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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/galatians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
à Galates insensés, qui vous a ensorcelés, vous devant les yeux de qui Jésus Christ a été dépeint, crucifié au milieu de vous? Je voudrais seulement apprendre ceci de vous: Avez-vous reçu lâEsprit sur le principe des Åuvres de loi, ou de lâouïe de la foi? Ãtes-vous si insensés? Ayant commencé par lâEsprit, achèveriez-vous maintenant par la chair? Avez-vous tant souffert en vain, si toutefois câest en vain? (v. 1-4)
Après les deux chapitres de préface qui se terminent, aux versets 19 à 21 du chapitre 2 par la magnifique description dâun chrétien, individuellement affranchi, nous entrons, aux chap. 3 et 4 dans lâexposé doctrinal de notre épître. Cet exposé commence par mettre sous nos yeux lâétat lamentable dans lequel, sous lâinfluence dâun faux enseignement, étaient tombées ces assemblées de Galatie. Avec quels termes, presque violents à force dâangoisse, lâapôtre décrit cet état moral! Câest que la ruine était à la porte! Satan réussissait à enlever la croix de devant les yeux de ces assemblées, la croix dont lâapôtre, en parlant de lui-même, venait de dire: «Je suis crucifié avec Christ!» Qui avait donc pu les tromper à ce point? Qui avait pu les frapper dâune telle folie? Le terme «ensorcelés» nous montre quelle est la source satanique de cette entreprise. Jésus nâavait-il pas été dépeint comme crucifié devant leurs yeux? Est-ce que, chaque fois que nous nous asseyons à la table du Seigneur, nous nâannonçons pas sa mort sur la croix jusquâà ce quâil vienne?
Avaient-ils donc abandonné la croix, ce fondement même de leur salut, dont il venait de leur montrer (2:20-21) quâelle est la fin de toute lâexistence de lâhomme dans la chair? Bien plus encore, est-ce que leur vie nouvelle, caractérisée par le don du Saint Esprit avait trouvé son origine dans les Åuvres de loi: Fais cela et tu vivras? Non, ils avaient reçu lâEsprit comme on le reçoit toujours: Par la foi dont la prédication était parvenue à leurs oreilles: «Auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse» (Ãph. 1:13). LâEsprit pouvait-il sâaccorder avec la chair? Impossible! La croix avait entièrement mis fin à cette dernière. Par la foi le chrétien avait reçu une vie nouvelle, dans laquelle rien de ce qui est de la chair ne pouvait entrer. Est-ce à cette dernière quâil leur faudrait sâintéresser dorénavant pour être rendus parfaits? Le corps de lâépître va nous répondre sur cette question capitale. Au chap. 2:16, lâapôtre commence par établir que, sur le principe des Åuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. Il nous montre ensuite que le chrétien, tant quâil est ici-bas, soutient un combat continuel avec la chair, et que sâil est en combat avec elle, lâEsprit peut à chaque instant remporter la victoire et la foi avoir le dessus (2:20). Voilà pourquoi dans notre passage il montre la folie dâachever par la chair, quand on a commencé par lâEsprit. LâEsprit pouvait-il sâaccorder avec la chair? Nullement: câétait la loi qui sâaccordait avec elle. Câest à la chair que la loi a été donnée comme moyen de se justifier devant Dieu. Il fallait donc, après avoir commencé par lâEsprit qui communique une vie nouvelle et céleste, retourner à la chair qui ne communique rien que condamnation!
Cette vie de lâEsprit, où les avait-elle conduits dès le début? Dans les souffrances, et maintenant, retournant à la loi, il se trouvait que toutes leurs souffrances avaient été vaines!
Celui donc qui vous fournit lâEsprit et qui opère des miracles au milieu de vous, le fait-il sur le principe des Åuvres de loi, ou de lâouïe de la foi? comme «Abraham a cru Dieu, et cela lui fut compté à justice» (Gen. 15:6). Sachez donc que ceux qui sont sur le principe de la foi, ceux-là sont fils dâAbraham. Or lâÃcriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de la foi, a dâavance annoncé la bonne nouvelle à Abraham: «En toi toutes les nations seront bénies» (Gen. 12:3). De sorte que ceux qui sont sur le principe de la foi sont bénis avec le croyant Abraham. (v. 5-9)
Il est remarquable, comme nous lâavons noté au chap. 1:6, que la personnalité de lâapôtre disparaisse quand Dieu nous parle de ce quâIl a opéré par son moyen. Il est ici celui qui fournit lâEsprit et opère des miracles au milieu des Galates. Plus ces dons sont élevés, moins il y a de place pour lâhomme, et ici encore se vérifie à ce sujet lâenseignement du chap. 1 sur lâhomme. Les Galates avaient reçu lâEsprit et cette grâce continuait au milieu dâeux par les dons miraculeux. Dâoù cela provenait-il? De la foi et nullement des Åuvres de loi. Abraham en est lâexemple. Il a cru Dieu et cela lui a été compté à justice. Abraham nâa eu son fils que sur ce principe-là . Bien plus, la bonne nouvelle de la bénédiction des nations ne dépendait pas dâun autre principe, et câest en vertu de la foi quâelle fut annoncée à Abraham et à sa race. Remarquons en passant, au sujet des attaques récentes des rationalistes contre la Parole, que la prescience absolue de Dieu est attribuée ici à lâÃcriture à laquelle ces incrédules nâaccordent quâune valeur secondaire.
