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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-46
1 à 13 Exhortations à la vigilance (suite), parabole des dix vierges.
Alors, câest-à -dire lors du retour de Christ, annoncé dans le chapitre précédent (voir en particulier Matthieu 24:44-51).
Le royaume des cieux (Matthieu 3:2, note) est décrit par diverses paraboles, dans divers moments de son développement (comparez par ex., Matthieu 13); ici il sâagit du dernier triomphe de ce royaume qui sera semblable (grec, sera fait semblable) aux divers traits de la parabole que Jésus va raconter.
Allusion à un usage de lâOrient. Les noces se célèbrent de nuit, lâépoux se rend le soir, à la lueur des flambeaux, chez sa fiancée, afin de lâépouser et de lâemmener dans sa maison. Les amies de noce qui entourent lâépouse sortent au devant de lâépoux à son arrivée, et prennent part aux cérémonies du mariage, aussi bien quâau banquet qui a lieu chez lâépoux.
Le texte reçu nomme ces vierges dans un ordre inverse, dâabord les sages, puis les folles. La suite de la parabole montre en quoi consistait la folie des unes et la sagesse des autres (voir verset 13, note).
Le texte reçu a : celles qui étaient folles, au lieu de : car les folles.
La particule (car) explique en quoi consistait leur folie : câest quâelles nâavaient point pris dâhuile avec elles.
Grec : selon le vrai texte : avec leurs propres lampes.
Chacune devait avoir la sienne. Mais outre cette lampe, bien pourvue dâhuile, les sages en firent encore provision dans des vases, de sorte que leurs lampes pouvaient toujours être alimentées.
La pensée de ce retard de lâépoux doit être remarquée, elle peut jeter de la lumière sur quelques parties du discours précédent (voir en particulier verset 29, note).
Quoi quâil en soit, câest pendant ce temps solennel, inconnu dans sa durée, que toutes les vierges sâassoupirent et sâendormirent (comparer verset 13, note).
Ce cri se fait entendre au milieu de la nuit, câest-à -dire à lâheure la plus inattendue (Matthieu 25:13; Matthieu 24:36; Matthieu 24:42; Matthieu 24:44; Matthieu 24:50).
Encore ici : leurs propres lampes.
Elles les préparent (grec, les mettent en ordre, les ornent) et sâassurent quâelles brûlent.
La faible portion dâhuile renfermée dans leurs lampes sâétant consumée pendant lâattente (verset 5), ces lampes commencent à sâéteindre.
On sent que le langage des vierges folles est plein dâangoisse.
Ce dernier trait, qui a quelque chose de si absolu, est expliqué et motivé au verset 12.
Ces mots : mais plus tard ou mais enfin forment un contraste frappant avec ceux-ci : la porte fut fermée.
Et, dans cette situation, la prière des vierges folles est un cri dâangoisse, ainsi que le montre déjà cette double exclamation : Seigneur, Seigneur (Matthieu 7:21) !
Pour comprendre ce motif dâune si rigoureuse exclusion, il faut se rappeler que, dans le style de lâÃcriture, connaître désigne lâexpérience personnelle de lâamour envers lâobjet de cette connaissance, en dâautres termes, une communion intime et vivante avec lui (Matthieu 10:14; 1 Corinthiens 8:3; 1 Corinthiens 13:12; Galates 4:9).
Par conséquent, ne pas connaître dit clairement que cette expérience personnelle, cette communion, nâa jamais existé (comparer Matthieu 7:23; Luc 13:25-27).
Le texte reçu ajoute : à laquelle le fils de lâhomme vient.
Mais ces paroles, empruntées au verset 42 du chapitre précédent, ne sont ici ni authentiques ni nécessaires pour compléter la pensée.
Le dernier mot de cette belle parabole en exprime tout le sens, il en est la sérieuse conclusion (donc). Aussi tous les traits de la parabole qui servent à recommander plus vivement ce saint devoir de veiller, de se tenir prêt (Matthieu 25:10; Matthieu 24:44), sont évidents par eux-mêmes; tandis que les traits secondaires ne sauraient être interprétés sans tomber dans lâarbitraire.
