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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-27.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-66
Matthieu 27:1
Christ est livré à Pilate, Le désespoir de Judas. (1-10)
Christ devant Pilate. (11-25)
Barabbas relâché, Christ hué. (26-30)
Christ conduit à la crucifixion. (31-34)
Il est crucifié. (35-44)
La mort de Christ. (45-50)
Les événements relatifs à la crucifixion. (51-56)
Lâensevelissement de Christ. (57-61)
Le sépulcre est scellé. (62-66)
(1-10)
Les hommes méchants discernent rarement les conséquences de leurs crimes lorsquâils les commettent ; par contre, ils doivent tous en répondre.
Judas reconnut pleinement devant les principaux sacrificateurs, quâil avait péché, et trahi un innocent. Lâinnocence était un parfait témoignage du caractère de Christ ; mais ces dirigeants avaient un cÅur endurci. Judas partit, jeta lâargent, et alla se pendre, terrifié et désespéré, incapable de supporter la colère divine. Il subsiste quelques doutes, relatifs à lâheure de la mort de Judas, par rapport à celle de notre Seigneur. Mais est-ce que cela importait à ceux qui avaient « soif » du sang de Jésus, qui payèrent Judas pour Le trahir, et qui condamnèrent ce sang innocent à être versé injustement ?
Ainsi agissent les insensés qui se moquent du péché : beaucoup ne font aucun cas de Christ crucifié. Il est hélas fréquent de minimiser notre propre péché par rapport à ceux des autres : en fait, notre cÅur nous trompe, alors que le Jugement divin est toujours conforme à la vérité.
Beaucoup font un parallèle entre ce passage, relatif à lâachat du lopin de terre avec lâargent de Judas, et la signification du « rachat » de Christ, par Son sang, envers les étrangers et les pécheurs païens. Une prophétie a été en fait accomplie, Zacharie 11:12.
Judas sâest repenti, cependant ce nâétait pas à salut. Il a confessé sa faute, mais pas à Dieu ; il nâest pas allé vers Lui, pour dire : « jâai péché, Père, contre le ciel ». Que nul ne soit satisfait par les regrets partiels quâil pourrait ressentir, lorsquâil demeure en même temps rempli dâorgueil, dâinimitié, et de rébellion.
Matthieu 27:11
(11-25)
Nâayant aucun grief contre Jésus, Pilate Le pressa de se disculper, cherchant à Le libérer. Le message que lui fit parvenir son épouse était un véritable avertissement.
Dieu dispose de nombreux moyens pour avertir les pécheurs, quant à leurs activités coupables, et câest une grande miséricorde de recevoir de tels signes de la Providence, par le biais dâamis fidèles, ou de notre propre conscience. « Oh ! Ne fais pas cette chose abominable que hait le Seigneur » ! Câest ce type de message que nous pouvons entendre, quand nous sommes tentés, si du moins nous voulons seulement y prêter attention.
Ãtant influencé par les sacrificateurs, le peuple fit le choix de libérer Barabbas. Les multitudes qui choisissent les tentations du monde, plutôt que Dieu, en tant que souverain, se fient ainsi sur leurs propres illusions. Les Juifs désiraient tellement la mort de Christ, que Pilate pensa quâil serait dangereux de refuser cette crucifixion. Cette lutte, dans le cÅur du gouverneur, montre bien le pouvoir de la conscience, même sur les hommes les plus endurcis. Cependant tout se déroula pour quâil soit évident que Christ souffre, non pour une faute personnelle, mais pour les péchés de Son peuple.
En fait, il était vain pour Pilate de compter se libérer de la culpabilité du sang innocent de ce juste, lui qui par sa fonction était sensé le protéger ! La malédiction que les Juifs provoquèrent alors, par la retombée sur eux du sang innocent, eut un terrible accomplissement, dans la souffrance de leur nation.
Nul ne peut porter le péché dâautrui, à lâexception de Celui qui nâavait à répondre dâaucun péché. Ne sommes-nous pas tous concernés ? Est-ce que Barabbas nâest pas « préféré » à Jésus, lorsque les pécheurs repoussent le salut, afin de pouvoir retenir leurs péchés si chers, péchés qui ternissent la Gloire divine, et qui meurtrissent leur âme ?
Le bénéfice du sang de Christ est maintenant pour nous, en bien, au travers de Sa Miséricorde, à cause du refus initial quâen ont fait les Juifs. Oh ! Puissions-nous y chercher refuge !
Matthieu 27:26
(26-30)
La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il sâagissait dâune mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusquâà ce que le condamné meure, dans terrible agonie.
Christ était ainsi une image du serpent dâairain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !
Matthieu 27:31
(31-34)
Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, tel un Sacrifice sur lâautel.
Même les « faveurs » que peuvent octroyer les méchants, sont vraiment cruelles. Alors que Jésus allait prendre Sa croix, Ses accusateurs contraignirent un certain Simon à la porter.
Oh Seigneur ! Puissions-nous être prêts à porter la croix que Tu nous as destinée, la porter chaque jour, en Te suivant, la la joie dans le cÅur !
Qui a pu endurer une peine comme celle de Jésus à la croix ? Quand nous voyons de quelle manière Il est mort, quâil nous soit donné de constater de quel amour Il nous aimait ! On serait tenté de croire quâune telle mort, aussi terrible, soit-elle, nâétait pas suffisante, au vu de lâamertume et de la terreur ajoutées par Ses accusateurs.
