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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 25". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-25.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 25". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-46
Ch. 25 v. 1-13 â La parabole des dix vierges
[25:1] Les professants, pendant lâabsence du Seigneur, sont présentés ici comme des vierges qui sortent à la rencontre de lâépoux pour lâéclairer dans son chemin vers la maison. Dans ce passage, il nâest pas lâépoux de lâÃglise. Dâautres ne vont pas à sa rencontre pour ses noces avec lâÃglise dans le ciel. LâÃpouse ne paraît pas dans cette parabole. Si elle avait été introduite, câeût été Jérusalem sur la terre. LâÃglise, comme telle, nâest pas en scène dans ces chapitres.
Il sâagit ici de la responsabilité individuelle1 pendant lâabsence de Christ. Ce qui caractérisait les fidèles à cette époque, câest quâils sortaient du monde, du judaïsme, de tout, même de la religion en rapport avec le monde, pour aller à la rencontre du Seigneur qui vient. Le résidu juif, au contraire, attend Jésus là où ce résidu se trouve. Si cette attente était réelle, la pensée de ce qui sera nécessaire pour Celui qui vient â la lumière, lâhuile â caractériserait celui qui est gouverné par elle. Autrement, il suffira au coeur dâêtre en attendant dans la compagnie des professants, et de porter des lampes avec eux. [25:1] Néanmoins, les vierges prennent toutes leur position; elles sortent; elles quittent la maison pour aller à la rencontre de lâépoux. [25:5] Il tarde. Cela aussi a eu lieu.
sâendorment (v. 5). Toute lâéglise professante a perdu la pensée du retour du Seigneur â même les fidèles qui ont lâEsprit. Aussi sont-ils encore entrés quelque part pour dormir à lâaise â dans quelque lieu où la chair trouve du repos. [25:6] Or, au milieu de la nuit, à un moment inattendu, le cri sâélève : « Voici lâépoux; sortez à sa rencontre ! » (v. 6). Hélas ! on avait besoin encore du même appel quâau commencement. On doit encore pour aller à sa rencontre. [25:7] Les vierges se lèvent et apprêtent leurs lampes. Il se passe assez de temps entre le cri de minuit et lâarrivée de lâépoux pour mettre lâétat de chacune à lâépreuve. [25:8] Or, il y avait des vierges qui nâavaient pas dâhuile dans leurs vaisseaux. Leurs lampes sâéteignaient2. [25:9] Les sages avaient de lâhuile, mais il leur était impossible de la partager avec les autres. [25:10] Celles-là seules qui en avaient entrèrent avec lâépoux pour prendre part aux noces (v. 7-10). [25:12] Lâépoux refuse de reconnaître les autres. Quâavaient-elles à faire là ? Les vierges devaient éclairer avec leurs lampes. Elles ne lâavaient pas fait. Pourquoi jouiraient-elles du festin ? Elles avaient manqué dans ce qui leur y donnait une place. à quel titre y avaient-elles droit ? Les vierges du festin étaient celles qui accompagnaient lâépoux. Elles ne lâavaient pas fait. Elles nâentraient pas non plus au festin. [25:5] Les chrétiens fidèles eux-mêmes ont oublié la venue de Christ. Ils se sont endormis. Mais au moins ils possédaient la chose essentielle à cette venue. [25:6] La grâce de lâépoux fait éclater le cri (v. 6) qui annonce son arrivée. [25:7] Ce cri éveille les vierges : elles ont de lâhuile dans leurs vaisseaux; le délai qui fait que les lampes des infidèles sâéteignent, donne le temps aux fidèles de se préparer et de se trouver à leur place; [25:10] et tout oublieuses quâelles aient pu être, elles entrent avec lâépoux au festin des noces3.1 Quant aux serviteurs, dans le chap. 24, il sâagit de responsabilité collective.
2 Le mot signifie plutôt : torches. Elles avaient, ou auraient dû avoir de lâhuile dans leurs vaisseaux pour alimenter la flamme.