Car tous ceux qui sont sur le principe des Åuvres de loi sont sous malédiction; car il est écrit: «Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire» (Deut. 27:26). Or que par la loi, personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que: «Le juste vivra de foi» (Hab. 2:4). Mais la loi nâest pas sur le principe de la foi, mais: «Celui qui aura FAIT ces choses vivra par elles» (Lév. 18:5). Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit: «Maudit est quiconque est pendu au bois») (Deut. 21:23), afin que la bénédiction dâAbraham parvînt aux nations dans le christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi lâEsprit promis. (v. 10-14)
Or au lieu de nous placer comme la foi, sous la bénédiction, la loi nous place sous la malédiction, car la loi nâest pas: «croire», mais «faire» (Deut. 27:26); aussi nây a-t-il point de Garizim, mais uniquement une montagne dâÃbal pour le peuple quand il a passé le Jourdain. Câest pourquoi aussi il ne sâagit pas dans Habacuc 2:4 de faire, mais de commencer par la justice et la vie de la foi1. En Lév. 18:5, comme dans le Deutéronome, il sâagit de faire, puis de vivre; en Habakuk, de croire, puis de vivre. Mais il y a plus pour nous: «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous». Le seul homme qui ne méritât que bénédiction, qui ne pût en aucune manière être atteint par la malédiction, celui-là a été fait ce quâil nâétait pas, malédiction pour nous, sans aucun motif. Nous savons que son amour lâa fait se charger de nos péchés et prendre sur lui le jugement de Dieu pour nous en délivrer, mais ici, pour faire ressortir lâabsence complète de motif pour le jugement qui lâa frappé, lâÃcriture ne cite que ce passage, séparé de tout autre: «Celui qui est pendu est malédiction de Dieu» (Deut. 21:23). Alors le résultat béni ne se fait pas attendre: La bénédiction dâAbraham parvient aux nations dans le Christ Jésus et nous recevons par la foi lâEsprit promis.
1 Voyez le Livre du Prophète Habakuk, par H. R.
Nous avons vu que la justice de la foi était confirmée aux Galates par le don du Saint Esprit. Mais dâabord le fait que ce don leur avait été accordé ne pouvait pas être mis un instant en doute, et personne ne songeait à le leur contester; aussi tout ce chapitre est rempli de ces deux grandes vérités: la foi et lâEsprit.
Frères, je parle selon lâhomme: personne nâannule une alliance qui est confirmée, même celle dâun homme, ni nây ajoute. Or câest à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas: «et aux semences», comme parlant de plusieurs; mais comme parlant dâun seul: â «et à ta semence» qui est Christ. Or je dis ceci: que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, nâannule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet.
Car si lâhéritage est sur le principe de la loi, il nâest plus sur le principe de promesse; mais Dieu a fait le don à Abraham par promesse.
Pourquoi donc la loi? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusquâà ce que vînt la semence à laquelle la promesse est faite, ayant été ordonnée par des anges, par la main dâun médiateur. Or un médiateur nâest pas médiateur dâun seul, mais Dieu est un seul. (v. 15-20)
Maintenant les bénédictions dâAbraham, la foi, les promesses nous amènent à lâalliance et lâalliance à Christ. Quelle place la loi a-t-elle en tout cela? Aucune. Câest à Abraham que les promesses ont été faites. Ces promesses sont le fruit de lâAlliance de Dieu avec lui. Elles sont confirmées à la semence dâAbraham qui est Christ. La loi, survenue quatre cent trente ans après ne change rien aux promesses faites à Christ, semence dâAbraham. Ainsi tout le système de la loi nâabolit, ni ne change rien aux propos arrêtés de Dieu quant au système de la grâce.
