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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Ch. 2 v. 1-4 â Témoignage du salut donné par Jésus à Israël
Ch. 2 v. 1 â Nécessité dâécouter la Parole prononcée de Dieu
[2:1] Câest pourquoi il était dâautant plus nécessaire dâécouter la Parole prononcée, afin quâon ne la laissât pas passer, soit dans la vie pratique, soit de la mémoire.
Ch. 2 v. 2-4 â Autorité de la loi, et salut annoncé par le Seigneur et confirmé
[2:2] Dieu avait maintenu lâautorité de la parole communiquée par le moyen des anges, en punissant la désobéissance, car cette parole était une
. [2:3] Comment échapperons-nous donc, si nous négligeons un que le Seigneur Lui-même a annoncé ? Tel avait été le service du Seigneur parmi les Juifs â une parole de salut que les apôtres avaient confirmée, [2:4] et que le puissant témoignage du Saint Esprit a fermement établie.Exhortation fondée sur la gloire du Messie et de Sa position
Telle est lâexhortation adressée aux Juifs croyants, exhortation fondée sur la gloire du Messie, envisagée sous le rapport de sa position, en même temps que sous celui de sa personne.
Témoignage du Seigneur pour Israël, confirmé par les apôtres et par lâEsprit
Nous avons déjà remarqué que le témoignage dont lâépître sâoccupe est attribué au Seigneur Lui-même : ainsi il ne faut pas chercher dans cette épître lâAssemblée comme telle â le Seigneur nâa parlé dâelle que prophétiquement â mais il faut y chercher le témoignage du Seigneur en relation avec Israël au milieu duquel il a séjourné sur la terre, quelle que soit la portée de ce témoignage. [2:3] Ce que les apôtres ont dit nâest traité ici que comme confirmation de la parole du Seigneur lui-même, [2:4] Dieu ayant ajouté à leur témoignage le sien propre, par les manifestations miraculeuses de lâEsprit, qui a distribué ses dons à chacun selon sa volonté.
Ch. 2 v. 5-16 â Gloire de Christ ressuscité, associé à Ses rachetés
Ch. 2 v. 5-8 â Gloire du Fils de lâhomme dans le monde à venir, sans les anges
Ch. 2 v. 5 â Gloire de Jésus liée avec le monde futur, dâoù les anges sont exclus
La gloire dont nous avons parlé plus haut est la gloire personnelle du Messie, comme Fils de David, et sa gloire dans le temps présent, pendant lequel Dieu Lui a dit de sâasseoir à sa droite [(1:13)]. Il est Fils de Dieu; il est le Créateur même; mais il y a aussi une gloire en relation avec le monde habité à venir, qui lui appartient comme Fils de lâhomme. [2:5] Câest ce dont parle le deuxième chapitre de notre épître, en le comparant encore avec les anges, mais pour les exclure entièrement. Au chapitre précédent ils avaient leur place : la loi avait été donnée par les anges [(1:7)]; ils sont de la part de Dieu serviteurs des héritiers du salut [(1:14)]. Au chapitre 2 ils nâont point de place, ils ne règnent pas; [2:5] le monde habité à venir ne leur est pas assujetti, câest-à -dire cette terre habitable, dirigée et gouvernée comme elle le sera, quand Dieu accomplira ce dont il a parlé par les prophètes.
Nouvel ordre de choses établi sur la terre, assujetti au Fils de lâhomme
Lâordre du monde, placé en relation avec Jéhovah sous la loi, ou gisant dans les ténèbres, a été interrompu par le rejet du Messie, qui a pris place à la droite de Dieu, ses ennemis ne lui étant pas encore livrés pour le jugement [(1:13)], parce que Dieu poursuit son Åuvre de grâce et réunit lâAssemblée. [2:5] Mais il établira un nouvel ordre de choses sur la terre : ce sera « le monde habité à venir »; or ce monde nâest pas assujetti aux anges. [2:6-8] Le témoignage rendu dans lâAncien Testament à ce sujet est le suivant : « Quâest-ce que lâhomme, que tu te souviennes de lui, et le fils de lâhomme, que tu le visites ? Tu lâas fait de peu inférieur aux anges, et tu lâas couronné de gloire et dâhonneur; tu lâas fait dominer sur les Åuvres de tes mains; tu as mis toutes choses sous ses pieds » (Ps. 8:4-6). Ainsi toutes choses sans exception (à part Celui qui les lui a assujetties [(1 Cor. 15:27)]) sont, selon le propos arrêté de Dieu, mises sous les pieds de lâhomme, et en particulier du Fils de lâhomme.
