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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hebrews-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
On peut remarquer dans toute lâépître que lâexposition de chacune des parties du sujet est suivie par une exhortation ou un appel adressé à la conscience, au cÅur, ou à la responsabilité du lecteur. Câest ce que nous trouvons dans les quatre premiers versets de notre chapitre.
(v. 1). Si Dieu nous a parlé dans le Fils, dont la grandeur divine vient dâêtre placée sous nos yeux, quelle attention ne devons-nous pas porter aux choses que nous avons entendues de sa bouche, avec quelle énergie ne devons-nous pas nous y attacher! Nous sommes sans cela en danger de nous «écarter», ou de «glisser loin», comme un navire qui, au moment dâentrer dans le port, est entraîné par le courant et risque de périr.
(v. 2). «La parole prononcée par les anges». Souvent des messagers célestes furent employés sous lâancienne alliance pour apporter des communications divines, mais ici il sâagit spécialement de la loi. Elle a été «ordonnée par des anges», dit Paul (Gal. 3:19). «Vous qui avez reçu la loi par la disposition des anges», dit Ãtienne (Actes 7:53). Or cette loi a été inexorable à lâégard de toute transgression et de toute désobéissance, comme le démontre lâhistoire entière dâIsraël.
(v. 3, 4). Comment donc échapper à une juste rétribution, au châtiment et à la condamnation, si lâon méprise la grâce qui apporte un si grand salut? La grandeur de ce salut ressort de toutes manières. Il est grand en lui-même, car il sâétend à tout ce qui nous concerne: aux transgressions, aux difficultés journalières du chemin, à la délivrance finale du résidu, à la délivrance de notre corps dâhumiliation. Que trouver à sa place, si nous le négligeons? Comment échapper? Mais il est grand surtout, quand nous considérons Celui qui nous lâa apporté et qui lâa annoncé. Câest le Seigneur, le grand Apôtre de Dieu, qui lâa proclamé de son vivant et lâa accompli dans sa mort. Ensuite les apôtres, qui lâavaient entendu annoncer de sa bouche, lâont confirmé dans leur prédication après sa mort, sa résurrection et son ascension. Mais il y a plus encore: Dieu lui-même a rendu témoignage avec eux. Le Saint Esprit qui était en eux manifestait sa puissance divine par des signes, des prodiges et des miracles â distributions diverses de cet Esprit, selon quâil plaisait à Dieu. Tout cela fait ressortir la grandeur du salut apporté par lâévangile.
Il est beau de voir ici lâauteur de lâépître, Paul, se placer au milieu de ceux à qui il sâadresse, comme étant lui-même au bénéfice du ministère des douze â «nous a été confirmé», dit-il. Paul nâavait point part à ce témoignage, dont le Seigneur dit, en Jean 15:27: «Et vous aussi, vous rendrez témoignage; parce que dès le commencement vous êtes avec moi». Il fallait, comme le dit Pierre, avoir été avec ceux que Jésus avait dâabord choisis, pendant tout le temps que le Seigneur Jésus entrait et sortait au milieu dâeux, depuis le baptême de Jean jusquâà son ascension. Il fallait avoir été témoin de sa résurrection (Actes 1:21, 22). Or Paul nâavait point été dans ce cas. Son témoignage était autre. Il avait vu Christ dans la gloire. Quand il sâagit de la révélation du mystère, de lâÃglise comme corps de Christ, Paul est le plus grand apôtre. Il nâavait rien reçu des autres quant à son ministère spécial; ceux même qui étaient des colonnes ne lui avaient rien communiqué (Gal. 2). Mais ici, se plaçant au milieu des Hébreux croyants, il est, comme eux, un disciple des douze. Câest un bel exemple de la dépendance des ministères entre eux (comp. 2 Pierre 3:15, 16).
(v. 5). Lâauteur reprend ici la suite de son discours sur la supériorité infinie du Fils comparé aux anges. Ceux-ci disparaissent devant sa gloire comme Fils de lâhomme.
