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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hebrews-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Le verset 1 est la conclusion de ce qui a été présenté dans les deux premiers chapitres. Nous y avons vu la gloire infinie de la Personne du Fils au-dessus des anges, puis son incarnation. Devenu un homme, il vient nous parler comme apôtre ou envoyé de Dieu. Ayant participé à la chair et au sang, à la condition où étaient les siens, il souffre et meurt pour les délivrer; puis nous le voyons, lui, Fils de lâhomme, couronné de gloire et dâhonneur à la droite de Dieu, en attendant que de fait toutes choses soient mises sous ses pieds. Et enfin, comme homme encore, il est un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur qui, ayant souffert, étant tenté, est à même de secourir ceux qui sont tentés. Câest donc sous ce double caractère dâapôtre et de souverain sacrificateur que nous avons à considérer Jésus, et il est remarquable quâil nous soit présenté ici sous son nom personnel. Câest en effet Celui qui porte ce nom sur la terre au milieu des hommes, qui fut lâapôtre, lâenvoyé de Dieu (Jean 20:21), et dans le ciel où il exerce la sacrificature suprême, câest toujours Jésus, le nom élevé au-dessus de tout nom. Cela convient à lâexhortation: «Considérez», et parle au cÅur.
Mais il est lâapôtre et le souverain sacrificateur de notre confession ou profession, câest-à -dire du christianisme. Les Hébreux confessaient ou professaient être chrétiens. Tel est le terrain où lâécrivain sacré les prend toujours. La profession cependant pouvait nâêtre pas réelle chez tous, de là les avertissements qui abondent dans lâépître; toutefois ils sont supposés sincères.
Ils avaient à considérer Jésus là où il est maintenant â à la droite de la Majesté dans les cieux. à cause de cela, ayant affaire avec un Christ céleste, bien quâétant le vrai résidu dâIsraël, ils étaient participants à lâappel céleste, en contraste avec lâappel terrestre dâIsraël. Comme tels encore, ils étaient saints â mis à part.
(v. 2-6). Nous trouvons ici un troisième caractère de Christ: il est, comme Fils, établi sur sa propre maison. Et dans cet office, il est présenté en comparaison avec Moïse, dont les Hébreux auraient pu revendiquer la grandeur comme serviteur de Dieu, en se fondant sur le témoignage de lâÃternel en Nomb. 12:7. Mais la comparaison fait aussi ressortir le contraste. Moïse a été fidèle comme serviteur dans toute la maison de Dieu â la maison dâIsraël dont il fut le libérateur et le législateur. Son caractère comme tel a été la fidélité envers Dieu, dont il exécutait et faisait exécuter les ordres et dont il rapportait les paroles à Israël. Mais Christ est fidèle comme Fils, non comme serviteur, fidèle à Celui qui lâa établi apôtre et souverain sacrificateur. Il lâest sur sa propre maison â la maison chrétienne. Ce nâest pas ici lâÃglise comme corps, mais tout ce qui professait la foi chrétienne. De plus, Christ est Dieu, autre gloire qui montre son infinie supériorité sur Moïse. Comme tel, câest lui qui a bâti la maison, câest-à -dire qui lâa établie avec tout ce qui lui appartient et en dépend. Moïse nâétait quâun fidèle serviteur dans la maison de son Maître; bien quâoccupant une place éminente, il faisait partie de la maison. Christ comme Fils est établi sur sa propre maison, quâil a fondée. Moïse a passé, Christ demeure et administre sa propre maison, celle dont nous faisons partie, et nous pouvons compter sur lui, sur cet administrateur toujours fidèle. Quelle grâce et quel encouragement.
(v. 6). «Et nous sommes sa maison», dit lâauteur de lâépître, se plaçant toujours au nombre des croyants hébreux auxquels il sâadresse. Câest bien la maison de Dieu, mais envisagée sous le point de vue de lâadministration plutôt que comme habitation de Dieu. Or, puisquâil sâagit de la profession, tous les Hébreux qui professaient le christianisme, faisaient partie de cette maison. Mais la fin de la course devait manifester ceux qui auraient retenu ferme la confiance et la gloire de lâespérance. Les professants sans vie restent en route, mais les professants qui possèdent la vie sont stimulés à tenir ferme jusquâau bout, soutenus par la confiance que donne le christianisme et lâespérance glorieuse qui sây rattache.
(v. 7-11). «Câest pourquoi», encore ici est introduite par ces mots une exhortation fondée sur ce qui précède et surtout sur lâimportance capitale de persévérer jusquâau bout. Au premier verset, câétait «considérez-le», ici, câest «écoutez-le».
«Comme dit lâEsprit Saint». Plusieurs fois, dans cette épître, nous trouvons des expressions semblables quand lâAncien Testament est cité: «LâEsprit Saint dit»; «lâEsprit Saint indique»; «lâEsprit Saint rend témoignage». Nous avons ainsi un témoignage rendu à la divine inspiration de lâAncien Testament, comme du reste lâétablissent dâautres passages amenés par «Dieu dit»; «Il dit». Et cela en parfaite harmonie avec les paroles qui ouvrent lâépître: «Dieu ayant autrefois parlé par les prophètes», ainsi quâavec le témoignage du Seigneur. En ces temps dâincrédulité, il est bon de le remarquer.