3 Remarquez ici que le réveil est produit par le cri; il réveille tout. Il est suffisant pour provoquer chez tous les professants une activité nécessaire, mais il a pour effet de les mettre tous à lâépreuve, et de les séparer. [25:9] Ce nâétait pas le moment dâobtenir de lâhuile ou des secours de grâce de ceux qui étaient déjà professants; la conversion ne fait pas le sujet de cette parabole. La question de se procurer de lâhuile nâest là , je nâen doute pas, que pour montrer que ce nâétait pas le moment de le faire.
Ch. 25 v. 14-30 â La parabole des talents
Nous passons maintenant de lâétat de lââme au service.
Les principes de la fidélité dans le service
[25:14] Car, en vérité (v. 14), il en est de ceci comme dâun homme qui sâétant éloigné de chez lui â car le Seigneur habitait en Israël â [25:15] confie ses biens à ses serviteurs, puis sâen va. Nous avons ici les principes qui caractérisent les serviteurs fidèles, ou le contraire. Il ne sâagit pas ici de lâattente personnelle, individuelle, et de la possession de lâhuile nécessaire pour avoir une place dans le cortège glorieux du Seigneur; il ne sâagit pas non plus de la position publique et générale de ceux qui étaient au service du Maître, caractérisée comme position et comme tout, et ainsi désignée par un seul serviteur; mais ce que nous trouvons ici, câest la fidélité individuelle dans le service, comme auparavant lâattente de lâÃpoux. [25:19] Le Maître réglera ses comptes avec chacun à son retour. Or, quelle était la position des serviteurs ? Quel est le principe qui produira la fidélité ?
Le service découle de la confiance et de la connaissance du Maître
Remarquons premièrement quâil ne sâagit pas de dons providentiels, de possessions terrestres. Ce ne sont pas là les «
» que Jésus a confiés aux siens en sâen allant. [25:15] Câétaient des biens qui les rendaient propres pour travailler à son service pendant son absence. Le maître était souverain et sage. Il donnait différemment à chacun, et à chacun selon sa capacité. Chacun était approprié au service qui lui était confié, et les dons nécessaires pour lâaccomplir lui étaient communiqués. La fidélité pour accomplir le service, voilà la seule chose en question. [25:16-17] Or ce qui distinguait les serviteurs fidèles de lâinfidèle, câétait la confiance dans leur Maître. Ils avaient assez de confiance dans son caractère bien connu, dans sa bonté et son amour, pour travailler sans autre autorisation que la connaissance quâils avaient de son caractère personnel et lâintelligence que cette confiance et cette connaissance produisaient. à quoi bon leur avoir laissé des sommes dâargent, si ce nâest pour trafiquer avec elles ? Avait-il manqué de sagesse en leur conférant ces dons ? Le dévouement qui découlait de la connaissance quâils avaient de leur Maître, comptait sur lâamour de Celui quâils connaissaient. [25:21, 23] Ils travaillaient et ils étaient récompensés. Câest là le vrai caractère et le ressort du service dans lâÃglise. [25:24] Câétait ce qui manquait au troisième serviteur. Lui ne connaissait pas son Maître â il ne se fiait pas à Lui. [25:27] Il nâa même pas su faire ce qui était conséquent avec ses propres pensées (v. 24-27). [25:25] Il attendait une autorisation qui lui donnât de la sécurité contre le caractère que son coeur attribuait faussement à son Maître. [25:21, 23] Ceux qui ont connu le caractère de leur Maître sont entrés dans sa joie.Contraste avec Luc 19:12-27 : la responsabilité du serviteur
Il y a cette différence entre cette parabole-ci et celle de Luc, chap. 19:12-27, [ Luc 19:13] quâen Luc chaque serviteur reçoit une mine; il ne sâagit que de sa responsabilité. [ Luc 19:16-17] Et par conséquent celui qui a gagné dix mines est établi sur dix villes. [25:15] Ici, il sâagit de la souveraineté et de la sagesse de Dieu, et celui qui travaille est conduit par la connaissance quâil a de son Maître : les conseils de Dieu en grâce sont accomplis. [25:28-29] Celui qui a le plus reçoit encore davantage (v. 20, 21 et 29). [25:21, 23] La récompense en même temps est plus générale. Celui qui a gagné deux talents et celui qui en a gagné cinq entrent tous les deux dans la joie du Seigneur quâils ont servi (v. 21 et 23). Ils lâont connu sous son vrai caractère; ils entrent dans sa pleine joie. Que le Seigneur nous lâaccorde à tous !
