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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Ch. 2 v. 1-10 â Venue de Paul à Jérusalem et reconnaissance de son ministère
Ch. 2 v. 1-5 â Paul vient trancher la question concernant les frères judaïsants
[2:1] Quatorze ans plus tard, Paul monta à Jérusalem avec Barnabas (câest lâhistoire du chap. 15 des Actes), et il prit Tite avec lui. [2:3] Mais Tite, tout gentil quâil était, nâavait pas été circoncis, preuve évidente de la liberté dans laquelle lâapôtre se maintenait publiquement. Câétait une démarche hardie de sa part dâavoir pris Tite avec lui, et dâavoir tranché ainsi la question entre lui et les chrétiens judaïsants. [2:4] Il était monté à Jérusalem à cause des faux frères qui voulaient épier la liberté dans laquelle lâapôtre, qui en jouissait lui-même par lâEsprit, introduisait les croyants; [2:2] et il y était monté en vertu dâune révélation (v. 2-4).
Paul communique aux apôtres ce ministère quâil a reçu de Dieu
On peut remarquer ici comment les communications de Dieu peuvent intérieurement guider notre conduite, quoique nous cédions à des motifs que dâautres nous présentent. Dans le chap. 15 des Actes, nous trouvons lâhistoire extérieure; ici, ce qui a gouverné le cÅur de lâapôtre. Dieu â afin que la question fût décidée à Jérusalem, pour fermer toutes les bouches et maintenir lâunité â nâa pas permis que lâapôtre eût le dessus à Antioche ou quâil réglât sur les lieux mêmes la marche de lâassemblée qui sâétait formée dans cette ville. Dieu nâa pas permis non plus à Paul de sâisoler dans ses propres convictions, [2:2] mais il lâa fait monter à Jérusalem et communiquer aux principaux apôtres ce quâil enseignait, afin quâil y eût communauté de témoignage sur ce point important, [2:7] et quâeux aussi reconnussent Paul comme enseigné de Dieu indépendamment dâeux; [2:9] et afin quâen même temps ils reconnussent son ministère comme celui dâun homme envoyé de Dieu et agissant de sa part autant quâeux-mêmes. [2:2] Car bien que Dieu ait voulu que Paul leur communiquât ce quâil avait enseigné à dâautres, [2:6] il nâa cependant rien reçu dâeux. [2:9] Lâeffet de sa communication fut quâils reconnurent la grâce que Dieu lui avait accordée et le ministère que Dieu lui avait donné auprès des gentils, et ils lui donnèrent, à lui et à Barnabas, la main dâassociation.
Apostolat de Paul reconnu comme don de Dieu, manifesté par ses fruits
Fût-il monté plus tôt, quelle quâeût été sa connaissance, les preuves de son ministère spécial et indépendant nâeussent pas existé; mais Paul avait travaillé des années avec fruit sans recevoir aucune mission de la part des autres apôtres, [2:8] et ceux-ci durent reconnaître son apostolat, [2:7] ainsi que les connaissances que Dieu lui avait départies, comme étant le don immédiat de Dieu. Les preuves étaient là , et Dieu avait reconnu cet apostolat, comme il lâavait donné. [2:9] Les douze nâavaient rien dâautre à faire que de le reconnaître, sâils reconnaissaient Dieu comme la source de tous ces dons excellents. [2:8] Paul était apôtre de la part de Dieu sans leur intervention. [2:9] Ils pouvaient reconnaître son ministère, et, dans ce ministère, le Dieu qui leur avait donné celui quâils exerçaient eux-mêmes.