Au nombre des premiers se trouvent :
Quant aux traits secondaires de la parabole, qui nâappartiennent point à lâidée principale, et sur lesquels on a hasardé un grand nombre dâopinions plus ou moins arbitraires, il faut mentionner :
Plan
3>Le fils de lâhomme opère le jugement
Quand le fils de lâhomme viendra dans sa gloire, toutes les nations étant assemblées devant lui, il mettra les uns à sa droite, les autres à sa gauche (31-33).
3>Il approuve ceux quâil a placés à sa droite
Alors il dira à ceux de sa droite : Venez les bénis de mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé ; car jâai eu faim et soif, jâétais étranger, nu, malade, en prison, et vous mâavez secouru (34-36).
3>Leur réponse
Alors ils lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous tâavons vu dans toutes ces nécessités et que nous tâavons secouru ? Et le Roi leur répondra : Toutes les fois que vous lâavez fait au plus petit de mes frères, vous me lâavez fait à moi-même (37-40).
3>Il réprouve ceux quâil a placés à sa gauche
Ensuite il dira à ceux de sa gauche : Ãloignez-vous de moi, maudits, car jâai eu faim et soif, jâétais étranger, nu, malade, en prison, et vous ne mâavez point assisté (41-43).
3>Leur réponse
Eux aussi répondront : Seigneur, quand est-ce que nous tâavons vu dans tous ces besoins et que nous ne tâavons point assisté ? Il leur répondra : Toutes les fois que vous ne lâavez pas fait au plus petit de mes frères, vous ne lâavez pas fait à moi-même. Et ceux-ci sâen iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle (44-46).
31 Ã 46 Le jugement dernier.
La mention solennelle du retour de Christ, pour le jugement du monde, indiqué par ces mots quand le fils de lâhomme viendra dans sa gloire, reporte la pensée sur le dénouement des deux paraboles qui précèdent et sur la grande prophétie du chapitre 24, prononcée en réponse à la question des disciples (verset 3). La scène que Jésus va décrire est donc la conclusion naturelle des discours qui précèdent.
Câest comme fils de lâhomme (voir sur ce terme Matthieu 8:20) que le Christ vient exercer le jugement (comparer Jean 5:27). Mais pour remplir cette fonction, il doit posséder les attributs divins de la toute-science pour sonder les secrets des cÅurs, de la parfaite justice pour rendre à chacun selon ses Åuvres. Pour juger le monde comme pour le sauver, il faut quâil soit lâhomme-Dieu.
Au reste, lâintention du Sauveur nâest pas de décrire dans les versets qui suivent tout ce qui aura lieu dans les grandes scènes du dernier jour, mais dâindiquer seulement quelques traits généraux du jugement, tels que la séparation définitive des justes et des injustes, et le caractère principal qui sera recherché en ceux qui comparaîtront en sa présence, à savoir lâamour dans un cÅur humble, dépris de tout égoïsme, abondant en Åuvres de charité.
Le fils de lâhomme apparaît non plus dans ses humiliations, mais dans sa gloire divine, que rehausse la présence de tous les anges, exécuteurs de ses volontés (Matthieu 24:31, etc.).
Le texte reçu dit : les saints anges, expression non authentique et qui appartient au langage adopté plus tard par lâÃglise. La royauté du Fils de Dieu maintenant voilée à tous les yeux, paraîtra alors dans tout son éclat. Il siège sur le trône de sa gloire; il sâappelle lui-même le Roi (versets 34, 40).
Ce dernier terme : toutes les nations, montre que le jugement ici décrit est le jugement universel (Romains 2:5-9; Apocalypse 20:11-13; Actes 17:31).
