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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/mark-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-50
Ch. 9 v. 1-13 â Transfiguration de Jésus sur la montagne
Ch. 9 v. 1-9 â Manifestation de la gloire du royaume
Caractères de la transfiguration et de son annonce
[Matt. 16:28] Dans lâévangile de Matthieu, nous avons vu la transfiguration annoncée en termes qui se rapportaient au sujet de cet évangile : [Matt. 16:27] le Christ rejeté prenant sa position glorieuse de Fils de lâhomme. Dans tous les évangiles, la transfiguration est en rapport avec le moment où cette transition est clairement mise en évidence, mais avec un caractère particulier dans chacun. [9:1] Dans Marc, nous avons vu le service humble et dévoué de Christ dans la prédication du royaume, quelle que fût la gloire divine qui perçât à travers son humiliation. En conséquence, la manifestation de la transition à la gloire est annoncée ici comme la venue du royaume en puissance. Il nây a rien qui distingue très particulièrement le récit que nous avons ici de celui qui se trouve dans Matthieu, [9:2] si ce nâest que lâisolement de Jésus et de ses trois disciples dans ce moment-là est plus fortement marqué au v. 2, et que les faits sont racontés sans rien ajouter de plus. [9:9] Le Seigneur ensuite leur ordonne de ne dire à personne ce quâils avaient vu, jusquâà ce quâil fût ressuscité dâentre les morts.
Manifestation de la gloire et de la puissance du royaume sur la terre
[9:1] On peut remarquer ici quâen effet câest le royaume en puissance qui se manifeste. Ce nâest pas la puissance du Saint Esprit mettant le pécheur, comme un membre saint du corps, en rapport avec Christ, la Tête, en lui révélant la gloire céleste de Christ, tel quâil est à la droite du Père. Christ est sur la terre. [9:4] Il y est en rapport avec les grands témoins de lâéconomie judaïque (la loi et la prophétie), mais de témoins qui Lui cèdent la place entièrement, tout en participant à la gloire du royaume avec Lui. [9:7] Mais Christ est manifesté en gloire sur la terre : lâhomme dans la gloire est reconnu comme Fils de Dieu, ainsi quâil est connu dans la nuée. [9:3] Câétait la gloire telle quâelle sera manifestée sur la terre, la gloire du royaume, et Dieu est toujours dans la nuée, quoique y révélant sa gloire. Ce nâest pas encore
position sans voile; seulement le voile, quant à notre relation avec Dieu, est déchiré du haut en bas [(15:38)], et nous avons une pleine liberté dâentrer dans les lieux saints par le sang de Christ [(Héb. 10:19)]. Mais câest un privilège spirituel, non une manifestation publique â notre voile quant à cela, notre corps, nâest pas déchiré; mais celui de Christ, comme droit à lâentrée, lâa été1.1 Lâentrée dans la nuée ne fait pas partie de la révélation ici. Nous la trouvons en Luc [(Luc 9:34)]. La nuée pour Israël était le lieu où Dieu habite; câétait (Matth. 17 [v. 5]) une nuée lumineuse.
Ch. 9 v. 9 â Gloire établie seulement dans la résurrection, nouvel ordre de choses
[9:9] Mais cette position de gloire ne pouvait être prise par le Seigneur, ni le repos glorieux sâétablir, que dans un nouvel ordre de choses; Christ devait ressusciter dâentre les morts pour lâétablir. Ce nouvel ordre de choses ne sâaccordait pas avec la présentation de Jésus comme le Christ, tel quâil était alors. Aussi il ordonne à ses disciples de nâannoncer à personne ce quâils avaient vu, sinon après sa résurrection. Ce devait être alors une confirmation puissante de la doctrine du royaume en gloire. Cette manifestation de la gloire confirmait la foi des disciples dans ce temps-là (ainsi que Gethsémané leur enseignait la réalité de ses souffrances et de ses combats avec le prince des ténèbres); et après, lorsque le Christ aurait pris sa position nouvelle, elle demeurerait le sujet et une confirmation de leur témoignage.
Confirmation de lâannonce du royaume en gloire
On peut voir, en 2 Pierre 1:19, le caractère de cette manifestation et ses rapports avec le royaume céleste de gloire dont les prophètes avaient parlé. Lisez ce passage ainsi : « Nous avons la parole de la prophétie confirmée ».
