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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 9". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/mark-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 9". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-50
Verset 1
Ces paroles sont un encouragement donné à la fidélité et au sacrifice de soi-même, par la considération de lâavènement prochain du règne de Dieu. Voir, sur cette déclaration, Matthieu 16.28, note.
Verset 2
Jésus glorifié
Six jours après lâentretien précédent, Jésus mène Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne. Il est transfiguréâ¯: ses vêtements resplendissent (2, 3).
Apparition dâÃlie et de Moïse
Ces deux hommes de Dieu sâentretiennent avec Jésus. Pierre, ne sachant que dire, propose de faire trois tentes (4-6).
La voix du ciel
Ils sont couverts par une nuée, de laquelle sort une voixâ¯: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! Les disciples regardent autour dâeux et ne voient plus que Jésus seul (7, 8).
Silence commandé, entretien au sujet dâÃlie
Jésus défend aux disciples de raconter ce quâils ont vu, jusquâà ce quâil soit ressuscité. Ils se demandent ce que Jésus veut dire par cette expression. Ils mettent la conversation sur lâopinion des scribes relative à la venue dâÃlie. Jésus confirme cette opinion et dit quâÃlie doit venir avant le Messie et rétablir toutes choses ; puis il attire lâattention des disciples sur les souffrances du fils de lâhomme ; et enfin il déclare ouvertement quâÃlie est déjà venu et que les hommes lâont traité selon leur volonté perverse (9-13).
La transfiguration (2-13)
Voir, sur ce récit, Matthieu 17.1-13, notes et comparerâ¯: Luc 9.28-36.
Marc fait non seulement observer, avec Matthieu, que Jésus prit ses trois disciples à lâécart, mais il ajouteâ¯: seuls.
Ãvidemment, il attache de lâimportance au témoignage exclusif de ces trois apôtres, les seuls qui eussent assisté à cette scène unique dans la vie du Sauveur (comparer Matthieu 26.37).
Verset 3
Codex Sinaiticus, B, C et les versions égyptiennes omettent les motsâ¯: comme la neige, qui se lisent dans A, D, lâItala, etc.
La même comparaison se retrouve Matthieu 28.3, mais ce nâest pas une raison suffisante pour nier son authenticité dans notre passage.
Les évangélistes épuisent les images empruntées à la nature pour rendre ce quâils ont vuâ¯: Matthieu dit que «â¯son visage resplendit comme le soleilâ¯Â», que «â¯ses vêtements devinrent blancs comme la lumièreâ¯Â», Luc en appelle à la splendeur éblouissante de lâéclair, Marc, enfin, à la blancheur de la neige et à celle dâune étoffe à laquelle le foulon a donné tout son lustre.
Tout cela, sans doute, est insuffisant pour rendre lâimpression de la gloire divine, que reçurent alors ces disciples (2 Pierre 1.17-18).
Verset 4
Voir Matthieu 17.3, note et surtout Luc 9.31, note.
Marc nomme Ãlie le premierâ¯; câest son apparition qui frappa le plus les disciples, comme le montre la question quâils posent à Jésus (verset 11).
Verset 6
Voir, sur les paroles de Pierre, Matthieu 17.4, note.
Marc ditâ¯: Rabbiâ¯; Matthieuâ¯: Seigneurâ¯; Lucâ¯: Maître.
Marc note ici cette frayeur des disciples, dont pourtant ils ne furent saisis quâaprès lâapparition de la nuée glorieuse (Luc 9.34) et après le témoignage rendu à Jésus par la voix divineâ¯; (Matthieu 17.6) car lorsque Pierre sâécriaitâ¯: Il est bon que nous soyons ici, il nâéprouvait encore que le bonheur intime de sa communion avec le Sauveur glorifié.
Mais après lâapparition de la nuée, saisi de crainte, il ne savait plus que dire, ou (grec selon le vrai texte, dans Codex Sinaiticus, B, C) il ne savait plus que répondre, câest-à -dire comment rendre lâimpression profonde causée par lâapparition. Le même verbe se trouve, en grec, au verset 5 et Matthieu 17.4 (comparerâ¯: Matthieu 11.25, note).
Verset 7
Matthieu 17.5, note.
La nuée les couvrit, grec les ombragea.
Les Septante emploient ce verbe dans Exode 40.35, où il est dit que «â¯la nuée se tenait sur le tabernacleâ¯Â».
Ces derniers motsâ¯: écoutezle, qui ne se trouvent pas dans la parole divine adressée à Jésus lors de son baptême (comparez Deutéronome 18.15), sont dâune signification profonde.
Appliqués à Jésus, dont la dignité de Fils de Dieu vient dâêtre proclamée, ils montrent le but principal de toute cette scène de la transfiguration.
