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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
3>1 à 11 Comment dâesclave lâhéritier est devenu enfant de Dieu, et ne saurait retourner sous le joug
Ce je dis se rapporte à la fois à ce qui précède (Galates 3:23-25) et aux développements qui vont suivre. Câest, en effet, la pensée de la fin du chapitre Galates 3 que lâapôtre reprend ici, et quâil développe par une image nouvelle, (versets 1-3) afin dâopposer à lâétat de lâhomme sous la loi la plénitude des grâces de Dieu, qui sont notre partage depuis la venue du Sauveur (verset 4 et suivants).
Ce second verset explique comment lâhéritier, tant quâil est mineur, ne diffère en rien de lâesclave : il nâa point sa liberté, ni la jouissance et lâadministration des biens dont il est pourtant le seigneur par sa naissance.
Le moment de sa majorité est ici représenté comme dépendant uniquement de la volonté du père, ce qui était alors et est aujourdâhui encore le cas en divers pays. Ce détail anticipe sur la pensée exprimée au verset 4 «â¯lâaccomplissement des tempsâ¯Â» était marqué et fixé par la souveraine volonté de Dieu.
Application de lâimage employée aux versets 1 et 2. Paul considère tout ce qui a précédé lâÃvangile et la vie chrétienne comme un état dâenfance.
On sâattendait à ce quâil indiquerait la loi et ses prescriptions sans nombre comme ayant tenu lieu, sous lâancienne alliance, des «â¯tuteurs et administrateurs;â¯Â» (verset 2) câest ce quâil a fait ci-dessus (Galates 3:23-25). Au lieu de cela, il nomme les rudiments ou plutôt les éléments du monde.
Ce mot qui ne se retrouve que dans Colossiens 2:8; Colossiens 2:20, et ci-dessous, verset 9 (avec des épithètes différentes), a été expliqué de diverses manières.
Le terme dâéléments, en grec comme dans notre langue, a une double signification : appliqué aux objets de la nature, il désigne les parties premières et constitutives dâune chose; dans un ordre plus élevé, lâart, la science, la religion, il en indique les premiers principes.
Si lâon prend ici ce mot dans le premier sens, il faudrait entendre les forces de la création, la nature avec ses lois; dans le second sens, il sâagirait des premiers principes de la connaissance religieuse, de la loi avec toutes les minutieuses prescriptions dont elle était entourée.
On nâhésiterait pas à comprendre ainsi ces paroles, si lâapôtre ne désignait ces éléments comme des éléments du monde, terme qui ne paraît guère pouvoir sâappliquer aux prescriptions de la loi mosaïque, ni au peuple juif seul, ni à toute notre humanité, ainsi quâon lâa prétendu.
Dâun autre côté, si Paul avait en vue seulement des païens, dont toute la religion nâétait quâun naturalisme divinisé ou lâadoration de la nature sous mille formes diverses, on pourrait sâarrêter au premier sens que nous avons donné au mot monde; mais évidemment il parle surtout ici des Juifs et de leur état de servitude sous la loi; quelle peut donc être sa pensée ? La voici, et elle réunit les deux significations du terme : tous les hommes sont asservis aux forces brutes de la nature aussi longtemps quâils ne connaissent pas le Dieu qui est esprit, et qui veut être adoré en esprit et en vérité.
Lâhomme, originairement destiné à dominer la nature, en est devenu lâesclave par le péché, et tout culte quâil rend à Dieu se ressent de cet esclavage. Dieu, en donnant aux Juifs des prescriptions légales, symboliques, qui étaient relatives à la vie naturelle (lois sur le manger, le boire, les temps, les saisons, les jours, (verset 10) les purifications, etc.), leur avait en même temps fourni assez de lumières pour quâils comprissent le sens spirituel de ces ordonnances, en les interprétant comme des symboles, en sâélevant du visible à lâinvisible, du corps à lââme.
Tel était en particulier le but constant de la prédication des prophètes. Mais, à lâexception dâun petit nombre dâhommes vraiment pieux et éclairés, ce peuple, par un effet de son aveuglement charnel, resta constamment attaché au sens matériel des prescriptions; il prit le moyen pour la fin; son culte dès lors retomba dans un naturalisme presque païen, et ainsi, au lieu de sâélever par degrés, selon lâintention de Dieu, vers la liberté et lâadoration spirituelles, il resta dans la servitude des éléments du monde.
