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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 27". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 27". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-66
Ch. 27 v. 1-10 â Les suites de la trahison de Judas
[27:1-2] Ensuite les malheureux sacrificateurs et chefs du peuple livrent leur Messie aux gentils, ainsi que Jésus lâavait annoncé à ses disciples. [27:5] Judas, au désespoir, sous la puissance de Satan, se pend, [27:3] après avoir jeté la récompense de son iniquité aux pieds des principaux sacrificateurs et des anciens. [27:4] Satan est forcé de rendre témoignage à lâinnocence du Seigneur même, par une conscience quâil a trompée. Quelle scène ! [27:6] Puis les sacrificateurs, qui ne se faisaient pas conscience dâacheter à Judas le sang de Jésus, se font un scrupule de mettre lâargent dans le trésor du temple, parce quâil était le prix du sang. Il fallait quâen présence de ce qui se passait alors, lâhomme se fît voir tel quâil était, et montrât la puissance de Satan sur lui. [27:7] Les sacrificateurs, ayant tenu conseil, achètent un cimetière pour les étrangers. Ceux-ci étaient à leurs yeux assez profanes pour cela, pourvu quâeux-mêmes ne fussent pas souillés par un tel argent. Cependant câétait le temps de la grâce de Dieu pour les étrangers, et du jugement dâIsraël. [27:8] Du reste, ils établissaient ainsi un mémorial perpétuel de leur propre péché et du sang qui avait été répandu. Aceldama est tout ce qui reste dans ce monde des circonstances de ce grand sacrifice. Le monde est un champ de sang, mais il parle mieux que le sang dâAbel [(Héb. 12:24)].
[27:9] Il est connu que cette prophétie se trouve dans le livre de Zacharie (chap. 11:12-13). Le mot « Jérémie » a pu glisser dans le texte, quand il nây avait rien que : « par le prophète »; ou bien, comme dâaprès lâordre voulu par les talmudistes, « Jérémie » était le premier dans le livre des prophètes, on disait probablement « Jérémie ou lâun des prophètes » (voy. Matth. 16:14). Mais ce nâest pas ici le lieu de discuter cette question.
Ch. 27 v. 11-26 â Jésus jugé par Pilate
Leur part dans les scènes juives cesse ici. [27:11] Le Seigneur se tient maintenant devant Pilate. Ici, la question nâest pas sâil est Fils de Dieu, mais sâil est Roi des Juifs. Quoiquâil fût Roi des Juifs, ce nâest que dans le caractère de Fils de Dieu quâil permettait aux Juifs de le recevoir. Sâils lâavaient reçu comme Fils de Dieu, il aurait été leur Roi. Mais cela ne se pouvait pas : il devait accomplir lâoeuvre de lâexpiation. Les Juifs lâayant rejeté comme Fils de Dieu, le renient maintenant comme leur Roi. Mais les gentils se rendent coupables aussi dans la personne de leur gouverneur en Palestine, pays dont le gouvernement leur avait été confié. Le chef gentil aurait dû régner en justice. [27:18] Celui qui représentait ce chef en Judée reconnaît la malice des ennemis de Christ; [27:19] sa conscience, alarmée par le rêve de sa femme, veut échapper à lâiniquité de condamner Jésus. Mais le vrai principe de ce monde, quant à lâexercice actuel du pouvoir, était Satan. [27:24] Pilate, en se lavant les mains (vain espoir de se décharger de sa responsabilité), [27:26] livre lâinnocent à la volonté de ses ennemis, [27:23] tout en disant quâil ne trouve aucune faute en lui. [27:26] Et il rend aux Juifs un meurtrier séditieux à la place du Prince de la vie (v. 11-26). [27:11] Mais câétait encore sur sa propre confession, et sur elle seulement, quâon lâavait condamné; il confessait, devant la cour des gentils, la même chose que devant celle des Juifs, câest-à -dire la vérité dans lâune et dans lâautre, et rendant un bon témoignage à ce qui concernait la vérité quant à ceux devant qui il était.