Verset 8
Marc seul mentionne ce regard étonné et effrayé que les disciples jettent autour dâeuxâ¯; mais les trois évangiles ont ce trait quâils ne virent plus que Jésus seul, Jésus dans son état dâhumiliation, qui devait leur suffire pour le présent. Aussi sâempressa-t-il de les rassurer (Matthieu 17.7).
Verset 9
Matthieu 17.9 note.
Verset 10
Cette parole de Jésus, la défense quâil vient de leur faire (verset 9), ils lâobservèrent fidèlement (Luc 9.36), malgré toutes les questions que les autres disciples purent leur adresser, mais à part eux ils se demandaient quel pouvait être ce terme assigné par Jésus à leur silence.
Les trois disciples se demandent entre eux ce que signifie cette résurrection de leur Maître. Ils ne pouvaient être dans lâignorance sur lâidée générale de ressusciter dâentre les morts (Marc 12.18 suivantsâ¯; Jean 11.24), mais bien certainement sur la résurrection de Jésusâ¯; celle-ci supposait sa mort, dont ils nâavaient pas compris la prédiction (Marc 9.8 et suivants).
Verset 11
Voir, sur ce qui pouvait occasionner cette question, Matthieu 17.10, note.
Dans notre évangile, la question est indirecteâ¯; par le simple énoncé de cette opinion des scribes ils provoquent lâexplication désirée.
Verset 13
Cette réponse de Jésus à la question des disciples concernant Ãlie est au fond la même que dans le premier évangile, mais présentée dâune manière moins simple et plus difficile à saisir.
Dans Matthieu, Jésus confirme dâabord lâopinion des scribes quâÃlie vient premièrement (avant le Messie)â¯; il déclare même quâil est déjà venu, mais que son peuple lâa méconnu et rejetéâ¯; puis il annonce que lui-même sera traité de la même manière (Matthieu 17.11-12, notes).
Dans notre évangile, Jésus confirme également la venue du précurseurâ¯; mais passant immédiatement à lâidée de ses propres souffrances, il pose, suivant lâinterprétation ordinaire, cette questionâ¯: Comment est-il écrit du fils de lâhommeâ¯? Et la réponse estâ¯: quâil doit souffrir beaucoup et être méprisé.
Alors seulement il déclare (verset 13) quâÃlie est venu (dans la personne de Jean-Baptiste) et quâils lâont traité, lui aussi, selon leur volonté dépravée.
Pourquoi Jésus, dans notre évangile, fait-il intervenir lâidée de ses souffrances dans sa réponse concernant Jean-Baptisteâ¯? Ne serait-ce pas pour faire sentir aux disciples que câest lui qui, par ses humiliations et sa mort, rétablit véritablement toutes chosesâ¯?
Le ministère de Jean-Baptiste ne fut, en effet, que la préparation à ce rétablissement. Il est une manière de traduire, admise par un grand nombre dâinterprètes, qui rend la pensée plus claire. Elle consiste à réunir les deux propositions en une seule questionâ¯: comment est-il écrit du fils de lâhomme quâil doit souffrir beaucoup et être mépriséâ¯?
Si, comme lâannonce la prophétie et comme Jésus vient de le confirmer, Ãlie est venu et a rétabli toutes choses, tout obstacle au règne de Dieu est ôté, le peuple est prêt à recevoir le Messie, celui-ci ne saurait donc être destiné à souffrir et à mourir.
De cette contradiction, les disciples devaient conclure que Jean-Baptiste, arrêté prématurément, nâavait pas achevé la mission que lui assignait le prophète, quâil nâavait pas rétabli toutes choses.
Au Messie, il incombait dâaccomplir cette Åuvre, mais en suivant la même voie douloureuse que son précurseur (verset 13).
Rétablir toutes choses, câétait, selon lâopinion des Juifs, affranchir Israël du joug de lâétranger, restaurer la théocratie, en ramenant les mÅurs et la religion des pères. En faisant intervenir dans cette Åuvre ses souffrances et sa mort, Jésus montre quâil la comprend dâune manière toute spirituelle.
à quoi Jésus fait-il allusion en prononçant (verset 13) ces motsâ¯: selon quâil est écrit de luiâ¯? Il nây a point dans lâAncien Testament de prophétie relative aux souffrances de Jean-Baptiste.
Plusieurs interprètes les ont rapportés à ceux-ciâ¯: Je vous dis quâÃlie est venu, ce qui est grammaticalement inadmissible.
Dâautres pensent que Jésus applique ici à Jean-Baptiste ce qui est dit en général des souffrances des prophètes et de tous les hommes de Dieuâ¯; mais cela est contraire à ce terme précisâ¯: «â¯Ã©crit de luiâ¯;â¯Â» dâautres enfin admettent que Jésus fait allusion aux persécutions dirigées contre Ãlie (1 Rois 19.1 et suivants), considéré comme le type de Jean-Baptiste. Cette interprétation parait la plus naturelle.
