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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Ch. 3 v. 1-6 â Christ et la maison de Dieu, bien supérieur à Moïse
Ch. 3 v. 1 â Christ, apôtre et souverain sacrificateur des croyants juifs
[3:1] Ainsi le Seigneur nous est présenté comme Apôtre et Souverain Sacrificateur des croyants dâentre les Juifs, du vrai peuple. Je dis « dâentre les Juifs », non quâil ne soit notre Sacrificateur, mais parce quâici lâécrivain sacré se place parmi les Juifs croyants, en disant : « notre » et que, au lieu de parler de lui-même comme apôtre, il désigne Jésus comme lâApôtre, ce quâIl était personnellement pour les Juifs. En principe, ce dont il parle est vrai pour tous les croyants. Ce que le Seigneur a dit est sa Parole, et il est à même de nous secourir quand nous sommes tentés [(2:18)]. [3:6] Nous sommes sa maison.
Christ, Fils sur sa maison, plus excellent que Moïse
Christ, Dieu, est Fils sur Sa maison, où Moïse était serviteur fidèle
[3:6] Car nous avons ici un troisième caractère de Christ : il est « Fils sur sa maison ». [3:5] Moïse a été fidèle dans toute la maison de Dieu comme serviteur, en témoignage des choses qui devaient être dites plus tard; [3:6] or Christ est sur la maison de Dieu; toutefois ce nâest pas comme serviteur, mais comme Fils. [3:3] Il a bâti la maison; [3:4] il
Dieu.Christ, excellent comme bâtisseur de la maison, lâunivers, mais aussi les croyants
[3:2] Moïse sâétait identifié avec la maison, fidèle en tout dans cette position; [3:3] Christ est plus excellent, comme celui qui a bâti la maison est plus excellent que la maison; [3:4] mais Celui qui bâtit toutes choses est Dieu; et câest ce que Christ a fait. De fait la maison, câest-à -dire le tabernacle dans le désert, était une figure de lâunivers. Christ a traversé les cieux, comme le souverain sacrificateur entrant dans le sanctuaire [(4:14)]. Tout était purifié par du sang [(9:22)], comme Dieu réconciliera toutes choses par Christ dans les cieux et sur la terre. Dans un certain sens, cet univers est la maison de Dieu; Dieu daigne y habiter. Christ lâa créé tout entier; [3:6] mais il y a une maison qui est plus proprement à Lui : nous sommes sa maison, en supposant que nous persévérions jusquâà la fin.
Danger pour les croyants hébreux de se détourner de ce qui ne se voit pas
Le danger des chrétiens hébreux â attirés par leurs anciennes habitudes, une loi et des cérémonies établies par Dieu Lui-même â était quâils abandonnassent le christianisme, où Christ nâest pas visible, pour des choses visibles et palpables. Le Christ des chrétiens, loin dâêtre une couronne de gloire pour le peuple, nâétait quâun objet de foi; en sorte quâil était privé de toute importance si la foi sâaffaiblissait. Une religion qui parlait aux yeux, « le vin vieux », attirait naturellement ceux qui y étaient habitués.
Christ et la maison présentés, Lui étant Fils sur la maison de Dieu
[3:3] De fait, le Christ était bien plus excellent que Moïse, comme celui qui a bâti la maison est plus grand que la maison. [3:4] Or cette maison était la figure de toutes choses, et Celui qui les avait bâties était Dieu. [3:6] Le passage nous présente, à ce point de vue, Christ et la maison, et dit aussi que câest nous qui sommes la maison, et Christ nâest pas ici serviteur, il est Fils sur la
de Dieu.Christ est là comme personne céleste, médiateur entre le peuple et Dieu
Il ne faut pas que le lecteur oublie jamais ce que nous avons déjà fait remarquer, savoir que, dans cette épître, nous ne trouvons pas lâAssemblée comme corps de Christ, unie à Lui, ni même le Père non plus, sauf comme comparaison au chapitre 12. Câest Dieu, un Christ céleste (qui est Fils de Dieu), et un peuple, qui nous sont présentés; le Messie étant un médiateur céleste entre le peuple et Dieu. Ainsi les privilèges propres à lâAssemblée ne se trouvent pas dans cette épître; ces privilèges découlent de notre
avec Christ; mais ici Christ est une personne à part, qui est entre nous et Dieu, dans les hauts lieux, tandis que nous, nous sommes sur la terre.Remarques sur les deux premiers chapitres
Compréhension des chap. 1 et 2, et principe de lâinstruction de lâépître
Nous pouvons ajouter ici encore quelques remarques qui éclairciront ce point, et aideront le lecteur à comprendre les deux premiers chapitres, et le principe de toutes les instructions de lâépître.
