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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-2.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-52
Luc 2:1
La naissance de Christ. (1-7)
Cette naissance est annoncée aux bergers. (8-20)
Christ est présenté dans le temple. (21-24)
Siméon prophétise à propos de Jésus. (25-35)
Anne prophétise aussi à Son propos. (36-40)
Christ avec les docteurs, dans le temple. (41-52)
(1-7)
Le temps imparti par Dieu pour envoyer son Fils ici-bas, était arrivé : Il allait être conçu d’une femme, qui allait se plier au décret de recensement, dans sa propre ville. Les circonstances de cette naissance reflètent une certaine pauvreté : Christ est né dans une crèche ; Il est venu dans le monde pour n’y séjourner que quelque temps, comme l’on pourrait le faire dans un gîte de passage : Il nous enseigne à faire de même.
Par le péché, nous sommes devenus des enfants rejetés, sans réelle puissance et malheureux : tel était Christ. Il savait combien nous sommes peu disposés à être logés, habillés, ou nourris d’une façon peu enviable : nous désirons en fait avoir des enfants gâtés et bien parés ; les pauvres envient rapidement les riches, et ces derniers les dédaignent tout aussi vite...
Mais lorsque, par la foi, nous voyons le Fils de Dieu avoir revêtu la nature humaine et avoir été couché dans une crèche, notre vanité, notre ambition, et notre jalousie sont interpellées. Nous ne pouvons plus alors, face à cette humble image, rechercher de grandes choses pour nous-mêmes ou nos enfants !
Luc 2:8
(8-20)
Les anges mentionnés dans ce texte furent les « hérauts » qui annoncèrent le Sauveur nouveau-né ; ils ne furent cependant uniquement envoyés vers quelques modestes bergers, humbles et pieux, occupés à leur tâche : veiller sur leur troupeau.
Nous ne sommes pas évincés d’une visite divine, lorsque nous pratiquons une vocation honnête, tout en demeurant en communion avec Dieu. Laissons Lui l’honneur de superviser notre travail !
« Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ». On ne peut qu’être poussé à louer Dieu, quand on voit la grâce qu’Il a témoignée envers les hommes, en envoyant le Messie ! Toutes les œuvres de Dieu manifestent Sa gloire, mais la rédemption du monde, en Son Fils, en est le paroxysme. La merveilleuse Volonté divine, en envoyant Jésus parmi nous, a amené la paix en ce bas monde. Cette paix est ici manifestée dans tout le bien qui nous est largement octroyé : Christ a revêtu notre nature humaine.
C’est parole est certaine, elle est attestée par une innombrable compagnie d’anges, et tout à fait digne de toute acceptation : Dieu, par Sa Volonté, a envoyé le Messie parmi les hommes, pour apporter la Paix sur cette terre.
Les bergers ne perdirent pas de temps : ils vinrent en hâte vers l’endroit qui leur fut indiqué par les anges. Ils furent ravis et témoignèrent autour d’eux que cet enfant était le Sauveur, qu’Il était le Christ le Seigneur. Marie observa avec soin tous ces faits : ils ne pouvaient que faire naître des sentiments de sainteté.
Nous devrions être moins enclins à commettre des erreurs de jugement et pratiquer au contraire le chemin de la sanctification, en considérant ces faits avec une grande intention. Il nous est proclamé qu’un Sauveur est né, Christ le Seigneur. Que cela puisse être une bonne nouvelle pour tous !
Luc 2:21
(21-24)
Notre Seigneur Jésus n’est pas né dans le péché, et en tant que tel, n’avait pas réellement besoin d’être circoncis : Il n’avait pas à être mortifié, n’ayant pas une nature corrompue, ni besoin de renouveler Sa sainteté.
Dans Son cas, cette ordonnance de la circoncision était cependant le gage de Sa parfaite obéissance à toute la loi, au sein des souffrances et des tentations qui Le menèrent jusqu’à la mort, pour nous sauver.
Marie alla jusqu’au temple pour offrir les sacrifices de « purification ». Joseph présenta aussi le saint enfant Jésus, car en tant que fils premier-né, il devait être présenté au Seigneur, et racheté selon la loi.
Présentons nos enfants au Seigneur, Celui qui nous les a donnés, Le suppliant de les racheter du péché et de la mort, et de les rendre saints pour Son Service !
Luc 2:25
(25-35)
Le même Esprit Saint, Celui qui anima l’espérance de Siméon, de voir le Sauveur, lui donna également beaucoup de joie. Ceux qui veulent voir spirituellement Christ doivent d’abord se rendre à Son « temple » !
Nous voyons dans ce texte une véritable confession de foi de Siméon : l’Enfant qu’il tenait dans ses bras était le Sauveur, le Salut en personne, le Salut préparé par Dieu. Il est offert maintenant ici-bas. La vision du monde semble bien terne, comparée à l’espérance de celui qui possède Christ, et qui a le salut en perspective ! Notons ici à quel point la mort d’un homme bon (Siméon) peut se présenter calmement : il part vers l’au-delà, la conscience en paix avec Dieu. Ceux qui « possèdent » Christ peuvent ainsi aborder la mort avec sérénité.
