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Bible Commentaries
Luc 1

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-80

Luc 1:1

* On suppose généralement que Luc était un médecin et un compagnon de l’apôtre Paul. Le style de ses écrits, et sa connaissance des rites et des usages des Juifs montrent suffisamment qu’il l’était lui-même, alors que sa connaissance de la langue grecque et son nom, révèlent en fait son origine païenne.

Il est mentionné pour la première fois dans Actes 16:10-11, où il était avec Paul, à Troas ; il a accompagné l’apôtre à Jérusalem ; il était aussi avec lui dans son voyage Rome et lors de son emprisonnement.

L’Évangile de Luc paraît être conçu pour remplacer de nombreuses et fausses narrations qui circulaient çà et là ; il constitue également un récit authentique et inspiré de la vie, des miracles, et des doctrines de notre Seigneur, éléments reçus par ceux qui furent témoins de Sa vie ici-bas.

Préface de l’évangile de Luc. (1-4)
Zacharie et Élisabeth. (5-25)
L’annonce de la naissance de Christ. (26-38)
Entrevue de Marie et d’Élisabeth. (39-56)
La naissance de Jean-Baptiste. (57-66)
La prophétie de Zacharie. (67-80)

(1-4)

Luc n’écrira rien qui ne puisse donner aux chrétiens des vues divergentes sur le contenu des évangiles, et qui pourrait éventuellement les déstabiliser ; les écrits de l’évangéliste doivent par contre être crus sans réserve.

Les hommes les plus sages et les plus sincères ont « nourri » leur âme en toute confiance et satisfaction, avec la doctrine de Christ. De plus, les grands événements sur lesquels leurs espérances reposent, ont été consignés par ceux qui ont été les témoins oculaires, depuis le commencement du ministère du Seigneur ; ces témoins, véritables « ministres » de la Parole, ont parachevé leur compréhension de ces événements grâce à l’inspiration divine.

Luc 1:5

(5-25)

Le père et la mère de Jean-Baptiste étaient des pécheurs, comme chacun de nous : ils ont aussi été justifiés et sauvés de la même façon que chacun de nous, par la Puissance de Christ ; ils étaient cependant éminemment connus pour leur piété et leur intégrité. Ils n’avaient pas d’enfants, et ne pouvaient pas espérer en avoir, vu l’âge avancé d’Élisabeth. Pendant que Zacharie brûlait de l’encens dans le temple, la multitude entière du peuple priait à l’extérieur.

Toutes les prières que nous faisons monter vers Dieu, sont entendues ; elles ne sont toutefois acceptées que par l’intercession de Christ, dans le temple de Dieu, dans les cieux. Ne nous attendons pas à être exaucés si nous n’adressons pas au Seigneur une prière qui ne vienne du fond de notre âme, sans aucune ferveur. Ne nous attendons pas non plus à ce que la meilleure de nos prières soit acceptée et nous apporte une réponse de paix, si ce n’est par la médiation de Christ, Celui qui vit à jamais, et qui est notre Intercesseur.

Les fréquentes prières que Zacharie adressait à Dieu recevaient une réponse de paix. Les prières de la foi sont enregistrées dans le ciel, elles ne sont pas oubliées. Les prières que nous avons faites, alors que nous étions jeunes, quand nous sommes « entrés » en ce monde, peuvent parfois ne recevoir leur réponse que lorsque nous sommes avancés en âge et sur le point de quitter cette terre. Les miséricordes divines reçues en réponse à la prière, sont alors deux fois plus appréciées.

L’ange annonça à Zacharie qu’il aurait un fils dans sa vieillesse ; « il sera un instrument » dans la main de Dieu, utile à la conversion de beaucoup d’âmes ; il les préparera à recevoir l’évangile de Christ. Il précèdera le Seigneur avec courage, zèle et sainteté, étant désintéressé envers les attraits et les plaisirs de ce monde. Le désobéissant et le rebelle seront ramenés à la sagesse, comme l’étaient leurs aïeux vertueux ; en fait, ils seront conduits vers la Sagesse de ce Juste (Christ) qui allait arriver parmi eux.

Zacharie entendit bien tout ce que l’ange lui disait ; mais il fut victime de son incrédulité. En le rendant muet, Dieu agit avec sagesse, parce que Zacharie avait émis quelques doutes, quant à Sa Parole.

Nous pouvons admirer la patience de Dieu envers nous : Il agit avec bonté envers Zacharie, afin que ce dernier ne puisse plus prononcer de paroles traduisant ses doutes et son incrédulité. Il a également affermi la foi de Son serviteur.

Quand nous culpabilisons sous le poids de notre péché, nous devons donner davantage de crédit à la Parole de Dieu ; dans le cas contraire, ne nous plaignons pas ! Même les véritables croyants peuvent déshonorer Dieu par leur incrédulité ; leur bouche est alors réduite au silence et à la confusion, alors qu’autrement, ils auraient loué Dieu avec joie et gratitude.

Dans nos relations avec Dieu, pleines de Grâce, il convient d’observer Sa merveilleuse considération à notre égard. Il nous observe avec toute Sa compassion et Sa bienveillance, et agit en conséquence avec nous !

Luc 1:26

(26-38)

Nous avons dans ce texte, un récit relatif à la mère de notre Seigneur ; bien que nous ne devions pas lui adresser de prières, nous pouvons cependant louer Dieu, à son sujet.