Voilà pourquoi lâapôtre appelle ces éléments faibles et pauvres (verset 9); ils ne sauraient par eux-mêmes communiquer à lââme ni force, ni vie, ni paix (comparer Colossiens 2:20). Câest à ces rudiments que les faux docteurs voulaient ramener les chrétiens de Galatie, déjà en possession de cet Ãvangile spirituel, éternel, qui porte tous les caractères dâune Åuvre du Dieu vivant (versets 4, 5).
Grec : «â¯Mais lorsque vint la plénitude ou lâaccomplissement du tempsâ¯Â»
Terme très important à remarquer, par lequel lâapôtre signale lâépoque précise choisie par la sagesse de Dieu pour envoyer son Fils. Il ne pouvait le faire quâaprès une longue préparation du peuple juif et des nations païennes.
Cette préparation eut lieu pour le premier par les révélations divines, par les promesses, par la loi, par toutes les institutions mosaïques; elle eut lieu pour les secondes par le développement de la civilisation, par les efforts impuissants de la philosophie, par les dispensations de Dieu et les expériences des peuples, convaincus enfin quâils ne pouvaient parvenir par eux-mêmes ni à connaître Dieu, ni à sâaffranchir de la servitude du péché. à tous égards, les temps étaient accomplis quand Christ parut.
Le Fils de Dieu, né de femme, terme qui indique sa parfaite humanité, (Job 14:1) a dû être en toutes choses semblable à ses frères. Il a dû même naître et vivre sous la loi, en porter le joug, lâaccomplir parfaitement, par une obéissance dont le dernier acte a été sa mort sur le Calvaire. Et tout cela afin de racheter ceux qui avaient violé cette loi, (Galates 3:13) et de les élever à la condition glorieuse dâenfants de Dieu, caractérisée ici par le terme dâadoption (Romains 8:15, note.).
Dès ce moment, Juifs et païens jouissent par la foi dâune double liberté : comme majeurs, ils ne sont plus sous la tutelle des «â¯Ã©léments du mondeâ¯Â», et ils adorent Dieu leur Père en esprit et en vérité; la loi ne se dresse plus devant eux avec ses menaces et ses condamnations; mais revêtus de la justice de Christ, rendus agréables à Dieu en son Fils bien-aimé, ils reçoivent la force dâaccomplir la loi avec une filiale obéissance, dans laquelle ils trouvent le bonheur au lieu de lâesclavage.
Voir Romains 8:15, note.
Ces fils de Dieu sont revêtus de tous les privilèges et de lâEsprit même du Fils de Dieu, par lequel ils invoquent Dieu comme leur Père !
Voir Romains 8:17, note.
Ici diverses variantes.
Le texte reçu : héritier de Dieu par Christ; dâautres : héritier par Christ ou encore par JésusChrist; quelques-uns : héritier de Dieu, cohéritier de Christ (copié de Romains 8:17); un seul : héritier tout court.
La leçon de notre texte est la plus autorisée. Elle correspond évidemment aux derniers mots du verset 2, qui attribuent au père la détermination du moment où il met son fils en possession de ses biens.
Ces paroles sâadressent aux Galates, nés pour la plupart dans le paganisme, comme le prouve verset 8. Il y a dâautant plus de force dans le reproche que leur fait lâapôtre, (versets 9-11) de vouloir retourner sous le joug de la servitude. Pour donner encore plus de précision à ses paroles, il les adresse à ses lecteurs individuellement en employant tout à coup ce pronom au singulier : tu nâes plus esclaveâ¦
Point de vrais dieux. «â¯Quand vous les serviez ne connaissant point Dieu, vous étiez en quelque degré excusables, mais maintenantâ¯Â» (verset 9) !
Ici lâapôtre se corrige, se reprend, en quelque sorte, pour donner à sa pensée plus de force : Nous ne connaissons Dieu réellement que lorsque nous avons été connus de lui, ce qui implique de sa part lâamour, lâadoption (comparer 1 Corinthiens 8:1-3, note; Jean 10:14; Jean 10:15).
Paul ajoute beaucoup par là à son argument : ce nâest pas lâhomme qui prévient Dieu et qui le choisit, mais lâinverse (Romains 8:28; Romains 8:29; Ãsaïe 65:1; Jean 15:16). Or, la pensée de cette libre grâce de Dieu, par laquelle seule lâhomme a connu Dieu, devait humilier plus encore les Galates dâavoir pu se laisser entraîner de nouveau sous le joug des faibles et pauvres éléments du monde.
Voir sur ces éléments ou rudiments verset 3, note. Ici lâapôtre les rabaisse encore par ces épithètes : faibles et pauvres, quâil oppose à la force et à la richesse de lâEsprit Puis il cite lâobservation des diverses fêtes israélites comme exemple du joug légal que les faux docteurs avaient imposé aux Galates.
