Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-51
Plan
3>La venue du fils de lâhomme- Comment elle sâaccomplira. Aussitôt après ces jours dâaffliction des bouleversements se produiront ; alors le signe du fils de lâhomme paraîtra dans le ciel, et toutes les tribus de la terre le verront avec effroi venir sur les nuées. Il enverra ses anges rassembler les élus (29-31).
- à quel moment elle aura lieu. Jésus enseigne à ses disciples, par la comparaison du figuier, à reconnaître lâapproche de cet événement. Il affirme que cette génération ne passera point que tout ne soit accompli. Le ciel et la terre passeront, mais ses paroles ne passeront point (32-35).
3>Incertitude du jour suprême. Exhortation à la vigilance- Lâavènement du fils de lâhomme sera imprévu. Le jour et lâheure ne sont connus que du Père seul. Sa venue surprendra les hommes comme le déluge aux jours de Noé ; lâun sera pris, lâautre laissé (36-41).
- Veillez donc ! De cette incertitude du jour de sa venue, Jésus déduit le devoir de la vigilance. Il illustre son enseignement par les exemples du maître de maison qui guette le voleur, du serviteur qui attend son maître. Si ce serviteur, voyant que le maître tarde, malmène ses compagnons de service et se livre à la débauche, son maître surviendra inopinément et lui donnera sa part avec les hypocrites (42-51).
29 à 51 Le retour de Christ. Exhortation à la vigilance.
Jésus a commencé au verset 27 à décrire les signes de sa dernière venue, et il va continuer, répondant ainsi à la seconde question des disciples (verset 3, note; comparez verset 4, note). Ici se présente une difficulté qui a fait le tourment des exégètes.
Ceux dâentre eux qui rapportent ces mots : lâaffliction de ces jours-là , à la ruine de Jérusalem (versets 15-22), doivent arriver à cette conclusion : ou que Jésus a placé le moment de son retour aussitôt après cette grande catastrophe, et que par conséquent il sâest trompé et a induit en erreur ses disciples; ou bien que les évangélistes ont fait une confusion en rapportant ce discours (voir verset 34, note).
Car toutes les tentatives faites pour se débarrasser de ce mot précis : aussitôt après, ont manqué leur but. Mais est-il possible dâattribuer à Jésus une telle erreur ? Sans parler de sa parfaite connaissance de lâavenir quâil manifeste dans tous ses discours, lâopinion que nous examinons le mettrait en contradiction directe avec lui-même, à ne considérer que ses propres paroles dans notre chapitre.
En effet, comment concilier avec cette idée les catastrophes quâil voit dans lâavenir (verset 5 et suivants), et dont il dit si nettement : «â¯ce nâest pas encore la finâ¯Â» (verset 6) ?
Comment admettre que, dans sa pensée, «â¯lâÃvangile du royaume sera prêché à toutes les nations de la terreâ¯Â», avant la destruction de Jérusalem, que «â¯alors viendra la finâ¯Â» (verset 14) ? Quelle contradiction, enfin, entre la déclaration si positive que nul, si ce nâest le Père, ne connaît le temps du retour du fils de lâhomme (verset 36) et cette déclaration non moins positive que ce retour aura lieu aussitôt après la ruine de Jérusalem !
Convaincus de ces impossibilités, dâautres interprètes renoncent à attribuer au Sauveur lâerreur dont il sâagit, et ils la mettent sur le compte de lâévangéliste, qui aurait confondu les deux prédictions de la ruine de Jérusalem et du retour de Christ.
Cette idée devra être examinée à lâoccasion du verset 34, Mais ici, il nâest nullement nécessaire de lâadmettre. En effet, les mots lâaffliction de ces jours-là ne doivent point être rapportés aux versets 15-22, qui décrivent les jugements de Dieu sur le peuple juif, mais bien à ceux qui précèdent immédiatement (versets 23-28), et qui mentionnent les faits caractéristiques de lâhistoire du royaume de Dieu jusquâaux jugements qui marqueront lâavènement du fils de lâhomme.
Encore une fois, les versets 27 et 28 ne peuvent pas avoir un autre sens. Or câest bien aussitôt après lâaffliction ou la tribulation de ces jours là quâon verra «â¯le fils de lâhomme venir sur les nuées du cielâ¯Â» (verset 30 et suivants).
