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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Ch. 4 v. 1-8 â Différence des positions avant et après la révélation de Christ
Ch. 4 v. 1-4 â Servitude des Juifs sous la loi, avant que Dieu envoie Son Fils
[4:1] Paul compare le croyant, avant la venue de Christ, à un enfant en bas âge qui nâa pas de relation directe avec son père, de sorte que celui-ci lui communique ses pensées, mais qui reçoit les ordres de son père, sans que celui-ci en rende compte, comme un serviteur aurait à les recevoir. [4:2] Il est placé sous des tuteurs et des curateurs jusquâau temps voulu par le père. [4:3] Ainsi les Juifs, bien quâils fussent héritiers des promesses, nâétaient pas en relation avec le Père et ses conseils en Jésus, mais ils étaient en tutelle sous des principes qui tenaient au système du monde présent, dâune création corrompue et déchue. Leur marche était ordonnée de Dieu dans ce système, mais nâallait pas au delà . Nous parlons du système par lequel ils étaient dirigés, quoiquâils pussent recevoir de temps à autre quelques lueurs divines pour leur révéler le ciel, afin de les encourager dans lâespérance, ces lueurs même rendant plus ténébreux encore le système sous le régime duquel ils étaient placés. Sous la loi donc, tout héritiers quâils étaient, les Juifs étaient assujettis à la servitude. [4:4] Mais lorsque le temps fut accompli et mûr pour cela, Dieu envoya son Fils, acte qui découlait de sa souveraine bonté pour lâaccomplissement de ses conseils éternels et pour la manifestation de tout son caractère.
lâenvoyait : câest Lui qui agissait. La loi exigeait que lâhomme agît, et elle manifestait que lâhomme était tout le contraire de ce quâil aurait dû être selon la loi. Or le Fils de Dieu vient de la part de Dieu : . Il est manifesté dans le monde en relation avec les hommes, sous le double aspect dâhomme né de femme, et dâhomme sous la loi.Ch. 4 v. 4-8 â Christ vient et nous rachète pour être fils et héritiers, adoptés par Dieu
[4:4] Si le péché et la mort sont entrés par la femme, Christ entra aussi dans ce monde par la femme; si, par la loi, lâhomme est placé sous la condamnation, Christ se place aussi sous la loi : il prend sous ce double rapport la position dans laquelle lâhomme se trouvait; il la prend sans péché, en grâce, mais avec la responsabilité qui sây rattachait, responsabilité à laquelle Lui seul a satisfait. Il y avait en Christ la manifestation dâun homme qui avait la connaissance du bien et du mal, et qui était en même temps sans péché au milieu du mal, mais il y avait dans la mission de Christ un but encore plus important. [4:5] Christ est venu pour racheter ceux qui étaient sous la loi, afin que les croyants (quels quâils fussent) reçussent lâadoption. [4:6] Or que les croyants dâentre les gentils eussent été admis à avoir part à lâadoption, câest ce que démontrait lâenvoi de lâEsprit qui les faisait crier « Abba, Père »; car câest parce quâils étaient fils, que Dieu avait envoyé lâEsprit de son Fils dans leur cÅur (v. 6), aussi bien que dans le cÅur des Juifs, sans distinction. Le gentil, étranger à la maison, et le Juif qui, [4:1] en bas âge, ne différait en rien dâun serviteur, [4:7] avaient pris lâun et lâautre la position de fils, en relation directe avec le Père, relation dont le Saint Esprit était la puissance et le témoin, en conséquence de la rédemption opérée par le Fils en leur faveur. Le Juif sous la loi avait autant besoin de cette rédemption que le gentil dans ses péchés, et son efficacité était telle que le croyant nâétait pas esclave, mais fils, et sâil était fils, héritier aussi de Dieu par Christ. [4:8] Auparavant les gentils avaient été esclaves, non de la loi, il est vrai, mais de ce qui de sa nature nâétait pas Dieu. Ils ne connaissaient pas Dieu, et étaient esclaves de tout ce qui portait le nom de Dieu pour lâaveuglement du cÅur de lâhomme éloigné de celui qui est vraiment Dieu, et de sa connaissance.
