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Bible Commentaries
Colossiens 10

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-52

Marc 10:1

La question des pharisiens concernant le divorce. (1-12)
L’amour de Christ pour les jeunes enfants. (13-16)
Le dialogue de Christ avec le jeune homme riche. (17-22)
L’obstacle que rencontrent les riches. (23-31)
Christ annonce Ses souffrances. (32-45)
Bartimée est guéri. (46-52)

(1-12)

Que Jésus soit n’importe où, la foule s’attroupait autour de Lui, et Il enseignait. Christ prêchait constamment !

Dans ce texte, Jésus montre la raison pour laquelle la loi de Moïse autorisait le divorce : en fait, l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; cependant, cette loi n’existait qu’à cause de la dureté du cœur humain.

Dieu Lui même unit l’homme et la femme, pour qu’ils puissent se réconforter et s’aider mutuellement. Ce lien que Dieu a noué ne doit pas être brisé à la légère. Que ceux qui veulent répudier leur épouse, considèrent bien ce qu’ils deviendraient, si Dieu agissait avec eux de la même manière...

Marc 10:13

(13-16)

Des parents amenèrent leurs petits enfants à Christ, afin qu’Il les bénît. On ne sait pas si ces jeunes étaient malades et avaient besoin d’être guéris, ou s’ils allaient vers Jésus pour être enseignés par Lui, mais ceux qui avaient la responsabilité de les élever, étaient persuadés que la bénédiction de ce Dernier serait bénéfique pour leur âme : c’est pourquoi ils firent approcher ces jeunes du Seigneur. Jésus ordonna donc qu’ils Lui soient amenés, et rien ne devait entraver cet ordre.

On devrait conduire les enfants vers le Sauveur dès leur aptitude à comprendre Ses paroles. Nous devons, nous aussi, recevoir le Royaume de Dieu comme de « petits enfants », et en tant que tels, nous devons rester sous l’influence de Christ et de Sa Grâce, comme le sont les jeunes sous l’égide de leurs parents.

Marc 10:17

(17-22)

Ce jeune homme riche montra un grand intérêt pour le domaine spirituel. Il demanda à Jésus ce qu’il devait faire pour connaître la félicité éternelle. La plupart des hommes aspirent aux biens de ce monde, quels qu’ils soient, Psaumes 4:6.

Le jeune homme demanda quelle attitude pratiquer ici-bas, afin de pouvoir jouir dans le ciel d’une grande récompense. Christ encouragea cette démarche, en le félicitant pour sa foi, et en lui dictant une ligne de conduite. Mais un problème surgit au cours de l’échange entre Jésus et ce jeune homme : ce dernier Lui demandant ce qu’il devait faire en plus, pour obtenir la vie éternelle, Christ voulut alors vérifier les bonnes intentions de cette demande : le jeune homme avait-il la volonté de supporter sa « croix » pour le présent, dans l’attente d’une « couronne » dans le ciel ?

Cet homme était désolé de ne pas pouvoir devenir facilement un disciple de Christ : il ne pouvait pas obtenir la vie éternelle et garder en même temps ce qu’il possédait ici-bas. Il partit donc, attristé.

Voir Matthieu 6:24 : « vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ».

Marc 10:23

(23-31)

Christ profite du précédent dialogue avec le jeune homme riche, pour montrer à Ses disciples la difficulté d’obtention du salut, pour ceux qui vivent dans l’abondance ici-bas.

De telles personnes, avides des richesses de ce monde, ne pourront jamais vraiment « s’approcher spirituellement » de Christ et de Sa Grâce. Elles ne pourront réellement saisir l’importance du salut, et ne pourront comprendre ceux qui n’ont que peu ici-bas et qui néanmoins, abandonnent tout pour Christ.

Quand un homme bienveillant est appelé par Jésus, sa plus grande épreuve de fidélité consiste à abandonner ses amis et ses parents pour Lui. Lorsqu’une personne est « gagnée » par Christ, elle doit s’attendre à souffrir pour Lui, jusqu’à son arrivée dans les cieux.

Apprenons le contentement dans la simplicité, restons vigilants envers la convoitise des richesses. Prions, afin d’être capables de partager ce que nous avons avec tous, si possible, dans le cadre du service pour Christ ; utilisons tout ce qui nous est accordé en ce monde, pour rester fidèles à Son service.

Marc 10:32

(32-45)

La persévérance de Christ, dans l’entreprise du salut de l’humanité, était et sera toujours ce qui étonne vraiment tous Ses serviteurs.

L’honneur du monde est convoité ; c’est ce qui a « ébloui » les yeux des propres disciples de Christ. Si nous jouissons de Sa Sagesse et de la Grâce, nous devons nous attacher à savoir comment souffrir avec Lui, nous devons Lui faire confiance, sachant qu’Il pourvoira à toute notre gloire future.

Christ montra à Ses disciples que généralement, on abusait de l’autorité dans le monde. Si Jésus satisfaisait tous nos souhaits, notre avidité de gloire et d’autorité serait rapidement révélée : en fait, nous ne sommes pas enclins à réellement goûter à Sa coupe ou à recevoir Son baptême ; s’Il exauçait toutes nos prières, cela nous mènerait souvent à la ruine... Mais Jésus nous aime, et Il ne donnera à Son peuple que ce qui lui convient parfaitement !

Marc 10:46

(46-52)

L’aveugle Bartimée avait entendu parler de Jésus et de Ses miracles : apprenant qu’Il passait par là, il espérait donc recouvrer la vue.

Quand nous venons vers Christ, pour obtenir de l’aide et la guérison, nous devrions Le regarder comme le Messie promis. Les appels du Seigneur, pleins de compassion, nous disent d’aller à Lui, ils affermissent notre espérance. Si nous venons vers Lui, nous obtiendrons ce pour quoi nous sommes venus. Ceux qui veulent venir à Jésus, doivent d’abord ôter le « vêtement de leur propre suffisance », ils doivent se libérer de tout poids et du péché qui, comme de longs vêtements, les enveloppent si aisément, Hébreux 12:1.

Cet aveugle demanda à Jésus que ses yeux soient ouverts. On désire vraiment être capable de pouvoir gagner son pain ; quand Dieu a donné aux hommes des membres et des sens, il est honteux de ne pas les utiliser en tant que tels, par folie ou paresse.

Les yeux de Bartimée furent ouverts : « ta foi t’a guéri ». Il s’agit de la foi en Christ, le fils de David, Celui qui a de la compassion et Sa toute puissance ; les cris répétés de cet aveugle ne le sauvèrent pas, mais sa foi seule ; Christ prédispose le cœur à recevoir la foi, en vue d’œuvrer.

Que les pécheurs soient exhortés à imiter Bartimée, l’aveugle. Là où l’Évangile est prêché, où la Parole de la Vérité circule, Jésus passe, il faut en saisir l’opportunité. Venir à Christ pour la guérison spirituelle n’est pas suffisant ; une fois guéris, nous devons continuer à suivre Jésus, afin de L’honorer et de recevoir Ses instructions. Ceux qui « marchent » spirituellement, discernent la magnificence de Christ, magnificence qui les incitera à Le suivre !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Mark 10". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/mark-10.html. 1706.
 
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