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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/galatians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Or je dis quâaussi longtemps que lâhéritier est en bas âge, il ne diffère en rien dâun esclave, quoiquâil soit seigneur de tout; mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusquâà lâépoque fixée par le père. Ainsi aussi nous, lorsque nous étions en bas âge, nous étions asservis sous les éléments du monde; mais, quand lâaccomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi, afin quâil rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions lâadoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé lâEsprit de son Fils dans nos cÅurs, criant: Abba, Père: de sorte que tu nâes plus esclave, mais fils; et, si fils, héritier aussi par Dieu. Mais alors, ne connaissant pas Dieu, vous étiez asservis à ceux qui, par leur nature, ne sont pas dieux: mais maintenant, ayant connu Dieu, mais plutôt ayant été connus de Dieu, comment retournez-vous de nouveau aux faibles et misérables éléments auxquels vous voulez encore derechef être asservis? Vous observez des jours, et des mois, et des temps, et des années. Je crains, quant à vous, que peut-être je nâaie travaillé en vain pour vous. (v. 1-11)
Câest ici que lâapôtre nous montre, comme nous lâavons déjà observé dans lâintroduction, lâincompatibilité absolue de la religion de la chair avec la religion de lâEsprit. Les principes de la première sont exactement les mêmes dans le judaïsme que dans le paganisme; les principes de la seconde sont basés sur la foi et sur la grâce, la chair ayant été définitivement condamnée à la croix de Christ. Du reste, lâEsprit de Dieu reviendra sur ce sujet quand il sâagira, au chap. 5, des exhortations qui découlent de la doctrine exposée aux chap. 3 et 4.
Lâapôtre fait ressortir maintenant les points de contact entre la religion du juif sous la loi et celle du gentil encore plongé dans lâidolâtrie. Dâabord, quâest-ce que les croyants juifs étaient avant quâils fussent unis en un seul corps aux Gentils et avant le don du Saint Esprit? Eux, tous les disciples avant la résurrection et le don du Saint Esprit à la Pentecôte, étaient encore en bas âge, comme du reste tous les croyants juifs sous la loi, avant la formation de lâÃglise. Quoique destinés à hériter de tout, ils ne différaient en rien dâun esclave. Leur dignité future était cachée. Ils attendaient lâépoque, fixée par le Père, où ils seraient déclarés héritiers par Lui.
Quel contraste entre ce passage et la description dâun chrétien affranchi aux vers. 27 à 29 du Chap. 3! Et lâon voudrait vous faire retourner à lâenfant qui «ne diffère en rien dâun esclave», vous, fils de Dieu, ayant «revêtu Christ»! Il nâest nullement question ici de mépriser les privilèges juifs que Dieu a accordés à son peuple, mais il nous est montré que ce que ce peuple possédait était un temps dâattente avant un tout autre but que de lui acquérir une justice.
Or les Juifs aussi étaient auparavant asservis sous «les éléments du monde». Ces éléments étaient les mêmes chez un Juif que chez un idolâtre qui, tout en étant asservi à ses idoles, avait les mêmes principes pour se les rendre propices. Ces éléments, les voici: Il fallait observer certains jours et certaines fêtes dans ce but; il fallait ensuite sâabstenir (Col. 2:21) de certaines choses. Ces deux prescriptions parlaient de notions entièrement étrangères à la pensée de Dieu, mais que Celui-ci admettait pour convaincre lâhomme de son état de péché. Elles étaient bâties sur trois principes: l° Lâhomme est perfectible. Il peut se corriger et sâaméliorer parce quâil y a du bien en lui. 2° Il peut donc sâapprocher de Dieu et acquérir une justice que Dieu puisse accepter. 3° Le monde nâest pas condamné.
Or, le chrétien est mort avec Christ à tous les éléments du monde. à tout cela on trouve une réponse dans lâétat chrétien tel quâil nous est décrit au chap. 5:1-5. Il y a eu un moment où cet état provisoire a pris ouvertement fin: «Lâaccomplissement du temps est venu» par lâenvoi du côté de Dieu de «son Fils, né de femme, né sous la loi, afin quâil rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions lâadoption». Ce mot: «Recevoir lâadoption» a, comme nous le voyons en note1, une portée qui dépasse de beaucoup les bénédictions juives. De là le mot «nous reçussions». Juifs et Gentils recevaient la position de fils comme don gratuit de Dieu lui-même, car le Juif était sous la loi dans la position dâun esclave, et le gentil nâavait aucun droit quelconque à la bénédiction. Du moment que Juifs et Gentils sont devenus fils par la foi en lâÅuvre de Christ, la jouissance de cette relation est établie. Dieu envoie lâEsprit de son Fils dans nos cÅurs et cette relation est tellement intime et complète que nous pouvons, de la même manière que notre Seigneur Lui-même, crier: Abba, Père! (Voyez aussi Rom. 8:15). Nous ne sommes pas laissés à notre appréciation personnelle qui pourrait nous tromper, mais lâEsprit en nous, qui est un Esprit dâadoption, rend témoignage que nous sommes enfants de Dieu. En sorte que nous ne sommes plus des esclaves comme les Juifs, mais nous sommes tous, juifs et gentils, des fils et aussi des héritiers, faits tels par Dieu lui-même.