Ch.. 1 : Christ fait Lui-même lâÅuvre parfaite de purification, et sâassied
Au chapitre 1, [1:3] Christ fait par Lui-même â et cette Åuvre est présentée comme une partie de sa gloire divine â la purification des péchés, et sâassied à la droite de Dieu. Cette Åuvre, remarquez-le, est faite par Lui-même; nous nây sommes pour rien, sinon que nous y croyons et en jouissons. Câest une Åuvre divine, que cette personne divine a accomplie par elle-même, de sorte que lâÅuvre a toute la perfection absolue, toute la force dâune Åuvre faite par Lui, sans aucun mélange de notre faiblesse, de nos efforts ou de nos expériences. Le Fils lâa faite par Lui-même, et elle est accomplie. Là -dessus il sâassied. Personne ne le place là , il sâassied Lui-même sur le trône, dans les hauts lieux.
Ch. 2 : Christ homme glorifié dans le ciel, dans Son état actuel
Gloire actuelle, accomplissement encore partiel des conseils de Dieu pour Lui
Au chapitre 2, nous trouvons un autre point qui caractérise lâépître, savoir lâétat actuel de lâHomme glorifié : [2:9] il est couronné de gloire et dâhonneur, [2:8] mais ceci en vue dâun ordre de choses qui nâest pas encore accompli. Câest la personne du Christ homme qui est présentée, et non lâAssemblée unie à Lui-même, quand il est envisagé comme glorifié dans les cieux. Cette gloire est considérée comme un accomplissement partiel de ce qui Lui appartient selon les conseils de Dieu, comme Fils de lâhomme. Plus tard elle sera complète dans toutes ses parties, par lâassujettissement de toutes choses.
Développement de ce qui appartient au Fils de lâhomme, encore à venir
La gloire actuelle de Christ fait donc regarder en avant vers un ordre de choses encore à venir, qui sera le plein repos, la pleine bénédiction. En un mot, outre la perfection de Son Åuvre, lâépître nous présente le développement de ce qui appartient à la personne du Christ Fils de lâhomme, non la perfection de lâAssemblée en Lui. Or ceci embrasse le temps actuel, dont le caractère dépend, pour le croyant, de la glorification de Christ dans les cieux, en attendant un état à venir où tout lui sera assujetti.
Fils de lâhomme couronné, Dieu montrant en Lui Sa pensée pour lâhomme
[2:9] Dans ce deuxième chapitre, on voit aussi quâil est couronné. Il ne sâassied pas, Lui, comme de droit, bien quâil eût cette gloire avant que le monde fût [(Jean 17:5)]; mais, ayant été fait un peu moindre que les anges, Dieu le couronne. On voit clairement aussi que, bien que les chrétiens hébreux soient particulièrement en vue, et que même tous les chrétiens soient rangés sous le titre de « semence dâAbraham » sur la terre, Christ est toutefois envisagé comme le Fils de lâhomme, non pas comme le fils de David; [2:6] et la question est : « Quâest-ce que lâhomme ? ». La réponse â combien précieuse pour nous ! â est : Christ, mort une fois à cause de lâétat de lâhomme, maintenant glorifié. Câest en Lui que nous voyons la pensée à lâégard de lâhomme.
Héritage de la promesse divine ici-bas, et particularité des croyants juifs
Chrétiens comme semence dâAbraham, héritiers de la promesse
Le fait que les chrétiens même sont envisagés comme semence dâAbraham montre clairement quâils sont considérés, comme faisant partie de la chaîne des héritiers de la promesse sur la terre (comme en Rom. 11), et non comme lâAssemblée unie à Christ comme son corps dans le ciel.
