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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hebrews-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Abandonner Dieu par incrédulité, sâendurcir par la séduction du péché, comme les Israélites dans le désert, a eu pour conséquence dâirriter Dieu et de leur fermer lâentrée du repos en Canaan. Cette pensée du repos étant introduite, donne lieu aux exhortations adressées aux croyants hébreux.
(v. 1). Une promesse a été laissée aux croyants dâentrer dans le repos de Dieu. Cette promesse peut être sous-entendue dans le «aujourdâhui» du passage des Psaumes qui a été cité plus haut, et qui a été énoncé plusieurs siècles après lâentrée des Israélites en Canaan (voyez v. 7). Or les Israélites sortis dâÃgypte tombèrent dans le désert à cause de leur incrédulité, «craignons donc que quelquâun dâentre vous», devant lesquels une promesse de repos est aussi placée, «paraisse ne pas lâatteindre», semble rester en arrière. â Chercher à sâétablir ici-bas afin de sây reposer à lâaise, en évitant les souffrances et le bon combat qui se rattache au pèlerinage de la foi, câest bien paraître avoir perdu de vue le repos de Dieu qui se trouve à la fin de la course.
(v. 2). «Nous avons été évangélisés, de même que ceux-là »; à nous aussi, de même quâaux Israélites, a été annoncée la bonne nouvelle du repos, non temporel comme à eux, mais éternel. La parole même de Dieu assurait au peuple lâentrée dans le bon pays de Canaan. Ils entendirent cette parole, mais elle ne leur servit de rien, parce quâils ne la crurent point, comme nous le voyons au chap. 13 des Nombres. Le récit des espions fut la pierre de touche qui manifesta leur incrédulité; ils se rebellèrent et périrent dans le désert. Sans la foi mêlée dans le cÅur avec la parole, à quoi servent les promesses de Dieu? à rien, répond notre verset. Et câest une chose bien sérieuse.
(v. 3). Nous avons ici le côté positif de la vérité énoncée dans le verset précédent. «Car nous qui avons cru (ou nous, les croyants), nous entrons dans le repos», en opposition avec ceux que leur incrédulité a exclus du repos. «Nous qui avons cru», est le caractère de ceux qui entrent dans le repos; repos encore à venir, mais qui leur appartient â ils y entrent par la foi; ils en ont lâassurance. Câest un repos promis par Dieu et qui est son repos.
(v. 4). Les Åuvres de Dieu étaient accomplies dès la fondation du monde. Il se reposa ensuite; câest le repos de Dieu après la création, le septième jour. Ce repos nous fait connaître le caractère de celui qui est à venir. Ce sera un repos après le travail, mais câest le repos de Dieu. Dieu se reposera dans son amour (Soph. 3:17). Et il a voulu, chose merveilleuse! que dâautres partagent ce repos, y entrent.
(v. 5-7). Dieu se reposa le septième jour. Ce repos était non seulement la cessation de son Åuvre, mais aussi la joie souveraine du Créateur dans ce quâil avait appelé à lâexistence: «Et Dieu vit tout ce quâil avait fait, et voici, cela était très bon». Lâhomme, sa créature intelligente, celle qui était à la tête de la création, était destiné à entrer dans ce repos de Dieu, à participer à cette félicité. Dieu avait mis pour cela à part le septième jour. Mais lâhomme nâest pas entré dans le repos de Dieu à la création, car premièrement il nâavait pas travaillé, et ensuite, par son péché, il introduisit la souillure et le désordre dans la création de Dieu. Les Israélites, par leur incrédulité et leur rébellion, se privèrent aussi dâentrer dans le repos en Canaan, alors Dieu, qui dans sa grâce nâabandonne pas son dessein dâamour envers lâhomme, mais qui, celui-ci ayant manqué, introduit quelque chose de plus excellent, «détermine encore une fois un certain jour» où quelques-uns entrent dans son repos; ce sont les croyants. Ce repos de Dieu est celui dont la foi sâempare dès maintenant et dont le croyant aura la possession dans lâavenir, repos non terrestre, mais céleste.
(v. 8). Lâintroduction dâIsraël par Josué dans la terre promise, ne fut pas le repos définitif; ce nâen fut que lâimage. Lâauteur de lâépître le prouve par le passage quâil a cité, où David, longtemps après Josué, parle dâun autre jour. Quelle consolation et quel encouragement pour ces chrétiens ébranlés dans leur foi, de recevoir lâassurance quâil y avait un repos à venir pour eux. Câest la conclusion tirée au verset suivant. Mais remarquons encore ici comme tout ce qui se rapporte à lâancien ordre de choses est mis de côté, pour être remplacé par quelque chose de plus excellent.