Joseph et Marie étaient émerveillés par tout ce qu’on disait au sujet de cet Enfant. Siméon leur montra également les raisons qu’ils avaient de se réjouir, dans une crainte respectueuse.
Jésus, Sa doctrine, et Son peuple, continuent encore aujourd’hui à subir de l’opposition ; Sa Vérité et Sa Sainteté sont toujours niées et blasphémées ; la prédication de Sa Parole est encore une pierre d’achoppement pour les hommes.
L’affection personnelle de quelques-uns envers le Seigneur se manifestera dans l’attachement qu’ils Lui témoignent ; l’aversion secrète des autres envers Jésus sera par contre révélée par leur inimitié envers Lui. Les hommes seront finalement jugés selon les pensées de leur cœur, en ce qui concerne Christ.
Jésus allait devoir souffrir ; sa mère, par son affection envers son fils, allait souffrir avec Lui...
Luc 2:36
(36-40)
Bien qu’à cette époque une certaine dégradation morale régnât dans la Maison de Dieu, ce Dernier ne l’a cependant pas laissée sans témoin. Anne ne quittait pas le temple, elle y œuvrait en permanence. Elle priait sans cesse : c’était pour elle une vocation spirituelle et en toutes choses elle servait Dieu.
Ceux qui connaissent Christ ont de grandes raisons de remercier Dieu. Anne témoignait de Sa Personne. Que ces deux exemples de sainteté, Siméon et Anne, puissent encourager spirituellement ceux qui portent des cheveux blancs, véritable couronne de gloire : qu’ils soient trouvés dans le « chemin de la Justice » ! Avant que leurs lèvres ne soient muettes, dans la tombe, ils doivent faire monter avec force leurs louanges vers le Rédempteur.
En toutes choses, Christ a été rendu semblable à Ses frères : Il est donc passé par l’enfance et l’adolescence, comme les autres enfants, cependant sans commettre le péché, avec des preuves manifestes de la nature divine qui L’animait. Par l’Esprit de Dieu, toutes les facultés de Jésus démontrèrent qu’Il était différent des autres jeunes. En effet, ces derniers commettaient certaines fautes, par la nature de leur cœur, ce qui se manifestait dans leurs paroles ou leurs actes ; Christ, quant à Lui était rempli de Sagesse, sous l’influence du Saint-Esprit : tout ce qu’Il a prononcé et accompli a été parfait, malgré Son jeune âge. Les enfants de Son entourage montraient la corruption inhérente à leur nature humaine... Nulle autre chose que la Grâce de Dieu ne reposait sur les épaules de Jésus !
Luc 2:41
(41-52)
C’est en l’honneur de Christ que les enfants doivent assister à l’adoration qui Lui est rendue dans les réunions publiques.
Les parents de Jésus ne sont pas retournés à Nazareth, tant que les sept jours de la fête ne furent pas terminés. Il est convenable de rester jusqu’à la fin d’une ordonnance religieuse, et de se trouver parmi ceux qui disent : « qu’il est bon d’être ici » !
Ceux qui ont perdu toute communion avec le Seigneur, après avoir bénéficié des avantages qui en découlaient, doivent réfléchir, et se demander où, quand et comment, ils ont pu perdre ce contact spirituel ; ils doivent alors le nouer de nouveau. Ceux qui désirent retrouver leur relation avec Christ, doivent se rendre où l’on peut Le célébrer ; c’est en cet endroit qu’ils peuvent espérer Le rencontrer.
Ses parents trouvèrent Jésus dans le temple, là où les docteurs de la loi enseignaient ; Il était assis là, écoutant leurs enseignements, posant des questions, et répondant aux leurs avec une telle sagesse, qu’Il étonnait grandement ceux qui L’entendaient.
Les jeunes gens doivent rechercher la connaissance de la Vérité divine, en assistant à l’enseignement de l’évangile : ils ne doivent pas hésiter à poser de multiples questions aux anciens et aux enseignants pour parfaire leurs connaissances. Ceux qui, dans l’épreuve, recherchent Christ, Le trouveront toujours avec une grande joie.
Jésus répondit à Ses parents : « ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de Mon Père ? Je dois m’occuper de Ses affaires ». Quelle belle réponse ! Il est bon que les enfants de Dieu, en conformité à Christ, s’occupent « des affaires » de leur Père céleste, et que toute autre occupation leur fasse place.
Bien qu’il soit le Fils de Dieu, Jésus était cependant assujetti à ses parents ici-bas ; comment les enfants insensés et faibles de ce monde peuvent-ils trouver une excuse à toute désobéissance à leurs parents ? Si toutefois nous pouvons négliger les paroles obscures des hommes, nous ne devons pas agir de même envers les ordonnances divines : même si elles peuvent sembler incompréhensibles à première vue, elles deviendront claires par la suite et il sera facile de s’y soumettre.
Les individus les plus éminents et les plus sages peuvent apprendre de cet « Enfant » admirable et divin, ce qu’est la véritable grandeur d’âme, en sachant reconnaître leur propre place et leur rôle ici-bas ; qu’ils apprennent à rejeter tout amusement et plaisir non compatibles avec leur état de chrétiens !