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Bible Commentaries
Luc 1

Nouveau Testament Populaire 1891NT Populaire 1891

versets 1-80

Luc 1:1

SOMMAIRE DE LUC 1

La Naissance de Jean-Baptiste

  • Préface.
  • L’annonce à Marie.
  • La visite de Marie à Élisabeth.
  • Les prophéties de Marie et Élisabeth.
  • La naissance de Jean.
  • La prophétie de Zacharie.
  • L’enfant dans les déserts.

Plusieurs ayant entrepris

Les versets 1-4 sont une introduction. Ils expliquent que déjà plusieurs récits sur Christ ont été écrits, par des gens ayant été des témoins oculaires et des ministres de la Parole. Luc a procédé à un examen attentif de toutes ces sources d’information, et a trouvé bon " de les exposer par écrit d’une manière suivie." Nous apprenons ainsi que vingt-sept ans après la mort de Christ (voir Introduction à Luc) beaucoup de récits ont déjà été écrits, mais seulement deux (Matthieu et Marc) nous sont parvenus. Voir Thème Johnson : Introduction à Luc 9154.

Excellent Théophile

Le nom veut dire : « un aimé de Dieu. » Il est nommé dans les Actes, mais on ne connaît rien de lui, Actes 1:1.

Luc 1:5

Du temps d’Hérode

Pour Hérode, voir note sur « Matthieu 2:1 ».

Un sacrificateur

Non un des principaux sacrificateurs, mais un qui était du rang.

De la classe d’Abia

Tous les sacrificateurs étaient divisés en vingt-quatre classes. Celle d’Abia était la huitième, 1 Chroniques 24.10 ; chaque classe avait successivement la charge du culte au temple, pour une durée d’une semaine, commençant par un sabbat. Les chefs de ces vingt-quatre classes sont « les principaux sacrificateurs » dont on parle si souvent dans le NT.

Sa femme était d’entre les filles d’Aaron

Élizabeth était également d’une famille de sacrificateurs.

Luc 1:6

Tous deux étaient justes

Presque invariablement les grands hommes de Dieu sont nés de parents éminemment pieux. Augustin, Luther, Wesley, et Campbell en sont des exemples.

Luc 1:8

Pendant qu’il s’acquittait de ses fonctions

Sa classe était de service toutes les vingt-quatre semaines.

Luc 1:9

Par le sort

Dans le service du sanctuaire rien n’était fait selon un arrangement humain. Le sort désignait qui devait accomplir chaque élément séparé du service sacré, et en particulier qui devait chaque matin et chaque soir brûler de l’encens devant le Seigneur.

Offrir le parfum

L’encens brûlé sur l’autel des parfums dans le Lieu Saint, matin et soir. d’offrir le parfum était considéré comme une fonction si honorable, que l’on ne pouvait l’accomplir deux fois. Elle conduisait en effet ce sacrificateur au plus près de la présence divine dans le Saint des Saints, plus près que toute autre action, et elle amenait sur celui qui l’accomplissait les plus riches bénédictions. Chacun espérait pouvoir recevoir cet honneur.

Luc 1:10

Dehors en prière

L’encens lui-même était un symbole de prière, Psaumes 141:2 ; Apocalypse 5:8, et quand il était offert par le sacrificateur, une cloche sonnait, pour que le peuple présent dans la cour se mette en prière, dans le plus profond silence.

Luc 1:11

Un ange

Dont le nom était Gabriel, Luc 1:19. Il est le premier messager de la Nouvelle Pratique.

L’autel des parfums

Il était en cèdre, recouvert d’or, 1 Rois 6.20 ; 1 Chroniques 28.18, avait une longueur et une largeur d’une coudée (50 à 60 cm), et une hauteur de deux coudées (1 mètre). Il se tenait dans le Lieu Saint, devant le voile qui séparait le Lieu Saint du Saint des Saints.

Luc 1:13

Ne crains point

Ce premier message céleste, à l’aube de la Nouvelle alliance est un message de joie, de réjouissance.

Ta prière a été exaucée

Le vieux sacrificateur sans enfant a prié pour avoir un descendant.

Tu lui donneras le nom de Jean

C’est-à-dire : « l’Éternel a fait grâce », du grec Ioannès, de l’hébreu Yöhänän.