Verset 14
Lâarrivée de Jésus
Au pied de la montagne, Jésus trouve les disciples quâil y avait laissés, en discussion avec les scribes, au milieu dâune grande foule. Celle-ci, étonnée de le voir, le salue. Jésus sâinforme du sujet de la discussion. Le père qui avait amené son enfant aux disciples le lui apprend, en lui décrivant la maladie de son fils. Jésus, après avoir exprimé la peine que lui cause cette génération incrédule, ordonne quâon lui amène lâenfant (14-19).
Jésus en présence de lâenfant
Lâenfant, amené devant Jésus, se roule à terre en écumant. Jésus questionne le père sur les origines de la maladie. Le père, après avoir répondu, implore la pitié et lâaide de Jésus. Celui-ci affirme la toute-puissance de la foi. Le père sâécrieâ¯: Je crois, viens en aide à mon incrédulité (20-24).
La guérison
Jésus, voyant la foule affluer de plus en plus, ordonne avec force au démon de sortir. Il obéit, après avoir secoué lâenfant et en le laissant comme mort. Jésus le prend par la main et le relève (25-27).
Pourquoi les disciples nâont pu opérer la guérison
De retour à la maison, les disciples demandent à Jésus la cause de leur impuissance. Cette sorte de démon, leur répond-il, ne peut être chassée que par la prière et le jeûne (28, 29).
Guérison dâun esprit démoniaque (14-29)
Voir, sur ce récit, Matthieu 17.14-21, notes et comparerâ¯: Luc 9.37-43.
Marc raconte cette guérison dâune manière beaucoup plus complète que les deux autres évangélistes.
Il débute par une introduction, qui rend la scène bien présente (versets 14-17) et qui lui appartient exclusivement. Jésus et les trois témoins de sa transfiguration, étant redescendus de la montagne, trouvèrent les autres disciples, qui étaient restés dans la plaine, entourés dâune grande foule et de scribes qui étaient entrés en discussion avec eux.
Le sujet de cette discussion, dont Jésus sâinforme (verset 16), nâest pas douteux. Il sâagissait de lâimpuissance des disciples à guérir le malade quâon leur avait amené (verset 18). Sans doute les scribes sâappuyaient sur ce fait pour nier le pouvoir de guérir, non seulement dans les disciples, mais aussi dans le Maître.
Verset 15
Jésus arrive vers la foule au moment où elle écoutait la discussion. à sa vue, nous dit Marc, elle fut saisie dâétonnement.
Pour quelle cause� Les uns ont pensé que cet étonnement était causé par le majestueux éclat qui restait empreint sur la physionomie du Sauveur à la suite de sa transfiguration.
Dâautres, que la foule, impressionnée par les objections des scribes, partageait leurs négations et sâétait associée aux railleries dont ils accablaient les disciples et que la soudaine apparition du Seigneur la remplit dâétonnement et de crainteâ¯; car le mot grec a aussi ce sens. Mais, dans ce cas, cette foule serait-elle accourue avec empressement auprès de lui pour le saluerâ¯?
Dâautres enfin ne voient dans le sentiment attribué à la foule que la joyeuse surprise causée par lâarrivée de Jésus, au moment précis où ses pauvres disciples étaient battus par les raisonnements des scribes. Aucune de ces suppositions nâest fondée dans le texte, mais la dernière parait la plus naturelle.
Verset 16
Il leur demandaâ¯: à quiâ¯? Aux scribesâ¯? Aux disciplesâ¯? à la fouleâ¯?
Ces trois opinions ont été soutenuesâ¯; la première a même été introduite dans le texte reçu, bien que ce soit la moins probableâ¯; la troisième est invraisemblable, car la foule ne discutait pas.
Le plus naturel est donc dâadmettre que la question sâadressait aux disciples et que les mots avec eux désignent les scribes.
Verset 17
Un (homme) de la fouleâ¯; par cette tournure lâévangéliste rend vivante la scène. Cet homme est le père de lâenfant malade, comme il ressort de ses paroles. Dans lâangoisse et lâimpatience de son cÅur, il nâattend pas quâun autre réponde à la question de Jésus, mais se hâte de lui exposer sa peine.
Son fils, quâil a amené à Jésus, a un esprit muetâ¯; câest-à -dire que son mutisme est attribué au démon dont il est possédé. Le mutisme était un symptôme fréquent de possession (comparer Luc 11.14, où le démon et le malade sont qualifiés successivement de muet; voir aussi sur les démoniaques Matthieu 8.28, note).
Tous les symptômes indiqués font conclure que la maladie de cet enfant était lâépilepsie.
Ces motsâ¯: partout où il le saisit montrent que, dans lâopinion du père, lâaction démoniaque nâétait pas continuelle, mais se manifestait, en certains moments, par des paroxysmes.