Ch. 2 . 11-18 â Dissimulation de Pierre et répréhension de Paul
Ch. 2 v. 11 â Paul, ferme et occupé de Christ seul, reprend Pierre dans sa conduite
De plus, Paul avait toujours agi dâune manière indépendante dans lâaccomplissement de sa mission. [2:11] Quand Pierre était venu à Antioche, il lui avait résisté en face, parce que Pierre était à blâmer. Celui-ci nâétait pas, quant à Paul, comme un supérieur devant lequel ses subordonnés devaient garder un respectueux silence. Bien que Dieu eût agi puissamment en Pierre, cependant Paul, son compagnon dans lâapostolat, fidèle à Celui qui lâavait appelé, ne pouvait pas laisser falsifier lâÃvangile confié à ses propres soins par le Seigneur lui-même. Ardent comme il lâétait, le pauvre Pierre était toujours trop préoccupé de lâopinion dâautrui. Or lâopinion qui prévaut dans le monde est toujours celle qui influence le cÅur de lâhomme, et cette opinion est toujours ce qui donne une certaine gloire à lâhomme selon la chair. Paul, enseigné dâen haut et plein de la puissance de lâEsprit qui, en révélant la gloire céleste, lui avait fait sentir que tout ce qui exaltait la chair obscurcissait cette gloire et falsifiait lâÃvangile qui lâannonçait, Paul, qui vivait et se mouvait moralement dans la nouvelle création dont un Christ glorifié est le centre, Paul, aussi ferme quâil était ardent, parce quâil réalisait les choses qui ne se voient pas, aussi clairvoyant que ferme, parce quâil vivait dans la réalisation des choses spirituelles et célestes en Christ, Paul, pour lequel gagner Christ ainsi glorifié était tout, voit clairement la marche charnelle de lâapôtre de la circoncision. Il nâest pas retenu par la crainte de lâhomme; il est occupé de Christ, qui était son tout, et de la vérité. Il nâépargne pas celui qui renverse cette vérité, quelle que fût sa position dans lâAssemblée.
Ch. 2 v. 12 â Importance de lâhomme et son influence sur dâautres
[2:13] La conduite de Pierre était de la dissimulation. [2:12] Tandis quâil était seul, là où lâinfluence de la vérité céleste prévalait, il mangeait avec les gentils, sâentourant de la réputation de marcher dans la même liberté que dâautres. Mais quand certaines personnes étaient venues dâauprès de Jacques, de Jérusalem, où il demeurait lui-même habituellement, de ce milieu où la chair religieuse et ses habitudes exerçaient encore, sous la patiente bonté de Dieu, une si grande puissance, il nâavait plus osé user dâune liberté réprouvée par ces chrétiens qui étaient encore Juifs dans leurs sentiments : il sâétait retiré. Quelle pauvre chose que lâhomme ! Et nous sommes faibles en proportion de notre importance devant les hommes; quand nous ne sommes rien, nous pouvons tout faire, pour autant quâil sâagit de lâopinion humaine. En même temps, nous exerçons une influence fâcheuse sur les autres dans la mesure où ils nous influencent, nous lâexerçons dans la mesure où nous cédons à lâinfluence quâexerce sur nos cÅurs le désir de maintenir notre réputation parmi eux; et toute lâestime dans laquelle nous sommes tenus, même si câest justement, devient un moyen de mal1.
1 Il est dâune importance pratique de remarquer que la mondanité, ou quoi que ce soit qui nâest pas de Dieu, que se permet un homme pieux, apporte tout le poids de sa piété au mal quâil se permet.
Ch. 2 v. 13-18 â Danger de la dissimulation de Pierre, rebâtissant lâédifice légal
[2:12] Pierre qui craint ceux qui sont venus de Jérusalem, [2:13] entraîne tous les Juifs et Barnabas lui-même dans sa dissimulation (v. 11-13). [2:14] Paul, plein dâénergie et fidèle par la grâce, reste seul debout, et il reprend Pierre devant tous. Pourquoi forcer les gentils de vivre comme des Juifs pour jouir de la pleine communion chrétienne, quand lui, Juif, sâétait senti libre de vivre comme les gentils ? [2:15] Eux-mêmes, Juifs de nature, et non pauvres pécheurs dâentre les gentils, [2:16] ils avaient abandonné la loi comme moyen de sâassurer la faveur de Dieu et sâétaient réfugiés en Christ : or, sâils cherchaient à rebâtir lâédifice des obligations légales pour acquérir la justice, pourquoi lâavaient-ils renversé ? [2:18] Si lâon rebâtissait ce quâon avait détruit, on se démontrait transgresseur en lâayant renversé. [2:17] Et plus que cela, puisque câétait pour venir à Christ, pour remplacer lâefficacité quâils avaient auparavant supposée à la loi comme moyen de justification, quâils avaient renoncé à chercher la justice par la loi, Christ était un ministre de péché; sa doctrine les avait rendus transgresseurs ! [2:18] En effet, en rebâtissant lâédifice de la loi, ils démontraient quâils nâauraient pas dû le renverser. Or câétait Christ qui les avait fait agir ainsi.