En Israël, les anges, comme nous lâavons vu, avaient une administration spéciale. Dans le monde actuel, dont Satan est le prince, mais où Dieu gouverne tout par sa providence, les anges ont un service à accomplir en faveur des rachetés (1:14). Ils ont même servi le Seigneur comme homme ici-bas (Marc 1:13; Matt. 4:11). Mais il y a un «monde à venir». Câest non pas lâétat éternel, car alors Christ «aura remis le royaume à Dieu le Père» (1 Cor. 15:24), mais câest le monde millénaire qui ne sera pas assujetti aux anges, mais au Fils de lâhomme. Les anges participeront, sans doute, aux événements qui prépareront ce règne (Matt. 13:41; 2 Thess. 1:7, etc.), mais une fois quâil sera établi, ils nâont plus dâoffice médiatorial. Tout est assujetti au Fils de lâhomme et à ses saints (1 Cor. 6:2; 2 Tim. 2:12).
(v. 6-9). Le Saint Esprit, par la bouche du roi-prophète David, au Ps. 8, a annoncé dâavance cette grande vérité de lâassujettissement de toute la création à lâhomme dans la personne de Christ. «Quâest-ce que lâhomme que tu te souviennes de lui, ou le fils de lâhomme que tu le visites?» Câest là ce quâil dit en comparant la splendeur des Åuvres de Dieu dans les cieux, avec la petitesse et la misère actuelle de lâhomme. Dieu lâavait créé, sans doute, «à son image, selon sa ressemblance». Il lâavait établi sur les Åuvres de ses mains et lui avait donné la domination sur toutes choses (Gen. 1:26). Il lui avait donné une âme immortelle, en soufflant dans ses narines une respiration de vie (Gen. 2:7). Mais Adam, le premier homme, est tombé par le péché. Il a souillé et traîné dans la poussière lâhonneur que Dieu lui avait conféré. Il a ainsi tout perdu et a été assujetti à la mort et à Satan, lui qui devait avoir tout sous ses pieds. Mais Dieu, dans ses compassions, sâest souvenu de lui et lâa visité. Il a introduit le second Homme, en qui se réalise dâune manière parfaite tout le dessein de Dieu quant à lâhomme. Le Saint Esprit nous le présente dans la personne de Jésus; câest comme si Dieu disait: «Pour moi, le voilà , lâhomme». En cela encore nous avons le contraste déjà signalé. La première manière dont Dieu a parlé fait place à la parole du Fils; la loi disparaît devant le grand salut; le premier homme est remplacé par le second, et les anges disparaissent devant la gloire du Fils de lâhomme.
Comme nous le voyons plus loin (v. 9), Jésus, le Fils de lâhomme, le second Homme, a dû passer par la mort, comme Sauveur, et a été ainsi fait un peu moindre que les anges qui, eux, ne subissent pas la mort. Mais, par la foi, nous le voyons maintenant là où il est, où Dieu lâa placé, couronné de gloire et dâhonneur, Dieu ayant assujetti toutes choses sous ses pieds. Tout ce qui est créé, sans réserve, lui est assujetti, et non pas aux anges. Il est vrai que nous ne le voyons pas encore réalisé: ce temps nâest pas venu. Mais la chose est assurée pour les temps glorieux du millénium, quand son royaume sera manifesté. La preuve en est quâil est déjà maintenant à la droite de Dieu couronné de gloire et dâhonneur.
Il est là après avoir souffert la mort, â fait par lequel il a été inférieur aux anges. Et cette mort, il lâa soufferte par la grâce de Dieu pour tout. Nous devions passer par la mort à cause de notre péché; lui, lâa endurée, par un effet de la grâce de Dieu, pour notre péché. Il a goûté la mort, afin quâelle perde pour nous son amertume; il lâa goûtée pour tout, câest-à -dire pour tout ce qui bénéficiera de sa mort, personnes et choses (Col. 1:20-22).
