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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Matthew 27". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/matthew-27.html.
"Commentaire sur Matthew 27". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-66
Matthieu 27:1-18
Les chefs du peuple tiennent conseil pour faire mourir Jésus
27 Or le matin venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
2 Et l'ayant lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.
Judas est pris de remords et se pend
3 Alors Judas qui l'avait livré, voyant que Jésus1 était condamné, fut pris de remords2 [et] rapporta les 30 pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
1 littéralement : il. 2 littéralement : regretta.
4 en disant : « J'ai péché en livrant le sang innocent. » Mais ils dirent : « Que nous importe ! À toi de voir ! »
5 Et ayant jeté les pièces d'argent dans le Temple1, il se retira; et, s'en étant allé, il se pendit.
1 c.-à-d. : la maison même.
6 Mais les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d'argent, dirent : « Il n'est pas permis de les verser au Trésor1 puisque c'est le prix du sang. »
1 Trésor : pièce dans le temple, contenant les coffres destinés à recevoir les offrandes.
7 Et ayant tenu conseil, ils achetèrent avec cet argent1 le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
1 littéralement : avec elles.
8 C'est pourquoi ce champ a été appelé Champ du sang jusqu'à aujourd'hui.
9 Alors fut accompli ce qui avait été annoncé par Jérémie le prophète qui a dit : « Et ils ont pris les 30 pièces d'argent, le prix auquel il a été estimé, [c'est-à-dire] estimé par les fils d'Israël.
10 Et ils les ont données pour le champ du potier, comme le °Seigneur me l'avait commandé.1 »
1 comparer avec Zach. 11:12-13.
Jésus est interrogé par Pilate
11 Or Jésus se tenait devant le gouverneur. Et le gouverneur l'interrogea, en disant : « Es-tu, toi, le roi des Juifs ? » Et Jésus répondit : « Tu le dis toi-même. »
12 Et étant accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien.
13 Alors Pilate lui dit : « N'entends-tu pas tous ces témoignages qu'ils portent contre toi ? »
14 Mais il ne lui répondit pas même un seul mot, de sorte que le gouverneur s'en étonnait beaucoup.
15 Or à chaque fête, le gouverneur avait l'habitude de relâcher un prisonnier à la foule, celui qu'ils voulaient.
16 Et il y avait alors un prisonnier célèbre nommé Barabbas1.
1 plusieurs manuscrits portent : Jésus Barabbas.
17 Alors, comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas1 ou Jésus qui est appelé Christ ? »
1 plusieurs manuscrits portent : Jésus Barabbas.
18 Car il savait qu'ils l'avaient livré par jalousie.
Le jour se lève. Un jour comme il n'y en a pas eu de pareil dans l'histoire du monde et de l'éternité! Les premières lueurs du matin trouvent les principaux sacrificateurs et les anciens machinant la mise à mort qu'ils ont décidée. Mais quelqu'un leur rend visite; ils le connaissent bien: c'est le traître grâce auquel ils sont parvenus à leurs fins. Que veut-il? Judas affirme l'innocence de son Maître, rapporte l'argent, exprime son remords.
C'est ton affaire, répondent les autres, sans la moindre compassion. Alors le misérable va se pendre, perdant avec sa vie, son âme, sans parler de l'argent pour lequel il l'avait vendue! Quant aux sacrificateurs qui n'avaient pas eu de scrupules à acheter le sang innocent, ils en éprouvent quant il s'agit d'en mettre le prix dans le trésor du Temple!
Jésus a été conduit devant Pilate, le gouverneur. Il lui serait facile de trouver auprès de ce magistrat romain un appui contre la haine de son peuple. Mais il garde le silence; sauf toutefois pour reconnaître son titre de roi des Juifs. «Brebis muette devant ceux qui la tondent… il n'a pas ouvert sa bouche» (És. 53:7 es 53.4-9; comp. v. 12, 14 et ch. 26 v. 63 mt 26.57-68).
Matthieu 27:19-31
19 Et, alors qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui envoya dire : « N'aie rien à faire avec ce juste, car j'ai beaucoup souffert aujourd'hui dans un rêve à cause de lui. »
20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent les foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus.
21 Et le gouverneur, répondant, leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Et ils dirent : « Barabbas ! »
22 Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus qui est appelé Christ ? » Ils disent tous : « Qu'il soit crucifié ! »
23 Mais il dit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Alors ils crièrent encore plus fort, en disant : « Qu'il soit crucifié ! »
24 Et Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais plutôt qu'il s'élevait un tumulte, prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je suis innocent de ce sang1. À vous de voir ! »
1 plusieurs manuscrits portent : du sang de ce juste.