Barabbas1, expression de lâesprit de Satan, qui a été meurtrier dès le commencement [(Jean 8:44)], expression de la rébellion contre lâautorité que Pilate était là pour maintenir [(Luc 23:19)] â Barabbas était aimé des Juifs; et par lui, lâinjuste nonchalance du gouverneur, impuissant contre le mal, cherchait à satisfaire la volonté de ce peuple quâil aurait dû gouverner. [27:25] « Tout le peuple » se rend coupable du sang de Jésus, par ces mots solennels qui restent accomplis jusquâà aujourdâhui, en attendant que la grâce souveraine les enlève selon le dessein de Dieu â mots solennels mais terribles : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » (v. 25). Triste et affreuse ignorance que la volonté propre a amenée sur un peuple qui a refusé la lumière !
1 Chose étrange, ce mot signifie fils dâAbba, du père, comme si Satan se moquait dâeux par ce nom.
Ch. 27 v. 27-31 â Les moqueries des soldats gentils
Nous voyons, hélas ! je le répète, de quelle manière chacun prend sa place devant cette pierre de touche â un Sauveur rejeté. [27:27] Le commun des gentils, les soldats, le font dérisoirement, avec la brutalité qui leur était habituelle comme païens et comme bourreaux; [27:29] les gentils le feront avec joie et adoration, lorsque Celui duquel ils se moquaient sera vraiment le Roi des Juifs en gloire. Jésus supporte tout. Câétait lâheure de sa soumission parfaite à toute la puissance du mal : il fallait que la patience eût son oeuvre parfaite [(Jac. 1:4)], afin que son obéissance fût complète de toute manière. Il supporte tout sans soulagement, plutôt que de manquer à lâobéissance à son Père. Quelle différence entre sa conduite et celle du premier Adam entouré de bénédictions !
Ch. 27 v. 32-38 â La crucifixion de Jésus
Chacun, à cette heure solennelle où tout est mis à lâépreuve, doit être serviteur du péché ou de la tyrannie de la méchanceté. [27:32] On force un certain Simon (connu plus tard à ce quâil paraît parmi les disciples) à porter la croix de Jésus; [27:33] et on mène le Seigneur au lieu de son crucifiement. [27:34] Là , il refuse ce qui aurait pu le stupéfier. Jésus ne veut pas éviter la coupe quâil avait à boire, ni se priver de ses facultés pour être insensible à ce que Dieu voulait quâil souffrît (v. 30-38). [27:35] Les prophéties des Psaumes [(22:18)] sâaccomplissent dans sa personne par le moyen de ceux qui pensaient peu à ce quâils faisaient. [27:37] En même temps, les Juifs réussissent ainsi à se faire mépriser au dernier point. Leur
est pendu ! Il faut quâils en portent lâopprobre malgré eux. Mais à qui la faute ?Ch. 27 v. 39-44 â Les souffrances de Christ sur la croix
[27:39, 44] Endurcis et insensibles, les Juifs partagent avec un malfaiteur la triste satisfaction dâinsulter le Fils de Dieu, leur Roi, le Messie, et cela à leur propre ruine (v. 39-44), [27:43] et citent, tant lâincrédulité est aveugle, dâaprès leurs propres Ãcritures, comme lâexpression de leur pensée, ce qui est mis dans la bouche des ennemis incrédules de Jéhovah [(Ps. 22:8)]. Jésus lâa bien senti; mais lâangoisse de son épreuve, où après tout il était un témoin calme et fidèle, lâabîme de ses souffrances, cachait quelque chose de bien autrement terrible que toute cette malice ou cet abandon de lâhomme. Les flots élevaient leur voix sans doute1. La méchanceté poussait ses vagues les unes après les autres sur Lui; mais lâabîme qui lâattendait au-dessous dâelles, qui pouvait le sonder ?