1 Voici du reste la note en question tirée de la traduction critique du Nouveau Testament par J.N.D.: «lâadoption est la réception de la position de fils comme don. Recevoir a ici une force particulière, câest apolambano. Juifs ou Gentils, ils recevaient cette position comme un don dâun autre (car le Juif était dans la servitude sous la loi; le Gentil nâavait droit à rien), câest-à -dire de Dieu lui-même gratuitement.
Au v. 8, lâapôtre revient aux Gentils. Vous, Galates, leur dit-il, dans votre ignorance de Dieu, vous étiez jadis asservis à ceux qui, par leur nature, étaient des «non-dieux» (2 Chron. 13:9). Ils pouvaient avoir une religion, une sacrificature, plus ou moins de connaissance des pensées de Dieu, comme on lâa vu dans le cas de Jéroboam et des dix tribus, ils nâen étaient pas moins asservis aux idoles, ce quâon ne pouvait nullement dire dâun juif. Seulement ces Gentils, Galates, ayant été convertis, avaient connu Dieu, ou plutôt, car leur connaissance était très imparfaite, avaient été connus de Dieu et lui appartenaient comme ses enfants; mais comment retournaient-ils aux faibles et misérables éléments auxquels ils voulaient derechef être asservis? Le fait est quâils possédaient, tout en étant idolâtres, les mêmes faibles et misérables éléments religieux du monde, que les Juifs. Ceux qui les y ramenaient étaient ces faux frères sortis du judaïsme. Ils observaient des jours et des mois, et des temps et des années, auxquels ils avaient obéi autrefois, et retournaient à leur condition première, en sorte que le travail de lâapôtre, il le craignait, était complètement inutile à leur égard. Or il est de toute importance de noter que les principes de la chrétienté actuelle, quand ils ne sont pas la négation de la parole de Dieu, prélude de lâapostasie finale, ne diffèrent en rien des éléments du monde, tels que le judaïsme ou le paganisme nous les présentent dans cette épître. Où voit-on affirmer quâil nây a aucune restauration possible pour lâhomme parce quâil est perdu; quâen lui, câest-à -dire en sa chair il nâhabite point de bien; que ni lui, ni le monde ne peuvent être améliorés; que tous ses efforts pour se rapprocher de Dieu sont inutiles; que faire certaines choses, ou sâen abstenir, ne rapproche pas de Dieu; que la foi en un Christ mort et ressuscité est notre seule ressource? Du moment quâon est arrivé, non pas en paroles, mais de fait, à cette conclusion, on abandonne ses vains efforts, pour être fait justice de Dieu en Christ. Toute la religion de la chrétienté qui nous entoure est bâtie sur ces principes-là . Toutes les «Åuvres de relèvement» nâont pas dâautre origine. Il faut à lâhomme, comme pour le fils prodigue, une parole divine lui enseignant quâil est perdu et bien plus encore quâil est mort (Luc 15:24). Un homme mort ne fait pas dâefforts pour revenir à la vie, mais il jouit de la vie toute nouvelle que la grâce lui offre en Christ.
Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous, frères; je vous en prie. Vous ne mâavez fait aucun tort; â et vous savez que dans lâinfirmité de la chair je vous ai évangélisés au commencement; et vous nâavez point méprisé, ni rejeté avec dégoût ma tentation qui était en ma chair; mais vous mâavez reçu comme un ange de Dieu, comme le Christ Jésus. Quel était donc votre bonheur? Car je vous rends témoignage que, si cela eût été possible, arrachant vos propres yeux, vous me les eussiez donnés. Je suis donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité? Ils ne sont pas zélés à votre égard comme il faut, mais ils veulent vous exclure, afin que vous soyez zélés à leur égard. Mais il est bon dâêtre toujours zélé pour le bien, et de ne pas lâêtre seulement quand je suis présent avec vous.