25 Et tout le peuple, répondant, dit : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! »
26 Alors il leur relâcha Barabbas. Et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié.
Jésus est entre les mains des soldats
27 Alors les soldats du gouverneur, ayant emmené Jésus au prétoire1, rassemblèrent contre lui toute la cohorte2.
1 prétoire : quartier général d'un gouverneur militaire romain; à Rome, celui de la garde impériale; et aussi la salle où siégeait le préteur. 2 la cohorte, à l'origine de 500 hommes, plus tard beaucoup moins nombreuse, comptait 6 centuries commandées chacune par un centurion. La légion avait 10 cohortes.
28 Et lui ayant ôté ses vêtements, ils lui mirent un manteau1 écarlate.
1 littéralement : une chlamyde; c.-à-d. : un manteau de soldat; de même au verset 31.
29 Puis ayant tressé une couronne d'épines, ils la mirent sur sa tête, ainsi qu'un roseau dans sa [main] droite. Et fléchissant les genoux devant lui, ils se moquaient de lui, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
30 Et ayant craché sur lui, ils prirent le roseau et lui en frappaient la tête.
31 Et après qu'ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau et lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
Grande est la perplexité de Pilate en face de l'accusé que lui ont amené les chefs des Juifs. Jamais il n'a eu devant lui un homme comme celui-là. Un double témoignage: celui de sa femme (v. 19) et celui de sa conscience (v. 24 fin) lui donne la conviction qu'il a affaire à un juste. De plus il connaît la perversité de ceux qui l'ont livré par jalousie (v. 18). Que faire? Certes, s'il le condamne, il accomplit une injustice. Mais s'il le libère, sa popularité en souffrira certainement. Lavant symboliquement ses mains — mais pas sa conscience — il en rejette la responsabilité sur le peuple qui l'accepte les yeux fermés. Derrière cette foule poussée par les instincts les plus bas, et derrière ses chefs qui l'excitent, Satan poursuit son œuvre de haine. Mais Dieu poursuit aussi son œuvre, toute de grâce et de salut.
Maintenant Jésus est entre les mains des soldats grossiers. Ils lui mettent un simulacre de vêtement royal afin de se moquer de lui avant de le conduire au supplice. Mais un jour, à tous les regards, le Seigneur paraîtra dans toute sa majesté de Roi des rois. Et sa main puissante, cette main qui tenait alors un roseau, se lèvera en jugement contre ses ennemis (comp. v. 29 avec Ps. 21:3, 5, 8 Psaumes 21:1-14).
Matthieu 27:32-49
Jésus est crucifié
32 Or comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu'ils contraignirent à porter sa croix.
33 Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, ce qui signifie « Lieu du Crâne »,
34 ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel. Mais l'ayant goûté, il ne voulut pas boire.
35 Et l'ayant crucifié, ils partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
36 Puis ils s'assirent là pour le garder.
37 Et ils placèrent au-dessus de sa tête le motif de sa condamnation, [ainsi] écrit : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
38 Alors sont crucifiés avec lui deux bandits, l'un à [sa] droite et l'autre à [sa] gauche.
39 Et ceux qui passaient par là l'injuriaient; ils hochaient la tête
40 et disaient : « Toi qui détruis le Temple1 et qui le reconstruit en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es [le] Fils de Dieu, [alors]descends de la croix !2 »
1 c.-à-d. : la maison même. 2 ou : sauve-toi toi-même si tu es [le] Fils de Dieu ! [Et] descends de la croix !
41 De même aussi, les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens disaient, en se moquant :
42 « Il [en] a sauvé d'autres, il ne peut pas se sauver lui-même ! S'il est [le] roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
43 Il a mis sa confiance en Dieu, qu'il le délivre maintenant s'il tient à lui1, car il a dit : "Je suis [le] Fils de Dieu." »
1 littéralement : s'il le veut; c.-à-d. : si Dieu veut Jésus.
44 Et les bandits, qui avaient été crucifiés avec lui, l'insultaient [eux] aussi de la même manière.
L'abandon de Dieu – La mort de Jésus
45 Mais depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays1 jusqu'à la neuvième heure.
1 ou : sur toute la terre.
46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte, en disant : « Éli, Éli, lama sabachthani ? », c'est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »1
1 voir Psaumes 22:2.
47 Et quelques-uns de ceux qui se tenaient là, [l']ayant entendu, disaient : « Il appelle Élie, celui-ci ! »
48 Alors aussitôt l'un d'entre eux courut et prit une éponge et, l'ayant remplie de vin aigri1, la mit au bout d'un roseau et lui donna à boire.
1 le vin aigri était la boisson des soldats romains.
