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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/mark-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-52
Sujet du chapitre : La croix, seul moyen pour lâhomme dâarriver à la gloire de Dieu
Câest un principe frappant que celui qui se présente à nous ici â [10:6-8] les relations de la nature (telles que Dieu les a lui-même formées au commencement) rétablies dans leur autorité originelle, [10:5] tandis que le cÅur est jugé, [10:21] et de plus, la croix, seul moyen dâarriver auprès de Dieu qui avait été la source créatrice de ces relations. Sur la terre, Christ ne pouvait offrir que la croix à ceux qui le suivaient. [10:37] La gloire à laquelle la croix devait conduire avait été montrée à quelques-uns; [10:45] mais pour lui, il prenait la place de serviteur. Câétait la connaissance de Dieu par Lui qui devait les former pour cette gloire et les y amener; car câétait
réellement la vie éternelle. Tous les autres moyens intermédiaires étaient entre les mains des hommes devenus hostiles au Dieu qui les avait accordés, et ainsi à sa manifestation dans la personne du Christ.Ch. 10 v. 1-31 â Ãtat de lâhomme devant Dieu
Ch. 10 v. 1-16 â Lâhomme et la femme, et les petits enfants, vus selon Dieu
Câest pourquoi nous trouvons (v. 1-12) lâorigine des relations de lâhomme et de la femme tels quâils étaient sortis des mains créatrices de Dieu; dans les v. 13-16, lâintérêt que Jésus prenait aux petits enfants, leur place aux yeux compatissants de Dieu, et la valeur morale de ce quâils représentaient devant les hommes.
Ch. 10 v. 17-27 â Lâhomme face au monde et à la loi, selon la perfection divine
Ch. 10 v. 19-21 â Obligations données à lâhomme naturel, et appréciation divine des qualités de la créature
Au v. 17, nous arrivons à la loi, au monde, et au cÅur de lâhomme placé en présence de tous deux. [10:21] Mais en même temps nous voyons que Jésus prend plaisir en ce qui est aimable dans la créature comme créature â principe dâun profond intérêt développé dans ce chapitre â tout en appliquant moralement la pierre de touche à ce même cÅur. [10:19] Pour ce qui regarde la loi, telle que le cÅur naturel peut lâenvisager (câest-à -dire quant aux actes extérieurs quâelle exige), [10:20] le jeune homme lâavait observée; il lâavait observée avec une sincérité naturelle, avec une droiture [10:21] que Jésus savait apprécier comme une qualité de créature et que nous devons toujours reconnaître là où elle existe. Il est important de se souvenir que Celui qui, comme homme, était parfaitement mis à part pour Dieu â et cela parce quâil avait les pensées de Dieu â [10:19] savait reconnaître à la fois les obligations immuables des relations établies par Dieu lui-même, [10:21] et aussi tout ce quâil y avait dâaimable et dâattrayant dans la créature de Dieu comme telle. Ayant les pensées de Dieu â étant Dieu manifesté en chair [(1 Tim. 3:16)] â pouvait-il ne pas reconnaître ce qui était de Dieu dans sa créature ? [10:19] Et en le faisant, il doit établir les obligations des relations dans lesquelles il a placé sa créature [10:21] et montrer sa tendresse pour les naissantes images de lâesprit qui Lui était cher. Il doit aimer la droiture naturelle qui peut se déployer dans la créature. Mais il doit juger le véritable état de lâhomme pleinement développé, les affections qui sâarrêtaient aux objets que Satan suscitait, et une volonté qui repoussait et abandonnait la manifestation de Dieu, appelant lâhomme à quitter ces vanités et à le suivre, et mettant ainsi son cÅur moralement à lâépreuve.