La récompense individuelle au retour de Christ â Contraste avec la portion céleste commune des vierges
Il y a plus que cela dans la seconde parabole â celle des vierges. Elle se rapporte plus directement et plus exclusivement au caractère céleste des chrétiens. Ce nâest pas de lâAssemblée proprement dite, comme corps, quâil est question; [25:1] mais les fidèles sont
pour aller à la rencontre de lâÃpoux qui revenait aux noces. Le royaume des cieux, au temps où le Seigneur reviendra pour exécuter le jugement, prendra le caractère de personnes sorties du monde et encore plus du judaïsme â de tout ce qui tient à la chair en fait de religion â de toute forme mondaine établie â pour nâavoir affaire quâavec le Seigneur qui vient, et pour aller vers Lui. Câétait là le caractère des fidèles dès lâorigine, comme ayant part au royaume des cieux, en tant quâils comprenaient la position où le rejet de Christ les avait placés. [25:5] Les vierges, il est vrai, étaient rentrées de nouveau, et cela faussait leur caractère; [25:6] mais le cri de minuit les ramène à leur vraie place. [25:10] Aussi elles entrent avec lâÃpoux, et il ne sâagit pas de juger ni de récompenser, mais dâêtre avec Christ. Le sujet de la première parabole et de celle de Luc, est le retour de Jésus ici-bas, et la récompense individuelle â résultat, dans le royaume, de leur conduite pendant lâabsence du Roi1. Il ne sâagit pas de cela dans la parabole des vierges. [25:12] Celles qui nâont pas dâhuile nâentrent pas du tout aux noces. Cela suffit. [25:10] Les autres ont une bénédiction commune; elles y entrent avec lâÃpoux. Il ne sâagit pas de récompense particulière, ni de différence de conduite entre elles. Câétait lâattente de leur coeur, quoique la grâce eût à les y ramener; quel quâait été le champ du service, la récompense était sûre. Cette seconde parabole sâapplique et se borne à la portion céleste du royaume comme telle. Elle est une similitude du royaume des cieux.1 [25:21, 23] Dans la parabole des talents, en Matthieu, nous avons sans doute lâétablissement « sur beaucoup »; câest le royaume, mais il y a un sens plus complet dans lâexpression : Entre dans la joie de ton maître; et la bénédiction y est uniformément répandue sur tous ceux qui ont été fidèles dans le service, grands ou petits.
Lâépreuve des serviteurs par le retour tardif du Maître
[25:19] On peut remarquer ici que le retard du Maître est signalé également dans la troisième parabole (v. 19) : « Longtemps après ». La fidélité et la constance des serviteurs étaient ainsi mises à lâépreuve. [25:21, 23] Que le Seigneur nous donne dâêtre trouvés maintenant, à la fin du temps, fidèles et dévoués, afin quâil puisse nous dire : « Bon et fidèle esclave ! » Une chose digne de remarque, câest que dans ces paraboles, les serviteurs ou ceux qui sont sortis au commencement, sont les mêmes qui se retrouvent à la fin. Le Seigneur ne suppose pas un retard se prolongeant au-delà de « nous, les vivants1, qui demeurons » [(1 Thess. 4:15)].
1 Il en est ainsi des assemblées dans lâApocalypse; le Seigneur parle aux églises qui existaient, quoique ces assemblées soient, je nâen doute pas, une histoire complète de lâÃglise.
[25:30] Les pleurs et les grincements de dents sont la portion de celui qui nâa pas connu son Maître, et qui lâa outragé par les pensées quâil avait de son caractère.