Ch. 9 v. 10-13 â Difficultés de discernement de la foi des disciples
Ch. 9 v. 10 â Incompréhension de la résurrection dâentre les morts par Jésus
Les disciples sâétaient arrêtés sur le seuil de la porte. [8:24] Quoique leurs yeux fussent ouverts, ils voyaient en réalité « des hommes comme des arbres qui marchaient ». [9:10] Que voulait dire « ressusciter dâentre les morts » ? se demandaient-ils entre eux (v. 10). La résurrection leur était connue; toute la secte des pharisiens y croyait. Mais cette puissance, qui délivrait de lâétat où lâhomme et même les saints se trouvaient, impliquant aussi que dâautres y étaient encore laissés alors que cette puissance sâexerçait, voilà ce quâils ignoraient totalement. Quâil y eût une résurrection en laquelle Dieu ressusciterait tous les morts au dernier jour, ils nâen doutaient pas [(Jean 11:24)]. Mais que le Fils de lâhomme fût la résurrection et la vie [(Jean 11:25)] â le triomphe absolu du dernier Adam sur la mort, le Fils de Dieu ayant la vie en lui-même [(Jean 5:26)], manifesté par sa résurrection les morts (délivrance qui, en son temps, sera aussi accomplie dans les saints), voilà ce à quoi ils nâentendaient rien. Sans doute, ils recevaient les paroles du Seigneur comme véritables, comme ayant de lâautorité; mais ce quâil voulait leur dire leur restait incompréhensible.
Ch. 9 v. 11-13 â Difficultés soulevées par lâincrédulité
3>Lâincrédulité veut se justifier en troublant la foi encore faible
Or lâincrédulité ne manque pas de trouver des difficultés pour se justifier à ses propres yeux, qui se refusent à saisir les preuves divines de la vérité â difficultés assez fortes en apparence et qui peuvent troubler lâesprit de ceux qui, par la grâce, sont disposés à croire, ou qui ont cru, mais sont encore faibles en la foi.
3>Ch. 9 v. 11 â Nécessité de la venue dâÃlie avant la gloire du Messie
[9:11] Les prophètes avaient dit quâÃlie devait venir premièrement. Les scribes insistaient là -dessus (v. 11). Frappés par la gloire qui confirmait dâune manière irrécusable les prétentions de Christ, les disciples Lui parlent de cette difficulté. La conviction que la vue de la gloire apportait à leur esprit, leur fait avouer la difficulté à lâégard de laquelle ils sâétaient tus auparavant, nâosant pas la présenter. Mais maintenant la preuve est assez forte pour leur donner le courage de regarder la difficulté en face.
3>Venue dâÃlie, annoncée et confirmée, comme les souffrances du Christ
[9:12] En effet, la Parole parlait de cette venue, et Jésus lâaccepte comme la vérité même. Ãlie devait venir et restaurer toutes choses. Et il viendra avant la manifestation de la gloire du Fils de lâhomme; mais il faut que le Fils de lâhomme souffre premièrement et soit rejeté. Cela aussi était écrit, aussi bien que la mission dâÃlie. [9:13] Dâailleurs, avant cette manifestation de Christ, qui mettait les Juifs à lâépreuve quant à leur responsabilité, Dieu nâavait pas manqué de fournir à ce peuple un témoignage selon la puissance et lâesprit dâÃlie, et ils lâavaient maltraité, comme ils lâavaient voulu. [9:12] Il était écrit que le Fils de lâhomme souffrirait avant sa gloire, aussi vraiment quâil était écrit quâÃlie viendrait. [9:13] Du reste, comme nous venons de le dire, pour ce qui est du témoignage aux Juifs, celui qui prenait moralement la place dâÃlie était venu. On lâavait traité, comme ils allaient traiter le Seigneur. [ Jean 1:21] Ainsi aussi, Jean avait dit quâil nâétait pas Ãlie, citant Ãsaïe 40 [(v. 3)], qui parle du témoignage; mais il ne cite jamais Malachie 4 [(v. 5)], qui se rapporte à Ãlie personnellement. Le Seigneur (Matth. 11:10) fait une application de Malachie 3:1; mais Jean cite Ãsaïe [(Jean 1:23)].
Ch. 9 v. 14-29 â Puissance nécessaire pour délivrer de Satan, par la foi
Ch. 9 v. 14-27 â Jésus répond en grâce à la foi, même faible, de Son peuple
Ch. 9 v. 14-19 â Confirmation que Jésus devait quitter cette terre
[9:15] Quand Jésus est descendu de la montagne, la foule se jette sur Lui, étonnée à ce quâil paraît de son absence mystérieuse loin de ses disciples; elle le salue avec le respect que sa vie tout entière lui avait inspiré. Mais ce qui avait eu lieu pendant son absence, ne faisait que confirmer la solennelle vérité que Jésus devait sâen aller, cette vérité qui venait dâêtre mise en évidence par un plus glorieux témoignage. [9:18] Le résidu même, ceux qui croyaient, ne savait pas profiter de la puissance qui se trouvait alors sur la terre. La foi des croyants même ne réalisait pas la présence du Messie, la puissance de lâÃternel, le Guérisseur dâIsraël. [9:19] à quoi bon donc demeurer encore au milieu du peuple et des disciples ?