Perfection de lâÅuvre de Dieu, mais pleins résultats encore futurs
LâÅuvre est parfaite; elle est lâÅuvre de Dieu : il a fait par Lui-même la purification des péchés [(1:3)]. Le plein résultat des conseils de Dieu à lâégard du Fils de lâhomme nâest pas encore arrivé : ainsi la partie terrestre de ces conseils peut être présentée comme chose prévue, aussi bien que la partie céleste; bien que ceux auxquels lâépître est adressée eussent part à la gloire céleste et fussent participants de lâappel céleste [(3:1)] en rapport avec la position actuelle du Fils de lâhomme.
Avantages du résidu juif croyant, à part des privilèges célestes
Le résidu des Juifs, ainsi que nous lâavons dit, est considéré comme continuant la chaîne du peuple béni sur la terre, quels que soient dâailleurs leurs privilèges célestes ou leur état spécial à la suite de lâélévation céleste du Messie. Nous avons été greffés sur lâolivier franc [(Rom. 11:24)], de sorte que nous participons à tous les avantages dont il est parlé ici; seulement notre position la plus élevée et les privilèges qui sây rattachent ne sont pas en vue. Aussi, écrivant aux Hébreux, et comme lâun dâentre eux, lâauteur de lâépître sâadresse à eux, savoir aux Israélites chrétiens et croyants : câest la force du mot « nous » que nous trouvons ici. Il faut sâen souvenir et ne pas oublier que les Hébreux croyants forment toujours ce « nous » dont lâauteur fait aussi partie.
Appropriation de lâépître, mais selon la pensée de lâEsprit
Comme je lâai dit, nous nous approprions cette épître de bon droit en principe; mais pour bien la comprendre, il faut se mettre au point de vue de lâEsprit de Dieu.
Ch. 3 v. 8-19 â Exhortation à rester confiant en Dieu
Ch. 3 v. 8-13 â Danger dâabandonner Dieu et de sâendurcir comme le peuple
Avertissement de ne pas abandonner Dieu, Ã lâimage du peuple endurci
Personne ne devait sâendurcir (v. 8), mais cette parole est adressée spécialement à Israël, et cela jusquâau jour où Christ paraîtra. Lâauteur, en parlant du danger des Hébreux sous ce rapport, revient à la parole autrefois adressée à Israël, non pour les avertir du danger quâils couraient en la négligeant maintenant, mais pour leur montrer les conséquences de lâabandon de ce quâils avaient reconnu comme vrai. [3:9] Israël, délivré dâÃgypte, avait provoqué Dieu dans le désert (câétait bien là où en étaient les chrétiens dans ce monde) parce que Dieu nâavait pas introduit son peuple tout de suite et sans difficultés en Canaan. [3:12] Ceux à qui lâépître est adressée étaient en danger dâabandonner le Dieu vivant de la même manière, câest-à -dire que le danger était là devant leurs yeux. [3:13] Ils devaient plutôt sâexhorter les uns les autres, aussi longtemps quâil est encore dit « aujourdâhui », afin quâils ne fussent pas endurcis par la ruse du péché. Ce mot : « aujourdâhui » est lâexpression de la patiente activité de la grâce de Dieu envers Israël jusquâau bout. Le peuple était incrédule, sâendurcissait, sâest endurci, et sâendurcira, hélas ! jusquâà la fin, où le jugement arrivera dans la personne du Messie-Jéhovah quâils ont méprisé. Mais jusquâalors Dieu aime à répéter : « Aujourdâhui, si vous entendez ma voix » ! Il se peut que seul un petit nombre écoute; il se peut que la nation soit judiciairement endurcie afin que les gentils soient admis; mais le mot : « aujourdâhui » se fait toujours entendre pour chacun dâentre eux, ayant des oreilles pour entendre, jusquâà ce que le Seigneur paraisse en jugement; cet appel sâadresse au peuple selon la patience de Dieu. Pour le résidu qui avait cru, câétait un avertissement particulier de ne pas marcher dans le chemin du peuple endurci qui avait refusé dâécouter, de ne pas se retourner vers lui en abandonnant leur propre confiance dans la parole qui les avait appelés, comme Israël lâavait fait dans le désert.