Le but de lâexhortation est de mettre en garde les chrétiens hébreux contre le danger dâabandonner leur confiance et leur espérance. Dans cette pensée, lâécrivain sacré leur cite les paroles du Ps. 95, où le psalmiste rappelle les révoltes du peuple au désert, la cause de cette révolte â lâincrédulité â et les conséquences â lâexclusion de Canaan. Puis il les applique à ceux auxquels il écrit en leur disant:
(v. 12). «Prenez garde, frères, etc.». La source de lâincrédulité est dans le cÅur. Lâeffort de lâennemi consiste à agir sur ce cÅur mauvais, pour y jeter la défiance à lâégard de Dieu et de ses promesses. Israël, au désert, bien quâayant vu les Åuvres de Dieu, sa puissance et ses soins, céda à son mauvais cÅur, se laissa aller à lâincrédulité, perdit ainsi de vue lâassurance que Dieu lui avait donnée dâentrer en Canaan et dây trouver le repos, et il se révolta. Câest la pente naturelle du cÅur. Les Hébreux devaient prendre garde, afin que la séduction de lâennemi ne les entraînât dans le même péché. Lâincrédulité est un péché, et le péché est toujours une séduction du cÅur. Et combien est solennel le résultat de lâincrédulité! On abandonne «le Dieu vivant», on se plonge ainsi dans la mort, et que reste-t-il?
(v. 13). En même temps que chacun devait prendre garde à lui-même et aux ruses de son propre cÅur, ils devaient aussi sâexhorter et sâencourager mutuellement, et cela «chaque jour». Tout chrétien a à exercer ce devoir dâamour envers ses frères; câest pour lui et pour eux une force. On a plus dâénergie et de courage en combattant ensemble que séparément. Le «chaque jour» est aussi bien à propos, puisque chaque jour, jusquâà ce que nous soyons au bout de la course, se rencontrent les épreuves, les difficultés et les tentations. Et câest pourquoi il est ajouté: «Aussi longtemps quâil est dit: Aujourdâhui». Ce mot est répété jusquâà cinq fois, dans les chap. 3 et 4; il nous est montré ainsi lâimportance que lâEsprit Saint y attache. Câest le moment présent, le seul qui nous appartienne â demain nâest point à nous. Chaque jour est «aujourdâhui», jusquâà ce que nous soyons au bout de la course, dans le glorieux repos. «Aujourdâhui», la voix de Dieu par sa parole se fait entendre, non seulement pour appeler les pécheurs au salut, mais aussi pour encourager les chrétiens à la vigilance et à la persévérance. «Aujourdâhui» nous dit quâun radieux demain se lèvera, mais non sur cette terre. Et câest ainsi, en prenant garde et en nous exhortant mutuellement «aujourdâhui», que nous serons préservés de lâendurcissement de cÅur, résultat de la séduction du péché.
(v. 14). «Nous sommes devenus les compagnons du Christ», voilà le privilège précieux et glorieux du vrai chrétien. Ces compagnons sont déjà nommés au v. 9 du premier chapitre. Ils ont part à sa vie et auront part à sa gloire. Ils marchent dans le sentier quâil a frayé et où il a marché et arriveront au même but. Seulement, comme ils sont mêlés à un peuple professant, il y a une restriction: «Si du moins nous retenons ferme jusquâau bout le commencement de notre assurance». Cette place de compagnons du Christ est la nôtre, si nous retenons ferme jusquâau bout lâassurance que donne au commencement la réception du christianisme. Cela ne touche en rien la sécurité du vrai croyant. Nous dépendons de Dieu à chaque instant, et il sera fidèle jusquâau bout; mais nous avons à tenir ferme jusquâau bout.
Le v. 15 se lie à ce qui précède, et nous y trouvons un motif pressant de retenir jusquâà la fin lâespérance qui nous a soutenus dès le commencement: «Selon quâil est dit». Lâépître est ainsi remplie dâexhortations et dâavertissements auxquels nous avons à prêter une sérieuse attention.
Les v. 16-19 forment une parenthèse qui présente la marche et la chute dâIsraël dans le désert, comme exemple de ce qui peut arriver à ceux qui professent le christianisme. Le peuple était sorti dâÃgypte sous la conduite de Moïse. Ils avaient tous entendu la voix de Dieu, et malgré cela ils se révoltèrent contre lui et lâirritèrent. Durant quarante années lâindignation de Dieu contre eux subsista, et selon le jugement quâil avait prononcé, à cause de leur péché, leurs corps tombèrent dans le désert (voyez surtout Nomb. 14:22, 23, 29, 32). Ils nâentrèrent pas dans le repos promis; leur incrédulité les en empêcha. Lâavertissement sâapplique à ceux qui, professant le christianisme, se laissent décourager et, par incrédulité, ne restent pas fermes jusquâau bout. Cela avait une application plus directe aux Hébreux, qui sâétaient mis en route en recevant Jésus comme le Messie promis, mais que les difficultés du chemin, épreuves et persécutions, semblaient décourager. Ils sont donc exhortés à tenir ferme par la foi lâespérance promise, et à prendre garde que, lâabandonnant, ils ne jouissent pas au bout du repos de Dieu. Câest ce repos qui sera le sujet du chapitre suivant. Rappelons encore une fois que ces exhortations, ces avertissements, ces «si» répétés, ne touchent en rien la sécurité des saints, qui repose sur Dieu lequel ne peut manquer. Ils profitent des avertissements donnés à tous les professants, et veillent à tenir ferme jusquâà la fin de la course.