Ch. 9 v. 17-24 â Faiblesse de la foi du résidu, ressentant tous ses besoins
[9:22] Le pauvre père exprime son affliction dâune manière touchante, par des paroles qui montrent un cÅur rendu intègre par le sentiment de ses besoins, mais bien faible dans la foi. [9:18] Il raconte lâétat misérable de son enfant; et son cÅur présente un vrai tableau de lâétat du résidu, [9:22] de la foi qui avait besoin dâêtre supportée à cause de lâincrédulité sous laquelle elle était ensevelie : Israël ne valait pas mieux que le pauvre enfant. Mais la puissance qui pouvait tout était là . Y avait-il de la foi pour profiter de cette puissance ? telle était la question. « Si tu peux », dit le père affligé à Jésus. [9:23] «
» (répond le Sauveur), sâapplique à ta foi; « si tu peux croire, toutes choses sont possibles ». [9:24] Le pauvre père, homme vrai de cÅur, confesse avec larmes son propre état, et cherche dans la bonté de Christ du secours pour ce qui lui manque.Ch. 9 v. 23-27 â Jésus agit en grâce et en bonté quand la foi regarde à Lui
Ainsi la position dâIsraël était pleinement manifestée. [9:23] La toute-puissance était là pour le guérir, pour le délivrer de la puissance de Satan. Cela devait se faire par la foi, car lââme devait revenir à Dieu. [9:24] Et la foi existait dans ceux qui, touchés par le témoignage de sa puissance et mus par la grâce de Dieu, cherchaient en Jésus le remède à leurs maux et le fondement de leurs espérances. Leur foi était faible et vacillante; mais, là où il sâen trouvait, Jésus agissait selon la puissance souveraine de sa propre grâce, et de la bonté de Dieu qui trouvait sa mesure en elle-même. Quelque loin que puisse aller lâincrédulité chez ceux qui profitent de la grâce dâune dispensation, partout où il faut répondre à un besoin, Jésus le fait quand on regarde à Lui. Et câest pour nous une grande grâce et un grand encouragement.
Ch. 9 v. 28-29 â Communion nécessaire avec Dieu pour exercer Sa puissance
[9:28] Toutefois, pour que cette puissance fût exercée par lâhomme lui-même (ce à quoi Dieu lâappelait), [9:29] il fallait que lâhomme sâapprochât intimement de Dieu â que celui à qui cette puissance était confiée sâhabituât à la communion de Dieu, en se retirant de tout ce qui le mettait en rapport avec le monde et la chair.
Principes généraux de la guérison du fils démoniaque
Puissance de Satan sur lâhomme, foi faible et chancelante, sentiment du besoin
Résumons ici les principes de ce récit en vue de leur application générale. [9:17] Le Seigneur qui sâen allait, pour nâêtre plus du monde jusquâà ce quâil vienne dans la gloire, trouve, en descendant de la montagne de la transfiguration, un cas de la puissance de Satan sur lâhomme, sur le peuple juif. Lâhomme et Israël avaient été sous cette puissance, à peu de chose près, dès le commencement de leur existence. [9:22] La foi, qui reconnaît lâintervention de Dieu en Christ et y cherche un abri contre le mal actuel, est faible, chancelante, préoccupée du mal dont la vue lui cache dans une grande mesure la puissance qui le domine et qui lâôte. [9:24] Mais le sentiment du besoin est assez profond pour que la foi ait recours à cette puissance.
