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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
3>1 à 4 Responsabilité de ceux qui entendent le message salutaire du Fils
Grec : De peur que nous ne coulions à côté,
Le port, câest le salut (Hébreux 1:14; Hébreux 2:3). Cette sérieuse exhortation est une conclusion tirée de la grandeur de Jésus-Christ (câest pourquoiâ¦), démontrée au chapitre précédent. Dans ce qui suit (Hébreux 2:2 et suivants), lâauteur motive son avertissement en signalant la responsabilité encourue par ceux qui négligent les vérités salutaires.
Le terme la parole, au singulier, désigne la Loi (Hébreux 1:4, note; comparez Actes 7:53; Galates 3:19), qui fut, dâaprès une tradition juive, que les Septante ont introduite dans Deutéronome 33:2 (comparez Actes 7:53, note), promulguée par lâentremise des anges.
Grec : est devenue ferme : sa certitude et sa crédibilité se sont démontrées au cours de lâhistoire, par lâaccomplissement de la promesse (Romains 4:16), comme de la menace (Romains 3:4).
Comparer Hébreux 10:28; Hébreux 10:29.
Suivant les uns, la transgression serait la violation dâune défense et constituerait un péché de commission, la désobéissance désignerait la négligence dâun ordre, un péché dâomission.
Dâautres, avec plus de raison, estiment que les deux termes unis étroitement par toute, qui nâest pas répété devant le second, sâappliquent à des fautes de même ordre, le premier les caractérisant comme des violations de la loi, le second ajoutant que ces violations sont intentionnelles. Les péchés commis par négligence ou par faiblesse nâétaient pas punis irrémissiblement, ils pouvaient être expiés par un sacrifice (Lévitique 4,5).
Au châtiment (Hébreux 2:2), à la condamnation.
Ce grand salut, si grand en lui-même, lâest encore parce que, annoncé dâabord par le Seigneur Jésus, il nous a été confirmé par ceux qui lâentendirent, par ses apôtres, destinés à lui servir de témoins.
6 Luther, Calvin, et la plupart des interprètes, ont conclu de ces paroles, non sans raison, que notre épître ne peut pas avoir été écrite par Paul, qui affirme avoir reçu lâÃvangile directement du Seigneur lui-même (Galates 1:1; Galates 1:11-12; 1 Corinthiens 9:1; 1 Corinthiens 15:8-11).
Dieu accompagnait les premiers témoins de lâÃvangile; il ajoutait son témoignage au leur et le confirmait par des signes et des prodiges.
Les deux termes signes et prodiges sâappliquent aux mêmes faits; le premier indique leur haute signification, le second leur caractère extraordinaire, surnaturel. Jésus présentait de même ses Åuvres comme des signes, des preuves de sa mission divine (Jean 5:36; Jean 10:25; Jean 10:37-38; Jean 14:10-11; Jean 15:24).
Le troisième terme et divers miracles ne mentionne pas une nouvelle catégorie de faits, mais désigne les signes et les prodiges au point de vue de leur origine; ils sont des miracles, câest-à -dire, suivant lâétymologie, des puissances, des manifestations de la puissance divine.
Les trois termes : signes, prodiges, miracles sont associés de même Actes 2:22; 2 Corinthiens 12:12.
Tous ces actes miraculeux sâaccomplissaient en vertu de communications ou distributions que Dieu faisait de lâEsprit Saint (1 Corinthiens 12), selon sa volonté. La volonté divine reste le régulateur de ces communications et de lâactivité quâelles produisent. Câest la condition pour que celle-ci soit un témoignage rendu par Dieu (comparer 2 Thessaloniciens 2:9).
Plan
3>B. La convenance divine et le but des souffrances du Fils
Le prince de notre salut, formé par les souffrances
Dieu, qui voulait élever à la gloire un grand nombre de fils, devait préparer par des souffrances Celui quâil destinait à être leur conducteur dans la voie du salut. En effet, Celui qui sanctifie et ceux en qui la sanctification est opérée, sont fils dâun même Père ; il les considère comme ses frères, ainsi que le prouvent divers passages de lâÃcriture (10-13).