Conséquences de sâappuyer sur les ordonnances, plutôt que sur Christ seul
à quelle conséquence conduisait la faiblesse qui, pour plaire aux hommes, revenait aux choses dans lesquelles la chair trouvait son profit ! Combien peu Pierre pensait à cette conséquence ! Combien peu bien des chrétiens se doutent de la vraie portée de leurs principes légaux ! Sâappuyer sur les ordonnances, câest sâappuyer sur la chair; il nây a pas dâordonnances dans le ciel. Quand Christ, qui sây trouve, est tout, on ne peut sâappuyer sur elles. Christ, sans doute, a établi des ordonnances, dâun côté pour distinguer du monde les siens par ce qui fait quâils ne sont plus du monde [(Jean 17:14-16)], mais quâils sont morts au monde avec Lui, et de lâautre, pour les rassembler sur le terrain de ce qui peut seul les unir tous â celui de la croix et dâune rédemption accomplie â pour les unir dans lâunité de son corps. Mais si, au lieu de se servir de ces ordonnances selon sa volonté et avec actions de grâces, on sâappuie sur elles, on a abandonné la plénitude, la suffisance de Christ pour faire fond sur la chair qui peut ainsi sâoccuper de ces ordonnances, et trouver en elles sa fatale nourriture et un voile pour cacher le Sauveur parfait, de la mort duquel, en tant quâen rapport avec ce monde et avec lâhomme vivant dans la chair, ces ordonnances nous parlent si clairement. Sâappuyer sur les ordonnances chrétiennes, câest précisément changer lâordre des mots, nier la précieuse et solennelle vérité quâelles nous présentent, savoir quâil nây a plus de justice selon la chair, puisque Christ est mort et ressuscité.
Ch. 2 v. 19-21 â Principe de mort et de vie avec Christ
Ch. 2 v. 19 â Mort de la chair à la loi par la loi, et vie à Dieu
Câest ce que Paul sentait profondément; câest ce quâil avait été appelé à placer devant les yeux et les consciences des hommes par la puissance de lâEsprit Saint. Que dâafflictions, que de combats, sa tâche lui a coûtés ! La chair de lâhomme aime à avoir quelque crédit : elle ne supporte pas dâêtre traitée de vile et dâincapable de bien, dâêtre exclue et condamnée au néant, non par des efforts pour sâannuler elle-même, ce qui la rétablirait dans toute son importance, mais par une Åuvre qui la laisse dans sa vraie nullité, et qui a prononcé sur elle le jugement absolu de la mort, de sorte que, convaincue de nâêtre rien que péché, elle nâa plus quâà se taire. Sa place est dâêtre morte, et non pas de devenir meilleure. Nous avons le droit et le pouvoir de tenir la chair pour morte, parce que Christ est mort et que nous vivons de sa vie de résurrection : il est devenu Lui-même notre vie. Vivant en Lui, je traite la chair comme morte, je ne lui suis pas débiteur. Dieu
condamné le péché dans la chair, en ce que son Fils est venu en ressemblance de chair de péché et pour le péché : {2:20] câest ce grand principe dâêtre morts avec Christ que lâapôtre met en évidence à la fin de ce chapitre, [2:19] toutefois en reconnaissant dâabord la force de la loi pour apporter la mort dans la conscience. Paul avait découvert quâêtre sous une loi, câétait se trouver condamné à la mort. Il avait éprouvé en esprit toute la force de ce principe; son âme avait réalisé la mort dans toute sa puissance. Il était mort, mais sâil était mort, il était mort à la loi. Le pouvoir dâune loi ne sâétend pas au delà de la vie; sa victime une fois morte, elle nâa plus de pouvoir sur elle. Or Paul avait reconnu cette vérité, et attribuant au principe de loi toute sa force, il se confessait lui-même pour mort par la loi, mort donc à la loi. Mais comment ? Etait-ce en subissant les conséquences éternelles de la violation de la loi, car si la loi tuait, elle condamnait aussi ? (voyez 2 Cor. 3:9). Nullement. Il sâagit de toute autre chose ici. Paul ne niait pas lâautorité de la loi, il en reconnaissait la force dans son âme, mais dans la mort, afin quâil vécût pour Dieu.Ch. 2 v. 19-20 â Christ vie de lâapôtre, crucifié avec Lui et mort à la loi