Lâincrédulité et la chair empêchent la manifestation de la puissance divine, dont la foi sait profiter
[9:22] Câest lâincrédulité qui ne sait pas compter sur la puissance présente, qui met fin aux rapports de Christ avec lâhomme. Ce nâest pas la misère de celui-ci qui fait cela, car la misère de lâhomme a amené Jésus ici-bas. [9:23] Mais la toute-puissance est présente, et il faut seulement la foi pour en profiter. [9:24] Mais si le cÅur, à cause de la puissance de lâennemi, se tourne vers Jésus, il peut (Dieu merci) présenter à Jésus son incrédulité, comme toute autre chose. Il y a en Lui lâamour et la puissance pour toute sorte de faiblesse. [9:14] Le peuple se presse en foule attiré par la vue de la puissance de lâennemi. Le Seigneur peut-il le guérir ? Or pourrait-il laisser le témoignage de la puissance de Satan envahir les cÅurs ? Ceci, câest la curiosité des hommes dont lâimagination est remplie de lâeffet de la puissance de lâennemi. Mais, quelle que fût lâincrédulité de lâhomme, Christ était là , témoignage dâune puissance qui, en amour pour les hommes, détruisait les effets de la puissance de lâennemi. Le peuple se rassemble â [9:25] Jésus le voit et dâun mot chasse lâennemi. Il agit selon les exigences de sa puissance et les intentions de lâamour de Dieu. Ainsi lâeffort de lâennemi amène lâintervention de Jésus que la faiblesse de la foi du père tendait à arrêter. [9:24] Néanmoins, si nous plaçons toute notre infirmité comme notre misère devant Christ, il répond selon la plénitude de sa puissance. Dâun autre côté, si la chair se mêle des idées de la foi, elle empêche lâintelligence des voies de Dieu. [9:31] Pendant que Christ voyageait, il expliquait sa mort et lâétat nouveau quâil prendrait en résurrection. Pourquoi blâmait-il le manque dâintelligence qui leur cachait tout cela et remplissait leur esprit dâidées de gloire terrestre et messianique ? Là se trouve le secret de leur manque dâintelligence. Il lâavait dit clairement; mais, chemin faisant, ils disputaient entre eux pour savoir qui aurait la première place dans le royaume (v. 34). Les pensées de la chair remplissaient leurs cÅurs en ce qui concernait Jésus, [9:7] précisément à lâopposé de ce qui occupait la pensée de Dieu à son égard. [9:24] Lâinfirmité présentée à Jésus trouve une réponse dans la puissance et dans la grâce souveraine; la chair et ses convoitises nous cachent, même quand nous pensons à Lui, toute la portée des pensées de Dieu. [9:34] Câétait leur propre gloire que les disciples cherchaient dans le royaume; la croix, vrai chemin de la gloire, leur était inintelligible.
Ch. 9 v. 30-51 â Ãtre un disciple de Christ rejeté ici-bas
Ch. 9 v. 30-37 â Il faut sâabaisser comme un enfant pour suivre Christ rejeté
[9:31] Le Seigneur (v. 31 et suiv.) reprend ensuite avec les disciples le grand sujet qui dans ce moment était devant Lui, la question qui de toute manière devait se décider alors. Il devait être rejeté; [9:30] et il sâisole de la foule avec ses disciples pour les enseigner sur ce point. [9:32] Mais ceux-ci, préoccupés de sa gloire et de ses droits comme Messie, ne comprennent rien à ses discours. Leur foi même, telle quâelle était, les aveugle à lâégard de tout ce qui était au-delà , parce que, tout en sâattachant justement à la personne de Christ, cette foi â ou plutôt leurs propres cÅurs dans lesquels elle se trouvait â rattachait à Jésus lâaccomplissement de ce que leur chair désirait et cherchait en Lui, pour eux-mêmes. Que le cÅur est rusé ! [9:34] Cela se trahit dans leur dispute pour la prééminence. Leur foi est trop faible pour supporter les éclaircissements qui contrarient leurs idées (v. 32). Ces idées se manifestent sans déguisement au milieu dâeux. [9:35] Jésus les reprend [9:36] et leur présente comme exemple un petit enfant, ainsi quâil lâavait fait si souvent. [9:35] Celui qui suivait Christ devait avoir un esprit tout à fait contraire à celui du monde â un esprit appartenant à ce qui était faible et méprisé par lâorgueil de ce dernier. [9:37] En recevant un tel petit enfant, on recevait Christ, et en recevant Christ on recevait le Père. Câétait de choses éternelles quâil sâagissait, et lâesprit de lâhomme doit dès lors être celui dâun enfant.