Voir sur la cause de cette impuissance, verset 29 et surtout Matthieu 17.19-21.
Verset 19
Voir Matthieu 17.17 note.
Verset 20
Ce nouveau paroxysme du mal parait occasionné par la présence même du Seigneurâ¯: aussitôt quâil vit Jésus (comparer Marc 5.6-7).
Verset 21
Tout cet entretien (versets 21-24), ainsi que la plupart des détails qui suivent, ont été conservés par Marc seul.
Jésus entre en conversation avec ce pauvre père, afin de lui inspirer du courage et de développer en lui la foi, qui était la condition de la guérison de son enfant. Sa question nous prouve aussi quâil lui importait de savoir depuis quand durait cette maladie.
La réponse du père fait ressortir lâextrême difficulté de la guérison.
Verset 22
Lâépileptique tombait là où il se trouvait au moment de lâaccès, soit dans le feu, soit dans lâeauâ¯; et son père, qui ne voit dans toute cette maladie que lâaction du démon, attribue à ce dernier lâintention de le faire périr.
Cet homme avait eu assez de foi pour amener son fils au Sauveur (verset 17) et pour espérer la guérison de son enfant.
Mais lâimpuissance des disciples (verset 18) et le redoublement du mal sous les yeux mêmes de Jésus (verset 20) avaient presque éteint ce faible lumignonâ¯: Si tu peux quelque chose, dit-ilâ¯; de là la réponse de Jésus (verset 23) et la confession du père (verset 24). Il ne laisse pas cependant dâimplorer le secours et la compassion du Sauveur et ce sera assez pour sa délivrance. Voir une prière tout autre dans Matthieu 8.2.
Verset 23
Le texte reçu dit, selon la version littérale de Lausanneâ¯: «â¯Le si tu peux, câest de croireâ¯;â¯Â» ou, selon nos versions ordinaires qui suppriment lâarticleâ¯: «â¯Si tu peux croireâ¯Â».
Ce dernier mot, quoique dans A, D, les majuscules récents, est rejeté par la plupart des critiques.
Jésus à la parole dubitative du père oppose une affirmation propre à affermir la foi la plus faibleâ¯: Quant au si tu peux, toutes choses sont possibles à celui qui croit.
Verset 24
Texte reçuâ¯: «â¯Et aussitôt le père de lâenfant, sâécriant avec larmes, disaitâ¯: Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulitéâ¯Â».
Les mots soulignés sont inauthentiques.
Les paroles de ce père affligé sont dâune profonde vérité psychologique et morale. Il sent le reproche que Jésus vient de lui adresser en lui renvoyant sonâ¯: si tu peux, il en est confus, humiliéâ¯; il déclare quâil croit et pourtant il confesse son incrédulitéâ¯; paralysé par elle, il implore le secours du Sauveur, afin dâobtenir de lui la foi véritable.
Câest un combat douloureux qui se livre dans les profondeurs de son âme entre une foi trop faible et le doute quâil ne peut surmonter. La violence de la lutte se trahit par ces termesâ¯: ayant crié, il disait.
Câest lâémotion profonde de cette âme quâon a voulu exprimer par la variante qui se trouve dans un grand nombre de manuscrits et de versionsâ¯: il disait avec larmes. Une telle prière ne pouvait pas ne pas être exaucée par Jésus.
Verset 25
Jésus, voyant la foule accourir toujours plus nombreuse, se hâte dâaccomplir le miracle, afin de ne pas donner un aliment à sa vaine curiosité.
Tout est solennel dans les paroles quâil prononce.
Dâabord il désigne lâesprit par les infirmités qui se manifestaient dans lâenfantâ¯: Esprit muet et sourd (comparer verset 17, note).
Puis il dit, par une allusion évidente à lâimpuissance de ses disciplesâ¯: moi, je tâordonne, termes dâune énergie intentionnelle, que la plupart de nos versions affaiblissent.
Enfin, après avoir commandé au démon de sortir de lâenfant, il lui interdit de rentrer en lui, comme cela avait eu lieu jusquâici par intervalles (verset 18, note).
Verset 27
Verset 29
Et il leur ditâ¯: Cette espèce de démon ne peut sortir en aucune manière, si ce nâest par la prière et par le jeûne. Voir Matthieu 17.21, note.
Tischendorf ometâ¯: et par le jeûne, mais sur lâautorité du Codex Sinaiticus et de B seulement.
Tous les autres majuscules et les versions les ont.
Tregelles les conserve dans le texteâ¯; Westcott et Hort en marge.
Jésus considère la prière et le jeûne comme un moyen de fortifier la foi qui avait manqué aux disciples, ainsi quâil le leur déclare positivement dans sa réponse à leur question (Matthieu 17.20).