Le Fils partageant lâinfirmité de ses frères pour briser la puissance de Satan, expier leurs péchés et les secourir dans leurs tentations
Le Fils a revêtu la chair des frères quâil voulait sauver, afin dâanéantir le pouvoir de celui qui les détenait dans la crainte de la mort. Venant délivrer non des anges, mais des descendants dâAbraham, il a dû être rendu semblable à ses frères en toutes choses, pour être un sacrificateur miséricordieux et fidèle qui pût faire lâexpiation des péchés ; en effet, tenté lui-même, il peut secourir ceux qui sont tentés (14-18).
10 Ã 18 la convenance divine et le but des souffrances du Fils
Bien loin donc que les Hébreux ébranlés dans leur foi dussent voir un sujet de scandale dans les souffrances et la mort du Sauveur, ils devaient y trouver une divine convenance, y voir un fait qui, de toutes manières, glorifie Dieu lui-même au plus haut degré.
Il convenait que Christ souffrit, puisque câest Dieu lui-même, Celui par qui et pour qui sont toutes choses, qui lâa voulu ainsi dans son insondable sagesse (Matthieu 26:42).
Cela convenait, puisque Dieu, dans son éternelle miséricorde, voulait conduire plusieurs fils à la gloire, et que pour eux, comme pour le prince de leur salut, il nây a point dâautre chemin qui mène à la gloire que celui des humiliations et des souffrances.
Câest pourquoi le Sauveur est appelé ici le prince, ou le chef du salut (Hébreux 12:2; Hébreux 5:9), car il a frayé la voie à ceux qui sont sauvés, au travers du monde, du péché, de la douleur, de la mort, de tous les ennemis, et par sa victoire il a rendu possible la victoire des siens.
Quant à la signification de cette parole «â¯Ã©lever à la perfection (grec perfectionner) par des souffrancesâ¯Â», appliquée au Sauveur, voir Hébreux 5:9, note.
Celui qui sanctifie, Jésus-Christ, et ceux qui sont sanctifiés, ses rachetés, sont, par lâÅuvre de la rédemption, fils dâun seul et même Père, soit quant à leur origine, soit en vertu de la seconde naissance qui rend les pécheurs participants de lâEsprit que le Sauveur possédait dans sa plénitude; ce que le Frère aîné possède de toute éternité, il le partage avec ceux quâil nâa point honte dâappeler ses frères (Hébreux 2:12; Jean 20:17).
Quand on rapproche ce verset du précèdent, on voit que le Sauveur sanctifie les siens au moyen de ses souffrances et de sa mort, par lesquelles il ôte leur péché, leur fait part de sa justice et les rend capables de le suivre dans cette même voie du renoncement et dâune sainte obéissance.
Cette pensée revient souvent dans notre épître (Hébreux 9:13-14; Hébreux 10:10; Hébreux 10:14-29; Hébreux 13:12; comparez Jean 17:19).
Ces paroles sont tirées de Psaumes 22:31. Dans la première partie de ce Psaume, le prophète chante les douleurs du Messie : «â¯Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mâas tu abandonnéâ¯Â» ? Mais bientôt il entrevoit la victoire, et son cantique devient un chant de triomphe.
Câest alors que le vainqueur voit une grande assemblée de rachetés quâil appelle ses frères (exactement comme Jean 20:17), et auxquels désormais il annoncera le nom de Dieu, et il le célébrera par des hymnes de louange.
La citation répond donc parfaitement au but de notre auteur, qui est de justifier le titre glorieux de fils de Dieu et de frères du Seigneur donné aux rachetés, et en même temps de rappeler, par lâÃcriture, le moyen de leur délivrance.
On a vu dans ces mots une citation de Psaumes 18:2, ou plutôt de 2 Samuel 22:3, où le Psaume est reproduit et où la version des Septante est exactement conforme à notre texte. Dâautres font dériver cette citation dâÃsaïe Ãsaïe 8:17. La parole qui est citée aussitôt après rend cette opinion plus probable.
Les Septante ont au commencement de Ãsaïe 8:17 Et il dira. Ce verbe au futur, qui manque dans lâhébreu, a amené les Juifs à donner un sens messianique aux paroles dâÃsaïe (voir la note suivante).