49 Mais les autres disaient : « Laisse, voyons si Élie vient pour le sauver ! »
Jésus est conduit du prétoire au Calvaire. Simon de Cyrène est contraint de porter Sa croix. Mais Lui va se charger volontairement d'un fardeau incomparablement lourd: celui du péché, que nul n'a pu prendre à sa place. Il est crucifié entre deux malfaiteurs. «Son accusation écrite», au-dessus de la croix accuse en réalité un peuple qui crucifie son Roi. Ce récit nous est donné brièvement, sans les détails que des hommes n'auraient pas manqué d'y ajouter pour émouvoir les sentiments. Cependant, à travers le sobre langage de l'Esprit, nous comprenons qu'aucune forme de souffrance n'a été épargnée au bien-aimé Sauveur. Souffrances physiques, mais avant tout indicibles blessures morales. Les moqueurs sont là: ils provoquent Jésus en le mettant au défi de se sauver lui-même (v. 40). (Mais s'il demeure sur la croix, n'est-ce pas précisément pour sauver les autres?) Ils provoquent Dieu en mettant en doute son amour pour Christ qui ressent infiniment cet outrage (v. 43; Ps. 69:9 Psaumes 69:1-13). Toutefois la souffrance des souffrances pour lui, c'est l'abandon des trois heures. Alors Dieu détourna sa face, quand Jésus fut fait malédiction, expiant mes péchés et les vôtres, et que «son cœur infini, sous ce poids d'un moment, porta l'éternité de notre châtiment» (cantique).
Matthieu 27:50-66
50 Puis Jésus, ayant encore crié d'une voix forte, rendit l'esprit.
51 Et voici, le voile du Temple1 se fendit en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Et la terre trembla, et les rochers se fendirent,
1 c.-à-d. : la maison même.
52 et les tombeaux s'ouvrirent, et beaucoup de corps des saints endormis ressuscitèrent.
53 Et étant sortis des tombeaux après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte ville et apparurent à beaucoup [de gens].
54 Alors le centurion et ceux qui avec lui gardaient Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, eurent une très grande peur et dirent : « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu. »
55 Et il y avait là beaucoup de femmes qui regardaient de loin, qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant,
56 parmi lesquelles étaient Marie de Magdala et Marie, la mère de Jacques et de Joseph1, et la mère des fils de Zébédée.
1 ou : Joses.
Jésus est mis dans le tombeau
57 Or le soir étant venu, il arriva un homme riche d'Arimathée dont le nom était Joseph, qui lui aussi était devenu disciple de Jésus.
58 Celui-ci, étant allé auprès de Pilate, demanda le corps de Jésus. Alors Pilate donna l'ordre qu'il soit remis.
59 Et Joseph, ayant pris le corps, l'enveloppa d'un drap de lin pur
60 et le déposa dans son tombeau neuf qu'il avait creusé dans la roche. Et ayant roulé une grande pierre contre la porte du tombeau, il s'en alla.
61 Mais Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises en face du tombeau.
La garde est placée devant le tombeau
62 Et le lendemain qui est après la Préparation, les principaux sacrificateurs et les Pharisiens se rassemblèrent auprès de Pilate
63 et dirent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur disait, pendant qu'il était encore en vie : "Après trois jours, je ressuscite."
64 Ordonne donc que le tombeau soit gardé sûrement jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent et ne l'emporte1 et ne disent au peuple : "Il est ressuscité des morts." Et ce2 dernier égarement sera pire que le premier. »
1 littéralement : le vole. 2 littéralement : le.
65 Mais Pilate leur dit : « Vous avez une garde; allez, rendez-le sûr comme vous savez le faire. »
66 Et eux, s'en étant allés, rendirent le tombeau sûr, ayant scellé la pierre [et] posté la garde1.
1 littéralement : avec la garde.
L'œuvre de l'expiation est achevée, la victoire remportée. C'est avec un puissant cri de triomphe que Christ entre dans la mort. Et Dieu donne aussitôt d'autres preuves de cette victoire: Il fend le voile du temple, ouvrant «un chemin nouveau et vivant» par où l'homme pourra pénétrer dorénavant dans sa présence avec «une pleine liberté» (Héb. 10:19-21 hb 10.19-25). Il ouvre des tombeaux, et la mort est forcée de rendre quelques-uns de ses prisonniers comme signe qu’elle est vaincue.
Puis Dieu veille à l'honneur dû à son Fils. Conformément à la prophétie, Jésus occupe le tombeau d'un homme riche qui, pieusement, s’est occupé de sa mise au tombeau (És. 53:9 es 53.4-9). Quelques femmes dont le dévouement est rappelé assistent à toute la scène. L'amour ensevelit Celui que la haine a crucifié. Du commencement à la fin de cet évangile cette haine de l'homme s'est acharnée contre Jésus. Dès son berceau elle s'est manifestée en Hérode. Elle le poursuit jusque dans le tombeau, gardé et scellé par les soins des chefs des Juifs. Mais les soldats, le sceau, la pierre, sont autant de vaines précautions; elles ne serviront qu'à démontrer de façon plus éclatante la réalité de la résurrection.
Détail attristant, les ennemis du Seigneur se souviennent de ce que ses propres disciples ont oublié (v. 63)!