Verset 30
La mort de Jésus
Jésus, après avoir quitté Césarée de Philippe, traverse la Galilée, en cherchant à demeurer inconnu pour pouvoir instruire ses disciples au sujet de sa mort prochaine et de sa résurrection. Eux ne comprennent pas et nâosent le questionner (30-32).
Lequel est le plus grand ?
à Capernaüm, Jésus leur demande le sujet de leur discussion en chemin. Ils se taisent, confus. Jésus leur déclare avec solennité que celui qui veut être le premier sera le dernier, le serviteur de tous. Il entoure de ses bras un petit enfant et dit que celui qui reçoit un de ces petits le reçoit et reçoit Dieu (33-37).
Lâhomme qui chassait les démons au nom de Jésus
Jean raconte que les disciples ont empêché un homme qui exorcisait au nom de Jésus, parce quâil ne les suivait pas. Jésus les blâmeâ¯: Celui qui fait un miracle en son nom ne peut parler contre lui. Qui nâest pas contre nous est pour nous. Le moindre service rendu aux disciples, en tant que disciples, recevra sa récompense (38-41).
Du scandale donné aux petits
Jésus déclare quâil vaudrait mieux être jeté dans la mer avec une meule au cou que de scandaliser un de ces petits qui croient en lui. La main, le pied, lâÅil doivent être sacrifiés, sâils sont pour nous une occasion de chute, de peur que nous ne tombions dans la géhenne où le ver ne meurt point, où le feu ne sâéteint point. Tout homme sera salé de feu, comme tout sacrifice doit être salé de sel. Le sel est bon pourvu quâil ne perde pas sa saveur ; ayez du sel en vous-mêmes et demeurez en paix entre vous (42-50).
Et étant partis de là , ils traversaient la Galiléeâ¯; et il ne voulait pas que personne le sûtâ¯;
Retour en Galilée, Jésus enseigne ses disciples (30-50)
Ãtant partis de là , câest-à -dire de la contrée de Césarée de Philippe (Marc 8.27).
Dâautres interprètes, serrant de plus près le texte, traduisentâ¯: «â¯Ã©tant sortis de là â¦â¯Â» de la maison dans laquelle il sâétait retiré avec ses disciples (verset 28).
La raison pour laquelle Jésus ne voulait pas attirer lâattention sur lui dans la Galilée est indiquée ici par lâévangéliste (car).
Il voulait se réserver un temps de retraite avec ses disciples, afin de leur donner ses instructions, dâabord sur sa fin prochaine (verset 31), puis sur divers sujets dâune grande importance (verset 33 et suivants).
Verset 31
Car il instruisait ses disciples et il leur disaitâ¯: Le fils de lâhomme est livré entre les mains des hommes et ils le mettront à mortâ¯; et, quand il aura été mis à mort, il ressuscitera après trois jours. Voir Matthieu 17.22-23, note.
Il faut remarquer ce verbe au présentâ¯: est livré qui indique que la catastrophe est imminenteâ¯; et aussi le caractère tragique de ces termesâ¯: (grec) ils le tuerontâ¯; et, après quâil aura été tué, il ressuscitera.
Le texte reçu, avec A et les majuscules plus récents porteâ¯: le troisième jour, leçon qui parait empruntée aux passages parallèles.
Verset 32
Mais eux ne comprenaient point cette parole et ils craignaient de lâinterroger. Sans comprendre cette prédiction, ils y pressentaient pourtant quelque chose de douloureuxâ¯; car Matthieu (Matthieu 17.23) dit «â¯quâils en furent fort attristésâ¯;â¯Â» et câest précisément pourquoi ils craignaient de lâinterroger.
Verset 34
Et ils se taisaientâ¯; car entre eux ils avaient discuté, en chemin, lequel était le plus grand. Voir Matthieu 18.1 et suivants notes et comparez Luc 9.46 et suivants.
Dans le premier évangile, ce sont les disciples eux-mêmes qui viennent poser au Maître la questionâ¯: «â¯Qui est le plus grandâ¯?â¯Â»
Luc raconte simplement quâune discussion avait eu lieu entre eux et que Jésus, le sachant, plaça un enfant au milieu dâeuxâ¯; selon Marc, il sâinforme dâabord du sujet de leur entretien et lâévangéliste fait observer que les disciples se taisaient, parce quâils étaient confus en sa présence dâavoir agité une question qui trahissait leur ambition.
Verset 35
Et sâétant assis, il appela les douze et leur ditâ¯: Si quelquâun veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. Il y a quelque chose de solennel dans la manière dont Jésus se prépare à parler (Marc 4.1â¯; Matthieu 5.1).
Comparer Matthieu 20.26-28, notes.