Gloire plus étendue de Christ dans le Ps. 8 que dans le Ps. 2
En étudiant le livre des Psaumes, nous avons vu ce que je rappelle ici, câest-à -dire que ce témoignage du Psaume 8 est, quant à la position et à la domination du Christ comme homme, un progrès sur le Psaume 2. Le premier Psaume nous présente lâhomme juste accepté de Dieu, le résidu pieux auquel Christ sâest joint; le Psaume 2, les conseils de Dieu à lâégard de son Messie en dépit des efforts des rois et des gouverneurs de la terre. Dieu lâétablit roi en Sion, et somme tous les rois de rendre hommage à Celui quâil a annoncé comme son Fils sur la terre. Ensuite on voit que, le Messie ayant été rejeté, le résidu souffre, et Pierre cite ce Psaume 2 pour prouver le soulèvement des autorités de la terre, tant des Juifs que des gentils, contre Christ [(Act. 4:25-26)]. Mais le Psaume 8 montre que ce rejet nâa fait quâaugmenter la sphère de sa gloire : Christ prend la position de lâhomme, et le titre de Fils de lâhomme, et jouit de ses droits selon les conseils de Dieu; [2:7] fait moindre que les anges, il est couronné de gloire et dâhonneur; et non seulement les rois de la terre Lui sont assujettis, [2:8] mais toutes choses, sans exception, sont mises sous ses pieds1. Câest ce que lâapôtre rappelle ici. Déjà le Christ avait été rejeté, et son établissement comme roi en Sion renvoyé pour être accompli plus tard : il avait été élevé à la droite de Dieu [(1:13)], ainsi que nous lâavons vu, et un titre plus étendu lui était échu, quoique le résultat de son élévation ne fût pas encore accompli.
1 Comparez la réponse de Christ à Nathanaël à la fin de Jean 1, et aussi Matthieu 16 et Luc 9, où il enjoint aux disciples de ne dire à personne quâil est le Christ et où il déclare quâil va souffrir comme Fils de lâhomme, mais leur annonce la gloire à venir.
Ch. 2 v. 9-10 â Nécessité des souffrances et de la mort de Christ avant la gloire
Ch. 2 v. 8-9 â Jésus couronné de gloire et dâhonneur, après avoir goûté la mort
Lâépître attire ici notre attention sur ce point. [2:8] Nous ne voyons pas encore lâaccomplissement de tout ce que dit ce Psaume, savoir que toutes choses sont mises sous ses pieds; mais une partie est déjà accomplie et est devenue pour le cÅur une garantie de lâaccomplissement du tout. [2:9] Fait un peu moindre que les anges, il est couronné de gloire et dâhonneur; il a souffert la mort, et il est couronné en récompense de son travail par lequel il a parfaitement glorifié Dieu, là où il avait été déshonoré, et a sauvé lâhomme, du moins celui qui croit en Lui, là où il était perdu; car il a été fait moindre que les anges, afin que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout (v. 8, 9). Il me semble que les paroles : « à cause de la passion de la mort », et « un peu moindre que les anges » vont ensemble, et que « en sorte que, par la grâce de Dieu » est une phrase générale liée à toute la vérité présentée.
Ch. 2 v. 10 â Souffrances résultant de la position prise par Christ pour sauver lâhomme
[2:9] Ce passage appliqué au Seigneur nous le montre donc élevé au ciel, après avoir souffert la mort, qui dâune nouvelle manière lui a donné droit à tout en attendant que tout soit mis sous ses pieds. Mais une autre vérité se rattache à cette humiliation du Christ. [2:10] Il avait entrepris la cause des fils que Dieu amenait à la gloire, et il devait, par conséquent, entrer dans les circonstances de ces derniers, en souffrir les conséquences, et être traité selon lâÅuvre quâil avait entreprise. Se placer dans cette position devait être une réalité, et il convenait que Dieu revendiquât les droits de sa gloire et la maintînt vis-à -vis de ceux qui lâavaient déshonoré, et quâil traitât la personne qui avait pris en main leur cause et se présentait devant Lui pour eux, comme tenant leur place sous ce rapport : il devait consommer le Chef de leur salut par les souffrances; Celui-ci devait subir les conséquences de la situation dans laquelle il était entré. Son Åuvre devait être une réalité, selon la mesure de la responsabilité quâil prenait sur Lui, car il y allait de la gloire de Dieu, là même où était le péché. [2:9] Il devait souffrir, goûter la mort, et cela par la grâce de Dieu pour le péché, tandis que nous goûtons la mort par le péché.
