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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Ch. 4 v. 1-11 â Entrée des croyants dans le repos de Dieu
Lâincrédulité prive du repos, mais le croyant doit entrer dans un repos encore futur
Lâapôtre appliquant ensuite cette partie de lâhistoire dâIsraël à ceux auxquels il écrivait, met en avant deux points : [3:19] en premier lieu, Israël avait été privé par lâincrédulité de lâentrée dans le repos; [4:11] en second lieu, le repos était encore à venir, et les croyants (ceux qui ne cherchaient pas le repos ici-bas, mais acceptaient le désert pour le temps présent) devaient y entrer.
Repos futur de Dieu pour la foi, en contraste avec le peuple dâIsraël
Ch. 4 v. 1-3 â Le repos de Dieu est à venir, et quelques-uns seulement y entrent
[4:1] Il commence, en disant : « Craignons quâune promesse ayant été laissée dâentrer dans son repos, quelquâun paraisse ne pas lâatteindre »; [4:2] car Dieu nous a annoncé des bonnes nouvelles, comme il avait fait à Israël autrefois. Or la parole qui leur fut adressée resta sans fruit, nâétant pas mêlée avec de la foi en ceux qui lâentendirent; [4:3] car nous qui avons cru nous entrons dans le repos. Le repos même est encore à venir, et ce sont les croyants qui y entrent; car il y a un repos de Dieu et quelques-uns y entrent. Dieu a dit, en effet : «
entrent dans mon repos ! » (câest-à -dire en désignant par là une classe spéciale qui doit en être exclue).Ch. 4 v. 4-7 â Quelques hommes doivent entrer dans le repos de Dieu, non comme Israël incrédule
[4:4] Dieu a travaillé lors de la création; puis il sâest reposé de ses Åuvres quand elles ont été achevées. Ainsi, depuis la fondation du monde, il a montré quâil avait un repos à Lui, [4:5] comme il est dit dans le passage précité : « Sâils entrent dans
repos ! »; mais cela, en faisant voir que lâentrée était encore en question, démontrait que lâhomme nâétait pas entré dans le repos de Dieu de la première création. [4:6] Deux choses sont donc évidentes : quelques-uns doivent entrer dans le repos; puis Israël, à qui ce repos a été dâabord proposé, nây est pas entré à cause de son incrédulité. [4:7] Câest pourquoi il fixe encore un jour, disant en David, longtemps après lâentrée en Canaan : « Aujourdâhui », comme il est écrit, « si vous entendez sa voix, nâendurcissez pas vos cÅurs ».Ch. 4 v. 6-9 â Le repos de Dieu est encore à venir, et non celui dâici-bas
Ici une objection naturelle se présente, à laquelle lâapôtre donne une réponse complète, sans parler de lâobjection elle-même. [3:17] Les Israélites étaient tombés dans le désert; [4:6] mais Josué avait introduit le peuple en Canaan, où les incrédules nâétaient pas arrivés; les Juifs sây trouvaient, de sorte quâeux étaient entrés dans le repos que les autres nâavaient point atteint. [4:7] La réponse à cette objection est toute simple : câest longtemps après cela que Dieu dit par David : « Je jurai dans ma colère : Sâils entrent dans mon repos ! ». [4:8] Si Josué avait donné le repos à Israël, David nâaurait pu parler après cela dâun autre jour. [4:9] Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. Ce repos est encore à venir, mais il est assuré par la parole de Dieu; vérité dont on aperçoit à lâinstant la portée quant aux relations des Juifs croyants avec le peuple, au milieu duquel ils étaient tentés de chercher un repos que la foi, pour le moment, ne donnait pas, et quâen raison de son affaiblissement elle nâentrevoyait que faiblement dans lâavenir. Pour avoir le repos de Dieu, il faut persévérer dans la foi. Le repos apparent dâalors nâétait pas le vrai repos : le repos de Dieu se faisait encore attendre; la foi seule reconnaissait cela, et, ne cherchant point de repos dans le désert, sâappuyait sur la promesse. [4:7] Dieu disait encore : « Aujourdâhui ».