Vous observez avec anxiété, (grec) avec un esprit servile, contraire à la liberté du chrétien : tel est le sens du verbe original.
Ces jours sont les sabbats et autres fêtes fixées par la loi, les mois sont les nouvelles lunes qui marquaient certaines solennités; les temps indiquent en général les époques consacrées à de grandes fêtes, comme la Pâque (Lévitique 23:4); les années désignent le retour dâautres solennités, comme le grand jubilé, lâannée sabbatique.
Imposer ces observances comme une obligation servile, y chercher en tout ou en partie sa justification devant Dieu, voilà ce qui était déroger à la libre grâce de Dieu, et ce que lâapôtre censure avec tant de force.
Câétait, à la lettre, retomber sous les éléments du monde, puisque par là on faisait dépendre son obéissance et sa piété du cours des astres et des saisons, objets du culte des païens eux-mêmes (verset 3, note.). Aussi Paul exprime-t-il (verset 11) toute la crainte que lui inspiraient ces aberrations pour le résultat de ses travaux parmi les Galates.
Plan
3>III. Allégorie des deux alliances
Vous revenez à la loi, et vous ne comprenez pas lâhistoire de lâAncien Testament ? Voici ce qui est écrit : Abraham eut deux fils de deux femmes différentes : lâune, Agar, était lâesclave ; lâautre, la femme libre. Lâune, semblable à ce Sinaï de la loi et à cette Jérusalem déchue, nâenfante que des esclaves ; lâautre, image de la Jérusalem dâen haut, de lâÃglise de Dieu qui est libre, enfante des fils libres, et câest là notre mère (21-26).
De là , la sainte joie de celle qui était stérile et délaissée, et qui a de nombreux enfants. Comme Isaac, nous descendons dâelle ; en vain les enfants de lâesclave nous haïssent, elle est chassée, et nous, nous sommes les enfants de la femme libre (27-31).
21 à 31 allégorie des deux alliances
Lâapôtre reprend ici son argumentation interrompue au verset 12. Il emploie le mot loi dans son sens le plus général, appliqué à tout lâAncien Testament. Il est vrai que le fait de lâhistoire sacrée quâil va citer doit lui servir à caractériser la loi proprement dite.
voir Genèse 16:15; Genèse 21:2.
Ou «â¯par la promesseâ¯Â», (comparez Romains 9:8) câest-à -dire par un acte de la puissance de Dieu qui accomplit sa promesse alors que, selon le cours de la nature, Abraham et Sara ne pouvaient plus avoir aucune espérance de voir cette promesse se réaliser.
Grec : «â¯Ces choses sont allégoriséesâ¯Â», ont un sens profond renfermé sous les faits historiques.
En effet, si lâon a pu dire de lâhistoire profane, avec une entière vérité, que chaque événement porte en lui lâenseignement qui ressort de tout lâensemble de lâhistoire; à plus forte raison en est-il ainsi dans lâhistoire du règne de Dieu.
Ce règne se développe graduellement, dâune manière organique, sous la direction de Dieu, de sorte que les faits les moins importants en apparence reflètent les plus grands événements ou plutôt les renferment en germe, comme le chêne majestueux fut pendant un temps caché dans le gland qui lui a donné naissance (comparer Matthieu 13:31; Matthieu 13:32).
En un mot, tous les faits du règne de Dieu sont à la fois histoire et prophétie. Il est donc légitime de rechercher dans les Ãcritures de lâAncien Testament ces grains de semence qui contenaient la riche moisson du Nouveau Testament; mais il faut bien prendre garde à la position quâoccupe dans lâensemble de lâhistoire chaque événement particulier et ne jamais le détacher de cette liaison naturelle et organique, qui seule en indique le sens.
Lâerreur de tant dâinterprétations allégoriques vient de ce que, perdant de vue le cours général de lâhistoire, abandonnant le ferme terrain des faits, on a voulu rattacher ces interprétations à des ressemblances fortuites, à des analogies arbitraires; de sorte quâau lieu dâexpliquer lâhistoire véritable, on se crée à côté de celle-ci une histoire fantastique, et alors il nây a plus de bornes aux aberrations de lâimagination. Telles étaient les interprétations allégoriques fort en usage dans la littérature juive au temps de Paul.
En recourant à lâallégorie, lâapôtre était sûr dâêtre bien compris de ses premiers lecteurs. Mais peut-on dire quâil ait évité tous les écueils du genre et ne soit pas tombé dans lâarbitraire en appliquant aux deux alliances lâexemple dâAgar et de Sara ? Ce rapprochement forcé nâajoute rien à sa démonstration.