Ch. 10 v. 17-18 â Impossibilité pour lâhomme dâêtre bon, et perfection de Dieu
Jésus met en évidence dâune autre manière encore la perfection absolue de Dieu. [10:17] Le jeune homme voyait le dehors de la perfection de Christ, se fiant au pouvoir de lâhomme pour accomplir ce qui était bon. En en voyant lâaccomplissement pratique en Jésus, il sâadresse à Lui et, humainement parlant, avec sincérité, pour apprendre de Celui en qui il voyait tant de perfection, la règle de la vie éternelle, quoiquâil ne lâenvisageât que comme un simple rabbi. Cette pensée sâexprime dans sa salutation sincère et cordiale. Il court, sâagenouille devant ce Docteur qui tenait une place moralement si haute dans son estime, en disant : « Bon maître ! ». Les limites humaines de ses pensées au sujet de cette bonté et sa confiance en la puissance de lâhomme, se manifestent par ces mots : « Que ferai-je afin que jâhérite de la vie éternelle ? ». [10:18] Le Seigneur, saisissant toute la portée de ses paroles, lui répond : « Pourquoi mâappelles-tu bon ? Nul nâest bon, sinon un seul, Dieu » (v. 18). Celui qui connaît Dieu respectera ce que Dieu a créé quand cela se présentera comme tel à sa place. Mais Dieu seul est bon. Lâhomme, sâil est intelligent, nâa pas la prétention dâêtre bon devant Dieu, ni ne rêve de bonté humaine. [10:17] Ce jeune homme espérait du moins devenir bon par la loi1, et il croyait que Jésus était bon comme homme. Or les plus grands avantages que la chair pouvait reconnaître, et qui répondaient à sa nature, ne faisaient que fermer davantage à lâhomme la porte de la vie et du ciel. [10:18] Lâhomme nâétant pas bon, mais pécheur, la chair profitait de la loi pour en faire sa justice. Et en effet, sâil faut que nous cherchions la justice, câest parce que nous nâen avons point (câest-à -dire que nous sommes pécheurs et ne pouvons parvenir à cette justice en nous-mêmes). Dâailleurs, les avantages de ce monde, qui semble rendre lâhomme plus capable de faire du bien, attachent son cÅur à ce qui périt, nourrissent son égoïsme et lui font attacher peu de prix à lâimage de Dieu.
1 Notez quâil ne demande pas : Que dois-je faire pour être sauvé ? Il prétendait avoir la vie par la loi.
Gloire de Christ dans le ciel et sur la croix, ce que lâEsprit place devant le croyant
Mais les enseignements de ce chapitre poursuivent plus loin encore ce sujet de lâétat de lâhomme vis-à -vis de Dieu. Les pensées de la chair accompagnent lâaffection du cÅur de celui qui est déjà vivifié par lâEsprit de grâce, agissant par lâattrait de Christ, et lui prêtent leur forme, jusquâà ce que le Saint Esprit lui-même communique à ces affections la force de sa présence, en leur donnant comme objet la gloire de Christ dans le ciel; [10:21] mais en même temps, il fait luire (pour le cÅur du croyant) sur la croix la lumière de cette gloire, revêtant la croix de toute la valeur de la rédemption qui y a été accomplie, et de la grâce divine qui en est la source, et produisant la conformité avec Christ en celui qui porte sa croix avec Lui.
Ch. 10 v. 22-27 â Impossibilité pour lâhomme de se sauver par ce quâil est
[10:26] Pierre ne comprenait pas comment on pouvait être sauvé, [10:23] si des avantages tels que les Juifs en possédaient dans leurs relations avec Dieu ([10:22] et qui se présentaient spécialement dans le cas de ce jeune homme), [10:25] ne faisaient que barrer le chemin du royaume de Dieu. [10:27] Le Seigneur le rencontre sur ce terrain même; car câest de lâhomme devant Dieu quâil était question maintenant. En tant quâil sâagissait de lâhomme, cela était
â seconde et profonde vérité â pour ce qui est de son état. [10:18] Non seulement il nây avait personne de bon, excepté Dieu, [10:27] mais nul ne pouvait être sauvé dâaprès ce que lâhomme était. Quels que fussent ses avantages comme moyens, ils ne lui auraient servi à rien dans son état de péché. Mais le Seigneur introduit une autre source dâespoir â « toutes choses sont possibles pour Dieu ».Pensées charnelles de lâhomme quant à sa place devant Dieu
Mise de côté du système juif, reposant sur la possibilité dâacquérir une justice devant Dieu
Tout cela, et à la vérité toute cette partie de lâÃvangile, le montre, tout en mettant de côté le système juif, parce que, [10:19] tandis quâil reposait sur lâépreuve faite de la possibilité dâacquérir, par la possession dâordonnances divinement établies, la justice et une place devant un Dieu qui jusquâalors nâétait pas manifesté, [10:21] cela révélait Dieu et amenait lâhomme et le cÅur de lâhomme face à face avec Lui, comme une chose présente, en grâce sans doute, mais cependant face à face, tel quâil était. [10:26] Les disciples, nâayant pas encore reçu le Saint Esprit, sont toujours sous lâinfluence de lâancien système et ne voient les hommes que comme des arbres qui marchent [(8:24)]; cela est pleinement développé dans ce chapitre. Ils pouvaient en vérité songer au royaume, mais ce nâétait quâavec des pensées charnelles.