Ch. 9 v. 38-49 â Caractère des disciples du Seigneur dans ce monde
[9:40] Le monde était tellement opposé à Christ que celui qui nâétait pas contre Lui était pour Lui1. [9:31] Le Fils de lâhomme devait être rejeté. Il sâagissait de la foi dans sa personne, et non pas maintenant dâun service individuel pour Lui. [9:38] Hélas ! les disciples pensaient encore à eux-mêmes : « Il ne
suit pas ». Ils devaient partager le rejet de leur maître; [9:41] et si quelquâun leur donnait à boire une coupe dâeau froide, Dieu sâen souviendrait. [9:43] Quoi que ce soit qui pût les faire broncher dans leur marche, [9:47] fût-ce même leur Åil droit [9:43] ou leur main droite, ils feraient bien de les arracher; car ce nâétaient pas les choses dâun Messie sur la terre qui étaient en question, mais celles de lâéternité. [9:49] Tout sera mis à lâépreuve de la parfaite sainteté de Dieu, et cela en jugement, dâune manière ou dâune autre. Chacun, bon et mauvais, sera salé de feu. Si la vie était là , le feu ne consumerait que la chair; car, quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde [(1 Cor. 11:32)]. [9:48] Si le jugement atteint les méchants (et certainement il les atteindra), câest la condamnation, un feu qui ne sâéteint pas. [9:49] Mais pour les justes, il y a aussi une autre chose : ils seront salés de sel. La puissance de la sainte grâce qui lie lââme à Dieu et la préserve intérieurement du mal, ne manquera pas à ceux qui sont consacrés à Dieu, dont la vie est une offrande pour Lui.1 Quelques personnes ont de la difficulté à concilier ces paroles avec ceci : « Ne lui défendez pas, celui qui nâest pas avec moi, est contre moi » [(Matt. 12:30)]. Mais les deux sâaccordent, quand on voit le point principal; Christ était le critérium divin de lâétat de lâhomme, et cela amène les choses à leur résultat. Le monde était totalement, absolument contre Lui. [9:40] Si un homme nâétait pas contre Lui, il nây avait pas de milieu, il était pour Lui. [Matt. 12:30] Mais, les choses étant amenées à leur résultat, si un homme nâétait pas pour Lui, cet homme était du monde, et, par conséquent, contre le Seigneur.
Ch. 9 v. 50-51 â Le sel, énergie de la sainteté dans le croyant
La sainteté sépare du mal pour Dieu, et doit se trouver dans les chrétiens
[9:49] Le sel nâest pas la douceur qui plaît et que la grâce produit sans doute, mais cette énergie divine en nous qui rattache toutes choses à Dieu, et lui consacre le cÅur en le liant à Lui par un sentiment dâobligation et de désir, rejetant tout ce qui en soi-même Lui est contraire (obligation qui découle de la grâce, mais qui nâopère que plus puissamment pour cela). Ainsi, en pratique, câétait la grâce distinctive, lâénergie de la sainteté, qui sépare de tout mal, mais en mettant à part pour Dieu. [9:50] Le sel était une bonne chose : ici lâeffet produit dans lââme, lâétat de lââme lui-même, est ainsi appelé, aussi bien que la grâce qui produit cet état. Ainsi ceux qui sâoffraient à Dieu étaient mis à part pour Lui; ils étaient le sel de la terre [(Matt. 5:13)]. Or si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il sert à assaisonner dâautres choses; mais si le sel en a besoin pour lui-même, il ne reste plus rien qui puisse le saler. Il en sera de même des chrétiens; si ceux qui sont de Christ ne rendent pas ce témoignage, où trouver quelque chose en dehors dâeux qui le leur rende et le produise en eux ? [9:51] Or ce sentiment dâobligation à Dieu qui sépare du mal, ce jugement de tout mal dans le cÅur doit se trouver en nous-mêmes. Il ne sâagissait pas de juger les autres, mais de se placer devant Dieu, devenant ainsi le sel, lâayant en soi-même. à lâégard des autres, on devait chercher la paix : et câest la vraie séparation de tout mal qui nous rend capables de marcher ensemble en paix.
Séparation du mal, près de Dieu, et marche en paix entre frères
[9:51] En un mot, les chrétiens devaient se tenir séparés du mal et près de Dieu en eux-mêmes; et marcher avec Dieu étant en paix entre eux.
Direction de toute la vie chrétienne
Impossible dâavoir une instruction plus claire, plus importante, plus précieuse. En quelques mots, elle juge, elle dirige toute la vie chrétienne.
Lâhomme dans sa vraie relation devant Dieu, et Dieu dans Son caractère
[9:31] Mais le terme du service du Seigneur approchait. Ayant dépeint dans ces principes les exigences de lâéternité et le caractère de la vie chrétienne, Jésus ramène toutes les relations de Dieu avec lâhomme à leurs premiers éléments, en mettant de côté le monde et sa gloire, aussi bien que la gloire judaïque au point de vue de son accomplissement immédiat, en montrant aussi le chemin de la vie éternelle qui se trouvait dans la croix et dans la puissance de Dieu qui sauve. Il prend cependant lui-même la place dâobéissance et de service â vraie place de lâhomme â au milieu de tout cela : dâun autre côté, Dieu lui-même étant introduit dans son caractère propre de Dieu, dans sa nature et dans ses droits divins, la gloire spéciale qui tient aux économies, et les relations qui leur sont propres étant laissées de côté.