Ch. 4 v. 9-19 â Caractères de la religion charnelle, païenne ou légale
Ch. 4 v. 9 â Les chrétiens gentils voulaient retourner à la religion charnelle
Or que faisaient-ils, ces gentils devenus chrétiens ? [4:9] Ils voulaient se placer encore sous lâesclavage de ces misérables éléments mondains et charnels auxquels ils avaient été naguère assujettis; de ces choses dont lâhomme charnel pouvait faire sa religion sans avoir une seule pensée morale ou spirituelle, de ces choses qui plaçaient la gloire quâon doit rendre à Dieu dans des observances extérieures dont un incrédule, un païen qui ne connaissait pas Dieu, pouvait faire sa religion et se glorifier.
Ch. 4 v. 9-10 â Revenir aux ordonnances légales était retourner au paganisme
Comme figures que Dieu employait pour rendre dâavance témoignage des réalités qui sont en Christ, les ordonnances avaient leur juste valeur. Dieu savait comment concilier lâemploi de ces figures, utiles pour la foi, avec un système religieux qui mettait à lâépreuve lâhomme dans la chair et qui devait montrer si, aidé de tous les moyens, lâhomme était capable de se tenir devant Dieu et de le servir. [4:9] Mais revenir à ces ordonnances, faites pour lâhomme dans la chair, maintenant que la substance de ce qui était préfiguré par les ombres existait, et que Dieu avait montré lâincapacité dans laquelle lâhomme se trouvait de se rendre juste devant Lui, câétait revenir à la position dâhomme dans la chair, et se placer sur ce terrain sans aucun ordre de Dieu qui le sanctionnât. [4:10] Câétait de fait se replacer sur le terrain de lâidolâtrie, câest-à -dire revenir à une religion charnelle, arrangée par lâhomme sans aucune autorité de Dieu, et qui ne mettait nullement lâhomme en rapport avec Lui; car les choses accomplies dans la chair nâont certainement pas cet effet. « Vous observez », dit Paul, « des jours, et des mois, et des temps, et des années » (v. 10). Câest là ce que faisaient les païens dans leurs religions humaines. Le judaïsme était une religion humaine ordonnée de Dieu, [4:9] et en y revenant lorsque lâordonnance de Dieu nâétait plus en vigueur, ils ne faisaient que retourner au paganisme, dâoù ils avaient été appelés pour avoir part avec Christ aux choses célestes.
Ch. 4 v. 11-12 â Liberté quant à la loi ou retour au ritualisme païen
[4:10] Rien ne saurait être plus frappant que cet exposé de ce quâest le ritualisme après la croix. Câest simplement du paganisme, un retour à la religion de lâhomme, lorsque Dieu est pleinement révélé. « Je crains, quant à vous, que peut-être je nâaie travaillé en vain pour vous », dit lâapôtre (v. 11). [4:12] Mais les Galates lui reprochaient de ne pas être un Juif fidèle selon la loi, puisquâil sâétait affranchi de son autorité. « Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous, frères », dit-il, câest-à -dire libre à lâégard de la loi; vous ne mâavez fait aucun tort en disant que je le suis : plût à Dieu que vous le fussiez autant que moi.
Ch. 4 v. 13-19 â Travail de Paul pour les Galates, autrefois et de nouveau
[4:14] Ensuite lâapôtre rappelle son écharde dans la chair. Cette écharde était quelque chose de nature à le rendre méprisable dans son ministère. Cependant ils lâavaient reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus Christ. Quâétait devenu ce bonheur dont ils avaient joui ? [4:16] Ãtait-il devenu leur ennemi, parce quâil leur avait dit la vérité ? [4:18] Le zèle était bon; mais sâil avait eu pour objet le bien, ils auraient dû y persévérer et non pas seulement le maintenir quand lui, Paul, était présent avec eux. [4:17] Les nouveaux docteurs étaient très zélés dans le but dâavoir les Galates pour leurs sectateurs et dâexclure lâapôtre, afin de se les attacher. [4:19] Celui-ci était de nouveau comme en travail dâenfantement, afin que Christ fût formé dans leurs cÅurs; témoignage touchant de la force de son amour chrétien. Cet amour avait un caractère tout divin; il ne sâaffaiblissait pas par le désappointement quâaurait pu produire leur ingratitude, parce quâil avait sa source en dehors de lâattrait de son objet. Moïse disait : Ai-je conçu tout ce peuple, que je doive le porter dans mon sein ? (Nomb. 11:12). Paul est prêt à passer une seconde fois par ce travail dâenfantement.