Ch. 10 v. 28-31 â Promesses éternelles pour ceux qui suivent le Seigneur
Mais la chair, les pensées charnelles sâintroduisent encore plus avant dans la carrière de la vie de grâce. [10:28] Pierre rappelle au Seigneur que les disciples avaient tout abandonné pour le suivre. [10:29] Le Seigneur répond que quiconque1 avait laissé toutes ces choses pour lâamour de Lui et de lâévangile, [10:30] aurait toutes les choses qui le rendraient heureux dans ses affections sociales, tel que Dieu lâavait formé, et dans tout ce que ce monde peut donner quant à la jouissance réelle quâon en pouvait avoir et cent fois autant, avec lâopposition quâil rencontrait lui-même dans ce monde; et dans le siècle à venir (Pierre nây pensait pas), non pas quelque avantage individuel particulier, mais la vie éternelle. Le Seigneur sortait ainsi de la sphère des promesses attachées au Messie sur la terre, pour entrer et faire entrer les autres dans ce qui était éternel. [10:31] Pour ce qui est de la récompense individuelle, on ne pouvait en juger dâaprès les apparences.
1 Ceci sortait des rapports des disciples même avec les Juifs, et en principe admettait les gentils.
Ch. 10 v. 32-45 â La croix de Christ, chemin de la gloire
Suivre Jésus implique un chemin dâhumiliation et dâobéissance, non de gloire pour lâhomme
[10:28] En outre, les disciples suivaient en vérité Jésus, et ils pensaient à la récompense, mais peu à la croix qui en était le chemin; [10:32] aussi étaient-ils étonnés en voyant Jésus se rendre délibérément à Jérusalem, où on voulait le tuer, et ils avaient peur (v. 32). Tout en le suivant, ils étaient loin dâêtre à la hauteur de ce quâimpliquait ce chemin. [10:33] Jésus le leur explique assidûment : il impliquait son rejet, [10:34] et son entrée dans le monde nouveau par la résurrection. [10:37] Jean et Jacques, peu touchés des communications du Seigneur, se servent de leur foi en la royauté de Christ pour présenter le désir charnel de leur cÅur, qui était dâêtre à sa droite et à sa gauche dans la gloire. [10:39] Le Seigneur de nouveau leur assure quâils auront à porter la croix avec Lui, et prend lui-même la place de celui qui doit accomplir le service qui lui est confié, en appelant les autres à la communion de ses souffrances. [10:40] Quant à la gloire du royaume, elle serait à ceux pour lesquels le Père lâavait préparée : il nâen avait pas en main la disposition, sauf pour eux. [10:45] Telle est la place de service, dâhumiliation et dâobéissance, dans laquelle cet évangile nous le présente toujours. [10:43-44] Telle devait être aussi celle de ses disciples.
Contraste entre la chair et le triomphe de lâEsprit, en Phil. 3
La chair dans le jeune homme riche et dans les disciples
[10:22] Nous venons de voir ce quâétait la chair [10:20] dans un jeune homme intègre [10:21] que Jésus aimait, [10:32] et dans ses disciples qui ne savaient pas prendre la vraie position de Christ. Le contraste de ceci avec le plein triomphe du Saint Esprit est remarquable, ainsi quâon peut le voir, en comparant ce chapitre-ci avec Phil. 3.