Ch. 2 v. 11 â Même compagnie devant Dieu de Christ et de ceux qui sont sanctifiés
Christ prend place parmi ceux quâIl a sanctifiés
Ceci nous fait voir le Christ prenant place, quoiquâil soit à leur tête, parmi ceux qui sont sauvés et que Dieu amène à la gloire. Câest ce que notre épître nous présente : [2:11] Celui qui a sanctifié, le Christ â et les sanctifiés, le résidu mis à part pour Dieu par lâEsprit, sont tous dâun. Le sens de cette expression est simple, mais difficile à exprimer quand on sort de lâabstraction de la phrase même. Remarquez que ce nâest que des sanctifiés que cela est dit. Le Christ et ceux qui sont sanctifiés sont tous une même compagnie, des hommes dans la même position devant Dieu. Mais lâidée va un peu plus loin.
Même position devant Dieu, mais non dâun même Père
[2:11] Notre texte ne dit pas : dâun seul et même Père. Sâil en était ainsi, il nâaurait pu être dit : « Il nâa pas honte de les appeler frères ». Il nâaurait alors pu faire autrement que les appeler ses frères.
Même vérité de position comme homme devant Dieu de Jésus et des sanctifiés
Si lâon disait quâils sont de la même masse, on pourrait donner à lâexpression un sens trop large, comme si Lui et les autres étaient de la même nature, comme enfants dâAdam, ensemble des pécheurs. Dans ce cas, il aurait dû appeler tout homme son frère, tandis que ce sont seulement les enfants que Dieu lui a donnés, les « sanctifiés », quâil appelle ainsi. Mais Lui et les sanctifiés se trouvent tous hommes dans la même nature et la même position, ensemble devant Dieu. Quand je dis la « même » je ne veux pas dire que ce soit dans le même état de péché; tout au contraire, car ils sont [2:11] Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, mais dans la même vérité de la position humaine, comme elle est devant Dieu en tant que sanctifiés pour Lui â la même selon laquelle il est aussi comme homme, lui le Sanctifié, en la présence de Dieu. Câest pourquoi il nâa pas honte dâappeler les sanctifiés ses frères.
Position acquise aux rachetés par la résurrection de Christ, qui les appelle frères
Cette position est complètement acquise par la résurrection; car, bien quâen principe les enfants lui aient été donnés auparavant, [2:11] il ne les a appelés ses frères quâaprès avoir achevé lâÅuvre qui le mettait à même de les présenter avec Lui devant Dieu. Il a bien dit : « mère, sÅur, frère » [(Matt. 12:50)]; mais il ne dit « mes frères » que quand il dit à Marie de Magdala : « Va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » [(Jean 20:17)]. De même au Psaume 22, câest lorsquâil a été exaucé dâentre les cornes des buffles [(Ps. 22:21)], quâil annonce le nom dâun Dieu Sauveur à ses frères, et loue au milieu de la congrégation [(Ps. 22:22)].
Relation avec Dieu comme Père, position que Jésus homme avait ici-bas
Il leur a parlé du nom du Père; mais le lien même ne pouvait se former et il ne pouvait les présenter au Père à moins que le grain de froment, tombant en terre, ne mourût [(Jean 12:24)]. Jusquâalors, il restait seul, quelles que fussent les révélations quâil leur fit : et de fait, il a déclaré le nom de son Père à ceux que le Père Lui avait donnés [(Jean 17:26)]. Toutefois, il avait réellement pris la bonne position humaine, et Lui-même était dans la relation dâhomme avec Dieu. Il gardait les disciples au nom du Père : ils nâétaient pas encore joints à Lui dans cette position de fils; mais il était comme homme dans la relation avec Dieu dans laquelle ils devaient aussi entrer lorsque par la rédemption ils auraient été joints à Lui. Lâeffet des explications que le Seigneur, à la fin de lâÃvangile de Jean, donna à ses disciples quant à lâétat dans lequel il les laissait, fut de les placer dans la position quâil avait de fait sur la terre en relation avec son Père et comme témoignage au monde, en même temps que la gloire de sa personne comme représentant et révélant son Père était nécessairement distincte. Et, de fait, il se les est associés et sâest associé à eux lorsquâil est monté au ciel, quoique corporellement il ne fût plus dès lors assujetti aux épreuves de cette position1.