Ãtat du peuple empêchant le repos en Canaan
Lâétat du peuple était pire que le repos dans lequel Josué lâavait introduit, repos qui nâen était pas un, comme les Psaumes des Juifs le montraient.
Participation au repos avec Dieu, mais encore futur, après le travail dâici-bas
Ordre des versets et du raisonnement
Quant à lâordre des versets, lâexhortation du verset 11 dépend de lâensemble de ce qui précède, [4:7-8] le raisonnement étant complété par le témoignage de David venant après Josué. [4:4] Après la création, Dieu sâest, il est vrai, reposé; [4:5] mais après cela il a dit : « Sâils entrent dans mon repos ! » de sorte que les hommes ne sont pas entrés dans ce repos-là ; [4:8] Josué est entré dans la terre promise, mais la parole venue par David, longtemps après, prouve que le repos de Dieu nâétait pas encore atteint. [4:6] Toutefois, ce même témoignage qui défendait lâentrée dans le repos à cause de lâincrédulité, montre que quelques-uns doivent y entrer, sans quoi il nây aurait pas eu besoin de prononcer lâexclusion de quelques-uns pour une raison particulière, ni dâavertir les hommes quâils pouvaient échapper à ce qui les empêchait dâentrer. Il nâest besoin ici dâaucune parenthèse.
Ch. 4 v. 10-11 â Repos quant aux Åuvres, après le travail, comme Dieu
[4:10] Or aussi longtemps quâon ne sâest pas reposé de ses Åuvres, on nâest pas entré dans le repos. Celui qui y est entré, a cessé de travailler, comme Dieu sâest reposé de ses Åuvres pour entrer dans son repos. [4:11] « Appliquons-nous donc », dit lâexhortation du fidèle témoin de Dieu, « à entrer dans ce repos-là » â le repos de Dieu â afin que nous ne tombions pas en imitant une semblable désobéissance.
Satisfaction de lâamour quand nous serons dans le repos de Dieu
Remarquez bien ici quâil sâagit du repos de Dieu : câest ce qui fait comprendre le bonheur et la perfection de ce repos. Dieu doit se reposer dans ce qui satisfait son cÅur. [4:4] Cela a été le cas même à la création : « tout était très bon ! » [(Gen. 1:31)]. Et maintenant lâamour parfait ne pourra être satisfait quant à nous, sâil ne nous introduit pas dans une entière bénédiction : nous posséderons une portion céleste dans la bénédiction que nous aurons en sa propre présence, dans une sainteté et dans une lumière parfaites. Aussi tout le travail pénible de la foi, son exercice dans le désert, le combat (quoiquâil y ait aussi bien des joies), les bonnes Åuvres qui sây font et tout effort quelconque cesseront. Ce nâest pas seulement quâon sera délivré de la puissance du péché intérieur : tout le labeur et toutes les peines du nouvel homme prendront fin. Nous sommes déjà affranchis de la loi du péché : alors, nos exercices spirituels pour Dieu cesseront. [4:10] Nous nous reposerons de nos Åuvres, non des mauvaises. Nous nous sommes déjà reposés de nos Åuvres, pour ce qui regarde la justification, et par conséquent, dans ce sens-là , nous avons le repos dans notre conscience; mais il ne sâagit pas ici de cela, il sâagit du repos du chrétien quant à tous ses travaux. Dieu sâest reposé de ses Åuvres, qui étaient, certes, de bonnes Åuvres; nous aussi nous nous reposerons alors avec Lui.
Le repos près de Dieu vient après les combats du désert
Maintenant nous sommes dans le désert, nous combattons aussi contre les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes [(Ãph. 6:12)] : il nous reste un repos précieux; le cÅur se reposera auprès de Dieu : là rien ne troublera la perfection de notre repos; Dieu se reposera dans la perfection de la bénédiction quâIl aura accordée à son peuple.