Ch. 3 v. 13 â Mise en garde contre le danger pratique de se détacher de Dieu
[3:13] Aussi longtemps que le « aujourdâhui » de lâappel de la grâce durerait, les fidèles devaient sâentrâexhorter, de peur que lâincrédulité ne se glissât dans leurs cÅurs par la subtilité du péché. Câest ainsi que lâon abandonne le Dieu vivant. Nous parlons ici au point de vue pratique, non pas à celui de la fidélité de Dieu, qui ne permettra certainement pas quâaucun des siens périsse; mais il y a le danger pratique dâêtre, quant à notre responsabilité, détachés de Dieu, et pour toujours, si Dieu nâintervenait pas en agissant dans une vie quâil nous a donnée et qui ne peut périr.
Conséquences de la séparation de Dieu par le péché
Le péché nous sépare de Dieu dans nos pensées; nous nâavons plus la même conscience de lâamour de Dieu, ni de sa puissance, ni de lâintérêt quâil nous porte; la confiance se perd; lâespérance et la valeur des choses invisibles sâaffaiblissent; la valeur des choses visibles augmente en proportion; la conscience est mauvaise; on est mal à lâaise avec Dieu; le chemin paraît dur et difficile; la volonté sâaffermit contre Dieu; on ne vit plus de foi; les choses qui se voient se mettent entre Dieu et nous, et possèdent le cÅur. Si la vie est là , Dieu avertit par son Esprit (comme dans cette épître); il châtie et ramène : si, par contre, il nâa dans lââme quâune influence extérieure, une foi sans vie, et que la conscience nâait pas été atteinte, on abandonne Dieu.
Ch. 3 v. 14-19 â Nécessité de maintenir sa confiance jusquâau but promis
Ch. 3 v. 16-19 â Exemple dâIsraël au désert, incrédule et privé du repos de Dieu
Câest lâavertissement de ne pas le faire qui arrête celui qui vit. Celui qui est mort, celui duquel la conscience nâest pas engagée, qui ne se dit pas : « Auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ! » [(Jean 6:68)] méprise lâavertissement et périt. [3:17] Il en avait été ainsi dâIsraël dans le désert, [3:18] et Dieu leur jura quâils nâentreraient pas dans son repos (Nomb. 14:21-23), et pourquoi ? [3:19] Ils avaient abandonné leur confiance en lui; leur incrédulité, quand la beauté et lâexcellence du pays leur avaient été rapportées, les a privés du repos promis.
Position des croyants, devant persévérer avec confiance dans le désert
La position des croyants auxquels lâépître sâadresse, quoiquâen rapport avec de meilleures promesses, était la même. La beauté et lâexcellence de la Canaan céleste leur avaient été annoncées; ils avaient vu et goûté les fruits de ce pays par lâEsprit; ils étaient encore dans le désert; [3:14] il sâagissait pour eux de persévérer, de maintenir leur confiance jusquâà la fin.
Application à des chrétiens ayant déjà une pleine confiance, quâils doivent garder
Remarquez â car Satan et notre propre conscience lorsquâelle nâest pas affranchie se servent souvent de cette épître pour nous troubler â quâil ne sâagit pas ici de chrétiens qui doutent ou de personnes qui nâont pas encore acquis une entière confiance en Dieu : pour ceux qui sont dans cet état, ces exhortations et ces avertissements nâont aucune application. [3:14] Les chrétiens sont exhortés à garder
et à persévérer, non pas à faire taire des craintes ou des doutes : cet emploi de lâépître pour légitimer de tels doutes nâest quâune ruse de lâEnnemi. Seulement jâajouterai ici que si la pleine connaissance de la grâce (ce que lââme, en pareil cas, ne possède assurément pas encore) peut seule délivrer lââme et lâaffranchir de ces craintes, il est néanmoins très important de garder une bonne conscience en pratique, pour ne pas fournir un moyen spécial dâattaque à lâEnnemi.