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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 25". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-25.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 25". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-46
Matthieu 25:1
La parabole des dix vierges. (1-13)
La parabole des talents. (14-30)
Le jugement. (31-46)
(1-13)
Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se réfère également au grand jour de la venue de Christ.
Remarquez la nature du christianisme : en tant que chrétiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L’honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sincères sont les « vierges sages », les hypocrites étant, quant à eux « les vierges folles ».
Ceux qui, selon la Parole, sont « sages » ou « fous », sont en fait des personnes qui négligent leur âme. Beaucoup tiennent une « lampe » en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n’ayant, dans leur cœur, aucune connaissance saine ni recherche de sainteté, qui puisse leur permettre d’affronter les aléas et les épreuves du présent. Leur cœur n’est pas rempli des « saintes dispositions », que peut donner l’Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumière doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes œuvres ; mais cette lumière ne peut jaillir bien longtemps, si nous n’en possédons pas les principes actifs dans notre cœur : la foi en Christ, et l’amour pour Dieu et nos frères.
Les vierges de cette parabole se sont d’abord toutes assoupies, puis elles s’endormirent. Le retard de l’époux représente l’espace entre la conversion, véritable ou apparente, de ceux qui professent être chrétiens, et la venue de Christ, Celui qui les ôtera de cette terre, lors de leur mort ; ce retard peut s’appliquer aussi à la patience divine, pour juger le monde. Bien qu’à notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps prévu pour ce retour.
Les vierges sages gardèrent leurs lampes allumées, mais elles se sont assoupies. Trop de chrétiens deviennent parfois négligents : un certain degré d’insouciance réside en leur cœur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer à s’assoupir spirituellement, pourront difficilement s’empêcher de « dormir » : il leur faudra donc redouter un début de décadence spirituelle.
Ensuite, le texte nous dit qu’un cri se fit entendre : « allez à sa rencontre » ! En fait, c’est un appel à ceux qui sont prêts. L’avis de l’approche de Christ, l’appel à Le rencontrer, sera un cri de réveil. Même ceux qui sont le mieux préparés à rencontrer la mort ont beaucoup à faire pour être réellement prêts, 2 Pierre 3:14. En ce jour, il y aura un véritable appel et Il est primordial de savoir comment nous serons « trouvés » à ce moment, et quel sera l’état de notre cœur.
Certaines vierges manquaient d’huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent « qu’une portion » de la Grâce véritable, en ressentiront un certain manque, à un moment ou l’autre. Un semblant de profession de foi peut éclairer un homme lorsqu’il parcourt ce monde, mais « l’éteignoir » de la vallée de l’ombre de la mort chassera vite cette modeste lumière.
Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la « vie du juste », voudraient cependant mourir comme étant des vertueux. Ceux qui veulent être sauvés doivent posséder la Grâce ; et ceux qui possèdent cette Grâce ne doivent nullement l’économiser ! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ ! Quand une pauvre âme tourmentée, lors de sa dernière heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la prière, la mort vient alors et tout est fini : elle bénéficie alors du salut éternel ; le triste pécheur, de son côté, dans la même situation, reste perdu pour toujours...
Il arrive, parfois trop tard, qu’il faille « acheter de l’huile spirituelle », pour la faire brûler dans nos lampes, alors que nous aurions dû auparavant « puiser » dans la Grâce, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s’y seront d’abord préparés ici-bas. La soudaineté de la mort n’entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes préparés !
La porte de la salle de noces fut fermée : beaucoup chercheront à être admis dans le ciel, alors qu’il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en quête d’un bonheur inaccessible.
L’appel inattendu de la mort peut alarmer le chrétien ; mais s’il se met sans retard à « raviver sa lampe spirituelle », son témoignage brillera, souvent d’ailleurs d’un éclat encore plus vif ; une vaine conduite ne peut qu’éteindre la lampe d’une âme.
Veillez donc, songez à votre âme ! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur !
Matthieu 25:14
(14-30)
Christ ne garde pas les serviteurs paresseux : en effet, ils ont tout reçu de Lui, et n’ont rien qu’ils puissent considérer comme leur appartenant, (mis à part le péché).
Les dons que nous recevons de Christ doivent être mis à Son service. Au demeurant, la manifestation de l’Esprit est accordée à tout homme, afin qu’il en tire profit. Le jour approche où nous devrons rendre des comptes au Seigneur : nous devrons tous être jugés pour la « vigilance spirituelle » que nous aurons accordée à notre âme, pour le bien que nous aurons fait aux autres, compte tenu de tous les avantages dont nous avons pu profiter ici-bas. Cela ne signifie pas que grâce au don naturel qu’il a reçu du ciel, un homme puisse accéder de ce fait à la Grâce divine. Le chrétien dispose d’une véritable liberté et d’un privilège : pouvoir servir son Rédempteur, en promouvant Sa gloire, et le bien qu’Il accorde à Son peuple : l’Amour de Christ contraint Son serviteur à ne pas vivre davantage pour lui-même, mais pour Celui qui est mort pour lui, et qui est ressuscité !
