Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-75
Dehors, dans la cour, est pris ici du point de vue de ceux qui étaient dans le palais (comparer verset 58).
Grec : « il le nia, ou renia, devant tous », ou, selon une variante, « en présence d’eux tous », c’est-à-dire des huissiers et des serviteurs qui se trouvaient là (verset 58).
Il y avait en effet dans ces mots : Je ne sais ce que tu dis, non seulement une négation du fait, mais un premier reniement de Jésus.
Pierre fut surpris par la brusque affirmation de cette servante; il ne veillait pas (verset 41); et précisément parce qu’il était entouré de plusieurs témoins, la crainte se joignit à l’irréflexion dans ce premier reniement, qu’il voulut maintenir ensuite. Là est la vraie cause de sa chute.
Vers le porche, ou le portail qui donnait accès de la cour intérieure (verset 69) à la cour extérieure (comparer Marc 14:68).
La première servante donne à Jésus l’épithète de Galiléen (verset 69), celle-ci de Nazaréen.
C’est par l’un ou l’autre de ces noms que le peuple le désignait, avec une sorte de mépris.
Le texte reçu fait dire à la seconde servante comme à la première : Celui-ci aussi; ce dernier mot n’est pas authentique.
Cet homme ! Quel froid mépris dans cette manière de désigner son Maître ! Quel abîme entre cette parole et celle de Matthieu 16:16 !
Et c’est avec serment qu’il prononce ces mots. Il faut remarquer la progression d’un reniement à l’autre.
Ton langage, c’est-à-dire l’accent galiléen, assez différent de celui des Juifs de la Judée. Cet accent avait été reconnu dans les paroles que Pierre venait de prononcer.
Ici encore il y a progression : non seulement il jure de nouveau qu’il ne connaît point cet homme, mais il ajoute à ce serment des imprécations contre lui-même pour le cas où il ne dirait pas la vérité. Ainsi il y eut, dans le reniement de Pierre :
Le chant du coq aurait retenti à ce moment pour la seconde fois, selon le récit de Marc (Marc 14:68-72).
Les quatre récits du reniement de Pierre présentent quelques différences de détails concernant surtout les personnes qui dénoncent Pierre comme disciple de Jésus (Luc 22:58, note). Mais ils s’accordent pour rapporter trois reniements de l’apôtre.
Voir Matthieu 26:34. Pierre se souvint de cette parole, non seulement à cause du chant du coq, mais surtout parce qu’en ce moment le Sauveur lui jeta un regard de compassion et de reproche qui perça sa conscience et son cœur (Luc 22:61). Il se réveilla au fond d’un abîme.
Ainsi commence le relèvement du disciple tombé. Le sang qui allait couler sur la croix était nécessaire pour laver son péché. Mais pour l’amener à la croix, il fallait ses larmes amères.
L’orgueilleuse présomption qui causa sa chute fut à jamais brisée. Pierre reste le type de la vraie repentance, comme Judas de la fausse (comparer Marc 14:72, note).