Mes enfants, pour lâenfantement desquels je travaille de nouveau jusquâà ce que Christ ait été formé en vous, oui, je voudrais être maintenant auprès de vous et changer de langage, car je suis en perplexité à votre sujet. (v. 12-20)
Lâapôtre les supplie maintenant dâêtre comme lui, juif, qui avait abandonné tous ses privilèges juifs comme une perte et même comme des ordures afin de gagner Christ (Phil. 3:8). Dépouillé volontairement de tout ce dont un juif aurait pu se vanter, il était assimilable à eux qui étaient sortis du paganisme sans avoir droit à rien. Ils ne lui avaient fait aucun tort en le considérant comme dépouillé de tout, car ces choses nâavaient aucune valeur pour lui. Ce quâils avaient reçu de la chair, câétait son infirmité. Voilà donc tout ce quâil avait apporté parmi eux. Sa tentation dans la chair faisait de lui un pauvre être faible et un objet de dégoût. Il nâavait pas visé à ce quâil en fût autrement et lâavait accepté comme voulu et dispensé de Dieu dont la puissance sâaccomplit dans lâinfirmité (2 Cor. 12:8-10). Expérience salutaire pour lui et pour eux aussi, lorsquâils étaient sous lâimpression sanctifiante de lâépreuve qui atteignait lâapôtre. Quand ils étaient sous cette influence au lieu de mépriser ou de rejeter avec dégoût la tentation de lâapôtre dans sa chair, ils lâavaient reçu comme un ange de Dieu, comme le Christ Jésus et se seraient arraché les yeux pour les lui donner1.
1 Je suis souvent frappé de voir les chrétiens, â quand il sâagit pour eux de questions telles que lâhomme et Christ, la loi et la grâce, la chair et le monde, leurs relations avec Dieu et leur salut éternel â se complaire à des discussions oiseuses et stériles sur la nature de la tentation qui était dans la chair de Paul. La Parole de Dieu nâa pas jugé utile de nous la révéler; elle veut en revanche que nous nâignorions rien des questions vitales agitées dans cette épître sur les rapports des croyants avec lâhomme, avec la chair, avec la loi et avec le monde. Par leurs questions de curiosité, ces chrétiens se condamnent eux-mêmes.
Lui leur avait dit la vérité sur lâétat de lâhomme, sur lâétat de chacun de nous, sur la chair, sur le monde, sur Christ, la seule et unique ressource, et voici que ces gens leur persuadaient quâils nâavaient pas la vérité! Dans quel but? Ils voulaient les exclure de toute communication avec lâapôtre, afin de les accaparer et de les rendre zélés à lâégard dâeux qui nâétaient que des faux frères. Mais, ajoute-t-il au v. 18, ce que vous avez reçu de moi ne dépasserait-il donc pas ma présence au milieu de vous? à peine me suis-je éloigné que votre zèle pour le bien a disparu et que vous retournez à lâesclavage auquel lâEsprit de Dieu vous avait arrachés!
Revenir aux observations et aux abstentions de la loi, câétait agir comme si Christ nâavait pas encore été formé en eux. Lâapôtre était de nouveau comme en travail dâenfantement à leur égard, ils étaient dans les ténèbres et Christ nâavait pas encore vu le jour en eux. On voit ici ce que ces doctrines, en apparence extérieures et sans importance, signifiaient pour ceux qui semblaient avoir connu la vérité.
Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, nâécoutez-vous pas la loi? car il est écrit quâAbraham a eu deux fils, lâun de la servante, et lâautre de la femme libre. Mais celui qui naquit de la servante naquit SELON LA CHAIR, et celui qui naquit de la femme libre naquit PAR LA PROMESSE. Ces choses doivent être prises dans un sens allégorique: car ce sont deux alliances, lâune du mont Sina, enfantant pour la servitude, et câest Agar. Car «Agar» est le mont Sina en Arabie, et correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem dâen haut est la femme libre qui est notre mère. Car il est écrit: «Réjouis-toi, stérile qui nâenfantes point; éclate de joie et pousse des cris, toi qui nâes point en travail dâenfant; car les enfants de la délaissée sont plus nombreux que les enfants de celle qui a un mari» (Ãs. 54:1). Or vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de promesse. Mais, comme alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon lâEsprit, il en est de même aussi maintenant. Mais que dit lâÃcriture? «Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante nâhéritera point avec le fils de la femme libre» (Genèse 21:10-12). Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre (v. 21-31).
Lâexhortation se fait toujours plus pressante et montre à ces Galates la folie de ceux qui cherchent à les séduire, et leur propre folie en les écoutant. On leur avait persuadé quâil leur fallait à tout prix être sous la loi et ils en avaient exprimé la volonté, pensant que ces deux systèmes, la loi et la promesse étaient conciliables. Ils nâavaient pas même écouté ce que la loi proclamait hautement. Abraham nâavait-il pas eu deux fils? Lâun, le fils de la servante était né selon la chair. Câest tout autre chose que la vérité, émise précédemment, que le chrétien a la chair en lui, et quâil a des tentations dans la chair (v. 13, 14). Cela, il lâaura jusquâau bout; mais il ne tire pas son origine de la chair, comme Ismaël, fils dâAgar. Sans doute, portant la chair en lui, il pourrait marcher, vivre, se conduire selon elle, tout en ayant été complètement libéré de son esclavage; aussi cela exige chez le chrétien une continuelle vigilance dont lâabsence nous expose à des chutes qui déshonorent notre Dieu Sauveur. Ainsi donc, quoiquâayant été complètement libérés de lâesclavage de la chair, nous avons à veiller continuellement pour ne lui donner aucun prétexte de se montrer et dâagir, car nous avons été enfantés, non par la servante, mais par la femme libre. Ce même Abraham, image de ce que nous sommes, a eu, de la femme libre, un fils, Isaac, lié de la promesse. Or la promesse nâa point affaire avec la chair. Sara était stérile; il fallait donc que la vie dâIsaac provînt uniquement de lâEsprit et de la fidélité de Dieu à ses promesses.
Lâapôtre insiste sur lâallégorie présentée par ces deux femmes, Agar et Sara. Ce sont deux alliances, la première Agar, le mont Sina, enfantant pour la servitude. Or Agar est le mont Sina, correspondant à la Jérusalem de maintenant, puisque la Jérusalem actuelle est dans la servitude avec ses enfants. Donc Agar, mont Sina, Jérusalem actuelle.
Mais il y a une Jérusalem dâen haut; ce nâest pas la Jérusalem céleste ou lâÃglise; mais une seconde alliance, dâorigine céleste, qui nâa aucune relation avec Sinaï. Cette femme libre est notre mère. Câest elle, la nouvelle alliance, qui nous a enfantés. Nous sommes sortis dâelle, de la libre alliance de la grâce. Sara, femme dâAbraham, a enfanté Isaac selon la promesse. Comme Sara était stérile, nous nâaurions jamais pu être ses enfants sans la promesse. Or, pareils à Isaac, nous sommes enfants de promesse et cette femme libre est notre mère, car il est écrit en Ãs. 54:1-2: «Exulte, stérile, qui nâenfantais pas; éclate en chants de triomphe, et pousse des cris de joie, toi qui nâas pas été en travail! car les fils de la désolée sont plus nombreux que les fils de la femme mariée, dit lâÃternel». Dans ce passage, la femme stérile nâenfantait pas, nâavait pas été en travail, pareille à Sara, avant que la promesse lui fût donnée, mais les fils de la désolée, de Jérusalem coupable et abandonnée de Dieu, sont plus nombreux que les enfants de celle qui a un mari, de Jérusalem reconnue sous la première alliance comme épouse de lâÃternel à condition dâobéissance, ce à quoi le peuple avait manqué dès le premier pas sous la loi. Lo Ammi avait été prononcé sur Jérusalem coupable sous la loi. Maintenant il nây avait plus de ressource pour elle que dans la promesse. La loi avait absolument manqué. La servante et les enfants de lâesclavage avaient été chassés. Il ne restait de ressource que dâêtre enfant de la promesse; aussi la porte était-elle ouverte aux Gentils. Mais, câétait hélas! le caractère de ceux qui ramenaient ces Galates à la loi, ils persécutaient ceux qui étaient nés selon lâEsprit, car ils étaient nés selon la chair. Tel est le seul rôle de la chair dans toute cette religion, et il restera le seul jusquâau bout. Aussi que dit lâÃcriture? «Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante nâhéritera point avec le fils de la femme libre» (Gen. 21:10-12). Il nây a pas dâhéritage commun entre eux. Ceux qui avaient été amenés par le ministère de lâapôtre, nâavaient rien de commun avec ceux dont il est parlé dans ce passage, car ils étaient tous fils de la femme libre, tandis que les autres étaient engendrés dans lâesclavage.
Au moment de terminer le chap. 4, jây ajouterai une pensée destinée à rendre plus clair ce passage difficile. La Jérusalem dâen haut nâest point, comme nous lâavons dit, la Jérusalem céleste, mais la Jérusalem fondée sur la grâce dâorigine divine, et non sur la loi. Il en est de même en Apoc. 12 de la femme, Israël selon les pensées de Dieu, vue en haut et engendrant le Messie. Telle sera du reste la Jérusalem future pendant le millénium, ce que montre le passage dâÃsaïe 54. Il montre en même temps que câest pendant la stérilité de Jérusalem délaissée que ses enfants lui sont nés. Elle sera rétablie sous la grâce, deviendra donc la femme libre, notre mère, mais câest pendant son abandon sous la loi que ses enfants lui sont nés.