1 Cela toutefois en relation avec Dieu. Eux ne représentaient ni ne faisaient connaître le Père comme Lui lâavait fait. En outre, bien que nous soyons introduits dans la même gloire que Lui, et dans la même relation avec le Père, la gloire personnelle de Christ comme Fils est toujours soigneusement maintenue. Ainsi quâun autre en a fait la juste remarque, il ne dit jamais « notre » Père quand il est avec les disciples. Il leur dit : Dites « notre » [(Matt. 6:9)], mais il dit lui-même « mon Père et votre Père » [(Jean 20:17)], et cela est bien plus précieux.
Ch. 5 v. 12-13 â Christ ressuscité peut sâidentifier avec le résidu
Christ appelle Ses frères le résidu, une fois ressuscité
[2:11] Il nâa donc pas honte de les appeler frères, [2:12] en disant, bien que ressuscité, ou plutôt, seulement lorsquâil est ressuscité : « Jâannoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation »; [2:13] et en parlant du résidu, séparé dâIsraël : « Voici, moi et les enfants que lâÃternel mâa donnés, nous sommes pour signes » aux deux maisons dâIsraël, et encore : « Je me confierai en Lui », (autre citation dâÃsaïe 8). De même dans les Psaumes, en particulier dans le Psaume 16, où il déclare quâil ne prend pas sa place comme Dieu : « Ma bonté ne sâélève pas jusquâà toi » [(Ps. 16:2)]; mais quâil sâidentifie avec les excellents de la terre, que toutes ses délices sont en eux [(Ps. 16:3)]. Ces « excellents de la terre », câest encore le résidu dâIsraël, appelé par la grâce.
Place de Christ sur la terre, dans laquelle Il associe les sanctifiés
Christ associe avec Lui ces hommes sanctifiés, ces hommes pieux sur la terre. Dans le passage cité il sâagit toujours de sa place sur la terre; ses souffrances, son exaltation, sa gloire à venir, sa divinité, ainsi que nous lâavons vu, sont ajoutées ici.
Ch. 2 v. 14-16 â Jésus prend la condition de lâhomme pour mourir et vaincre Satan
Ch. 2 v. 14-15 â Participation à la position des élus, pour les délivrer
Ayant pris cette place comme étant de la compagnie des élus, mais comme en étant le Chef â leur serviteur en toutes choses â il a dû se conformer à la position de ces élus, et câest ce quâil a fait : [2:14] les enfants ayant part à la chair et au sang, Lui y a aussi participé; et cela afin que, par la mort, il mît fin à la puissance de celui qui avait lâempire de la mort, [2:15] et délivrât ceux qui, par la crainte de la mort, avaient été toute leur vie assujettis à la servitude.
Jésus a vaincu Satan, Åuvre pour tous les hommes partout
Ici aussi, tandis que lâauteur de lâépître cherche, comme il le fait toujours, à montrer le côté glorieux et efficace même de ce qui était le plus humiliant, pour habituer le faible cÅur des Juifs à cette partie de lâÃvangile, nous trouvons que lâÅuvre du Seigneur dépasse beaucoup les limites dâune présentation du Messie à son peuple. [2:14] Non seulement il est glorieux dans le ciel, mais il a vaincu Satan là même où celui-ci exerçait son triste empire sur lâhomme, et où le jugement de Dieu pesait lourdement sur celui-ci.
Jésus entre dans toutes les circonstances de lâhomme, pour le sauver et le délivrer
Poussé par un amour profond pour lâhomme, le Fils, devenu Fils de lâhomme, entre de cÅur et de fait dans tous les besoins de lâhomme, et se soumet à toutes ses circonstances dans le but de le délivrer. [2:14] Il prend â car il nâétait pas dans cette condition auparavant â la chair et le sang afin de mourir, parce que lâhomme était assujetti à la mort : et (afin de détruire celui qui exerçait son empire sur lâhomme par la mort en faisant trembler lâhomme tout le long de sa vie dans lâattente de ce terrible moment â témoignage du jugement de Dieu et de lâincapacité de lâhomme à se soustraire aux conséquences du péché) il prend lâétat où lâhomme sâétait plongé par sa désobéissance à Dieu. [2:16] Car, en effet, le Seigneur nâa pas entrepris la cause des anges, mais celle de la semence dâAbraham; or pour faire lâÅuvre nécessaire pour cette semence et la représenter efficacement et réellement devant Dieu, il a dû se placer dans la position et les circonstances où elle se trouvait, quoique pas dans lâétat où se trouvaient personnellement ceux qui en faisaient partie.
