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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-66
Ils avaient déjà prononcé la sentence de mort (Matthieu 26:66) mais, dès que le matin fut venu et que Jésus eut été éloigné, ils délibérèrent de nouveau en conseil, dans la seconde partie de la même séance, sur les moyens dâexécuter la sentence (voir Luc 22:66, note).
Il fallait pour cela obtenir lâautorisation du gouverneur romain, car, depuis que la Judée était devenue province romaine, le droit de vie et de mort avait été ôté au sanhédrin (comparer Jean 18:31).
Le peuple de lâalliance dut ainsi livrer son Messie entre les mains des Gentils, ce qui aggrava sa culpabilité. Il en résulta aussi que Jésus subit le supplice romain de la croix, au lieu de la lapidation, peine de mort usitée chez les Juifs.
Pilate (Codex Sinaiticus, B ne portent pas ici le surnom de Ponce que le texte reçu ajoute à Pilate) gouvernait la Judée et la Samarie avec le titre de gouverneur, qui se trouve dans Josèphe (Antiquités Juives, XVIII, 3, 1).
Il fut le cinquième procurateur de Judée et succéda à Valerius Gratus en 26 après Jésus-Christ. Après dix ans, il fut rappelé à Rome pour rendre compte de son administration, et relégué à Vienne, dans les Gaules. Les procurateurs résidaient à Césarée, capitale politique du pays (Actes 23:32 et suivants; Actes 25:1 et suivants); mais Pilate était venu à Jérusalem probablement pour surveiller cette ville pendant la fête de Pâque, où lâon pouvait toujours craindre quelque trouble à cause des immenses multitudes qui y affluaient (Matthieu 26:5).
Plan
3>Le dévouement dâun ami
Le soir, Joseph dâArimathée, homme riche, disciple de Jésus, survient, demande le corps à Pilate, le dépose dans son propre sépulcre et roule une pierre à lâentrée. Marie-Madeleine et lâautre Marie sont assises devant le tombeau (57-61).
3>Les précautions des ennemis
Le lendemain, les membres du sanhédrin font une démarche auprès de Pilate pour prévenir une imposture de la part des disciples. Pilate concède une garde, quâils placent devant le sépulcre, après en avoir scellé la pierre (62-66).
Arimathée (hébreu, Ramathaïm) était une ville de la tribu de Benjamin (1 Samuel 1:1).
Joseph nâétait pas seulement riche, mais un conseiller de distinction (Marc 15:43; Luc 23:50), câest-à -dire quâil était membre du sanhédrin à Jérusalem. Il était aussi disciple de Jésus, mais en secret, à cause de la crainte des Juifs (Jean 19:38).
Il arrivaâ¦probablement sur le lieu de lâexécution; son cÅur lây attirait. Quand il vit que Jésus était mort, il se rendit auprès de Pilate pour lui faire sa demande (verset 58).
Ordinairement les corps des crucifiés restaient suspendus à la croix où ils étaient dévorés par les oiseaux de proie; mais quand ils étaient réclamés par des parents ou des amis, ils pouvaient leur être rendus.
Le texte reçu, avec A, C, les versions, ajoute le corps après «â¯quâon lui donnâtâ¯Â».
Les interprètes qui adoptent ce texte pensent que la triple répétition du mot corps (versets 58, 59) marque la douleur quâéprouve lâévangéliste en racontant cette sépulture.
Tout dans ce récit dénote les soins délicats et religieux de celui qui sâacquittait de ce saint devoir : il enveloppe le corps dans un linceul (grec toile de lin de Sidon, ce quâil y avait alors de plus fin); ce linceul était pur, câest-à -dire quâil nâavait jamais servi.
Joseph met Jésus dans son propre sépulcre, dont il lui fait le sacrifice; ce sépulcre est taillé dans le roc et neuf.
Luc (Luc 23:53) et Jean (Jean 19:41) font expressément la remarque que jamais personne nây avait été mis, en sorte que Jésus nâeut aucun contact avec la mort, ce qui eût été une souillure légale.
Enfin Joseph ferme lâentrée de la grotte avec une grande pierre, afin de mettre le corps à lâabri de toute atteinte.
Matthieu ne parle ni de Nicodème qui aida Joseph dans lâaccomplissement de ce pieux devoir ni des aromates dont ils embaumèrent le corps de Jésus (Jean 19:38-40).
Comparer verset 56, note; Matthieu 28:1.
Ces deux Marie étaient là assises, en contemplation, perdues dans leur douleur, dans leur amour pour Celui quâelles pleuraient.
Le samedi, le grand jour du sabbat (Jean 19:31).
On appelait préparation la veille du sabbat. Dâautres entendent par là , avec moins de probabilité, le soir même du vendredi, où le sabbat commençait après six heures.
Ils ne faisaient pas allusion aux prédictions que Jésus avait énoncées dans le cercle de ses disciples (Matthieu 16:21; Matthieu 17:23; Matthieu 20:19), mais à la déclaration quâil avait faite aux pharisiens (Matthieu 12:40).
La première imposture, au point de vue de ces ennemis de toute vérité, était la prédiction même de Jésus (ou, suivant dâautres, le mouvement provoqué par tout son ministère); la dernière quâils redoutaient était la proclamation de sa résurrection. Pour eux, elle fut la pire, en effet, puisquâelle amena le triomphe de sa parole et de son Åuvre.
à ces mots que ses disciples ne viennent, le texte reçu ajoute de nuit qui nâest pas authentique.
Ces mots de Pilate vous avez une garde, ont fait supposer à plusieurs interprètes quâil sâagissait de la garde juive du temple, toujours à la disposition des chefs du peuple. Cette opinion est peu probable, comparez (Matthieu 28:14).
Pilate leur offre une garde romaine; il veut dire : Prenez-la et faites comme vous lâentendrez.
La pierre que Joseph avait mise à lâentrée de la grotte (verset 60).
On peut traduire aussi : «â¯après avoir scellé la pierre en présence de la gardeâ¯Â».
Sceller cette pierre pour enfermer le Prince de la vie !
Tout ce dernier récit (versets 62-66) que Matthieu a seul, et dont la suite se trouve en Matthieu 28:11-15, a paru historiquement peu vraisemblable à plusieurs exégètes modernes. Voici leurs objections.
Il faut reconnaître que ces objections ne sont pas sans valeur.
Dâautre part on peut répondre :
On peut ajouter que dans ce fait, comme dans toute lâhistoire de la passion, Dieu se joue de ses ennemis. Ils croyaient étouffer la vérité, et ce fut par les soldats, instruments de leurs mensonges, que parvint tout dâabord à leur connaissance la résurrection glorieuse de leur victime. Les précautions mêmes, prises par eux pour prévenir lâévénement quâils redoutaient, en attestèrent la réalité et en rehaussèrent lâéclat (Matthieu 28:11).