coeur, âme â vase dâun amour divin â pouvaient seuls descendre plus bas que le fond de cet abîme ouvert à lâhomme par le péché, pour en faire remonter ceux qui y gisaient, après en avoir souffert les angoisses dans son âme même. Un coeur qui avait toujours été fidèle, était abandonné de Dieu. Lâamour amène le Seigneur là où le péché avait fait descendre lâhomme, mais avec une nature capable de lâapprécier, de sorte que lâabandon fût senti dans toute sa plénitude là où il nây avait ni distance ni séparation. Nul autre que Celui qui se trouvait dans cette position ne pouvait le sonder ou le sentir.1 Nous trouvons en Matthieu, spécialement rassemblés, le déshonneur fait au Seigneur et les insultes quâon Lui adressait, et dans Marc, lâabandon de Dieu.
Ch. 27 v. 45-50 â Les trois heures de lâexpiation et la mort de Jésus â Ps. 22
[27:46] Câest aussi un merveilleux spectacle que de voir le seul homme juste dans ce monde déclarer à la fin de sa vie quâil était abandonné de Dieu. Mais câétait ainsi quâil le glorifiait, comme aucun autre nâavait pu le faire et là où aucun autre que Lui ne le pouvait â fait péché en la présence de Dieu comme tel, sans voile pour le cacher, sans miséricorde pour lâen couvrir ou le supporter.
[Ps. 22:4-5] Les pères, remplis de foi, avaient dans leurs détresses fait lâexpérience de la fidélité de Dieu qui répondait à lâattente de leur coeur. [Ps. 22:2] Mais Jésus (quant à lâétat de son âme dans ce moment-là ) criait en vain. [Ps. 22:6] « Un ver, et non point un homme » aux yeux des hommes, il devait supporter lâabandon de Dieu en qui il se confiait.
[27:47] Ayant leurs pensées bien éloignées des siennes, ceux qui lâentouraient ne comprenaient même pas ses paroles, [27:48] mais ils accomplissaient les prophéties par leur ignorance [(Ps. 69:21)]. [27:50] Jésus rendant témoignage, par la force de sa voix, que ce nâétait pas le poids de la mort qui lâoppressait, rend lâesprit (v. 45-50).
Ch. 27 v. 51-53 â Lâefficace de la mort de Christ
Lâaccès à la présence de Dieu ouvert pour lâhomme purifié de ses péchés
Lâefficace de sa mort nous est présentée dans cet évangile sous un double aspect. [27:51] Dâabord le voile du temple a été déchiré en deux depuis le haut jusquâen bas (v. 51). Dieu, qui avait toujours été caché derrière un voile, se découvrait complètement par le moyen de la mort de Jésus. Le chemin des lieux saints est manifesté â chemin nouveau et vivant que Dieu nous a consacré à travers le voile (Hébr. 10:19-20). Tout le système judaïque, les relations de lâhomme avec Dieu sous lâempire de ce système, sa sacrificature, tout tombait avec le déchirement du voile. Chacun se trouvait en présence de Dieu, sans un voile entre deux. Les sacrificateurs devaient se trouver toujours en cette présence. Mais, par le même acte, le péché, qui nous aurait rendu incapables de nous y tenir, était entièrement ôté de devant Dieu pour le croyant. Le Dieu saint et le croyant purifié de ses péchés sont mis en rapport par la mort de Christ. Quel amour que celui qui avait accompli cette oeuvre !
La puissance de la mort vaincue par la résurrection
[27:53] Secondement, dâautre part, telle est lâefficace de la mort de Jésus, que lorsque sa résurrection a rompu les liens qui les retenaient, beaucoup de morts se présentent dans la cité â témoins de la puissance de Celui qui, ayant subi la mort, lâavait surmontée et vaincue, en avait détruit le pouvoir, et lâavait pris dans ses propres mains. La bénédiction se trouvait maintenant dans la résurrection. La présence de Dieu sans voile, et des pécheurs sans péché devant Lui, prouvent lâefficace des souffrances de Christ.