Christ devait naître d’une façon miraculeuse. Les propos de l’ange signifiaient simplement : je te salue, toi qui as été spécialement choisie et favorisée par le Très-Haut, toi qui va recevoir un honneur que toutes les mères juives ont si longtemps désiré ! Cette apparition et ce salut merveilleux troublèrent Marie. L’ange lui assura qu’elle avait trouvé faveur auprès de Dieu, et qu’elle deviendrait la mère d’un fils, à qui elle devait donner le nom de Jésus, le Fils du Très-Haut, qui devait s’identifier, par Sa nature et Sa perfection avec le Seigneur Dieu. JÉSUS ! Le Nom qui rafraîchit les âmes défaillantes des pécheurs contrits ; un Nom doux à prononcer et à entendre : Jésus, un Sauveur !

Nous ne pouvons rien connaître de Sa richesse spirituelle, ni de notre propre pauvreté, si nous ne courons pas à Lui ; nous ne pouvons pas percevoir à quel point nous sommes perdus et que nous périssons, si le terme « Sauveur » ne nous offre que peu de saveur. Avons-nous été convaincus de l’énorme culpabilité qui repose sur nous et la colère divine résultante, qui plane au dessus de nos têtes, prête à fondre sur nous ? Nous devrions avoir continuellement cette pensée : « est-ce que le Sauveur m’appartient » ? Pour qu’il soit notre Sauveur, nous devons ôter tout ce qui entrave l’accès du chemin qui mène à Lui.

La réplique que Marie fit à l’ange traduisait sa foi et son humble admiration : elle n’a demandé aucun signe pour confirmer cette annonce, d’origine divine. « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair », 1 Timothée 3:16. Christ, allait devoir revêtir Sa nature humaine, tout en étant en parfaite harmonie avec celle, d’origine divine.

Nous devons, comme Marie dans ce texte, porter tous nos désirs vers la Parole de Dieu. Dans tout conflit, souvenons-nous qu’avec Dieu, rien n’est impossible ! Lorsque nous lisons et entendons Ses promesses, transformons-les en ce genre de prière : « je suis le serviteur du Seigneur ; qu’il me soit fait selon Sa Parole » !

Luc 1:39

(39-56)

Quand la Grâce divine commence à œuvrer dans une âme, il est bon que cette dernière partage cette expérience avec d’autres.

Quand Marie arriva chez Élisabeth, celle-ci prit conscience que celle qui approchait allait être la mère du grand Rédempteur. Au même moment elle fut remplie du Saint-Esprit ; elle déclara, sous cette influence, que Marie et l’enfant qu’elle attendait étaient bénis et allaient être vraiment heureux d’être si étrangement honorés par le Dieu Tout-Puissant.

Marie, étant elle aussi sous l’influence du Saint-Esprit et réjouie par les merveilleuses paroles d’Élisabeth, laissa éclater sa joie, son admiration, et sa gratitude. Elle savait qu’elle était elle-même une pécheresse, ayant besoin d’un Sauveur, et qu’elle ne pouvait pas se réjouir autrement qu’en Dieu, d’où son intérêt pour Son propre salut, au travers du Messie promis.

Ceux qui constatent leur besoin de Christ, étant désireux de connaître Sa Justice et la vie qu’Il peut offrir, sont comblés par les meilleures bénédictions ; ils en sont abondamment reconnaissants ! Le Seigneur comblera les désirs du « pauvre en esprit », celui qui s’attend à des bénédictions spirituelles, alors que l’homme imbu de lui-même, sera rejeté au loin...

Luc 1:57

(57-66)

Dans ces versets, nous avons un récit relatif à la naissance de Jean-Baptiste ; remarquons la grande joie qui régnait parmi tous les membres de sa famille !

L’enfant sera appelé Jean, ou « celui qui apporte la Grâce » parce qu’il allait apporter l’évangile de Christ, par lequel la Grâce de Dieu allait rayonner au plus haut point.

Zacharie recouvrit la parole. Son incrédulité avait auparavant cloué sa bouche, mais le fait de croire, la lui ouvrit de nouveau : il crut, donc il parla ! Quand Dieu ouvre nos lèvres, nos bouches doivent proclamer Sa louange ; il vaut mieux se taire que de parler sans louer Dieu !

Le texte nous indique : « et la main du Seigneur était avec Jean ». Dieu dispose de voies, de destinées particulières pour agir sur les enfants, et ce, dès leur plus jeune âge : nous sommes incapables d’en expliquer la raison. Nous devrions bien observer les desseins de Dieu, et attendre leur accomplissement !

Luc 1:67

(67-80)

Zacharie fit une prophétie relative au Royaume et au salut du Messie ; à cette prophétie, l’évangile apporte la Lumière en plus : en lui Elle se manifeste !

Avec l’arrivée de Jean-Baptiste, le « jour spirituel » commença à poindre ; il a ensuite continué rapidement sa progression, pour atteindre sa parfaite apogée. L’évangile nous fait découvrir cette Lumière : il nous révèle tout ce qui nous maintenait entièrement dans l’obscurité ; il est destiné à transmettre cette Lumière à ceux qui sont assis dans les ténèbres, Lumière de la connaissance de la Gloire divine, en la personne de Jésus-Christ. L’évangile ranime : il apporte la Lumière à ceux qui sont assis dans la vallée de l’ombre de la mort, tels des prisonniers condamnés, dans un cachot. L’évangile dirige : il est un guide à nos pieds, dans le sentier qui nous conduit vers la paix, Romains 3:17.

Jean témoigna des preuves d’une foi authentique et vigoureuse ; il manifesta de saintes affections, étant au-dessus de la crainte et de l’amour du monde. Il a « mûri » ainsi, pour l’utilité du plus grand nombre ; il vivait retiré, jusqu’à ce qu’il soit présenté ouvertement comme l’annonciateur du Messie.

Poursuivons la paix, avec tous les hommes, comme nous la recherchons avec Dieu. Et si la volonté de Dieu consiste à ce que nous vivions marginalement, cherchons avec ardeur à croître spirituellement, nous fortifiant dans la Grâce de Jésus-Christ !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-1.html. 1706.
 
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