Il en est de même de lâhéritage; nous parlons de «lâhéritage des nations»; il était donné à Abraham par promesse et nullement sur le principe de la loi. Cette dernière nâa du reste jamais rien donné; elle a toujours exigé.
Le but de la loi est tout autre. Elle a été, remarquez-le, non pas donnée, mais ajoutée à tout un système existant en soi, sans elle. Mais elle avait un but: le mal, le péché. Elle était établie pour le faire ressortir, car elle changeait le péché en transgression positive: «Elle a été ajoutée à cause des transgressions», lesquelles amenaient en jugement le pécheur convaincu. Tout cela jusquâà lâarrivée de Jésus Christ, semence dépositaire des promesses données par la grâce aux pécheurs. La loi avait un caractère que les promesses nâavaient jamais. Elle était un système ordonné par les anges. Elle nâavait pas, comme la grâce et la promesse, sa source directe en Dieu. Câétait, si lâon peut dire ainsi, un système secondaire avec un but spécial qui nâétait pas établi pour lâéternité. Moïse, qui la donnait au peuple, était médiateur entre le peuple et Dieu. Dieu sâengageait, à condition dâobéissance de la part du peuple, à maintenir ce dernier et à le bénir. Le médiateur, dâautre part, sâengageait de la part de Dieu à bénir le peuple et de la part du peuple à obéir à Dieu. Ce système était absolument conditionnel. Le système opposé, celui de la grâce, introduisait le Dieu des promesses seul (v. 20), donnant tout, ne demandant rien, et cela pourquoi? à cause de Christ sur lequel toute bénédiction est éternellement établie!
La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Quâainsi nâadvienne! Car sâil avait été donné une loi qui eût le pouvoir de faire vivre, la justice serait en réalité sur le principe de la loi. Mais lâÃcriture a renfermé toutes choses sous le péché, afin que la promesse, sur le principe de la foi en Jésus Christ, fût donnée à ceux qui croient. Or avant que la foi vint, nous étions gardés sous la loi, étant renfermés pour la foi qui devait être révélée; de sorte que la loi a été notre conducteur jusquâà Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ: il nây a ni Juif, ni Grec; il nây a ni esclave, ni homme libre; il nây a ni mâle, ni femelle; car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence dâAbraham, héritiers selon la Promesse. (v. 21-29)
Y a-t-il antagonisme essentiel entre la loi et les promesses? En aucune manière. Ici lâapôtre introduit la vie, entièrement en dehors de la loi, et il montre quel but Dieu avait en donnant la loi. Non pas celui de faire vivre, car la loi nâen avait pas le pouvoir, mais de montrer par lâÃcriture que toutes choses étaient renfermées sous le péché. Sans la loi qui défendait le péché, jamais la complète perdition de lâhomme nâaurait été prouvée. Il y aurait eu à chaque instant des cas où la chose aurait pu paraître échapper au contrôle ou douteuse. Avec la loi nul nâéchappait. Dès lors, il ne restait à lâhomme quâun seul moyen, la foi qui saisit la promesse inconditionnelle offerte à tous sur le pied de la grâce.
Au v. 23, lâapôtre sâadresse aux Juifs. Ce nâest pas des Galates quâil fait mention, mais de ceux auxquels la loi avait été donnée. Quant aux Galates, ils avaient été «renfermés», comme aussi toutes choses, sous le péché (v. 22); mais, quant aux Juifs, ils étaient «gardés sous la loi, renfermés là , en vue de la révélation que le principe de la foi allait leur apporter. à ce point de vue, la loi était leur conducteur, ou gouverneur, lâinstituteur auquel a été confié lâenfant en bas âge, jusquâà ce que le Christ vînt, apportant une justification nouvelle, celle de la foi en Christ.
Mais, la foi étant venue, les Juifs nâétaient plus sous un gouverneur, car, dit lâapôtre, vous êtes tous, les Galates Gentils, comme les Juifs, échappant à la tutelle de la loi et à lâenfance, fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus.
Tout était changé. Ces Galates nâavaient pas été baptisés pour Moïse (1 Cor. 10:2), mais pour Jésus Christ. La portée de leur baptême avait Christ et non pas Moïse pour sujet; ils nâavaient pas été baptisés «dans la nuée et dans la mer». Câétait Christ quâils avaient revêtu. Il nâétait plus question de Juif, ni de Grec. Toute distinction: esclave, homme libre, mâle, femelle, avait disparu; tous étaient un dans le Christ Jésus. Ces Galates étaient désormais de Christ et par conséquent la semence dâAbraham, héritiers selon la promesse accordée à la foi.
Dans ce passage, toute prétention à ramener les Galates à la loi a entièrement disparu. Il ne reste que Christ.