Jésus ne dit pasâ¯: que celui qui veut être le premier soit le dernier et le serviteur de tous, maisâ¯: il le seraâ¯; il ne donne pas un conseil sur la manière dâatteindre la véritable grandeurâ¯; il montre lâabaissement qui est la conséquence inévitable de lâorgueil, selon ce principe éternel du royaume de Dieuâ¯: «â¯Quiconque sâélève sera abaisséâ¯Â». Il ne prédit point seulement un jugement à venir, mais il énonce un fait actuelâ¯: lâorgueil est un abaissement, lâhumilité est une grandeur.
Marc seul introduit ici cette sentence de Jésus-Christ avant de citer lâexemple du petit enfant (verset 36), auquel Matthieu et Luc passent immédiatement.
Verset 36
Et ayant pris un petit enfant, il le plaça au milieu dâeux et lâayant pris dans ses bras, il leur ditâ¯: Marc seul a conservé ce trait touchant (comparer Marc 10.16) par lequel Jésus, en témoignant à cet enfant sa tendresse, montrait en même temps combien il le plaçait haut dans son estime.
Verset 37
Quiconque recevra lâun de ces petits enfants en mon nom, me reçoitâ¯; et quiconque me reçoit, ce nâest pas moi quâil reçoit, mais Celui qui mâa envoyé. Voir Matthieu 18.5, note et Marc 10.40 note.
Jésus, en déclarant que celui qui le reçoit, reçoit Dieu lui-même, exprime une pensée qui se retrouve souvent dans lâévangile de Jean, par exemple dans cette paroleâ¯: «â¯Moi et le Père sommes unâ¯Â» (Comparer Luc 9.48â¯; Luc 10.16â¯; Jean 13.20).
Dans le passage parallèle de Matthieu (Matthieu 18.3-4) Jésus donne, à lâoccasion du petit enfant quâil présente comme modèle, une autre instruction non moins importante.
Verset 38
Jean lui ditâ¯: Maître, nous avons vu quelquâun qui chassait des démons en ton nom et qui ne nous suit pasâ¯; et nous lâen avons empêché, parce quâil ne nous suivait pas, Marc introduit ici (versets 38-39) un incident qui nâest pas dans Matthieu, mais que Luc (Luc 9.49-50) rapporte à la suite du discours qui nous occupe.
Les deux évangélistes établissent même une relation étroite entre lâinstruction précédente et la confession de Jean. Luc ditâ¯: «â¯Jean, répondant, ditâ¦â¯Â» et Marc, dâaprès le texte reçu et la plupart des documents, porteâ¯: répondit. Sinaiticus, B remplacent ce verbe par dit.
Pour expliquer cette expression, on admet généralement que Jésus en parlant de recevoir en son nom lâun de ces petits, a fait naître chez Jean un scrupule concernant un homme qui chassait les démons au nom de Jésus.
Mais cet homme, ajoute Jean, ne nous suit pas, il fait son Åuvre à part et nous lâen avons empêché (ou suivant une variante qui a lâimparfaitâ¯: nous lâempêchions), uniquement par le motif quâil ne nous suivait pas.
Ce mot répété montre que câétait là la grande objection du disciple contre lâactivité de cet homme. Cette erreur a été commise par les chrétiens, plus fréquemment quâaucune autre et le plus souvent dans des circonstances où elle était beaucoup moins excusable.
Les mots qui ne nous suit pas manquent dans Sinaitcus, B, C.
D, lâItala et la vulgate omettent par contre la phraseâ¯: parce quâil ne nous suivait pasâ¯; il faut la maintenir, mais en lisant suivait (Sinaiticus, B) et non suit.
Verset 39
Mais Jésus ditâ¯: Ne lâen empêchez pointâ¯; car il nây a personne qui fasse un miracle en mon nom et qui puisse aussitôt après parler mal de moi. Parler mal de moi, câest-à -dire devenir mon adversaire (Comme par exemple Marc 3.22â¯; comparez 1 Corinthiens 12.3).
Jésus admet que lâhomme dont il sâagit a fait un miracle (grec une puissance), un acte de puissance, quâil lâa fait en son nom, en mettant sa confiance en lui et en Dieu, dâoù il conclut que ce premier degré de foi et de zèle pour le bien le conduira plus loin, lâamènera jusquâà lui et que, par conséquent, il faut bien se garder de lâempêcher.
Jésus nous montre ce quâest la «â¯charité qui espère toutâ¯Â» et nous apprend à respecter le moindre germe de foi et de vie religieuse, même en ceux qui nâont pas adopté les habitudes religieuses des chrétiens et ne se sont pas joints à lâÃglise.
Nous voyons aussi par cet exemple que lâinfluence de Jésus sâexerçait bien au delà du cercle de ses disciples et de ses adhérents immédiats.
Verset 40
En effet, qui nâest pas contre nous est pour nous. Jésus démontre (en effet) lâimpossibilité psychologique énoncée au verset précédent, par cette affirmationâ¯: Celui qui nâest pas contre nous est pour nous.