Ceux qui estiment qu’il est impossible de plaire à Dieu, et qu’il est vain de Le servir, ne feront rien qui puisse développer la piété dans leur entourage. Ces mauvais serviteurs se plaignent que Dieu exige d’eux plus qu’ils ne sont capables de donner, et qu’Il les sanctionne en raison de leur incapacité.
Quoiqu’ils puissent prétendre, le fait est qu’ils manifestent une certaine aversion pour le caractère et l’œuvre du Seigneur. Le serviteur paresseux est condamné à être privé du don céleste qui été préparé à son intention. Il en est de même pour les bénédictions qu’il pourrait recevoir ici-bas ; en fait il passe « à côté » de la Grâce, et de tous Ses bénéfices.
Ceux qui ne sont pas en réelle communion avec le Seigneur, verront trop tard que tout ce qui aurait pu contribuer à la paix de leur cœur leur a été « caché spirituellement ». Ils connaîtront la ruine et seront jetés dans les « ténèbres du dehors ». C’est le sort des condamnés qui iront en enfer.
Notre Sauveur termine cette parabole en répétant l’enseignement qu’Il avait précédemment donné, au sujet des serviteurs fidèles : ne soyons jamais envieux des pécheurs, et ne convoitons aucun de leurs biens : ils ne mènent qu’à la mort !
Matthieu 25:31
(31-46)
Nous trouvons dans ce texte une description du Jugement dernier : c’est en fait la suite des explications relatives aux paraboles précédentes.
Plus tard, aura lieu le Jugement dernier, où chacun recevra la juste rétribution de sa vie ici-bas : la félicité éternelle, ou les tourments. Christ viendra, non seulement dans la Gloire de Son Père, mais aussi dans Sa propre Gloire, en tant que Médiateur. Le méchant, comme l’homme pieux cohabitent sur cette terre, dans les mêmes villes, les mêmes églises, les mêmes familles, sans se connaître vraiment l’un l’autre ; tel est le résultat de la faiblesse du témoignage des saints, face aux hypocrisies des pécheurs : la mort surprendra les uns comme les autres... En ce jour du Jugement, ils seront alors séparés pour toujours.
Jésus-Christ est le grand Berger ; Il sait distinguer immédiatement les âmes qui Lui appartiennent, de celles qui Lui sont étrangères. Il n’y a aucune autre distinction possible, seule sera visible la différence entre le racheté et le pécheur, entre le sanctifié et l’impie et cela, de manière irréversible. Dans le ciel, la félicité éternelle des saints sera merveilleuse. Ce sera le Royaume du Seigneur ; la plus grande des possessions ici-bas ne sera que bien modeste, face à cette bénédiction des saints dans les cieux.
Ce Royaume est préparé : le Père l’a conçu pour les Siens, dans la grandeur de Sa Sagesse et de Sa Puissance ; le Fils l’a « acquis » pour eux ; et l’Esprit béni, en préparant les âmes des rachetés pour ce Royaume, prépare en fait le ciel pour elles : il est en tous points adapté à la nouvelle nature de ceux qui sont sanctifiés. Ce Royaume est préparé depuis la fondation du monde. La félicité en ce lieu a été prévue pour les saints, de toute éternité. Ils viendront, et en hériteront.
Nous n’avons pas acquis notre héritage spirituel : c’est Dieu qui nous fait héritiers du ciel. Nous ne devons pas supposer que les actes de générosité que nous pourrions accomplir ici-bas, puissent donner droit au bonheur éternel. Les bonnes œuvres opérées pour Dieu, par le biais de Jésus-Christ, sont mentionnées dans ce texte, comme étant le « fruit spirituel » des croyants, rendus saints par l’Esprit de Christ ; ce fruit est le résultat de la Grâce, conférée à ceux qui accomplissent ces œuvres.
Les méchants de ce monde ont souvent été appelés à venir à Christ, pour bénéficier de la vie et du repos éternels, mais ils se sont détournés de ces appels : de ce fait, il est juste qu’ils soient séparés de Christ. Les pécheurs condamnés, lors du Jugement, présenteront en vain des excuses. Le châtiment des méchants sera éternel ; leur culpabilité ne peut pas être révoquée.
Ainsi la vie et la mort, le bien et le mal, la bénédiction et la malédiction, sont placés devant nous, pour que nous puissions choisir notre chemin : tel il sera, telle sera notre destin !