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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-14
Résumé du chapitre
Ch. 5 v. 1-10 â Sacrificatures comparées de Jésus et dâAaron
Lâépître développe ensuite la sacrificature du Seigneur Jésus, en la comparant avec celle dâAaron, mais, comme nous le verrons, pour en faire ressortir la différence plutôt que la similitude, quoiquâil y ait une analogie générale entre elles, et que lâune ait été une image de lâautre.
Ch. 5 v. 11 à 6 v. 20 â Comparaison avec Melchisédec et introduction des alliances
Nous trouvons cette comparaison aux versets 1 à 10; puis, bien que le fond du raisonnement soit amplifié et développé, la suite du raisonnement est interrompue jusquâà la fin du chapitre 6, où la comparaison avec Melchisédec est poursuivie, et où le changement de loi, conséquence du changement de sacrificature, est constaté. Cela introduit les alliances et tout ce qui a trait aux circonstances des Juifs.
Ch. 5 v. 1-10 â Sacrificature de Christ
Ch. 5 v. 1-4 â Ordre de la sacrificature aaronique et caractères des sacrificateurs
[5:1] Le sacrificateur donc, pris dâentre les hommes (dans ce passage lâEsprit de Dieu ne parle pas de Christ, mais de celui avec lequel il le compare), est établi pour les hommes en des choses qui regardent Dieu, afin quâil offre des dons et des sacrifices pour les péchés, [5:2] étant capable de sentir les misères des autres parce quâil est lui-même enveloppé dâinfirmité, [5:3] offrant par conséquent pour lui-même aussi bien que pour le peuple. [5:4] Ensuite nul ne sâarroge cet honneur, mais celui-là en jouit qui est appelé de Dieu comme Aaron. Lâépître nous parlera plus loin des sacrifices; elle nous occupe ici de la personne du sacrificateur et de lâordre de la sacrificature.
Ch. 5 v. 5-6 â Gloire de Christ, dans Sa personne et Sa fonction
[5:5] De même le Christ ne sâest pas glorifié Lui-même pour être fait Souverain Sacrificateur; la gloire de sa personne, quand il est manifesté comme homme sur la terre, et la gloire de sa fonction, sont toutes les deux clairement désignées par Dieu : la première, quand Dieu Lui dit : « Tu es mon Fils; moi je tâai aujourdâhui engendré » (Ps. 2 [v. 7]); [5:6] la seconde dans ces paroles du Psaume 110 [(v. 4)] : « Tu es sacrificateur pour lâéternité selon lâordre de Melchisédec ». Tel est donc, en dignité personnelle et en gloire officielle, le Souverain Sacrificateur, le Messie attendu, Christ.
Ch. 5 v. 7-10 â Lâhistoire de Christ ici-bas le rapproche de nos misères
Ch. 5 v. 7 â Christ venu comme homme obéissant et souffrant
Mais sa gloire, quoiquâelle le place en honneur devant Dieu et soit la conséquence de la rédemption, de sorte quâil peut entreprendre la cause du peuple devant Dieu et selon Sa volonté, ne le rapproche pas des misères des hommes; câest son histoire sur la terre qui nous fait sentir combien il est, de fait, capable de prendre part à nos infirmités. [5:7] « Durant les jours de sa chair », câest-à -dire ici-bas, il est entré dans toute lâangoisse de la mort, dépendant de Dieu, et présentant sa requête à Celui qui pouvait le sauver de la mort; car ici-bas, venu pour obéir et pour souffrir, il ne sâest pas sauvé Lui-même. Il se soumettait à tout, obéissait en tout et dépendait de Dieu pour tout.
Ch. 5 v. 7-8 â Ãpreuve de lâobéissance de Jésus jusquâà la mort, jugement de Dieu
[5:7] Il a été exaucé à cause de sa piété. Il était convenable que celui qui prit la mort sur Lui, comme répondant pour les autres, sentît tout le poids de la mort sur son âme. Il nâa voulu ni échapper aux conséquences de ce quâil avait entrepris (comp. chap. 2 [v. 10]), ni manquer au juste sentiment de ce que câétait que de se trouver ainsi sous la main de Dieu en jugement; sa crainte était sa piété, la juste estimation de la position dans laquelle lâhomme pécheur était et de ce que Dieu devait lui infliger en conséquence. [5:8] Mais pour Lui, subir la conséquence de cette position, câétait lâobéissance. Or cette obéissance devait être parfaite et éprouvée jusquâau bout.