Cet homme nâest pas contre Jésus et ses disciples, puisquâil chasse des démons au nom de Jésusâ¯; il incline vers Jésus et a commencé à se rapprocher de luiâ¯; il se rattachera bientôt tout à fait à lui, puisquâon ne peut demeurer neutre en présence du Sauveur. Que les disciples se gardent dâarrêter ce bon mouvement par leur intervention précipitée et intoléranteâ¯!
Dans une circonstance différente, Jésus avait prononcé une parole qui semble le contraire de celle-ci, mais qui exprime lâautre face de la même véritéâ¯: Celui qui nâest pas avec moi est contre moi (Matthieu 12.30, note).
Jésus émet cette affirmation à lâoccasion des exorcistes juifs, qui en apparence, travaillaient à la même Åuvre que luiâ¯: combattre Satan. Mais comme ils le faisaient dans un esprit tout différent du sien, cette divergence intime devait les amener à une hostilité déclarée.
Quelques manuscrits (A, D, les majuscules les plus récents) ontâ¯: contre vous⦠pour vous. Cette leçon paraît conformée à Luc 9.50. La plupart des critiques la rejettent sur lâautorité de Sinaiticus, B, C, etc.
Verset 41
Car quiconque vous donnera à boire un verre dâeau en mon nom, parce que vous êtes à Christ, je vous dis en vérité quâil ne perdra point sa récompense. Voir, sur le sens de ces paroles, Matthieu 10.42, note, où elles se trouvent dans un autre discours.
Au lieu de ces motsâ¯: en mon nom Jésus dit dans Matthieuâ¯: «â¯parce quâil est mon discipleâ¯Â».
Tregelles, Westcott et Hort, Meyer, Weiss préfèrent dans notre texte une variante de B, A, C, qui retranche mon devant nom et donne ce sensâ¯: «â¯par la raison que vous êtes à Christâ¯Â».
Toutes ces expressions signifientâ¯: par amour pour moi. Ce motif est si grand, si saint, quâil vaut à la moindre bonne Åuvre une récompense éternelle.
Ces paroles sont une confirmation (car) du verset 41. Câest comme si Jésus disait à ses disciplesâ¯: Non seulement vous devez bien augurer de tous ceux qui ne sont pas contre vous, mais vous réjouir de tout témoignage dâaffection quâils vous donnent, étant convaincus quâils le font parce que vous êtes à Christ et par amour pour lui.
Verset 42
Et quiconque scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux pour lui quâil ait au cou une meule de moulin et quâil soit jeté dans la mer. Voir sur les Marc 9.42-48, Matthieu 18.6-9, notes.
Jésus revient ici à la pensée quâil exprimait au moment où il fut interrompu par Jean (verset 38). Puisquâil faut recevoir avec tant dâamour lâun de ces petits, de ces faibles (verset 37), quel nâest pas le péché de celui qui les scandaliseâ¯!
Weiss voit dans ces versets 42-48 un second motif à lâappui du précepteâ¯: Ne lâempêche pas (verset 39).
Lâopposition des disciples serait une occasion de chute pour ce croyant qui ne suit encore le Sauveur que de loin (verset 40, note).
Verset 43
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-laâ¯; il vaut mieux pour toi entrer manchot dans la vie, que dâavoir deux mains et dâaller dans la géhenne, dans le feu qui ne sâéteint point. Voir, sur ces paroles, Matthieu 5.29-30, noteâ¯; Matthieu 18.8-9, noteâ¯; et, sur cette expression la géhenne Matthieu 5.22, note.
Marc ajouteâ¯: dans le feu qui ne sâéteint point, image redoutable dâune souffrance morale sans espoir.
Ces mots se lisent dans Sinaiticus, B, A, C, D, la plupart des majuscules et des versions. Quelques manuscrits les omettent.
Le texte reçu avec A, D, majuscules ajoute un verset 44 portant ces motsâ¯: où leur ver ne meurt point et où le feu ne sâéteint point.
Les mêmes documents répètent ces paroles en un verset 46. Elles ne sont authentiques quâau verset 48.
Verset 48
Où leur ver ne meurt point et où le feu ne sâéteint point. Voir Matthieu 5.29.
Le texte reçu avec A, C, majuscules porteâ¯: la géhenne du feu.
Les paroles du verset 48 se trouvent dans toutes les sources, même dans celles qui les omettent aux verset 44 et 46, preuve irrécusable de leur authenticité.
Ces images terribles dâun ver qui ne meurt point, dâun feu qui ne sâéteint point (verset 43, note) sont empruntées à Ãsaïe 66.24.
à ceux qui seraient tentés de les entendre à la lettre, on peut faire remarquer que lâune exclut lâautre, car un ver ne saurait subsister dans le feu.
