66).
Arimathée (hébreu, Ramathaïm) était une ville de la tribu de Benjamin (1 Samuel 1:1).
Joseph n’était pas seulement riche, mais un conseiller de distinction (Marc 15:43; Luc 23:50), c’est-à-dire qu’il était membre du sanhédrin à Jérusalem. Il était aussi disciple de Jésus, mais en secret, à cause de la crainte des Juifs (Jean 19:38).
Il arriva…probablement sur le lieu de l’exécution; son cœur l’y attirait. Quand il vit que Jésus était mort, il se rendit auprès de Pilate pour lui faire sa demande (verset 58).
Ordinairement les corps des crucifiés restaient suspendus à la croix où ils étaient dévorés par les oiseaux de proie; mais quand ils étaient réclamés par des parents ou des amis, ils pouvaient leur être rendus.
Le texte reçu, avec A, C, les versions, ajoute le corps après « qu’on lui donnât ».
Les interprètes qui adoptent ce texte pensent que la triple répétition du mot corps (versets 58, 59) marque la douleur qu’éprouve l’évangéliste en racontant cette sépulture.
Tout dans ce récit dénote les soins délicats et religieux de celui qui s’acquittait de ce saint devoir : il enveloppe le corps dans un linceul (grec toile de lin de Sidon, ce qu’il y avait alors de plus fin); ce linceul était pur, c’est-à-dire qu’il n’avait jamais servi.
Joseph met Jésus dans son propre sépulcre, dont il lui fait le sacrifice; ce sépulcre est taillé dans le roc et neuf.
Luc (Luc 23:53) et Jean (Jean 19:41) font expressément la remarque que jamais personne n’y avait été mis, en sorte que Jésus n’eut aucun contact avec la mort, ce qui eût été une souillure légale.
Enfin Joseph ferme l’entrée de la grotte avec une grande pierre, afin de mettre le corps à l’abri de toute atteinte.
Matthieu ne parle ni de Nicodème qui aida Joseph dans l’accomplissement de ce pieux devoir ni des aromates dont ils embaumèrent le corps de Jésus (Jean 19:38-40).
Comparer verset 56, note; Matthieu 28:1.
Ces deux Marie étaient là assises, en contemplation, perdues dans leur douleur, dans leur amour pour Celui qu’elles pleuraient.
Le samedi, le grand jour du sabbat (Jean 19:31).
On appelait préparation la veille du sabbat. D’autres entendent par là, avec moins de probabilité, le soir même du vendredi, où le sabbat commençait après six heures.
Ils ne faisaient pas allusion aux prédictions que Jésus avait énoncées dans le cercle de ses disciples (Matthieu 16:21; Matthieu 17:23; Matthieu 20:19), mais à la déclaration qu’il avait faite aux pharisiens (Matthieu 12:40).
La première imposture, au point de vue de ces ennemis de toute vérité, était la prédiction même de Jésus (ou, suivant d’autres, le mouvement provoqué par tout son ministère); la dernière qu’ils redoutaient était la proclamation de sa résurrection. Pour eux, elle fut la pire, en effet, puisqu’elle amena le triomphe de sa parole et de son œuvre.
À ces mots que ses disciples ne viennent, le texte reçu ajoute de nuit qui n’est pas authentique.
Ces mots de Pilate vous avez une garde, ont fait supposer à plusieurs interprètes qu’il s’agissait de la garde juive du temple, toujours à la disposition des chefs du peuple. Cette opinion est peu probable, comparez (Matthieu 28:14).
Pilate leur offre une garde romaine; il veut dire : Prenez-la et faites comme vous l’entendrez.
La pierre que Joseph avait mise à l’entrée de la grotte (verset 60).
On peut traduire aussi : « après avoir scellé la pierre en présence de la garde ».
Sceller cette pierre pour enfermer le Prince de la vie !
Tout ce dernier récit (versets 62-66) que Matthieu a seul, et dont la suite se trouve en Matthieu 28:11-15, a paru historiquement peu vraisemblable à plusieurs exégètes modernes. Voici leurs objections.
Il faut reconnaître que ces objections ne sont pas sans valeur.
D’autre part on peut répondre :
On peut ajouter que dans ce fait, comme dans toute l’histoire de la passion, Dieu se joue de ses ennemis. Ils croyaient étouffer la vérité, et ce fut par les soldats, instruments de leurs mensonges, que parvint tout d’abord à leur connaissance la résurrection glorieuse de leur victime. Les précautions mêmes, prises par eux pour prévenir l’événement qu’ils redoutaient, en attestèrent la réalité et en rehaussèrent l’éclat (Matthieu 28:11).