Quoique fils de Dieu, il a fallu que, dans son abaissement et ses souffrances, le Sauveur mit en Dieu sa confiance, comme un faible mortel. En cela aussi, il a été «â¯fait semblable à ses frèresâ¯Â» (Hébreux 2:17).
Ãsaïe 8:18. Cette citation encore est destinée à justifier aux yeux des lecteurs de lâépître la grande pensée de ces «â¯fils amenés à la gloireâ¯Â» (Hébreux 2:10) par Celui qui est devenu semblable à eux Câest de lui-même et de ses propres fils que parlait Ãsaïe.
Mais on doit considérer les circonstances dans lesquelles ces fils lui naquirent, et les noms dont il dut les appeler par lâordre de lâÃternel pour quâils devinssent des «â¯signes et des présagesâ¯Â», annonçant dâaffreuses calamités sous Achaz, puis la délivrance de la nation.
On conçoit alors que lâauteur, selon la manière allégorique dâappliquer lâAncien Testament, voie, dans le prophète devenu le sauveur de son peuple, une image du grand Libérateur qui présente à Dieu «â¯ceux que le Père lui a donnésâ¯Â»
Les enfants prophétiques dont lâauteur vient de parler, et en général les enfants des hommes dont le Sauveur fait des «â¯fils de Dieuâ¯Â» (Hébreux 2:10). Il ne sâagit point ici des petits enfants en particulier.
Câest-à -dire à la nature humaine, faible, infirme, mortelle, sujette à la douleur, à la mort, à toutes les suites de la chute de lâhomme (comparer Jean 1:14, note; Romains 1:3; Romains 1:4, note).
Ces paroles, qui indiquent clairement la cause et de lâincarnation et de la mort de Jésus-Christ, se rattachent encore à Hébreux 2:10, et expliquent, ainsi que les versets suivants, pourquoi «â¯il convenaitâ¯Â» que lâauteur du salut fût «â¯consommé par la souffranceâ¯Â».
Il a dû participer à notre nature afin que, par sa mort, il anéantit celui qui a la puissance de la mort; voilà la rédemption objective accomplie sur la croix. Par là , il délivre tous les jours encore ceux qui trouvent dans la crainte de la mort une affreuse servitude; voilà la rédemption subjective, personnelle, accomplie dans tous les croyants.
Ce nâest pas seulement la mort que le Sauveur devait détruire par sa victoire, mais celui qui a la puissance de la mort, le diable. Satan est le prince de la mort, car par lui «â¯le péché est entré dans le monde, et par le péché la mortâ¯Â» (Romains 5:12). Jésus-Christ enseigne la même vérité (Jean 8:44).
La mort nâest point seulement la destruction du corps, mais la ruine de lââme (comparer Romains 1:32, note; Romains 5; 12, 2e note). Satan est lâauteur de la mort temporelle et éternelle; en lui le royaume des ténèbres trouve son unité et son chef.
Tant quâil reste sous la domination du péché, lâhomme est toute sa vie assujetti à la crainte de la mort et de la condamnation, comme à une servitude tyrannique. Si cette crainte ne se manifeste pas en tous également, si, à force de légèreté, de distractions mondaines, dâoubli de Dieu et dâeux-mêmes, beaucoup dâhommes parviennent à sây soustraire pendant un temps, ce nâest que pour se préparer un réveil dâautant plus terrible, et leur vie sans Dieu est un effet indirect de la servitude dont parle ici lâapôtre.
Câest dâun tel état que Jésus-Christ a délivré les croyants. Par sa mort, il a expié leurs péchés, il les a réconciliés avec Dieu, et leur a rouvert les sources du pardon; et par sa résurrection, en triomphant de la mort, en devenant les prémices de leur propre résurrection, de leur vie éternelle, il a pleinement accompli leur délivrance. Ils peuvent mourir avec lui, ressusciter avec lui, marcher avec lui dans une vie nouvelle, et rien ne saurait plus leur nuire (comparer les notes sur Romains 5:6-10; Romains 6:4-6; Romains 8:1; 2 Corinthiens 5:19-21; Ãphésiens 2:14; Ãphésiens 2:15).