Mais comme, dâautre part, ceux qui sont admis à la Droite du Sauveur (verset 34 et suivants), aussi bien que les réprouvés eux-mêmes (verset 41 et suivants), sont des hommes qui ont eu lâoccasion de connaître le Sauveur et de lui faire du bien dans la personne des pauvres, il est évident que Jésus savait quâà lâépoque de sa venue pour le jugement du monde, il serait connu de tous les peuples par la prédication de lâÃvangile (Matthieu 24:14; Matthieu 28:19).
Et comme, dâailleurs, «â¯le nom de Jésus est le seul nom donné aux hommes par lequel il nous faut être sauvésâ¯Â» (Actes 4:12), on peut en inférer que tous les hommes seront placés en présence de Jésus-Christ et mis en demeure dâaccepter ou de repousser le salut quâil leur offre.
Au jour du jugement, il deviendra manifeste sâils ont accueilli par la foi lâÃvangile de la grâce et si cet Ãvangile a pénétré dans le cÅur de ceux qui le professent, ou si leur religion nâa été quâune religion des lèvres. Les considérants du jugement indiqués dans cette description prophétique nâexcluent donc nullement la grande doctrine chrétienne du salut par la foi; ils manifestent seulement ceux en qui cette foi «â¯aura été opérante par la charitéâ¯Â» (Galates 5:6).
La séparation, câest-à -dire, pour le peuple de Dieu, la cessation du mélange confus où il vit maintenant avec le monde, telle est lâidée principale qui est représentée par cette image.
Jésus y ajoute pour les siens le privilège dâêtre placés à sa droite, ce qui, chez tous les peuples, est considéré comme un honneur. On cherche ordinairement dans cette image une autre antithèse, qui reposerait sur le contraste entre les brebis et les boucs : les unes représentant la douceur, la paix, lâinnocence, les autres doués dâun naturel farouche, querelleur et impur.
Il ne faut pas attacher trop dâimportance à cette comparaison, car si les brebis sont, dans toute lâÃcriture, lâimage du peuple de Dieu, lâidée opposée ne se trouve pas dans le terme que nous traduisons par les boucs, car ce mot signifie proprement des chevreaux et nâimplique point les mêmes idées défavorables.
Le Roi, câest Christ dont la royauté divine apparaît dans tout son éclat, maintenant quâil entre dans son règne. Câest lui qui dispose des biens éternels, que ce règne apporte avec lui.
Puisque ce royaume était préparé dans le conseil de la grâce divine dès la fondation du monde à ceux qui sont bénis du Père, eux-mêmes y étaient destinés par cette même grâce (Ãphésiens 1:4).
Ces paroles montrent donc évidemment que la récompense des justes est un don de la miséricorde divine et non le prix des Åuvres qui vont être mentionnées. Ces Åuvres sont moins la cause de la félicité ici décrite que le témoignage et le fruit de la foi et de lâamour de ceux qui les ont faites.
Ainsi vous mâavez rendu tous les services et tous les soins de la charité la plus active et la plus dévouée.
Le mot que nous traduisons par : vous mâavez recueilli, signifie littéralement : vous mâavez emmené avec vous, câest-à -dire introduit dans votre demeure, dans votre cercle de famille
On a interprété de diverses manières ces questions des justes. On y a vu un signe de leur modestie, de leur humilité, dont pourtant ils nâavaient pas même conscience. On y a trouvé encore la pensée quâils avaient oublié leurs bonnes Åuvres pour ne se souvenir que de leurs fautes, nâayant jamais espéré en quoi que ce soit pour subsister en jugement, si ce nâest en la grâce et la miséricorde de Dieu.
Sans doute, ces suppositions sont fondées, mais la cause principale de lâétonnement des justes, câest lâidée exprimée par le Sauveur (versets 35, 36), quâils aient fait à lui-même ce quâils avaient fait pour des malheureux. Ils refusent à leurs Åuvres la valeur immense quâelles acquièrent tout à coup à leurs yeux par le fait que le Roi (verset 34) sâidentifie ainsi avec les plus pauvres des hommes.