(v. 10). Le dessein de Dieu, par qui et pour qui sont toutes choses, était dâamener plusieurs fils à la gloire, la gloire dans laquelle se trouve déjà le Fils de lâhomme, et qui sera manifestée quand il viendra et que toutes choses lui seront assujetties. Eux, ses cohéritiers, seront alors participants de la même gloire dans le monde à venir (Rom. 8:18, 19). Quâétaient-ils, ceux que Dieu élève à cette dignité de fils? De pauvres pécheurs condamnés et perdus, assujettis au péché, à la mort et au diable. Il convenait donc à la majesté de Dieu que Celui qui prenait en main leur cause, qui leur frayait la voie du salut, qui marchait en avant contre tout ce qui sây opposait, le péché, la mort et Satan, que le Chef de leur salut, en un mot, fût consommé, ou rendu propre à cet office, par les souffrances quâil a subies dans sa course ici-bas, dans son agonie en Gethsémané, et dans sa mort sur la croix. Ainsi il a remporté la victoire, et sa victoire est la nôtre. Câest de cette manière quâil est le Chef de notre salut.
(v. 11). Celui qui sanctifie, câest Christ; ceux qui sont sanctifiés sont les siens, ses rachetés, quâil met à part. Il les associe à lui-même, et ainsi ils sont tous dâun devant Dieu. Au Ps. 16, où lâEsprit, par avance, nous fait entendre les paroles de Christ, il ne dit pas de tous les hommes: «En eux sont toutes mes délices», mais câest «aux saints qui sont sur la terre, et aux excellents», quâil parle. Câest ce quâils étaient, en contraste avec le reste des hommes; ils étaient donc des «sanctifiés», mis à part des autres hommes.
Nous voyons au baptême de Jean, lâapplication de ce qui précède. Quand le Seigneur vient se faire baptiser, il se met à la tête du résidu repentant. Il sâassocie à eux en grâce. Il prend ses délices en ceux qui se mettaient à leur vraie place devant Dieu; pour lui, ce sont les excellents de la terre. Ainsi ils étaient des «sanctifiés», mis à part par lui, pour lui et avec lui, «tous dâun».
De même aujourdâhui, nous sommes les sanctifiés. Christ a été par excellence lâhomme mis à part, et les siens le sont avec lui.
Ce terme de «sanctifié», ou ceux qui sây rapportent, se retrouve souvent dans cette épître. Rappelons-nous à ce sujet quâil y a une sanctification qui précède la justification. Dieu nous prend à un moment donné et nous sépare pour lui, et il se peut quâà ce moment tout soit à faire en nous (voir 1 Cor. 6:11; 1 Pierre 1:2). Il y a ensuite une sanctification pratique qui suit la justification. à ces sanctifiés, parce quâils sont «tous dâun» avec lui, le Seigneur nâa point honte de donner le nom de «frères». Lâauteur de lâépître cite à ce sujet le Ps. 22:23: «Jâannoncerai ton nom à mes frères; au milieu de lâassemblée je chanterai tes louanges». Ce passage sâapplique tout premièrement au résidu dâIsraël, bien que ce soit après sa résurrection que Jésus prononce ces paroles (comp. Jean 20:17).
Pendant sa carrière au milieu dâIsraël, le Seigneur revendique ce titre de frères pour ceux qui écoutaient la parole de Dieu et qui la mettaient en pratique (Matt. 12:49, 50; Marc 3:33-35; Luc 8:20, 21). En Matt. 25:40, il appelle de ce nom les messagers qui plus tard iront prêcher lâévangile du royaume à toutes les nations. Ils sont ses frères, mais, sans contredit, ce ne seront pas des saints de lâéconomie actuelle, des fils dans le sens chrétien. Il faut donc distinguer entre lâacception de ce nom de «frères» donné au résidu, et ce que ce nom signifie pour les chrétiens qui sont avec le Père dans la même relation filiale que Christ, relation dont le Saint Esprit est le sceau et le témoin dans leurs cÅurs. En somme, les passages qui, littéralement, sâappliquent au résidu dâIsraël, comme le v. 23 du Ps. 22, sâappliquent aussi spirituellement aux chrétiens, les vrais fils du Père, ainsi que nous le voyons en Jean 20:17: «Va vers mes frères, et dis-leur: Je monte vers mon Père et votre Père». Dâun autre côté, les passages directement applicables aux chrétiens ne le sont pas au résidu. Tel est Rom. 8:29.