Matthieu 27:35
(35-44)
Il était habituel à cette époque dâaccabler de honte les malfaiteurs crucifiés, en apposant sur un écriteau, le crime pour lequel ils étaient condamnés : on fit ainsi au-dessus de la tête de Christ. Tous les actes destinés à humilier Jésus ont été en fait « dirigés » par Dieu, pour finalement honorer Son Fils.
Deux voleurs furent crucifiés en même temps que Jésus. Christ à Sa crucifixion, a été compté parmi les transgresseurs, afin que nous soyons comptés parmi les saints, à notre mort. Les insultes et les railleries que Jésus endura sont mentionnées dans ce texte.
Les ennemis de Christ cherchent à induire les hommes en erreur, en leur présentant de fausses idées sur la religion. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus le fait de se prétendre le Roi dâIsraël. De nombreuses personnes auraient été en faveur de ce Roi, sâIl était descendu seul de la croix ; elles auraient voulu entrer dans Son Royaume sans quâIl passe par cette tribulation : mais sâil nây avait pas eu la croix, personne nâaurait reçu la couronne de la Rédemption !
Ceux qui veulent régner avec Christ doivent être disposés à souffrir avec Lui. Notre Seigneur, en ayant accepté de satisfaire la Justice divine, a subi les souffrances de la croix, se soumettant ainsi au pire châtiment des hommes.
Chaque instant particulier mentionnant les souffrances de Christ, a été prédit dans les écrits des Prophètes ou dans les Psaumes : tout sâest accompli !
Matthieu 27:45
(45-50)
Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à lâagonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à lâencontre du péché de lâhomme : pour cette iniquité, lââme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures dâatroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa lâhomme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de lâhomme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaumes 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant dâutiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments dâamertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là , la grandeur de lâAmour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de lâhorreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !
Les ennemis de Jésus tournèrent méchamment Sa plainte en dérision. Les nombreux reproches lancés contre la Parole de Dieu et Son peuple, résultent en fait dâerreurs grossières commises par les ennemis du Seigneur.
Christ, avant dâexpirer, a parlé avec force, pour montrer quâIl était encore bien en vie et quâIl se livrait volontairement entre les mains de Son Père. Il a eu la force de lancer un défi aux puissances de la mort : Il voulait montrer que par lâEsprit éternel, Il sâoffrait Lui-même, étant en même temps le Sacrificateur et le Sacrifice ; Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit lâesprit.
Sur la croix, le Fils de Dieu est mort par la violence de la peine qui lui a été infligée. Son âme a quitté Son corps : ce dernier était réellement mort. Il est certain que Christ est passé par la mort, câétait nécessaire. Il entreprit dâêtre Lui-même une « offrande » pour le péché, et Il le fit en donnant volontairement Sa vie.
Matthieu 27:51
(51-56)
Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mène directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de manière imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trône de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accès au trône de la Grâce.
Lorsque nous considérons véritablement la mort de Christ, cela doit alors déchirer notre cÅur, même sâil est dur comme le roc. Ce cÅur est vraiment endurci sâil ne cède pas, sâil ne « fond » pas, face à Jésus-Christ, Celui qui a été crucifié devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levés. à qui sont-ils apparus, et de quelle manière, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui nâest pas écrit dans la parole de Dieu !
Les manifestations terrifiantes de Dieu déstabilisent quelquefois étrangement les pécheurs, quant à leurs convictions obstinées, elles contribuent en fait à leur réveil. Câest ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient Jésus.
Nous pouvons méditer en toute sérénité sur les nombreux témoignages qui concernent le caractère de Jésus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse Lâoffenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre âme, si du moins nous désirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec lâÅil de la foi, voir Christ crucifié, et être animés par ce grand amour avec lequel Il nous a aimés.
Les amis de Jésus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir Lâaider. Jamais lâhorrible nature du péché ni ses conséquences nâont été plus affreusement affichés, quâen ce jour, où le Fils bien-aimé du Père a été pendu sur la croix, souffrant pour lâiniquité des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les présenter devant Dieu. Soyons donc disposés à Le servir !
Matthieu 27:57
(57-61)
Dans lâensevelissement de Christ, il nây eut ni faste ni solennité. De même que Christ nâavait pas de maison personnelle, nul endroit pour se reposer durant Sa vie, Il nâeut pas non plus de tombe, où faire déposer son corps, à lâheure de Sa mort. Notre Seigneur Jésus, Celui qui nâavait aucun péché, nâavait même pas de sépulcre...
Les Juifs avaient prévu de placer Sa tombe parmi les méchants, et quâIl soit enseveli avec les voleurs avec lesquels Il fut crucifié : Dieu en décida autrement, afin « quâIl soit avec le riche dans sa mort », Ãsaïe 53:9. Des funérailles peuvent être une cause de terreur pour certains, mais si nous nous souvenons comment Christ, par Son ensevelissement, a changé « lâemprise du tombeau » sur les croyants, cela doit être pour nous une cause de réjouissance !
Nous devons toujours « imiter » en quelque sorte, lâensevelissement de Christ, en étant continuellement occupés à « inhumer spirituellement » nos péchés !
Matthieu 27:62
(62-66)
Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitèrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet quâil nây ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit quâils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin quâils désiraient. Ils scellèrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.
Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimèrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piège !
Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !