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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Ch. 3 v. 1-14 â Principe de la foi et malédiction de la loi portée par Christ
Ch. 3 v. 1-8 â Ãvangile reçu par les Galates sur le principe de la foi
Câest cette pensée qui réveille les forts sentiments de lâapôtre. [3:1] « à Galates insensés », continue-t-il, « qui vous a ensorcelés ? » Christ avait été pourtant dépeint, comme crucifié devant leurs yeux. Leur folie paraissait plus étonnante encore en présence de ce quâils avaient reçu, de ce dont ils jouissaient de fait sous lâÃvangile, et de leur souffrances pour cet Ãvangile. [3:2] Avaient-ils reçu lâEsprit par des Åuvres faites sur un principe de loi, ou par un témoignage que leur foi avait reçu ? [3:3] Ayant commencé par la puissance de lâEsprit, voulaient-ils sâélever à la perfection par la misérable chair ? [3:4] Ils avaient souffert pour lâÃvangile, pour le pur Ãvangile non mélangé avec le judaïsme et la loi. Tout cela était-il donc en vain ? [3:5] Et encore, celui qui leur communiquait lâEsprit et qui faisait des miracles au milieu dâeux, le faisait-il par des Åuvres accomplies sur un principe de loi, ou en rapport avec un témoignage que la foi recevait ? [3:6] comme Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice. Câétait le principe établi de Dieu dans le cas du père des croyants. [3:7] Par conséquent, ceux qui se plaçaient par la grâce sur le principe de la foi, ceux-là étaient les fils dâAbraham; [3:8] et lâÃcriture prévoyant que Dieu justifierait les gentils par la foi, avait annoncé dâavance cet Ãvangile à Abraham, en lui disant : « En toi, toutes les nations seront bénies ».
Principes élémentaires de lâépître, que les Galates abandonnaient
Lâépître est nécessairement élémentaire, car les Galates abandonnaient le fondement, et lâapôtre insiste sur cela. Les grands principes de lâépître sont â en relation avec la présence connue de lâEsprit â la promesse de la grâce avant la loi et, en contraste avec celle-ci, Christ, lâaccomplissement de la promesse, et la loi intervenant dans lâintervalle. Les gentils étaient ainsi héritiers en Christ, le vrai et seul héritier de la promesse, et les Juifs acquéraient la position de fils.
Ch. 3 v. 9-14 â Justification par la foi et bénédiction, et malédiction de la loi
[3:6] Nous avons donc le principe sur lequel Abraham était placé devant Dieu, [3:8] et la déclaration que câétait en lui que les gentils seraient bénis. [3:9] Ceux donc qui sont sur le principe de la foi, sont bénis avec le croyant Abraham, [3:10] tandis que la loi prononce une malédiction expresse sur ceux qui ne lâobservent pas tout entière. Cet emploi du chap. 27 du Deutéronome a été considéré ailleurs. Je rappelle seulement ici que les douze tribus ayant été divisées en deux compagnies de six chacune, lâune pour annoncer la bénédiction, lâautre la malédiction, les malédictions seules sont rapportées, et les bénédictions entièrement omises â circonstance frappante, employée par lâapôtre pour montrer le vrai caractère de la loi. [3:11] En même temps, lâÃcriture démontre clairement que ce ne sont pas les Åuvres de loi qui justifient, car elle dit : « Le juste vivra sur le principe de la foi; or la loi nâest pas sur le principe de la foi, mais elle dit : Celui qui a
ces choses vivra par elles » (v. 11, 12). Mais lâautorité de la loi ne doit-elle pas être maintenue comme étant celle de Dieu ? Certainement. [3:13] Mais Christ a porté la malédiction de la loi, ayant racheté et délivré ceux qui, soumis auparavant à la sentence de la loi, croient maintenant en Lui, [3:14] afin que la bénédiction dâAbraham parvînt aux gentils par Lui, et quâainsi tous les croyants, Juifs et gentils, reçussent lâEsprit qui avait été promis.Ch. 3 v. 13-14 â Promesse de la bénédiction pour tous par Christ, la loi ayant perdu sa force
[3:13] Christ avait épuisé pour le croyant, auparavant assujetti à la loi et coupable de lâavoir violée, toute la malédiction que la loi prononçait contre le coupable; et la loi, qui distinguait Israël des autres nations, avait perdu sa force pour le Juif qui croyait en Jésus, par lâacte même qui rendait le plus frappant témoignage à lâautorité de cette loi. La barrière qui séparait Israël des gentils nâexistait donc plus, [3:14] et lâancienne promesse de la bénédiction pouvait couler librement (selon les termes dans lesquels elle était faite à Abraham) sur les gentils par le canal de Christ, qui avait ôté la malédiction qui pesait par la loi sur le Juif : et tous deux, Juifs et gentil, en croyant en Christ, pouvaient recevoir le Saint Esprit, objet des promesses de Dieu dans ce temps de bénédiction.