(v. 9). «Il reste donc un repos sabbatique (un sabbatisme) pour le peuple de Dieu». Consolante vérité! Câest encore à venir, mais câest certain: «il reste» un repos après le travail, les luttes, les fatigues; le peuple de Dieu y entrera. Et câest «un sabbatisme», câest-à -dire quelque chose de permanent: la célébration dâun sabbat ou repos éternel que rien ne viendra plus troubler. Le millénium sera le vrai repos terrestre pour le peuple terrestre, Israël, et pour la terre entière, bénie sous le règne de Christ. Le ciel sera le repos pour le peuple céleste. Mais lâétat éternel, où Dieu sera tout en tous, sera le repos parfait et définitif pour Dieu et pour tous les rachetés de tous les temps et de toutes les économies. Alors Dieu se reposera dans tout ce qui contente son cÅur, et tous ceux qui lui appartiennent se reposeront dans son repos.
(v. 10). «Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi sâest reposé de ses Åuvres, comme Dieu sâest reposé des siennes propres». Ce verset nous donne le caractère du repos dont il est question dans le chapitre. Câest le repos succédant au travail, comme cela eut lieu pour Dieu à la création. «Ses Åuvres», ce ne sont pas seulement les labeurs provenant de la lutte contre le mal en nous et hors de nous, mais aussi ceux qui ont pour objet dâaccomplir le bien. Câest tout ce que le chrétien a à faire selon la volonté de Dieu ici-bas, ce qui constitue lâactivité de sa vie dans le désert. Nous nous reposerons de nos combats et de nos bonnes Åuvres. Quelquâun a dit: «Les labeurs du nouvel homme cesseront». Mais notre propre repos se trouve renfermé dans celui de Dieu.
(v. 11). «Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là , afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance». Le terrible exemple de la désobéissance dâIsraël dans le désert et de ses conséquences est encore une fois placé devant les yeux des professants chrétiens comme un avertissement. Mais câest aussi un encouragement. Le repos est au bout de la course, mais les travaux et les labeurs sont là ; mettons donc tous nos soins à poursuivre cette course sans nous laisser décourager. Les Israélites avaient la parole de Dieu, ils ne lâont pas crue et sont tombés dans le désert. Nous aussi, nous avons la parole de Dieu qui nous montre le but et nous trace le chemin vers le repos.
(v. 12). Câest ce que nous trouvons maintenant. Le reste de ce chapitre nous présente, en effet, les secours précieux dont nous avons besoin pour aller courageusement en avant, à travers tout ce qui peut se rencontrer sur la route. Ces secours sont la parole de Dieu, la sacrificature de Christ et le trône de la grâce.
La parole de Dieu est vivante, comme Dieu dont elle émane; elle est lâexpression de sa volonté. Elle produit son effet: elle appelle à lâexistence, de même quâelle fait rentrer dans le néant. Elle agit sur lââme, et le fait avec énergie, ce quâindique le mot «opérante». Et pour montrer avec encore plus de force jusquâoù va son action, il nous est dit quâelle est «plus pénétrante quâaucune épée à deux tranchants». Et pourquoi cette vie, cette énergie et cette puissance? Pour atteindre à ce quâil y a de plus intime chez lâhomme, «jusquâà la division de lââme et de lâesprit, des jointures et des moelles». Elle sépare, par la puissance de la vérité, ce qui est le plus étroitement lié dans nos pensées. Si lââme (ce qui est de la nature) mêle ses sentiments avec ce qui est spirituel, la Parole nous le fait discerner. Elle nous montre, comme révélation de Dieu, ce qui est de Dieu et ce qui est du moi. «Les jointures et les moelles» est à la fois ce quâil y a de plus vital et de plus profondément caché.
Quel est donc lâeffet de cette pénétration de la Parole dans ce quâil y a de plus intime en nous? Câest de juger les pensées et les intentions du cÅur. Elle juge les pensées de la chair qui produisent lâincrédulité et nous conduisent à négliger le repos dâen haut pour le chercher ici-bas. Elle juge ce qui dans le cÅur est de Dieu et ce qui nâest pas de lui. Elle manifeste ce qui est un obstacle à notre marche, les ruses et les pièges de notre cÅur pour nous faire abandonner notre position de foi. Les intentions même sont jugées par elle. Mon intention peut me sembler bonne, mais supporte-t-elle le jugement de la Parole? Est-ce que je nây mêle rien du «moi»? Pensées, désirs, motifs, tout a besoin dâêtre jugé et contrôlé par elle, afin que notre marche dans le désert ne soit ni arrêtée, ni ralentie, mais se poursuive vers le but, le repos. Quâelle est donc précieuse comme guide divin pour nous! Elle juge à la racine même les tendances perfides de notre chair, de sorte que nous puissions poursuivre avec joie et confiance notre chemin.