Mais où pouvait-il trouver cette vie, [2:19] si la loi ne faisait que le tuer ? Câest ce quâil explique. Ce nâétait pas lui-même placé sous sa propre responsabilité et exposé quâil était aux conséquences finales de la violation de la loi, qui pouvait trouver la vie en elle. Christ avait été crucifié, Lui qui pouvait subir la malédiction de la loi de Dieu et la mort, et néanmoins vivre de la sainte et puissante vie que rien ne pouvait ôter, de cette vie qui rendait impossible à la mort de le retenir, bien quâen grâce il lâait goûtée. Or lâapôtre, atteint par cette même grâce quâil reconnaissait selon la vérité comme un pauvre pécheur assujetti à la mort, et bénissant le Dieu qui lui accordait la grâce de la vie et de lâacceptation gratuite en Christ, [2:20] avait été associé à Christ dans sa mort selon les conseils de Dieu â chose maintenant réalisée par la foi et devenue vraie pratiquement par Christ, qui, mort et ressuscité, était sa vie. Il était crucifié avec Lui, de sorte que la condamnation de la loi était passée pour Paul. Câétait Christ que la mort sous la loi avait atteint. [2:19] La loi avait atteint Saul le pécheur dans la Personne de celui qui sâétait donné Lui-même pour lui en fait, et maintenant elle avait atteint Saul dans sa conscience, et y avait apporté la mort, mais la mort du vieil homme (voyez Rom. 7:9, 10), et elle nâavait plus aucun droit sur Paul, car la vie à laquelle la domination de la loi se rattachait, avait trouvé sa fin sur la croix. Christ avait aussi porté les péchés de Saul; mais ce nâest pas le sujet que lâapôtre traite ici, il sâoccupe de la domination de la loi sur lui, vivant sur la terre. [2:20] Néanmoins Paul vivait, toutefois non pas lui, mais Christ, dans cette vie dans laquelle Christ était ressuscité dâentre les morts : Christ vivait en lui. Ainsi la domination de la loi sur lui disparaissait, tout en attribuant à la loi toute sa force, parce que cette domination se rattachait à la vie à lâégard de laquelle Paul se tenait pour mort en Christ, qui avait réellement subi la mort dans ce but. Paul vivait de cette puissante et sainte vie, dans la perfection et dans lâénergie de laquelle Christ était ressuscité dâentre les morts après avoir subi la malédiction de la loi [(3:13)]. [2:19] Paul vivait à Dieu et tenait pour morte la vie corrompue de la chair. [2:20] Sa vie puisait tout son caractère, toute sa manière dâêtre de la source dâoù elle découlait.
Ch. 2 v. 20-21 â Christ seul objet de notre vie, par la grâce et la justice en Lui
Mais la créature a besoin dâun objet pour lequel elle vit, et il en était ainsi quant à lââme de Paul; [2:20] elle vivait dans la foi de Jésus Christ. Par la foi en Jésus Christ Paul vivait de fait. Le Christ qui était la source de sa vie, qui était sa vie, en était aussi lâobjet. Câest ce qui caractérise toujours la vie de Christ en nous; Lui-même en est lâobjet, Lui seul. Christ est personnellement lâobjet dont la vie se nourrit, le fait étant toujours devant notre esprit que câest en mourant par amour pour nous que celui qui était capable de le faire, le Fils de Dieu, nous a donné cette vie, à nous, quittes ainsi du péché par lâefficacité de cette mort même. Il est tout revêtu à nos yeux de lâamour quâil nous a montré dans sa mort. Nous vivons par la foi au Fils de Dieu qui nous a aimés et sâest donné pour nous. Et ici câest la vie personnelle, la foi individuelle qui nous attachent à Christ et qui nous le rendent précieux comme objet de la foi intime de notre âme. [2:21] Ainsi on nâanéantit pas la grâce de Dieu, car si la justice sâétablissait sur un principe de loi, Christ serait donc mort en vain, puisque ce serait en observant la loi nous-mêmes que nous acquerrions la justice, chacun dans nos propres personnes. Quelle perte affreuse, irréparable, que de perdre un Christ tel que celui que nous avons connu sous la grâce, une telle justice, un tel amour, le Fils de Dieu notre portion, notre vie; le Fils de Dieu qui sâest dévoué pour nous, et qui est à nous.