Luc 1:15

Il ne boira ni vin ni liqueur enivrante

Aucune sorte d’excitant, comme les Naziréens, Nombres 6:1-21.

Luc 1:17

Avec l’esprit et la puissance d’Élie

La ressemblance de Jean Baptiste avec Élie ne s’est pas limitée à son apparence extérieure, et dans sa manière de vivre, mais elle se trouvait aussi dans son esprit et son caractère de prédicateur de la repentance.

Pour ramener les cœurs des pères

Ce sont là les derniers mots de l’AT, prononcés par un prophète, et qui sont ici exposés par un ange ; ces mots sont une conclusion à la loi, et un commencement à l’évangile, Malachie 4:5.

Préparer au Seigneur un peuple bien disposé

C’était sa mission, mais elle ne fut que partiellement accomplie. Le peuple ordinaire, qui a volontiers entendu Jean, a reçu avec joie le Messie; les scribes et les pharisiens, qui ont rejeté le précurseur, ont aussi rejeté le Roi.

Luc 1:18

À quoi reconnaîtrai-je cela ?

Il désirait un signe.

Luc 1:19

Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu

La parole d’un tel messager était déjà un signe suffisant. Il est également nommé dans Daniel 8:15-18. Sept anges « se tiennent devant Dieu. » Apocalypse 8:2.

Luc 1:20

Tu seras muet

Son pouvoir d’enlever la parole sera le signe.

Luc 1:21

Le peuple attendait Zacharie

Ceux qui priaient à l’extérieur attendaient jusqu’à ce que le sacrificateur ayant offert l’encens sorte et les congédie avec une bénédiction.

Luc 1:23

Il s’en alla chez lui

Dans sa ville, à sa demeure, après avoir accompli sa semaine de service au temple.

Luc 1:24

Elle se cacha

Elle ne se montra plus en société, à la fois par délicatesse, et pour prendre plus de temps pour ses dévotions.

Luc 1:25

Pour ôter mon opprobre

D’être sans enfant était considéré comme une grande calamité en Israël. Comparer Genèse 16:1-3 ; 30.1.

Luc 1:26

Fut envoyé par Dieu dans une cité de Galilée

Nazareth, la demeure de Marie. Matthieu fait le récit de cette visite, mais il ne cite pas le nom de l’ange, Matthieu 1:23.

Luc 1:27

Auprès d’une vierge

Elle était fiancée ; donc formellement promise à Joseph, mais pas encore mariée. Comparer avec Matthieu 1:18-25.

Luc 1:30

Ne crains point

Dans le message de l’ange, nous trouvons :

  1. Une assurance, Ne crains point.
  2. Une promesse, Tu enfanteras un fils.
  3. Un ordre, Tu lui donneras le nom de Jésus.
  4. Une prophétie, Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-haut, Dieu lui donnera le trône de David.

Luc 1:39

Se leva

Suite aux paroles de l’ange.

Vers les montagnes

Le plateau central de Judée, où se trouvent les villes de Jérusalem, Bethléhem et Hébron, ville Lévitique, Josué 21:11. Que la ville fut Hébron, ou une autre, n’est qu’une simple supposition.

Luc 1:42

Tu es bénie entre les femmes

Le langage d’Élizabeth, d’une poésie toute Orientale, est en même temps celui d’un prophète inspiré.

Luc 1:43

La mère de mon Seigneur

Jésus, notre Seigneur et Sauveur.

Luc 1:46

Marie dit

Marie est également remplie d’un esprit de prophétie. Ces deux femmes pieuses sont les premiers prophètes du Nouveau Testament. Le langage de Marie provient en partie des Psaumes.

Son hymne peut se diviser en trois parties :

  1. La reconnaissance de l’étrange grâce de Dieu survenue sur sa très humble personne; Luc 1:46-49
  2. une reconnaissance que Dieu a toujours élevé les humbles, et qu’il a abaissé les orgueilleux; Luc 1:50-53
  3. le résultat en est que l’humble Israël va maintenant être élevé, selon la promesse de Dieu à Abraham ; Luc 1:54, 55.

Luc 1:47

Mon Sauveur

Marie, par cette parole, se reconnaît parmi ceux qui étaient perdus. Elle a obtenu son salut non par elle-même, mais de Jésus.