(v. 13). Ici, nous sommes amenés sans transition de la parole de Dieu à Dieu lui-même. On le comprend, car câest elle qui nous amène devant Dieu, qui nous place en sa présence, avec tout ce quâelle nous fait découvrir en nous. De même que son Åil est ouvert sur chaque créature, quâaucune ne peut se dérober à son regard, de même tout en nous, «toutes choses», est nu et à découvert devant Celui à qui nous avons affaire. En vain essaierait-on de lui cacher quoi que ce soit, pensées, motifs, intentions, tout est devant lui. Notre conscience est ainsi placée sous son regard même. Pensée solennelle et sérieuse, mais bien précieuse aussi, à cause de lâeffet béni produit sur lââme. Tout interdit est ainsi jugé, et nous pouvons continuer la route dans la communion de Dieu.
(v. 14). Ici commence, pour se continuer dans les chapitres suivants, le grand sujet de la souveraine sacrificature de Christ, cet autre secours pour nous aider dans notre course à travers le désert. Le premier verset du chapitre 3 exhorte les frères saints à considérer Jésus Christ, lâapôtre et le souverain sacrificateur de leur profession. Jusquâici, nous avons considéré lâapôtre; nous verrons maintenant le souverain sacrificateur. Si la Parole juge le mal en nous sans réserve, dâun autre côté la sacrificature de Christ nous est donnée comme aide dans nos infirmités.
Comme au premier verset du chap. 3, lâauteur de lâépître commence par une exhortation le sujet quâil va traiter: «Ayant donc... tenons ferme notre confession». Il est remarquable de voir dans cette épître la sollicitude avec laquelle lâEsprit de Dieu insiste sur la persévérance et la fermeté dans la profession chrétienne. Mais en même temps, il nous présente les motifs les plus puissants pour que nous tenions ferme. Ici, câest le fait que nous avons «un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu», et tout ce qui résulte de ce fait. Considérons dâabord la personne qui remplit cet office de la souveraine sacrificature. Câest Jésus, Celui qui a été un homme ici-bas et comme tel est entré dans tout ce que comporte la condition dâhomme ici-bas, mais homme parfait, sans péché. Et ce Jésus est le Fils de Dieu; câest ce qui nous dit sa grandeur. Voilà pourquoi il nâest pas seulement un souverain sacrificateur, mais un grand souverain sacrificateur. Voyons ensuite le lieu où la sacrificature sâexerce: «Il a traversé les cieux». De même quâAaron, autrefois, au grand jour des expiations, après avoir accompli tout ce qui était ordonné, passait à travers les diverses parties du tabernacle, et entrait enfin dans le lieu très saint où se trouvait lâarche, figure du trône de Dieu, où lâÃternel manifestait sa présence, de même Christ, notre grand souverain sacrificateur, après avoir tout accompli en sâoffrant lui-même, est monté au-dessus de tous les cieux et est entré en la présence de Dieu. Il nâa pas été seulement au rang des esprits parvenus à la perfection et des anges, mais il sâest assis à la droite de la Majesté, couronné de gloire et dâhonneur, avec un nom au-dessus de tout nom, ayant toutes choses sous ses pieds, et là , il paraît devant la face de Dieu pour nous.
(v. 15). «Car nous nâavons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché».
Notre souverain sacrificateur sympathise à nos infirmités. Nous aurions pu penser que sa grandeur lâen aurait empêché. Mais non; sâil est le Fils de Dieu, il est aussi le Fils de lâhomme et comme tel, sur la terre où il a vécu, il a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Seulement remarquons bien quâil sâagit de nos infirmités, non de nos péchés. Le péché, la parole le juge et je le juge avec elle. Il nây a point de sympathie pour le péché. Si nous avons péché, nous le confessons à Dieu et nous avons pour Avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste. Mais il est sacrificateur pour sympathiser à nos infirmités, à nos faiblesses, à nos difficultés â les peines et les combats et les labeurs du chemin. Pour tout cela, nous trouvons en lui un cÅur plein de sympathie.