Ch. 3 v. 15-20 â Relations entre la loi et la promesse
Ch. 3 v. 15-18 â Promesse de bénédiction des gentils en Gen. 12 et 22, avant la loi
Ayant touché ce point, lâapôtre traite maintenant, non pas de lâeffet de la loi sur la conscience, mais des relations de la loi et de la promesse entre elles. [3:16] Or la promesse avait été donnée la première, et non seulement elle avait été donnée, [3:17] mais elle avait été confirmée : [3:15] et nâeût-elle été quâun engagement dâhomme confirmé solennellement, on ne pouvait ni lâannuler ni y ajouter. [3:16] Or Dieu sâétait engagé envers Abraham, par promesse, [3:17] quatre cent trente ans avant la loi, ayant déposé, pour ainsi dire, dans sa personne la bénédiction des gentils (Gen. 12 [v. 3]). [3:16] Cette promesse fut confirmée1 à sa semence (Isaac, Gen. 22 [v. 18]) et à un seul; il nâest pas dit : aux semences, mais : à ta semence, et câest Christ qui est cette semence. Un Juif ne nierait pas ce dernier point. [3:17] Maintenant, la loi venant si longtemps après, ne saurait annuler la promesse faite auparavant et confirmée solennellement par Dieu, de sorte que la promesse nâeût pas son effet; [3:18] car si lâhéritage était sur un principe de loi, il nâétait plus sur celui de la promesse. Or Dieu lâa donné à Abraham par promesse (v. 18). [3:19] « Pourquoi donc la loi », puisque la promesse immuable était déjà donnée et que lâhéritage devait échoir à lâobjet de cette promesse sans que la loi pût rien y changer ? Câest quâil y a une autre question entre lââme et Dieu, ou si lâon veut, entre Dieu et lâhomme, savoir celle de la justice. La grâce qui veut donner la bénédiction et qui la promet dâavance, nâest pas la seule source de bénédiction pour nous. La question de justice doit être réglée avec Dieu, la question du péché et de la culpabilité de lâhomme.
1 Les promesses relatives aux bénédictions temporelles dâIsraël ont été faites à Abraham et à sa semence, et il y a été ajouté que cette semence serait nombreuse comme les étoiles. Mais ici Paul ne parle pas des promesses faites aux Juifs, mais de la bénédiction accordée aux gentils. Or la promesse de la bénédiction des gentils fut faite à Abraham seul, sans mentionner sa semence (Gen. 12 [v. 3]); et, ainsi que lâapôtre le dit ici, elle fut confirmée à sa semence, sans nommer Abraham (Gen. 22 [v. 18]), dans la seule personne dâIsaac, type du Seigneur Jésus, offert en sacrifice et ressuscité, comme Isaac lâa été en figure. Ainsi la promesse a été confirmée non en Christ mais à Christ, vraie semence dâAbraham (v. 16). Câest de ce fait que les promesses ont été confirmées à Christ, que dépend tout le raisonnement de lâapôtre. On comprend lâimportance du fait typique, savoir que la promesse a été confirmée à Isaac après le sacrifice et la résurrection figurée de celui-ci. Sans doute que ce qui a réalisé cette figure, a rendu aussi assurées les promesses faites à David, mais en même temps le mur mitoyen de clôture a été détruit [(Ãph. 2:14)], désormais la bénédiction peut couler sur les gentils et, ajoutons-le, sur les Juifs aussi, en vertu de lâexpiation accomplie par Christ. Le croyant, fait justice de Dieu en Lui [(2 Cor. 5:21)], peut être scellé du Saint Esprit qui avait été promis [(Ãph. 1:13)]. Une fois quâon a saisi la portée des chapitres 12 et 22 de la Genèse, en ce qui concerne les promesses de bénédiction faites aux gentils, on voit très clairement le fondement sur lequel repose lâargumentation de lâapôtre.
La loi soulève la question de la justice et manifeste le péché
Or la promesse qui était inconditionnelle et faite à Christ, ne soulevait pas la question de justice. Il était nécessaire quâelle fût soulevée, et en premier lieu en requérant la justice de la part de lâhomme qui était responsable dâen être revêtu et dây marcher devant Dieu. Lâhomme aurait dû être juste devant Dieu. [3:19] Or le péché était déjà là , lorsque la loi a été donnée; et, en réalité, câest pour rendre le péché manifeste que la loi est intervenue. Le péché était bien là ; la volonté de lâhomme était rebelle à Dieu : mais la loi faisait ressortir la force de cette méchante volonté, et manifestait son entier mépris de Dieu en franchissant la barrière que la défense de Dieu élevait entre elle et ses désirs.
Ch. 3 v. 19-20 â Introduction de la loi pour manifester lâétat de lâhomme
[3:19] La loi a été ajoutée afin quâil y eût des transgressions â non pas (nous lâavons déjà vu en étudiant lâépître aux Romains où ce même sujet est traité) pour quâil y eût du péché, mais afin quâil y eût des transgressions par lesquelles la conscience de lâhomme pût être atteinte, et la sentence de mort et de condamnation être rendue sensible à son cÅur léger et insouciant. La loi donc a été introduite entre la promesse elle-même et son accomplissement, afin que le véritable état moral de lâhomme fût mis en évidence. Or les circonstances dans lesquelles la loi a été donnée montraient clairement que la loi nâétait nullement le moyen de lâaccomplissement de la promesse, mais quâelle plaçait au contraire lâhomme sur un tout autre terrain. La loi donnait à lâhomme la connaissance de ce quâil était, et lui faisait comprendre en même temps lâimpossibilité pour lui de se tenir devant Dieu sur le pied de sa propre responsabilité. Dieu avait fait une promesse sans condition à la semence dâAbraham : il lâaccomplira infailliblement, car il est Dieu. Mais la communication de la loi nâa pas été directe et immédiate de la part de Dieu. La loi est ordonnée par des anges. Ce nâest pas Dieu qui, en parlant, sâengage simplement lui-même par sa propre parole envers la personne en faveur de laquelle la promesse doit sâaccomplir. Les anges de gloire qui nâavaient aucune part aux promesses (car câétaient des anges qui brillaient dans la gloire de Sinaï, voyez Ps. 68) ont, par la volonté de Dieu, revêtu de la splendeur de leur dignité la proclamation de la loi; mais le Dieu des anges et dâIsraël se tenait à part, caché dans son sanctuaire de nuages, de flammes et dâépaisses ténèbres. Il était environné de gloire; il se rendait redoutable dans sa magnificence, mais il ne se montrait pas Lui-même. Il avait donné la promesse en personne; un
apportait la loi. [3:20] Or lâexistence dâun médiateur suppose nécessairement deux parties; mais Dieu est un, et câétait le fondement de toute la religion des Juifs. Il y avait donc une autre partie de laquelle dépendait la stabilité de lâalliance faite en Sinaï; et, en effet, Moïse montait et descendait de la montagne, rapportant les paroles de lâÃternel à Israël et la réponse dâIsraël qui sâengageait à lâaccomplissement de ce que lâÃternel lui imposait comme condition de la jouissance de ce qui lui avait été promis. « Si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance », dit lâÃternel [(Ex. 19:5)]; â « Tout ce que lâÃternel a dit, nous le ferons », répond Israël par lâintermédiaire de Moïse [(Ex. 19:8)].Ch. 3 v. 21-29 â Rôle de la loi avant la manifestation de Christ
Ch. 3 v. 21-22 â Impossibilité pour lâhomme pécheur dâune justice selon la loi