[27:52] La résurrection des morts sur lesquels le roi des terreurs nâavait plus de droit, montrait lâefficace de la mort de Christ pour les pécheurs, et la puissance de sa résurrection. Le judaïsme est terminé pour ceux qui ont la foi; la puissance de la mort lâest aussi. [27:51] Le voile est déchiré, [27:52] le sépulcre rend sa proie (v. 52-53); il est le Seigneur des morts et des vivants1.
1 La gloire de Christ, dans son ascension et comme Seigneur de tous, ne se trouve pas, historiquement, dans le cadre de Matthieu.
Ch. 27 v. 54 â Le témoignage du centurion gentil à Jésus
Il reste encore un témoignage particulier de la toute-puissance de la mort de Jésus et de la portée de cette parole : « Si je suis élevé de la terre, jâattirerai tous les hommes à moi-même » (voy. Jean 12:32). [27:54] Le centurion qui était de garde au crucifiement du Seigneur, voyant le tremblement de terre et les choses qui étaient arrivées, reconnaît, effrayé, la gloire de la personne du Sauveur; et, tout étranger quâil est à Israël, rend le premier témoignage de la foi parmi les gentils : « Certainement, celui-ci était Fils de Dieu » (v. 54).
Ch. 27 v. 55-56 â La présence des femmes qui aimaient Jésus
Mais le récit continue. [27:55] De pauvres femmes â auxquelles le dévouement donne souvent, de la part de Dieu, plus de courage quâaux hommes dont la position est plus responsable et plus agitée â se tenaient près de la croix, regardant ce qui arrivait à Celui quâelles aimaient1 (v. 55-56).
1 La part des femmes dans toute cette histoire est très instructive, spécialement pour elles. Lâactivité du service public, ce quâon peut appeler « lâÅuvre », appartient naturellement aux hommes, câest-à -dire tout ce qui tient à ce que lâon nomme généralement ministère; bien que les femmes aient part à une activité très précieuse en particulier. Mais il y a un autre côté de la vie chrétienne qui est plus spécialement le leur : câest le dévouement personnel et lâaffection à Christ. [26:7] Câest une femme qui a oint le Seigneur [26:8] quand les disciples murmuraient; [ Jean 19:25] ce sont des femmes qui étaient à la croix, quand tous, sauf Jean, lâavaient abandonné; [28:1] ce sont des femmes qui sont venues au sépulcre [28:8] et ont dû appeler les apôtres qui sâen étaient retournés chez eux; [ Luc 8:3] enfin, ce sont des femmes qui subvenaient aux besoins du Seigneur. Et, en vérité, cela va plus loin. Le dévouement dans le service appartient peut-être aux hommes; mais lâinstinct dâaffection, ce qui entre plus intimement dans la position de Christ, et se trouve ainsi plus immédiatement en rapport avec ses sentiments, dans une communion plus étroite avec les souffrances de son coeur, cela est la part de la femme : assurément, câest une part heureuse. Lâactivité du service pour Christ place lâhomme un peu en dehors de cette position, si du moins il nâest pas vigilant. Chaque chose a, du reste, sa place. Je parle de ce qui est caractéristique; car il y a des femmes qui ont beaucoup servi, et des hommes qui ont beaucoup senti. Notez aussi, ce que je crois avoir fait remarquer, que cet attachement du coeur à Jésus est lâétat dans lequel sont reçues les communications de la vraie connaissance. [ Luc 7:47] Le premier et plein Ãvangile est annoncé à la pauvre femme pécheresse qui lava les pieds du Seigneur; [ Jean 12:7] lâembaumement pour sa mort, à Marie; [ Jean 20:17] notre plus haute position, à Marie de Magdala; [ Jean 13:23-26] la communion que Pierre désirait, à Jean, qui était dans le sein de Jésus. Et ici, les femmes ont une grande part.