Câest ici, en dâautres termes, la vérité déjà exprimée à Hébreux 2:5, et dont la suite nâa été que le développement profond. Le monde à venir, la participation à la gloire de Christ, la rédemption, qui seule peut y conduire, tout ce que le Sauveur a été et a fait, ne concerne point des anges, mais lâhomme pécheur.
Cette réflexion est une confirmation (car) de la nécessité où se trouvait le Sauveur de «â¯participer au sang et à la chairâ¯Â». Il devait délivrer non des anges, mais des hommes, donc il devait être homme.
Si lâauteur dit ici la postérité dâAbraham, quand, dâaprès le contexte, on aurait attendu la postérité dâAdam, câest parce quâil parle à des descendants du patriarche, sans que pour cela il exclue les païens.
Lâauteur énonce une conséquence du fait que le Fils porte secours à des hommes faibles et malheureux : il devait être rendu semblable à ses frères en toutes choses, afin quâil pût devenir compatissant et se présenter à eux comme un souverain sacrificateur fidèle.
Câest sous cette forme si consolante et si vraie que lâauteur introduit pour la première fois lâidée de la sacrificature de Jésus, qui occupe une si grande place dans son épître.
Il ne faudrait pas conclure de cette parole que Jésus-Christ ne fût pas compatissant avant dâêtre devenu semblable aux hommes; câest sa compassion infinie qui lâa porté à naître au sein de notre humanité pour nous sauver. Mais sâil nâavait connu par lui-même lâinfirmité de notre nature et ses tentations, il nâaurait pu éprouver de sympathie humaine pour de pauvres pécheurs souffrants et tentés, il nâaurait pu être ce Sacrificateur qui intercède pour ses frères dans un sentiment personnel de leurs besoins.
Mais, quand nous le voyons souffrir, combattre, prier, pleurer avec ses frères, et accomplir son Åuvre de Sacrificateur auprès de Dieu en épuisant jusquâà la mort la coupe des douleurs que le péché a enfantées sur la terre, nous reprenons courage et confiance en lui (Hébreux 4:15-16).
Câest ainsi que nous devons le contempler (grec) faisant la propitiation pour les péchés du peuple (voir sur ce grand fait de lâexpiation et de la sacrificature de Christ, les chapitres Hébreux 7; Hébreux 8; Hébreux 9; Hébreux 10, qui sont consacrés à ce sujet).
Ici lâauteur nâa pas seulement en vue le sacrifice dâexpiation, accompli une fois pour toutes sur la croix, mais encore lâintercession du Sauveur qui fait prévaloir auprès de Dieu lâefficace perpétuelle de ce sacrifice en faveur de tout pécheur repentant (Hébreux 4:16; Hébreux 7:25; Hébreux 9:24; Hébreux 10:19 et suivants; comparez Romains 8:34; 1 Jean 2:1).
De même, quand il ajoute (Hébreux 2:18), comme un motif de lâobligation qui incombait au Fils de devenir semblable à ses frères : car, parce quâil a souffert, ayant été tenté, il a en vue, non seulement la mort de Jésus, mais toutes les souffrances que le Sauveur a endurées, et il les envisage moins en elles-mêmes que comme des moyens par lesquels le Fils fut lui-même tenté, exercé à lâobéissance envers Dieu (Hébreux 5:8) et élevé ainsi à la perfection (Hébreux 2:10).
Et parce quâil sâest ainsi «â¯sanctifié lui-mêmeâ¯Â» pour les hommes (Jean 17:19), le Fils peut, dâune part, expier leurs péchés (Hébreux 2:17), car sa sainteté parfaite fait la haute valeur morale de son Åuvre expiatoire; et dâautre part, il peut secourir ceux qui sont tentés (Hébreux 2:18), les soutenir de sa sympathie, les faire participer à sa victoire (Jean 16:33), les délivrer de cette crainte de la mort (Hébreux 2:15) qui risque de les rendre infidèles à leur profession. Cette pensée sert de transition à lâexhortation suivante.