Il reste un repos pour lâhomme, sans que son caractère soit défini
[4:9] La grande pensée du passage câest quâil
un repos (câest-à -dire que le croyant ne doit pas attendre le repos ici-bas), sans quâil soit dit où; et lâépître ne parle pas en détail du caractère du repos, parce quâelle laisse la porte ouverte à un repos terrestre, sur le pied des promesses pour le peuple terrestre; quoique pour les chrétiens, participants de lâappel céleste [(3:1)], le repos de Dieu soit évidemment céleste.Ch. 4 v. 12-13 â La Parole, instrument de Dieu pour juger le cÅur
La Parole juge tout mouvement du cÅur faisant quitter le chemin de la foi
Ensuite, le chapitre nous présente lâinstrument que Dieu emploie pour juger lâincrédulité et tous les mouvements du cÅur qui tendent, comme nous lâavons vu, à faire abandonner au croyant sa position de foi, à lui cacher Dieu en satisfaisant sa chair, et à chercher du repos dans le désert.
La Parole juge tout ce qui est dans le cÅur, et met la conscience devant Dieu
Ce jugement est très précieux pour le croyant qui est droit de cÅur : il a pour effet de le rendre capable de découvrir tout ce qui tend à lâarrêter dans son chemin ou à ralentir ses pas. La Parole de Dieu, révélation de Dieu, expression de ce que Dieu est, de tout ce qui lâentoure, et de ce quâil veut, au milieu de toutes les circonstances où nous nous trouvons, juge
ce qui, dans le cÅur, nâest pas de Lui. [4:12] Elle est plus pénétrante quâaucune épée à deux tranchants. Vivante et énergique, elle sépare tout ce qui est le plus intimement lié et confondu dans nos cÅurs et dans nos pensées. Là où la nature (« lââme » et ses sentiments) se mêle avec ce qui est spirituel, la Parole place entre deux, comme le fil de lâépée, la vérité vivante de Dieu et juge les mouvements cachés du cÅur quant à tous les deux. Elle en discerne toutes les pensées et les intentions. [4:13] Mais elle a un autre caractère, en tant que venant de Dieu : elle est comme son Åil ouvert sur la conscience : elle nous met en présence de Dieu avec tout ce quâelle nous force à découvrir. Elle place donc notre conscience sous le regard de Dieu Lui-même. Rien nâest caché, tout est nu et manifeste aux yeux de Celui avec qui nous avons affaire1.1 La liaison de la Parole adressée à lâhomme, avec Dieu Lui-même, est ici très remarquable.
Précieux et puissant instrument de Dieu pour le bien du croyant
Tel est le vrai secours, le puissant instrument de Dieu pour juger en nous tout ce qui nous empêcherait de continuer joyeusement, avec un cÅur fortifié par la foi et par la confiance en Dieu, notre course à travers le désert. Précieux instrument dâun Dieu fidèle ! Solennel et sérieux dans son opération, mais dâune bénédiction inappréciable et infinie dans ses effets, dans ses conséquences !
Opération de la Parole comme instrument pour nous faire marcher selon Dieu
Câest un instrument qui, dans son opération, ne laisse pas « les volontés de la chair et des pensées » [(Ãph. 2:3)] libres dâagir, ne permet pas au cÅur de se tromper, mais nous procure de la force et nous place sans interdit en la présence de Dieu pour continuer notre chemin avec joie et énergie spirituelle. Ici se termine lâexhortation qui se base sur la puissance de la Parole.
Ch. 4 v. 14-16 â La sacrificature de Christ, autre secours du fidèle
Début du sujet de la sacrificature, poursuivi dans les chapitres suivants
Mais il y a un autre secours, un secours dâun autre caractère, pour nous aider dans notre passage à travers le désert : câest la sacrificature, sujet qui commence ici, et qui est poursuivi dans les chapitres suivants.
Ch. 4 v. 14-15 â Jésus, souverain sacrificateur, sympathisant avec les siens
Ch. 4 v. 14 â Jésus, Fils de Dieu, souverain sacrificateur dans les cieux
[4:14] Nous avons un Souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux â comme Aaron traversait les parties successives du tabernacle â Jésus, Fils de Dieu.