Et quelle est la raison qui nous en est donnée? Câest que lui-même «a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché». On sympathise aux douleurs que les autres ressentent quand on y a passé soi-même, et câest le cas de notre souverain sacrificateur. «Il a été tenté (ou éprouvé) en toutes choses comme nous». Ainsi que nous lâavons lu au chapitre 2, il a participé au sang et à la chair, il a été véritablement un homme, et il a senti les choses quâil eut à rencontrer avec un cÅur dâhomme. Il été lâhomme de douleurs. Il a été dans le trouble et lâangoisse. à côté des souffrances morales, il a ressenti nos infirmités physiques, la fatigue, la faim et la soif. Il a souffert de la contradiction des pécheurs qui sâopposaient à lui. Il a été assailli par toutes les ruses de Satan et des hommes. Tenté par le diable, tenté par les méchants, tenté par ses disciples, rien ne lui a été épargné. Il fut ainsi rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin dâêtre pour eux un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur. Et câest ainsi quâil peut sympathiser, et sympathise en effet avec nous dans la haute position de gloire où il est entré, après avoir traversé les cieux, et où il est à lâabri de toutes ces infirmités et ces souffrances. De même quâayant éprouvé des douleurs profondes, nous sommes à même de prendre part à la peine de ceux qui passent par les mêmes épreuves, ainsi en est-il du Sauveur, et câest ce qui nous encourage lorsque, dans nos infirmités, nous pensons à lui et que nous nous disons: Il sympathise à toutes mes peines. Mais nâoublions pas que, si le Seigneur fut un vrai homme qui a passé à travers tout ce que comporte la condition dâhomme, ce fut «à part le péché». Ce nâest pas seulement quâil nâa jamais failli, ni en actes, ni en pensée, mais il était en lui-même absolument sans péché.
Nous sommes nés de la chair et avons le péché en nous dans la chair, nous sommes donc tentés par le péché qui est en nous, et nous commettons le péché (voir Jacq. 1:14, 15). Jésus naquit du Saint Esprit, sans péché par conséquent, étranger à la convoitise, de sorte que la tentation pour lui ne pouvait venir que du dehors. Mais nos infirmités, il les a ressenties et ainsi, en dehors maintenant de la douleur, mais avec la nature humaine qui, dans le temps de son passage ici-bas, a éprouvé la douleur et la langueur, Jésus peut avec amour sympathiser à tout ce par quoi nous passons ici-bas. Cela nous conduit au troisième point: le trône de la grâce, qui se rattache à la souveraine sacrificature de Christ.
(v. 16). «Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun». Pour un pécheur non justifié, le trône de Dieu est un trône de sainteté, de justice et de jugement. Amené devant ce trône, il dit: «Câen est fait de moi». Mais alors Dieu lui fait connaître le sacrifice de Christ et la grâce qui pardonne, et qui règne. Désormais, pour lui, le trône de Dieu est devenu le trône de la grâce, et devant ce trône est le souverain sacrificateur, Jésus, le Fils de Dieu, Celui qui a tout accompli pour que nous puissions nous tenir devant Dieu, Celui qui sympathise à nos infirmités. Câest pourquoi tenons ferme notre confession, car Jésus ne cesse point dâêtre là pour nous maintenir. Mais le savoir nâest pas tout. Ce qui nous est dit est destiné à nous inspirer de la confiance â ce quâest le Seigneur, ce quâil a fait, le lieu où il se trouve, ce quâil fait encore là , et tout ce quâil y a dans son cÅur. Comment tenir ferme dans la faiblesse, les difficultés et au milieu des efforts de lâennemi? Alors vient à propos lâexhortation, ou plutôt lâencouragement. Dans ce sentiment de nos besoins et de notre impuissance, «approchons-nous avec confiance du trône de la grâce». Avec confiance, car Jésus est là ; avec confiance, car câest le trône de la grâce qui ne repousse point, câest le cÅur de Dieu ouvert en notre faveur. Approchons; être près de Dieu est notre précieux privilège. Il nâest pas dit: Approchons-nous du souverain sacrificateur; mais allons directement au trône de la grâce, où nous avons un libre accès et où nous trouvons tout préparé pour nous. Nous avons besoin de miséricorde, nous pauvres et faibles créatures qui, même comme chrétiens, manquons de tant de manières, et nous la recevons, cette miséricorde, au trône de la grâce; elle sây trouve pour nous. Mais nous avons besoin aussi de la grâce dans nos combats, et nous la trouvons aussi au trône de la grâce. Miséricorde et grâce nous sont constamment nécessaires; nous les trouvons dans le cÅur de Dieu, et ainsi nous sommes secourus au moment opportun. Ils sont fréquents ces moments. On peut dire que câest chaque instant de notre pèlerinage. Mais il y a des temps où la détresse est plus forte, où le danger est plus pressant; allons avec confiance au trône de la grâce où le secours est tout prêt, où nous nâavons, pour ainsi dire, quâà le saisir.