Ch. 2 v. 16 â Dieu reconnaît une famille, la semence dâAbraham
On remarquera ici que câest toujours une famille reconnue de Dieu qui est devant nos yeux, comme objet de lâaffection et des soins du Sauveur â [2:16] les enfants que Dieu Lui a donnés, les enfants dâAbraham, selon la chair, si dans cette condition ils répondent à cette désignation de « semence dâAbraham », question posée en Jean 8:37 à 39, ou de ses enfants selon lâEsprit, quand la grâce leur donne ce titre.
Ch. 2 v. 17-18 â Introduction de la sacrificature de Christ
Christ devient sacrificateur, suite à sa place prise comme homme et à sa mort
Ces vérités introduisent la sacrificature. [2:9] Comme Fils de lâhomme, il a été fait un peu moindre que les anges; et couronné déjà de gloire et dâhonneur, [2:8] il doit avoir plus tard
choses assujetties sous ses pieds. Câest ce que nous ne voyons pas encore. [2:9] Mais il a pris cette place dâhumiliation pour goûter la mort pour le système entier qui était éloigné de Dieu, et pour acquérir en plein les droits du second homme, en glorifiant Dieu là où, par sa faiblesse, la créature avait manqué; où aussi, lâEnnemi, ayant trompé lâhomme par sa ruse, dominait selon le juste jugement de Dieu, par sa force et par sa malice. [2:10] En même temps il a goûté la mort dans le but spécial de délivrer les enfants que Dieu voulait amener à la gloire, prenant leur nature, [2:11] les réunissant sanctifiés autour de Lui, et nâayant pas honte de les appeler frères. [2:17] Mais câest ainsi quâil allait les présenter maintenant, devant Dieu, selon lâefficace de lâÅuvre quâil avait accomplie pour eux; câest-à -dire quâil devenait sacrificateur, [2:18] étant à même par sa vie dâhumiliation et dâépreuves ici-bas, de sympathiser avec les siens dans tous leurs combats et toutes leurs difficultés.Ch. 2 v. 18 â Souffrances en résistant à la tentation, et secours nécessaire de Jésus
Il a souffert, jamais succombé. On ne souffre pas quand on succombe à la tentation; la chair prend plaisir dans les choses par lesquelles elle est tentée. [2:18] Jésus a souffert, étant tenté, et il est à même de secourir ceux qui sont tentés. Il est important de remarquer que la chair, mue par les convoitises, ne souffre pas : étant tentée, elle jouit hélas ! Mais lorsque, selon la lumière du Saint Esprit et la fidélité de lâobéissance, lâEsprit résiste aux attaques de lâEnnemi, soit subtiles, soit persécutrices, on souffre. Le Seigneur a souffert ainsi et nous sommes appelés à souffrir de la même manière. Ce qui a besoin de secours, câest le nouvel homme, le cÅur fidèle, non pas la chair, car jâai besoin du secours contre la chair et pour mortifier tous les membres du vieil homme.
Ch. 2 v. 18 â Secours pour les souffrances de la marche dans la fidélité
[2:18] Ici le secours dont on a besoin se rapporte aux difficultés que le saint rencontre en cherchant à accomplir toute la volonté de Dieu. Câest dans cette marche quâon souffre, câest là que le Seigneur qui a souffert, peut secourir. Il a marché par ce chemin; il y a appris ce quâon y souffre de la part de lâEnnemi et des hommes. Un cÅur dâhomme sent ce que câest que de souffrir ainsi, et Jésus a un cÅur dâhomme. En outre, plus on est fidèle de cÅur et plein dâamour pour Dieu, moins il y a dâendurcissement dans lequel les rapports avec le monde font tomber, plus on souffre. Or, il nây avait point dâendurcissement en Jésus : sa fidélité était parfaite comme son amour. Il était homme de douleurs et sachant bien ce que câest que la langueur et la peine [(Ãs. 53:3)]. Il a
étant tenté1.1 On peut remarquer dans ce chapitre quatre raisons de lâhumiliation de Jésus : 1° elle convenait pour Dieu â en cela était sa gloire [(2:10)]; 2° la destruction de la puissance de Satan [(2:14)]; 3° la propitiation par sa mort [(2:17)]; 4° la capacité de sympathiser dans la sacrificature [(2:18)].