En attendant que le résidu de la fin bénéficie des précieuses déclarations que renferme pour lui la Parole, ces déclarations ont leur application actuelle et immédiate aux croyants chrétiens. Le résidu tiré de la nation juive et composé de ceux qui avaient cru au Seigneur avant sa mort et sa résurrection, devient, après la descente du Saint Esprit, lâassemblée chrétienne à laquelle sâajoutaient ceux qui devaient être sauvés, le résidu dâIsraël que Dieu épargnait (Actes 2:47). Les croyants auxquels notre épître sâadresse, étaient donc bien considérés comme le vrai résidu de lâépoque.
(v. 13). Ici se trouvent citées les paroles dâÃsaïe (8:17, 18). Câest de ses propres enfants que le prophète parle, au moment où les deux maisons dâIsraël et de Juda, cette dernière en particulier, cherchaient leur appui dans des alliances charnelles. Mais ces enfants étaient donnés pour «signes et pour prodiges en Israël de la part de lâÃternel». Ils étaient des signes, lâun représentant le résidu qui reviendra (Ãsaïe 7:3), et lâautre annonçant la délivrance de ce résidu. Le prophète et avec lui le résidu, déclare quâil sâattendra à lâÃternel qui cache sa face de la maison de Jacob, et donne pour motif de sa confiance les enfants que Dieu lui a donnés et avec lesquels il se présente. Mais dans notre verset, lâEsprit Saint montre que les paroles dâÃsaïe ont en vue Christ, Emmanuel; le prophète et ses enfants nâétant que des figures. Christ, comme homme, se confiait en Dieu (Ps. 16:1), et nous le voyons ici se plaçant à la tête du résidu, de ceux qui avec lui se confient en Dieu, et les présentant à Dieu comme ceux qui lui ont été donnés et avec lesquels il sâassocie: «Me voici, moi, et les enfants que Dieu mâa donnés». Il est le Chef de leur salut; il les a mis à part avec lui; il nâa pas honte de les appeler frères; et ils sont ensemble une sainte compagnie de témoins devant Dieu.
Le v. 14 place devant nos âmes une autre merveille de la divine grâce. Christ avait voulu devenir le Sauveur de ces sanctifiés, de ces frères, de ces enfants que Dieu lui avait donnés. Or, ils avaient eu part au sang et à la chair (la nature humaine); câétait leur condition héréditaire. Lui, pour devenir leur Sauveur, a voulu y participer. Lui, la Parole, est devenu chair (Jean 1:14). Eux y ont eu part, ils étaient placés dans cette condition comme leur commun lot; lui nây avait point de part; ce nâétait pas sa condition, mais il a voulu participer à la nature humaine, afin de pouvoir comme homme, entrer personnellement dans la mort pour eux, afin de les délivrer entièrement. Il est descendu dans la mort, cette forteresse de Satan, afin dâôter à celui-ci sa puissance.
«Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort» (Rom. 5:12); en péchant, lâhomme sâétait donc placé sous lâempire de la mort. Mais il avait péché à lâinstigation du diable, qui ainsi a acquis le pouvoir de la mort et la présente comme un épouvantail devant lââme de lâhomme. La crainte de la mort et par suite de la condamnation, est donc une servitude à laquelle lâhomme est assujetti. Pour les justes eux-mêmes, sous lâancienne alliance, la mort était une chose redoutable, ainsi que nous le voyons par les paroles dâÃzéchias (Ãsaïe 38) et par plusieurs passages des Psaumes. La mort ouvrait le shéol, lieu dâobscurité, où tout était fini de ce qui fait la joie, où on ne loue plus lâÃternel. Aussi était-elle «le roi des terreurs» (Job 18:14). Quel contraste avec le langage du chrétien affranchi qui peut dire avec Paul: Mourir mâest un gain... «ayant le désir de déloger et dâêtre avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur» (Phil. 1:21, 23)!