Du reste lâexpression de lâétonnement des justes est destinée à provoquer la réponse du Roi (verset 40).
Grec : en tant que vous lâavez fait à un seul de ces frères de moi, des plus petits.
Les interprètes discutent cette question : Qui est-ce que Jésus désigne par ce pronom démonstratif ces frères, ces petits ?
Les uns ont pensé quâil sâagissait des chrétiens en général, dâautres, de ses disciples qui lâentouraient.
à quoi bon ces distinctions ? Jésus nâa-t-il pas enseigné, dans la parabole du Samaritain, que tout homme malheureux doit être lâobjet de notre charité ? Comme lui-même était sans cesse entouré de pauvres, de petits, de malades, de péagers et de pécheurs méprisés, il se représente quâils se presseront encore autour de lui au jour du jugement, désireux dâobtenir son salut et ce sont eux quâil désigne par ce mot mes frères, ces petits. Seulement cette expression à moi-même, indique nettement le motif des Åuvres quâil accepte et récompense. Par là il ne mentionne quâun trait de la vie chrétienne, quâun fruit de lâamour de ses disciples pour lui, mais ce trait, ce fruit, en suppose beaucoup dâautres provenant de la même source.
Les chrétiens ne peuvent rien faire directement pour Celui qui les a tant aimés; mais puisquâil sâidentifie avec le plus petit de ses frères, ils peuvent faire beaucoup pour lui, dans la personne de ces malheureux. Câest là une précieuse grâce quâil ajoute à toutes ses grâces.
Ces redoutables paroles forment le pendant et le contraste du verset 34
Jésus conserve à dessein la même tournure et quelques-uns des mêmes termes. Mais il faut remarquer aussi les différences voulues : il ne dit pas maudits de mon Père, ni : le feu éternel préparé dès la fondation du monde, ni : qui vous est préparé.
Ces différences portent avec elles leur profond enseignement. Elles ne font pas remonter la cause de la condamnation des réprouvés jusquâà Dieu, mais la montrent dans leur propre faute; eux seuls en portent la responsabilité.
Toutes les fois que la Bible nous peint les peines morales des réprouvés sous ces images dâun feu, dâune flamme, dâun ver, etc., il faut se garder de les matérialiser. Câest dans la conscience avec ses remords, dans lââme avec ses regrets, que se trouveront les châtiments de la justice divine.
Ici encore, lâabsence de ces Åuvres dépeint un état dââme. Le manque dâamour pour le Sauveur, dâamour fraternel, est en lui-même la mort et la condamnation (1 Corinthiens 13:1 et suivants; 1 Jean 3:10-11; 1 Jean 4:8; 1 Jean 5:1).
Ceux-ci croient trouver une excuse dans la pensée que par leur indifférence et leur égoïsme ils nâavaient point agi contre le Seigneur personnellement. Ils nâétaient point des impies. Et dans leur propre justice ils donnent à entendre que, sâils avaient reconnu le Sauveur dans ses frères, ils lâauraient secouru.
Le fait que Jésus sâidentifie encore avec tous les malheureux montre que le manque dâamour à lâégard du prochain suppose lâabsence de lâamour de Jésus, source unique de toute charité.
Telle est lâissue tragique et définitive du jugement (Daniel 12:2).
Ceux qui nient la durée infinie des peines ne peuvent pas appuyer leur opinion sur le fait que le mot grec que nous traduisons par éternel nâa pas toujours le sens dâune durée sans fin, car le contraste évident et voulu qui se trouve ici entre châtiment éternel et vie éternelle ne permet pas de donner à lâun de ces deux termes une signification différente de lâautre.
Beaucoup plutôt pourrait-on appuyer cette opinion, comme lâont fait quelques exégètes, sur cette considération que, rigoureusement, lâopposé de la vie nâest point le châtiment, mais serait lâabsence de toute vie, la mort, la destruction, lâanéantissement.