Ch. 5 v. 8-10 â Obéissance apprise par Jésus, et salut obtenu pour nous en gloire
[5:8] Il était Fils, Fils glorieux de Dieu; mais quoiquâil le fût, il devait apprendre lâobéissance (car, pour Lui, obéir était une chose nouvelle); il devait, par tout ce quâil a souffert, apprendre ce quâétait lâobéissance dans le monde. [5:9] Ensuite, ayant mérité toute gloire, il devait prendre sa place dâhomme glorifié â être consommé, amené à la perfection â et dans cette position-là devenir lâauteur dâun salut éternel (non de délivrances simplement temporelles) pour ceux qui Lui obéissent; lâauteur dâun salut qui serait en rapport avec la position quâil avait prise à la suite de son Åuvre dâobéissance; [5:10] étant salué, de la part de Dieu, « Souverain Sacrificateur selon lâordre de Melchisédec ».
Ch. 5 v. 11-14 â Ãtat dâavancement des croyants et nourriture appropriée
Parenthèse sur lâétat de ces croyants Juifs jusquâà la fin du chap. 6
Ce qui suit, jusquâà la fin du chapitre 6, est une parenthèse qui se rapporte à lâétat de ceux auxquels lâépître est adressée. [5:11] Ils sont blâmés pour la lenteur de leur intelligence spirituelle, et encouragés en même temps par les promesses de Dieu, le tout en rapport avec leur position de Juifs croyants. Ensuite le fil de lâinstruction à lâégard de Melchisédec est repris.
Ch. 5 v. 12 â Nécessité de la nourriture de base, alors quâils auraient dû enseigner
[5:12] Vu le temps, ils auraient dû pouvoir enseigner; toutefois ils avaient besoin que quelquâun leur enseignât les rudiments des oracles de Dieu, ils avaient besoin de lait et non de nourriture solide.
Lâattachement à une religion charnelle entrave le progrès de lââme
On peut remarquer que le plus grand empêchement au progrès dans la vie et dans lâintelligence spirituelles est lâattachement à une ancienne religion (qui, étant traditionnelle et non pas simplement la foi personnelle à la vérité, consiste toujours en ordonnances, et est par conséquent charnelle et terrestre). On peut être incrédule, en dehors de ces influences traditionnelles; mais sous lâinfluence dâun système pareil, la piété même se dépensant dans les formes est une barrière entre lââme et la lumière de Dieu; et ces formes qui entourent, préoccupent et lient les affections les empêchent de sâélargir et de sâéclairer par le moyen des révélations divines. [5:14] Moralement, comme lâauteur de lâépître lâexprime ici, on nâa pas « les sens exercés à discerner le bien et le mal ».
LâEsprit veut dépasser les faibles traditions humaines, où Christ nâa pas sa place
Or lâEsprit de Dieu ne veut pas se borner au cercle étroit et aux faibles et futiles sentiments des traditions humaines, ni même aux vérités quâon est capable de recevoir dans un pareil état. Christ nâa pas la place qui lui appartient, quand lââme est assujettie à un tel ordre de choses. Câest ce que notre épître développe ici.
Révélation de Christ en rapport avec lâétat de développement des croyants
[5:13] Le lait est pour les petits enfants, [5:14] la nourriture solide pour les hommes faits. Cette enfance, câest lâétat de lââme sous les ordonnances et règlements de la loi (comp. Gal. 4:1 et suiv.). Mais il y avait une révélation du Messie en rapport avec ces deux états dâenfance et dâhomme fait; et le développement de la parole de justice, des vrais rapports pratiques dâune âme avec Dieu, selon Son caractère et selon Ses voies, sâaccomplit dans la mesure de la révélation du Christ, car il révèle ce caractère et est le centre de toutes ces voies. Câest pourquoi lâépître parle, au chapitre 5:12, 13, des rudiments, du commencement des oracles de Dieu et de la parole de justice; au chapitre 6:1, de la parole du commencement ou des premiers principes du Christ.