Luc 1:48

Me diront bienheureuse

Me considéreront comme hautement favorisée, heureuse, d’être la mère du Messie. Abraham a reçu la faveur d’être le père des croyants. Paul d’être l’apôtre des Gentils, Pierre d’être le premier à prêcher aux païens ; mais qui songerait adorer, ou faire une prière à Abraham, Paul, ou Pierre ?

Luc 1:55

Envers Abraham

Voir Genèse 12:1-3 ; 13.14-17 ; 15.5 ;

Et sa postérité

La postérité promise à Abraham devait être une bénédiction pour le monde entier. Comparer l’hymne de Anne, 1 Samuel 2.1.

Luc 1:59

Le huitième jour

Ce jour là les garçons Juifs étaient circoncis et recevaient leur nom, Genèse 17:12. Les parents présents appelaient l’enfant d’après le nom du père, selon une coutume Juive, mais Élizabeth a protesté que le nom serait Jean, selon ce qu’avait dit l’ange. On s’en réfère à ce moment au père.

Luc 1:63

Demanda des tablettes, et il écrivit

Parce que sa langue n’avait pas encore retrouvé son usage.

Luc 1:65

La crainte s’empara de tous

À la vue de tant de merveilles.

Luc 1:67

Zacharie... prophétisa

Aussitôt que sa langue fut déliée, il l’employa à louer le Seigneur. Toutes les paroles inspirées peuvent être appelées prophéties, mais dans le cas présent, ce fut clairement une prédiction inspirée. Dans l’esprit de l’Ancien Testament, le futur royaume de Christ est décrit en termes généraux.

Luc 1:69

Un puissant Sauveur

Le mot traduit par « puissant » serait plutôt « corne,  » mais la corne était un symbole de puissance.

Luc 1:70

Comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes

« Le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » L’Écriture dans sa totalité était cette prophétie. Elle était la somme et la portée de toutes les prédictions. Elle était la postérité promise à Abraham, l’Isaac d’Abraham, le Silo de Jacob, le Grand Prophète de Moïse, l’Emmanuel d’Ésaïe, le Berger d’Ézéchiel, le Saint de Daniel, le Rejeton de Zacharie, l’Ange de Malachie ; toutes ces prédictions annonçaient sa venue.

Tous leurs types, toutes leurs cérémonies le désignaient. Il était le Sacrifice d’Abel, la Colombe de Noé, les Premiers Fruits d’Abraham, la Verge d’Aaron, le Rocher des Israélites, la Manne des Patriarches, le Tabernacle de David, le Temple de Salomon ; tout cela préfigurait son incarnation.

Luc 1:71

De nos ennemis

Le sacrificateur est en même temps un patriote dans le meilleur sens du terme, profondément affecté à la vue de la tyrannie Romaine.

Luc 1:73

Selon le serment

Ce serment est écrit en Genèse 22:16-17 : c’était un serment dans lequel Dieu jurait par lui-même, parce qu’il ne pouvait jurer par plus grand, qu’il bénirait Abraham et sa postérité ; Hébreux 6:13, 14 ; cette promesse allait maintenant être entièrement accomplie par la venue du Messie.

Luc 1:76

Toi, petit enfant

Jean, le bébé devant lui.

Du Très-Haut

Ceci est un épithète réservé dans l’Écriture au Dieu suprême.

Luc 1:77

Par le pardon de ses péchés

Le reste de la phrase, dans sa brièveté, englobe tout l’Évangile.

C’est la promesse :

  1. du salut,
  2. pas simplement politique mais spirituel. Une rémission et un rachat, le pardon des péchés.
  3. avec l’indication de sa cause : la miséricorde divine (comparer Jean 3:16 ; Éphésiens 2:4-8).
  4. un résultat : « éclairer ceux qui sont dans les ténèbres, diriger les pas de ceux qui sont dans la peine et la perplexité. »

Luc 1:78

Le soleil levant

Christ est la « lumière du matin,  » « le soleil qui se lève,  » Malachie 3:20. L’évangile apporte sa lumière avec lui, Jean 3:19.

Luc 1:80

L’enfant... demeura dans les déserts

Dans le désert de Judée où il avait la meilleure occasion d’être en communion avec Dieu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 1". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ntp/luke-1.html.
 
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