Ch. 4 v. 20-31 â Image des deux systèmes en Agar et Sara
Enfant de la servitude et enfant libre, image de deux systèmes exclusifs entre eux
Il ne sait que dire. [4:20] Il voudrait être auprès dâeux afin de pouvoir, en les voyant, adapter ses paroles à leur condition, car ils avaient réellement abandonné le terrain chrétien. [4:21] Lâapôtre leur demande, puisquâils désirent être sous la loi, sâils veulent écouter la loi ? [4:24] En elle ils pourraient voir les deux systèmes dans les types dâAgar et de Sara; [4:24-25] celui de la loi, enfantant pour la servitude, [4:26] et celui de la grâce, pour la liberté; [4:30] et non seulement cela, mais lâexclusion positive de lâhéritage pour lâenfant de la servitude. On ne pouvait pas joindre ensemble les deux systèmes; lâun excluait lâautre. [4:23] Le fils de la servante était né selon la chair, le fils de la femme libre dâaprès la promesse; [4:25] car la loi et lâalliance de Sinaï sont en rapport avec lâhomme dans la chair. Le principe des relations de lâhomme avec Dieu, selon la loi (si de telles relations avaient été possibles), était celui dâune relation formée entre lâhomme dans la chair et le Dieu juste. Quant à lâhomme, la loi et les ordonnances nâétaient quâune longue servitude, dont le but était de brider la volonté sans que celle-ci fût changée. Il est de toute importance de comprendre que lâhomme sous la loi, est lâhomme dans la chair. Lâhomme né de nouveau, mort et ressuscité, nâest plus sous la loi, qui ne domine sur lâhomme quâautant quâil vit ici-bas [(Rom. 7:1)].
Dans son principe, la loi place lâhomme dans la chair sous la servitude
Lisez au verset 26 : « La Jérusalem dâen haut est la femme libre qui est notre mère » â et non pas « la mère de nous tous ». La Jérusalem dâen haut est considérée ici en contraste avec la Jérusalem dâen bas qui, dans son principe, répondait à Sinaï. Remarquez que lâapôtre ne traite pas ici la question de la violation de la loi; mais la question de son principe. La loi elle-même place lâhomme dans un état de servitude : elle est imposée à lâhomme dans la chair, et il lui est opposé. Par le fait même quâil a une volonté propre, la loi et cette volonté sont en conflit. La volonté propre nâest pas lâobéissance.
Ch. 4 v. 27 â Les chrétiens, enfants de la promesse, comptés comme enfants de Jérusalem désolée
Le verset 27 présente à plusieurs esprits une certaine difficulté, parce que, en général, on confond ce qui y est dit avec Agar et Sara; mais lâapôtre y présente une considération à part, suggérée par lâidée de la Jérusalem dâen haut. Ce verset est une citation du chap. 54 dâÃsaïe, qui célèbre la joie et la gloire de la Jérusalem terrestre au commencement du millénium. Lâapôtre cite ce passage du prophète pour montrer que Jérusalem avait eu plus dâenfants pendant le temps de sa désolation que pendant le temps où elle avait un mari. Dans le millénium, lâÃternel, le Seigneur, sera son mari. Il lâavait été avant le rejet du peuple. Actuellement Jérusalem est désolée, elle nâenfante pas; néanmoins il y a plus dâenfants que lorsquâelle était mariée. Telles sont les voies merveilleuses de Dieu. Tous les chrétiens sont comptés, quand les choses terrestres reprendront leur cours, comme les enfants de Jérusalem, mais de Jérusalem sans mari et désolée, de sorte que les Galates ne devaient pas la reconnaître comme si Dieu la reconnaissait encore. Sara nâétait pas sans mari. Le passage cité dâÃsaïe introduit un autre ordre dâidées : Jérusalem sans mari et désolée (de sorte quâà proprement parler elle nâa point dâenfants), a plus dâenfants maintenant quâaux plus beaux jours de son histoire lorsque lâÃternel était un mari pour elle. Car pour ce qui regarde la promesse, lâÃvangile est sorti dâelle. LâAssemblée nâest pas « de promesse ». Elle était dans le conseil caché de Dieu, dont les promesses nâavaient jamais parlé. Sa position est plus élevée; mais ici lâenseignement de lâapôtre ne sâélève pas à cette hauteur. Mais nous chrétiens, nous sommes aussi enfants de la promesse et non de la chair. Les fils dâIsraël selon la chair nâavaient pas dâautre prétention que dâêtre enfants dâAbraham, selon la chair. Nous sommes tels seulement par promesse. [4:30] Or la parole de Dieu chasse lâenfant de la femme esclave, né selon la chair, afin quâil ne soit pas héritier avec lâenfant de la promesse. [4:31] Pour nous, nous sommes enfants de la promesse.