Phil. 3 â Justice de lâhomme sans valeur devant celle révélée en Christ
[Phil. 3:6] Saul nous présente un homme extérieurement irréprochable selon la loi, [10:20] comme le jeune homme de lâévangile; [Phil. 3:8] mais il a vu Christ en gloire, et par lâenseignement du Saint Esprit, [Phil. 3:9] la justice dâaprès laquelle Christ a pris place dans la gloire dâoù il sâest révélé à Saul. [Phil. 3:7] Tout ce qui lui avait été un gain était une perte pour lui. [Phil. 3:8-9] Voudrait-il encore dâune justice charnelle, dâune justice dâhomme, lors même quâil pourrait lâaccomplir, quand il avait vu la justice qui brillait dans la gloire de Christ ? Il avait la justice qui était
par la foi. Que valait celle pour laquelle il avait travaillé, maintenant quâil possédait la justice parfaite que Dieu donnait par la foi ? Non seulement les péchés étaient ôtés, mais la justice de lâhomme devenait, par cette justice, sans valeur. Mais ses yeux avaient été ouverts sur celle-ci par lâEsprit, et par la vue de Christ. [10:22] Les choses qui gagnaient le cÅur du jeune homme et le retenaient dans le monde que le Christ quittait, et qui en rejetant Christ avait rejeté Dieu â [Phil. 3:8] ces choses pouvaient-elles retenir celui qui avait vu Christ dans lâautre monde ? Elles étaient pour lui comme des ordures. Il avait fait la perte de toutes choses afin de gagner Christ. Il les considérait comme absolument sans valeur. LâEsprit, en lui révélant Christ, lâavait entièrement délivré.Le chemin de la gloire passe par la croix de Jésus, ce que lâEsprit nous fait désirer
Or cette manifestation de Christ glorifié au cÅur va encore plus loin. [10:21] Lâhomme qui rompt ainsi avec le monde doit suivre Celui, à la gloire duquel il veut parvenir; et câest là se placer sous la croix. [10:28] Les disciples avaient tout abandonné pour suivre Jésus. La grâce les avait attachés à Christ pour le suivre. Le Saint Esprit ne les avait pas encore liés à sa gloire. [10:32] Il monte à Jérusalem. Ils sâen étonnent et ont peur en le suivant, bien quâil aille devant eux et quâils aient sa conduite et sa présence. [Phil. 3:10] Paul
la puissance de sa résurrection : il la communion de ses souffrances, et dâêtre rendu conforme à sa mort. [10:32] Au lieu de lâétonnement et de la frayeur, [Phil. 3:10] il y a pleine intelligence spirituelle et désir dâêtre conforme à cette mort que les disciples craignaient; câest quâil y trouvait Christ moralement, [Phil. 3:11] et que câétait le chemin de la gloire que Paul avait vue.La vue de Christ fait désirer de L'avoir Lui dans la gloire, et rien dâautre
Dâailleurs, cette vue de Christ purifie les désirs du cÅur même à lâégard de la gloire. [10:37] Jean et Jacques voulaient pour eux-mêmes la meilleure place dans le royaume â désir qui se servait (dans un but charnel et égoïste) de lâintelligence de la foi â intelligence qui ne voyait quâà demi, et cherchait tout dâabord le royaume, et non la gloire et le monde à venir. [Phil. 3:8] Paul avait vu Christ : son seul désir dans la gloire était de le posséder â « afin que je gagne Christ », [Phil. 3:9] et un nouvel état conforme à ce désir; non pas une bonne place auprès de Lui dans le royaume, [Phil. 3:10] mais Christ lui-même. Câest là la délivrance â lâeffet de la présence du Saint Esprit qui révèle un Christ glorifié.
Dans tous les cas, la croix est le seul chemin de ce monde à la gloire
On peut remarquer que dans chaque cas le Seigneur introduit la croix. Câétait le seul passage de ce monde déchu au monde de la gloire et de la vie éternelle1. [10:21] Au jeune homme il montre la croix; [10:37] à Jean et à Jacques qui demandent une bonne place dans le royaume, [10:39] il montre la coupe quâils auraient à boire en le suivant. [10:30] La vie éternelle, bien que reçue maintenant, était, en possession et en jouissance selon le but de Dieu, de lâautre côté de la croix.
1 Depuis la transfiguration jusquâà ce quâil sâagisse de ses droits comme Fils de David, câest la croix qui est présentée. Le ministère de prophète et prédicateur quâil avait accompli jusquâalors, se terminait (avec la transfiguration, dans laquelle brillait sa gloire à venir dans ce monde), sur la croix qui devait être le terme de son service ici-bas. Mais, avant dây arriver, Jésus se présente comme Roi. Matthieu commence par le Roi, mais Marc a essentiellement en vue le Prophète.