Ch. 27 v. 57-61 â Lâensevelissement de Jésus par Joseph dâArimathée
Mais ces femmes nâétaient pas seules à remplacer les disciples effrayés. [27:57] Dâautres (v. 57-60) â et câest ce qui arrive souvent â des hommes que le monde a retenus en arrière, une fois atteints dans la profondeur de leur affection par la question des souffrances de Celui quâils aimaient réellement (quand le moment est si pénible que dâautres sâen effrayent) [27:58] enhardis par le rejet de Christ, sentent que le moment est venu de se décider et se montrent de courageux confesseurs du Seigneur. Associés jusquâà ce moment avec ceux qui lâont crucifié, ils devaient alors accepter cet acte ou se faire connaître eux-mêmes. Par la grâce, ils se montrent maintenant.
Dieu avait tout préparé dâavance. Son Fils devait avoir son tombeau avec le riche [(Ãs. 53:9)]. [27:58] Joseph dâArimathée se présente hardiment devant Pilate pour demander le corps de Jésus. [27:59] Il enveloppe dans un linceul le corps du Seigneur que Pilate lui accorde, [27:60] et le place dans son propre sépulcre, qui nâavait jamais encore servi à cacher la corruption de lâhomme. [27:61] Marie de Magdala et lâautre Marie1 â car elles étaient connues âsâasseyent près du sépulcre, liées par tout ce qui restait pour leur foi de Celui quâelles avaient aimé et suivi avec adoration pendant sa vie (v. 61).
1 Câest-à -dire, la femme de Clopas et la mère de Jacques et de Joses, de laquelle il est souvent question comme « lâautre Marie ». En Jean 19:25, Marie, femme de Clopas, a été prise comme une apposition de la soeur de la mère de Jésus. Mais câest une erreur. Câest une autre personne. Il y avait quatre femmes : trois Marie et la soeur de la mère de Jésus.
Ch. 27 v. 62-66 â Lâincrédulité des Juifs les rend témoins de la résurrection
[27:64] Mais lâincrédulité ne croit pas à elle-même; et craignant que ce quâelle nie ne soit vrai, elle se méfie de tout (v. 62-66). Les principaux sacrificateurs demandent à Pilate que le sépulcre soit gardé, afin de déjouer toute tentative que pourraient faire les disciples pour fonder la doctrine de la résurrection sur lâabsence du corps de Jésus du sépulcre où il avait été déposé. [27:65] Pilate leur commande de garder le sépulcre eux-mêmes; de sorte quâils ne font autre chose que de se rendre les témoins involontaires du fait, et nous assurer de lâaccomplissement de ce quâils craignaient. Ainsi
était coupable de cet effort de futile résistance au témoignage que Jésus avait rendu à sa propre résurrection. Les Juifs en rendaient témoignage contre eux-mêmes. [27:66] Les précautions que Pilate nâaurait peut-être pas prises, les sacrificateurs les ont poussées au dernier point, de sorte que toute méprise sur le fait de la résurrection de Jésus était impossible.La résurrection de Jésus dans Matthieu
La résurrection du Sauveur est brièvement racontée dans Matthieu. Lâobjet encore, après la résurrection, est de lier le ministère et le service de Jésus â transféré maintenant à ses disciples â avec les pauvres du troupeau, avec le résidu dâIsraël. [28:16] Le Seigneur les rassemble encore en Galilée, où il les avait constamment enseignés et où demeuraient les méprisés du peuple, loin de lâorgueil des Juifs. Cela rattachait leur oeuvre à la sienne dans ce qui la caractérisait, particulièrement en rapport avec le résidu dâIsraël.
Jâexaminerai ailleurs les détails de la résurrection. Ici, je mâoccupe seulement de la portée de cet événement dans Matthieu.