Au sens moral, ces termes sont des plus poignantsâ¯: un ver qui ronge, un feu qui brûle, aucune image ne pourrait exprimer plus énergiquement les douleurs de la conscience.
Il faut remarquer encore ce pronom leur ver, indiquant une souffrance qui leur est propre, qui est inhérente à leur état moral. Quelque opinion quâon ait sur la question redoutable de lâéternité des peines, on ne peut nier que de telles paroles ne soient favorables à cette doctrine.
Verset 49
Car chacun sera salé de feu et tout sacrifice sera salé de sel. Peu de versets de lâÃvangile ont reçu autant dâinterprétations diverses que celui-ci, qui se trouve dans Marc seul. Cela sâexplique par son obscurité.
Le texte varie suivant les manuscrits. Dans Sinaiticus, B, versions égyptiennes, la seconde partie du versetâ¯: et tout sacrifice sera salé de sel, est retranchée. Tischendorf lâomet, Tregelles lâa entre crochets dans le texte, Westcott et Hort à la marge. Dans D et dans quelques copies de lâItala, câest la première partie qui manqueâ¯: car chacun sera salé de feu.
La plupart des exégètes se prononcent pour le maintien de lâune et de lâautre partie, estimant quâelles sont nécessaires pour que le verset 49 forme une transition entre les versets 48 et versets 50.
On a dit que les motsâ¯: et tout sacrifice sera salé de sel furent primitivement une glose marginale, tirée de Lévitique 2.13 et qui se serait glissée dans le texteâ¯; mais le rapprochement du verset 49 avec ce passage de la loi ne sâimposait pas et il est plus naturel de penser que les copistes ont omis le verset 49, car, dans le texte grec, les deux propositions se terminent par le même vocableâ¯: sera salé.
En adoptant donc le texte reçu, voici lâinterprétation que nous considérons comme la plus acceptable, sans prétendre quâelle lève toutes les difficultés. Jésus vient dâexhorter ses disciples à sâimposer les plus douloureux renoncements pour «â¯entrer dans la vieâ¯Â» et échapper au feu de la géhenne (versets 43-48). Il ajoute, comme un motif (car) à lâappui de son exhortation, que tout homme doit être purifié par la souffrance et par les sacrifices quâil consent à faire, comme toute offrande devait être purifiée par le sel. Ainsi lâordonnait la loi (Lévitique 2.13), et cette coutume se trouvait également chez les Grecs et les Romains.
Chacun sera salé de feuâ¯: «â¯câest une locution impropre, dit Calvin, mais pour ce que le sel et le feu ont une même nature de purifier,⦠Christ a appliqué à tous les deux un mesme (même) motâ¯Â».
Le terme de feu aura été suggéré à Jésus par la parole qui précédait immédiatement (verset 48). Nous pensons quâon se trompe en insistant sur ce terme et en voyant dans lâexpression salé de feu une nouvelle mention du châtiment de la géhenne. Elle désigne plutôt lâaction purificatrice du feu, qui en fait une image de lâépreuve (Ãsaïe 48.10â¯; 1 Pierre 1.7).
Elle nâest pas opposée, en effet, mais assimilée à la seconde imageâ¯: salé de sel. Or jamais le sel nâest pris comme emblème dâun agent destructeurâ¯; il ne consume pas, il conserveâ¯; il empêche la corruption et donne aux aliments de la saveur (Matthieu 5.13, note).
Tel est, dans le domaine moral, le rôle du renoncement à soi. Seul il permet au chrétien «â¯dâoffrir son corps à Dieu en sacrifice vivant et saintâ¯Â» (Romains 12.1)â¯; il le rend agréable à Dieu, comme lâoffrande salée de sel, il fait de lui en réalité ce que le sacrifice nâétait que dâune manière figurée.
Verset 50
Câest une bonne chose que le selâ¯; mais si le sel devient insipide, avec quoi lui rendrez-vous sa saveurâ¯? Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix les uns avec les autres. Par lâÅuvre de sa sanctification, qui le rend semblable à une «â¯offrande salée de selâ¯Â», le disciple de Jésus-Christ devient lui-même un sel, «â¯le sel de la terreâ¯Â» (Matthieu 5.13â¯; comparerâ¯: Luc 14.34).
Mais pour exercer sur le monde cette action qui lâempêche de se corrompre, pour ne pas devenir eux-mêmes un sel insipide et inutile, les chrétiens doivent se maintenir constamment dans cet esprit de renoncement et de sacrifice, qui est indispensable aussi pour que la paix et la charité règnent dans leurs relations les uns avec les autres.
Câest ce que Jésus affirme en concluant son enseignement par ces motsâ¯: Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix les uns avec les autres.
Par cette dernière exhortation à la paix, il revient au fait affligeant qui a été lâoccasion de tout ce discours, la dispute des disciples sur le rang auquel chacun dâeux prétendait (verset 34).