Ch. 25 v. 31-46 â La séparation des brebis et des chèvres : le jugement des vivants sur la terre
La suite de lâhistoire prophétique de 24:31 : Le jugement des nations ici-bas
Lâhistoire prophétique, interrompue depuis la fin du v. 31 du chap. 24, est reprise au v. 31 du chapitre 25. [24:27] Nous avons vu le Fils de lâhomme paraître comme un éclair [24:31] et ensuite rassembler le résidu dâIsraël des quatre coins de la terre. Mais ce nâest pas tout. [25:31] Sâil apparaît ainsi dâune manière aussi subite quâinattendue, il établit également son trône de jugement et de gloire sur la terre. Sâil détruit ses ennemis quâil trouve soulevés contre Lui, il sâassied aussi sur son trône pour juger toutes les nations. Câest là le jugement des vivants sur la terre.
Les frères du roi, Juifs messager de lâévangile du royaume aux nations
Quatre partis différents se trouvent ici en présence : le Seigneur, le Fils de lâhomme, lui-même â les frères, les brebis et les chèvres. [25:40] Les frères ici sont les Juifs, je le crois, ces Juifs quâil avait employés comme messagers pour prêcher le royaume pendant son absence. [24:14] LâÃvangile du royaume devait être prêché comme témoignage à toutes les nations; ensuite la fin du siècle viendrait. Or, ceci avait eu lieu à lâépoque dont il est question ici. [25:32] Le résultat en sera manifesté devant le trône du Fils de lâhomme sur la terre.
[25:40] Le Fils de lâhomme appelle donc ces messagers : «
». Il leur avait dit quâils seraient maltraités [(24:9)], et ils lâavaient été. Cependant il y avait des hommes qui avaient reçu leur témoignage.Le jugement dépendant de la réception de ces frères auxquels le Seigneur sâidentifie
[25:40, 45] Or, telle était lâaffection du Seigneur pour ses fidèles serviteurs, tel était le cas quâil faisait dâeux, quâil traitait ceux auxquels le témoignage avait été adressé dâaprès la manière dont ils avaient reçu ses serviteurs, soit en bien, soit en mal, comme sâils eussent fait ces choses à lui-même. Quel encouragement pour ses témoins, durant ce temps pénible, où lâactivité de leur foi sera mise à lâépreuve ! En même temps, câétait moralement la justice à lâégard de ceux qui étaient jugés, car ils avaient rejeté le témoignage, quel quâeût été celui qui lâavait rendu. Ensuite la Parole nous donne la conséquence de la conduite, soit des uns, soit des autres. [25:34] Câest le roi â car câest là le caractère que Christ a pris maintenant sur la terre â qui prononce le jugement; et il appelle « les brebis » (ceux qui avaient accueilli les messagers et avaient sympathisé avec eux dans leurs peines et leurs persécutions) à hériter du royaume qui leur avait été préparé dès la fondation du monde; car telles avaient été les intentions de Dieu à lâégard de cette terre. Dieu avait toujours en vue le royaume. Ils étaient les bénis de son Père (du Père du Roi). Ils nâétaient pas des enfants comprenant leur propre relation avec leur Père; mais ils étaient lâobjet de la bénédiction du Père du Roi de ce monde. En outre, ils devaient entrer dans la vie éternelle; car telle était, par grâce, la puissance de la Parole quâils avaient reçue dans leur coeur. Possesseurs de la vie éternelle, ils seront bénis dans un monde béni aussi (v. 34).
[25:45] Ceux qui avaient méprisé le témoignage et les témoins, avaient par là méprisé le Roi qui les avait envoyés; [25:46] ils sâen iront dans les tourments éternels (v. 45-46).
Matt. 24 et 25 : Lâeffet de la venue de Christ sur les différentes classes des hommes
Ainsi, tout lâeffet de la venue de Christ, en rapport avec le royaume et ses messagers pendant son absence, est développé : à lâégard des Juifs jusquâau v. 31 du chap. 24; à lâégard de ses serviteurs pendant son absence, jusquâà la fin du v. 30 du chap. 25, y compris le royaume des cieux dans son état actuel, et les récompenses célestes qui seront accordées; et ensuite, à lâégard des nations bénies sur la terre lors de son retour, depuis le v. 31 de ce chap. 25, jusquâà la fin.