Il est vrai que des méchants peuvent, par endurcissement, arriver à être exempts de la crainte de la mort (voir Ps. 73:4), et mourir comme des êtres dépourvus de raison. Mais combien sera terrible leur réveil! On trouve aussi, hélas! des chrétiens qui ne sont pas délivrés de cette crainte de la mort. Mais sâils avaient saisi par la foi la grande vérité proclamée ici, â la victoire complète de Christ sur Satan, â comment craindraient-ils encore? Remarquez les expressions: «afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort». Pour ceux qui sont libérés par la mort de Christ, Satan nâa plus ce pouvoir, il a été rendu impuissant, son pouvoir a été brisé à la croix, où Christ a expiré.
(v. 16). Ce verset dit un dernier mot au sujet des anges et se rattache ainsi au v. 5. Le monde à venir, les souffrances et la mort de Christ pour amener des fils à la gloire, son triomphe sur Satan, tout cela ne concerne pas les anges; Christ nâa pas pris leur cause en main, il ne les avait pas en vue quand il a participé à la chair et au sang. Les anges fidèles nâavaient pas besoin de salut. Ce quâil a été et ce quâil a fait concerne lâhomme pécheur quâil est venu délivrer. «Il prend la semence dâAbraham», câest-à -dire les croyants. Ce sont eux quâil avait en vue, et câest pourquoi il dut devenir un homme.
(v. 17). Câest ce que nous montre encore ce verset. Christ est représenté ici comme un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur en faveur de ceux qui sont encore ici nommés ses frères; il devait donc en toutes choses leur être rendu semblable, participer à leur condition (à part le péché, bien entendu). La sacrificature de Christ pour les croyants occupe une grande place dans lâépître aux Hébreux. Nous la voyons paraître ici pour la première fois. Christ est devenu un homme ici-bas, afin de pouvoir accomplir cet office de sacrificateur dans le ciel. Premièrement, il a accompli ici sur la terre tout ce quâil fallait pour expier les péchés: cela concernait Dieu, sa justice, sa sainteté et sa gloire. Notre Sauveur a été en cela miséricordieux envers nous qui, sans cela, périssions; et il a été fidèle à lâégard de Dieu pour accomplir sa volonté et le glorifier (voir chap. 10:7, 9).
(v. 18). Mais en passant sur la terre, il a passé par des douleurs et des épreuves de divers genres, auxquelles nous-mêmes nous sommes exposés comme chrétiens dans un monde ennemi de Dieu. Il a souffert dans son cÅur, il a rencontré lâopposition des hommes, il a été tenté â non par le péché â mais éprouvé dans son caractère dâhomme obéissant et dévoué, il a été exercé de toutes manières, et câest ainsi quâen sympathie profonde il peut nous secourir dans ces exercices, ces épreuves, ces tentations, par lesquels nous avons à passer. Ainsi maintenant il se montre constamment un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur. Combien il est précieux pour le cÅur et encourageant pour lââme de le contempler ainsi dans le ciel, sâintéressant à nous devant Dieu.
Dans lâépître aux Hébreux, nous remarquerons quâen général, quand lâauteur parle des sacrifices et de lâoffice des sacrificateurs, il fait allusion à ce qui se passait au grand jour des expiations, selon ce qui est développé en Lév. 16. Câest ce que lâon voit dans ces paroles: «Pour faire propitiation pour les péchés du peuple» (comparez Lév. 16:17, 24, 33, 34). En ce jour-là , Aaron remplissait un double office: il offrait des victimes et en même temps portait leur sang au-dedans du voile, afin que propitiation fût faite devant Dieu pour les péchés du peuple.
En résumé, ce chapitre nous présente Christ accomplissant le dessein de Dieu dâamener plusieurs fils à la gloire, en devenant le Chef de leur salut. Pour cela, il a revêtu la nature humaine, 1° afin que, par ses souffrances, il satisfît à ce quâexigeaient la sainteté et la majesté de Dieu quant à lâétat où se trouvaient ceux quâil venait sauver; 2° afin de mourir, et par sa mort de rendre impuissant celui qui avait lâempire de la mort, le diable, et ainsi délivrer les saints de la crainte de la mort; 3° afin dâêtre pour eux un souverain sacrificateur qui les secoure, lui-même ayant été tenté comme ils le sont.