Quelles furent les conséquences ? Lâapôtre, avec une touchante tendresse, à ce quâil me paraît, ne répond pas à cette question; il ne tire pas les conséquences évidentes de son raisonnement. Son but était de montrer la différence quâil y a entre la promesse et la loi, sans blesser inutilement le cÅur dâun peuple quâil aimait. Au contraire, il sâefforce tout de suite dâempêcher quâon ne fût scandalisé de ce quâil avait dit, tout en développant en même temps sa thèse. [3:21] « La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? » dit-il. Nullement (v. 21). Si une loi, capable de donner la vie, avait été donnée, alors la justice (car câest là notre sujet dans ce passage) aurait été par la loi. Lâhomme, possédant une vie divine, se serait trouvé juste de la justice quâil aurait accomplie. La loi promettait la bénédiction de Dieu moyennant lâobéissance de lâhomme; si elle avait pu donner la vie en même temps, cette obéissance aurait existé; la justice aurait été accomplie sur le pied de la loi; ceux auxquels la promesse avait été faite auraient joui de son accomplissement en vertu de leur propre justice. Or, câest le contraire qui est arrivé; car après tout lâhomme, Juif ou gentil, est pécheur de sa nature; sans loi, il est lâesclave de ses passions sans frein; sous la loi, il montre la force de ses passions en la violant. [3:22] LâÃcriture a renfermé tout sous le péché, afin que la promesse, par la foi en Jésus Christ, fût accomplie en faveur de ceux qui croient.
Ch. 3 v. 23-26 â La loi, gouverneur des Juifs avant Christ et la foi
[3:23] Or avant que vînt la foi (câest-à -dire la foi chrétienne, comme principe de relation avec Dieu, avant que lâexistence des objets positifs de la foi dans la Personne, dans lâÅuvre et dans la gloire de Christ homme, fût devenue le moyen dâétablir la foi de lâÃvangile), les Juifs avaient été « gardés sous la loi », « renfermés » en vue de la jouissance de ce privilège qui devait venir. [3:24] La loi avait été ainsi, pour le Juif, comme un gouverneur dâenfant jusquâà Christ, afin quâil fût justifié sur le principe de la foi. En attendant il nâétait pas sans frein; il était gardé à part, non moins coupable que le gentil, mais gardé à part pour une justification dont la nécessité était rendue plus évidente par la loi, quâil nâaccomplissait pas, mais qui exigeait la justice de la part de lâhomme, montrant ainsi que Dieu voulait cette justice. [3:25] Mais aussitôt que la foi fut venue, ceux qui jusquâalors avaient été soumis à la loi, nâétaient plus sous la tutelle de la loi qui les liait seulement jusquâà ce que la foi fût venue. [3:26] Car cette foi, en plaçant lâhomme immédiatement en présence de Dieu, et en faisant du croyant un fils du Père de gloire, ne laissait plus de lieu aux soins du gouverneur employé pendant le bas âge de celui qui était maintenant affranchi et en relation directe avec le Père.
Ch. 3 v. 27-29 â Position de tous les croyants comme fils de Dieu, en Christ
[3:26] Ainsi le croyant est un fils en relation immédiate avec son Père, avec Dieu : Dieu lui-même étant manifesté. [3:27] Il est fils, parce que tous ceux qui ont été baptisés pour avoir part aux privilèges qui sont en Christ, ont revêtu Christ. [3:28] Ils ne sont pas devant Dieu comme des Juifs ou comme des gentils, des esclaves et des hommes libres, des hommes et des femmes, ils sont devant Dieu selon leur position en Christ, tous un en Lui : Christ est pour tous la mesure commune et unique de leur relation avec Dieu. [3:16] Mais ce Christ est, comme nous lâavons vu, la seule semence dâAbraham; [3:29] or si les gentils sont en Christ, ils entrent par conséquent dans cette position privilégiée, ils sont en Christ la semence dâAbraham et héritiers selon la promesse faite à cette semence. Ainsi la position relative du Juif, alors même quâil était pieux, avant la venue de Christ, et celle du croyant, Juif ou gentil, lorsque Christ a été révélé, est clairement constatée. Lâapôtre résume la différence entre ces deux positions au commencement du chapitre suivant.