Il faut voir dans cette description à la fois une peinture symbolique des dernières catastrophes et une prophétie de la rénovation des cieux et de la terre (Apocalypse 21:1).
Tous les écrivains sacrés dépeignent les grands événements du monde moral sous lâimage de puissantes commotions de la nature (Ãsaïe 34:4; Ãzéchiel 32:7; 2 Pierre 3:7).
Dès quâon veut presser ces images et y chercher un sens allégorique, on tombe dans lâarbitraire et lâon a autant dâopinions que dâinterprètes.
Quel sera ce signe ? Jésus ne le dit pas, et lâexégèse, en voulant le déterminer, sâest jetée dans lâarbitraire; elle a trouvé tour à tour : lâapparition dâune croix, lâétoile du Messie (Nombres 24:17) les phénomènes prédits au verset 29, une lumière éclatante, annonçant la gloire du Messie, le Christ lui-même venant dans sa gloire (comparer Daniel 7:13; Apocalypse 1:7).
Câest cette dernière interprétation qui parait la plus naturelle; câest là le seul signe assez grand, assez puissant pour produire sur toutes les tribus de la terre lâimpression que Jésus va décrire. Cette vue est aussi seule conforme aux récits de Marc et de Luc, qui disent simplement : «â¯Ils verront le fils de lâhomme venirâ¯Â», etc.
Grec : se frapperont la poitrine. Terreurs de ce bouleversement universel, regret dâêtre surpris par ce jour, crainte du jugement, repentance tardive, tous ces sentiments se trahissent dans cette attitude, et ils ont tous leur cause dans le fait exprimé par ce mot : elle verront, qui forme en grec avec le verbe se lamenteront, une consonance lugubre (copsontai, opsontai).
Il faut remarquer aussi cette répétition solennelle : et alors, et alorsâ¦
Comparer Daniel 7:13. Cette grande puissance et cette grande gloire se manifesteront soit par les phénomènes décrits au verset 29, soit par la présence des anges (verset 31), soit surtout par lâapparition même du Fils de Dieu glorifié. Quâil sera loin alors de sa forme de serviteur !
Ici encore, comme dans toutes les prophéties du Sauveur, ce sont les anges qui exécutent sa volonté suprême (Matthieu 13:41-49). Ils se servent, pour rassembler ses élus de toutes les parties du monde, du son de la trompette, image empruntée à lâusage israélite de convoquer au son de cet instrument les grandes assemblées des fêtes solennelles (comparer 1 Corinthiens 15:52; 1 Thessaloniciens 4:16; Ãsaïe 27:13).
Dâaprès ces derniers passages, la résurrection coïncide avec ce rassemblement des élus de Dieu.
Les quatre vents signifient les quatre points cardinaux, câest-à -dire toutes les contrées de la terre.
Cette expression : depuis une extrémité des cieux jusquâà lâautre extrémité, est un hébraïsme fondé sur les apparences. Pour le regard, lâhorizon parait être lâextrémité du ciel (Psaumes 19:7; Deutéronome 30:4).
Grec : du figuier apprenez la parabole.
Le mot de parabole est pris dans le sens dâune simple comparaison (Matthieu 13:3, note).
Le figuier pousse ses feuilles au printemps et annonce lâété, ou le temps de la moisson, qui est celui où le Seigneur rassemblera ses gerbes (verset 31). Par cette gracieuse image, Jésus indique que le temps même qui fera la terreur des impies marquera pour ses rachetés lâapproche de la joie éternelle (Luc 21:28).
Toutes ces choses sont les signes et les indications qui précèdent, concernant lâavènement du Seigneur. Comme le verbe est proche se trouve sans sujet, plusieurs interprètes ont pensé quâil sâagissait de lâété (verset 32), considéré comme le temps de la moisson et du jugement.
Il est beaucoup plus naturel dâadmettre comme sujet de ce verbe le fils de lâhomme (versets 30, 31), dont la venue est annoncée dans toute cette partie du discours. Aussi bien, cette expression être à la porte ne peut se rapporter quâà une personne.
Dâaprès la suite logique de ce discours, toutes ces choses ne peuvent désigner que celles dont Jésus vient de parler (versets 29 à 33), et dont il continue à parler (verset 36), câest-à -dire sa dernière venue pour le jugement du monde.