Ch. 4 v. 15 â Christ sympathise avec notre faiblesse, avec nos infirmités
[4:15] Il a été tenté en toutes choses, semblable à nous, à part le péché, de sorte quâil peut sympathiser avec nos infirmités. [4:12] La Parole met à nu les intentions du cÅur, juge la volonté, tout ce qui nâa pas Dieu pour but et pour source. [4:15] Ensuite, pour ce qui regarde la faiblesse, nous avons la sympathie de Christ. Il va sans dire quâil nâa pas eu de mauvaises convoitises; il a été tenté de toutes manières, à part le péché; le péché nâentrait pour rien dans ses tentations. Mais je ne désire pas de la sympathie pour le péché qui est en moi; je le déteste, je désire quâil soit maté, jugé, quâil ne soit épargné en rien : et câest ce que la Parole fait. Pour ma faiblesse et mes difficultés, je cherche la sympathie, et je la trouve dans la sacrificature de Jésus. Il nâest pas nécessaire quâune personne, pour sympathiser avec moi, sente au même moment que moi ce que je sens moi-même, mais plutôt le contraire : si jâai des douleurs présentes, je ne suis pas en position de penser autant aux douleurs dâautrui; mais pour sympathiser, il faut que jâaie une nature capable dâapprécier ces douleurs.
Jésus, homme ayant connu la douleur, peut sâoccuper de nos difficultés
Il en est ainsi de Jésus dans lâexercice de sa sacrificature. Il est, dans tous les sens, hors de lâatteinte de la douleur et de la tentation; mais il est homme; et non seulement il a la nature humaine qui, jadis, a su ce que câest que la douleur [(Ãs. 53:3)], [4:15] mais il a fait, plus quâaucun de nous, lâexpérience des peines de la tentation quâun saint est appelé à rencontrer; et son cÅur libre et plein dâamour peut sympathiser pleinement avec nous, selon lâexpérience quâil a faite du mal, et selon la liberté glorieuse quâil a maintenant pour sâoccuper des maux dont nous pouvons souffrir. [4:14] Câest ce qui nous encourage à tenir ferme notre profession, malgré les difficultés qui obstruent notre chemin; car Jésus sâoccupe de ces difficultés selon la connaissance et lâexpérience quâil en a, et selon la puissance de sa grâce.
Ch. 4 v. 16 â Libre accès par la sacrificature de Jésus au trône de la grâce
Miséricorde et grâce trouvées au trône de la grâce où est notre sacrificateur
[4:16] Ainsi, notre Souverain Sacrificateur étant là , nous pouvons aller avec toute confiance au trône de la grâce, pour trouver miséricorde et la grâce qui nous est nécessaire en tout temps de besoin : la miséricorde, parce que nous sommes faibles et chancelants; la grâce nécessaire, parce que nous sommes dans un combat que Dieu reconnaît.
Accès direct au trône de la grâce, non au Souverain Sacrificateur
Remarquez que ce nâest pas au Souverain Sacrificateur que nous allons. On le fait souvent, et Dieu peut avoir compassion de notre manque dâintelligence; mais faire ainsi est une preuve quâon ne comprend pas complètement la grâce. Le Sacrificateur, le Seigneur Jésus, sâoccupe Lui-même de nous, sympathise avec nous, dâun côté â dâun autre, nous allons directement au trône de la grâce.
Encouragement à persévérer avec les ressources qui nous sont données
LâEsprit ne parle pas ici proprement de chute : la pensée dâune chute se trouve au chapitre 2 de la première épître de Jean. Là , câest en rapport avec la communion avec son Père, ici avec lâaccès devant Dieu. Il sâagit ici de nous fortifier, de nous encourager à persévérer dans le chemin, par la conscience de la sympathie que nous trouvons là -haut, et par la certitude que le trône nous est toujours accessible.