Nécessité de la mort et de la justice divine, les avantages naturels nâétant que des empêchements
[10:21] Remarquons aussi que le Seigneur était si parfaitement et si divinement au-dessus du péché dans lequel gisait la nature, quâil pouvait reconnaître tout ce qui était de Dieu en elle, [10:27] et montrer en même temps que toute relation entre lâhomme et Dieu était impossible sur le pied de ce que lâhomme est. [10:23] Les avantages nâétaient que des empêchements. Il fallait passer par ce qui est la mort de la chair : il nous faut avoir une justice divine, et entrer en esprit (plus tard de fait) dans un autre monde, pour le suivre et être avec Lui, pour « gagner Christ » [(Phil. 3:8)]. Solennelle leçon !
Humilité dans le service à la suite de Christ, seul terrain où lâhomme peut se tenir
[10:18] Au fait, Dieu seul est bon, et â le péché étant entré â [10:27] si Dieu se manifeste, il est
que lâhomme soit en relation avec Lui; mais à Dieu tout est possible. [10:21] La croix est le seul chemin vers Dieu. Christ y conduit, et il faut le suivre dans ce chemin-là , [10:30] qui est celui de la vie éternelle. [10:43-44] Celui qui a lâesprit dâun petit enfant y entre par la grâce; lâesprit de service et dâanéantissement de soi-même y marche. [10:45] Christ y a marché, donnant sa vie en rançon pour plusieurs. Ici se termine cette partie de lâinstruction du Seigneur. [10:43-44] Lâhumilité dans le service est la place où Christ nous met; câest là quâil a marché. Ce chapitre est digne de toute lâattention que, par la grâce, le chrétien peut lui consacrer. Il parle du terrain sur lequel lâhomme peut se tenir; il montre jusquâoù Dieu reconnaît ce qui est naturel et le sentier des disciples ici-bas.Ch. 10 v. 46-52 â Jésus répond à la foi qui Le reconnaît comme Roi
Au v. 46, commence un autre sujet. [10:46] Le Seigneur entre dans la voie de ses dernières relations avec Israël, en se présentant comme Roi, Emmanuel, plutôt que comme le prophète qui devait être envoyé. Comme prophète, son ministère avait été accompli. Il avait été « envoyé pour prêcher », avait-il dit à ses disciples. Ce service lâavait amené à la croix, comme nous lâavons vu. [10:33-34] Il a dû nécessairement lâannoncer comme résultat à ceux qui le suivaient. [10:47] Maintenant il reprend ses rapports avec Israël, mais comme Fils de David. [10:32] Il sâapproche de Jérusalem dâoù il sâétait éloigné et où il devait être rejeté; [10:52] et la puissance de Dieu se manifeste en Lui. [10:46] Celui qui apporte la bénédiction au prix du don de lui-même, entre par Jéricho, ville de la malédiction. [10:47] Le pauvre aveugle1 (et tel était en effet le peuple) reconnaît que Jésus le Nazarénien est le Fils de David. [10:52] La grâce de Jésus répond en puissance [10:51] aux besoins de son peuple qui sâexprimaient par la foi [10:48] et par la persévérance, malgré les obstacles que plaçait sur sa route la foule qui ne sentait pas ces besoins, et ne suivait Jésus quâattirée par les manifestations de sa puissance, sans que la foi du cÅur lâeût liée à Lui.
foi a le sentiment des besoins. [10:49] Jésus sâarrête et lâappelle, [10:52] et il manifeste en présence de tout le peuple la puissance divine laquelle, au milieu dâIsraël, répondait à la foi [10:47] qui reconnaissait en Jésus de Nazareth le vrai Fils de David, le Messie. [10:52] La foi de ce pauvre homme lâavait guéri, et il suit Jésus dans le chemin, sincèrement et sans crainte. Car la foi qui reconnaissait alors Jésus pour le Christ était une foi divine, [10:33-34] bien quâelle ne connût peut-être rien de la croix quâil venait dâannoncer à ses disciples comme conséquence de sa fidélité et de son service, choses dans lesquelles la foi doit marcher, si elle est réelle.1 Jâai déjà fait remarquer que lâaveugle de Jéricho est, dans les trois premiers évangiles, le point où commencent lâhistoire des dernières relations de Christ avec les Juifs et ses souffrances finales, son ministère général et son service terminés.