Mais comment peut-il lâannoncer comme devant sâaccomplir du vivant même de cette génération ? Pour échapper à cette difficulté, on a cherché à donner à ce dernier terme un sens inusité; ainsi par exemple la race humaine, la nation juive, la création, les disciples de Jésus en général ou lâÃglise. Ces interprétations sont inadmissibles (comparer Luc 11:50-51).
Dâautres conservent au mot cette génération son sens naturel, mais commentent notre verset de cette manière : «â¯Cette génération ne passera point avant que ces choses aient commencé dâarriver, elle en verra les premiers signes, par exemple dans lâétablissement du royaume de Dieu sur la terreâ¯Â», etc.
Cette tentative vient échouer contre lâinexorable clarté de ces paroles : toutes ces choses. Il ne nous resterait donc quâà attribuer au Sauveur lâerreur dâavoir confondu lâépoque de son retour avec celle de la ruine de Jérusalem; mais nous avons déjà montré (verset 29, note) que cela nâest pas possible. Or, comme ce verset 34 ne peut absolument se rapporter quâà la ruine de Jérusalem, et non au retour de Christ, on est inévitablement poussé à la conclusion quâil se trouve ici inséré hors de sa place.
On objectera peut-être que cette supposition nâest pas probable, parce que le même fait se reproduit dans les évangiles de Marc et de Luc. Mais cette conformité sâexplique fort bien en admettant que les trois évangélistes ont reproduit ce discours dâaprès la tradition apostolique, où sâétait glissée cette confusion. Nous croyons quâen rejetant cette hypothèse on se met en présence dâune difficulté que nulle exégèse ne peut résoudre (voir Marc 13:30, note).
Marc 13:31; Luc 21:33, note.
Solennelle confirmation de ce discours et de toutes les paroles du Fils de Dieu.
Cette même Parole qui, toujours vivante, a créé le ciel et la terre, subsistera quand ils auront passé, et elle créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre (Apocalypse 21:1).
Toute lâÃcriture révèle ce profond contraste entre «â¯les choses visibles qui ne sont que pour un tempsâ¯Â» (2 Corinthiens 4:18) et Dieu immuable dans tous ses desseins (Matthieu 5:18; Psaumes 102:27-28; Ãsaïe 51:6; Hébreux 1:11-12; 2 Pierre 3:10).
La plupart des critiques admettent dans notre texte les mots : ni le Fils, qui se lisent dans Codex Sinaiticus, B, D, lâitala et quelques Pères.
Cette expression, par laquelle le Fils sâexclut lui-même de la connaissance du jour et de lâheure du jugement dernier, se trouve incontestée dans Marc (Marc 13:32, voir la note).
On objecte à son authenticité dans Matthieu, quâelle aurait été ajoutée pour rendre le texte de celui-ci conforme au texte de Marc, mais on peut supposer avec autant de vraisemblance, quâelle a été retranchée dans un intérêt dogmatique, il faut reconnaître du reste que lâidée se trouve implicitement dans ces termes : le Père seul.
Il y a une profonde sagesse dans ce mystère voulu de Dieu quant au jour du jugement éternel. Câest de là que le Sauveur déduit, dans les versets qui suivent, son exhortation à la vigilance (verset 42).
LâÃglise entière est ainsi placée jusquâà la fin dans un état dâignorance et dâattente. Ces paroles doivent donc rendre fort discrètes les recherches sur les prophéties relatives aux derniers temps. Il est évident que cette déclaration serait en pleine contradiction avec le verset 34 (voir la note), sâil fallait appliquer ce dernier à lâavènement du Seigneur.
Comparer Luc 17:26-30.
Grec : ils étaient mangeant et buvant, se mariant et donnant en mariage (verset 38),
Ces expressions, qui peignent si bien le cours ordinaire de la vie terrestre, disent aussi quelle était la parfaite sécurité des hommes de cette génération, qui ne comprirent point, ne connurent pas, ne se doutèrent de rien, nâeurent aucun pressentiment de lâeffroyable catastrophe qui allait les emporter tous.
Quelle image de ce quâil y aura dâinattendu dans lâavènement du fils de lâhomme !
Comparer Luc 17:34-36.
De deux hommes, deux femmes, de la même condition extérieure, employés aux mêmes travaux, unis peut-être par dâintimes liens, lâun est pris (par les anges verset 31, comparez Jean 14:3), lâautre est laissé, câest-à -dire exclu du royaume de Dieu. Telle est lâexplication de Meyer.
Weiss pense au contraire que celui qui est pris est emporté par le jugement comme par le flot du déluge et que celui qui est laissé est épargné.
Quoi quâil en soit, la pensée est quâil nây a point dâacception de personnes. Les verbes au présent rendent lâaction plus actuelle et plus saisissante encore.
Le moulin où, selon le texte reçu, sont occupées ces deux femmes, serait la maison dâun meunier; selon la vraie expression ici rétablie, il sâagit dâune meule que ces deux femmes faisaient mouvoir à la main dans leur propre maison.
Telle est la sérieuse conséquence pratique (donc) que le Seigneur tire de toute cette prophétie et surtout de lâignorance où tous sont laissés sur le jour où il vient (versets 36, 44, 50).
Le texte reçu porte au lieu de jour, heure contre les principales autorités.
Cet exemple, pris dans la vie ordinaire, doit rendre plus sensible lâexhortation des versets 42 et 44. Parce que le maître de maison ne savait pas à quelle heure le voleur viendrait, il a eu le tort de ne pas veiller, et ainsi il a laissé percer sa maison, câest-à -dire que le voleur y est entré avec effraction.
Les verbes au passé (et câest ainsi quâil faut traduire) expriment, non une simple supposition, mais un fait déjà accompli.
Conclusion tirée de lâexemple qui précède.
Ici il ne sâagit plus seulement de veiller (42, 43), mais dâêtre prêt, câest-à -dire intérieurement préparé par la foi, par lâamour, à recevoir le fils de lâhomme (comparer Matthieu 25:10).
La question du verset 45 nâa point de réponse et nâen devait point avoir, ou plutôt chaque lecteur doit la chercher dans son cÅur.
Le Seigneur demande qui est le serviteur fidèle et prudent ? Il cherche un tel serviteur, puis il sâécrie avec effusion : Heureux est-il ! Il est heureux à cause de sa fidélité même, et parce que son maître peut lâélever à un poste plus éminent (sur tous ses biens), câest-à -dire lui donner comme récompense un degré plus élevé de félicité dans son royaume (Matthieu 25:21 et suivants; Luc 19:17 et suivants).
Ce méchant serviteur nâest pas autre que celui dont parle le verset 45.
Là il est supposé fidèle et prudent; ici il est supposé méchant.
Câest ce qui est parfaitement clair dans le passage parallèle de Luc (Luc 12:45). Sa méchanceté consiste dâabord dans lâhypocrisie avec laquelle il dit : mon maître, en le reconnaissant pour tel (verset 51); ensuite dans lâaveuglement avec lequel il se persuade que son maître tarde à venir et tardera longtemps encore; enfin dans la mauvaise conduite à laquelle il se livre, soit envers ses compagnons de service, soit même avec les ivrognes.
Comparer versets 36, 39, 42, 44.
Le mot que nous traduisons par mettre en pièces signifie littéralement pourfendre, couper en deux, et plusieurs interprètes voient dans ce terme la mention dâun supplice réellement usité chez les peuples anciens, même en Israël (2 Samuel 12:31; 1 Chroniques 20:3), tandis que dâautres, lui donnant une signification atténuée, y voient la peine de la flagellation qui déchirait les chairs du coupable.
Ce dernier sens parait sâimposer, puisque la suite du châtiment : il lui donnera sa part avec les hypocrites, suppose que le coupable est encore en vie.
Mais on peut voir aussi dans le terme : mettre en pièces une désignation figurée du jugement par lequel il recevra sa part avec les hypocrites.
Nos versions ordinaires traduisent : «â¯il le sépareraâ¯Â» (dâavec les serviteurs fidèles), pour lui donner sa part, etc. Câest là une interprétation de Théodore de Bèze, qui ne sâaccorde point avec le sens ordinaire du mot.
Comparer Matthieu 8:12, note; Matthieu 13:42-50; Matthieu 22:13; Matthieu 25:30.