Luther disait déjà , avec un grand bon sens :
Paul voit dans Agar et Sara une image des deux alliances, ou des deux testaments, dâoù sont sortis deux peuples différents.
Dâune part, Agar, esclave, qui enfante, non selon la promesse, mais selon la chair, (versets 22, 23) représente le Testament de Sinaï qui ne produit en réalité que lâesclavage (verset 24). Elle est ainsi semblable (Grec : «â¯du même ordre, sur la même ligneâ¯Â», elle correspond) à la Jérusalem dâà présent, (verset 25) le centre théocratique de ce peuple juif qui sâobstine à vouloir rester dans la servitude de Sinaï, en repoussant la liberté de la grâce; à vouloir obtenir par la chair ce qui ne sâobtient que par la promesse (Ces pensées, présentées sous une autre forme, reviennent à ce quâa établi lâapôtre ci-dessus, Galates 3:15 et suivants; verset 1 et suivants).
Dâun autre côté, Sara, la femme libre, de qui descendent les enfants de la promesse, représente le Testament de la grâce, la vraie Ãglise de Dieu, la Jérusalem dâen haut, qui est la mère des croyants, puisquâils sont nés de nouveau dans son sein, et par les moyens de grâce dont elle est dépositaire (comparer : Hébreux 8:5, note, et surtout Hébreux 12:24). Celle-ci est libre, (verset 26) puisquâelle renferme tous ceux que le Fils a affranchis et rendus fils de Dieu, ses vrais héritiers (Galates 3:23 et suivants; verset 5).
Ainsi lâapôtre, voulant caractériser les différences des deux Testaments par des types historiques, met en contraste : Agar et Sara, la chair et la promesse, lâesclavage et la liberté; et, dans le développement de cette comparaison, une autre image sâoffre à lui pour rendre la même pensée, et il oppose : Sinaï et la Jérusalem terrestre à la Jérusalem dâen haut, ou à la vraie Ãglise de Dieu.
Il faut seulement remarquer encore que la construction dans ces versets est restée inachevée, comme il arrive souvent à lâapôtre par le fait de la vivacité de son style. Il dit, verset 24 «â¯lâune, du mont de Sina;â¯Â» ce qui faisait attendre, au verset 26 «â¯lâautre, la femme libre, représente la Jérusalem dâen haut⦠â¯Â»; au lieu de cela il passe immédiatement au second point de comparaison : «â¯mais la Jérusalem dâen haut est libreâ¯Â».
Jusquâici, ce passage ne présente de difficulté quâà ceux qui veulent disputer sur la justesse de cette double allégorie, ce qui est toujours possible. Mais, tandis que ces images sont claires, telles quâelles se trouvent aux versets 24 et 26, voici au verset 25 une remarque incidente, qui, dâaprès la leçon du texte reçu, paraît établir un rapport typique assez obscur entre le nom dâAgar et le nom de Sinaï; en effet on lit dans le texte reçu littéralement traduit : «â¯lâAgar est le mont Sina en Arabie;â¯Â» il y a dans le grec, avant le mot Agar, un article neutre to qui semble ne pouvoir indiquer que onoma (le nom), et alors il faudrait traduire : «â¯le mot Agar signifie, en Arabie, Sinaïâ¯Â».
De là , une sérieuse difficulté, car le nom dâAgar, en hébreu, ne signifie pas Sina. On a bien trouvé quâen arabe Agar signifie un roc; et comme il sâagit ici de lâArabie, on a cru avoir rencontré la pensée de lâapôtre. Mais que prouverait cette fortuite coïncidence de la signification de deux noms ? Soit en hébreu, soit en arabe, insister sur cette insignifiante rencontre serait un pauvre jeu de mots.
Dâautres, y compris Calvin, traduisent : «â¯ce type Agar, représente Sinaâ¯Â», mais cela est grammaticalement inadmissible.
Dâautres encore rendent ainsi la parenthèse : «â¯ce qui a été dit dâAgar (to legomenon, au lieu de to onoma) signifie⦠â¯Â»
Mais tout cela devient inutile par le simple fait que le mot Agar, dans ce verset, est très probablement une inadvertance ou une gauche correction de copiste. Plusieurs manuscrits anciens ne lâont pas; Bengel, Lachmann et dâautres critiques modernes le rejettent du texte.
Voici dès lors le texte authentique que nous avons rétabli dans notre traduction : «â¯Car le mont Sina est en Arabieâ¯Â». Si lâon demande quel peut être le but de cette observation géographique sur le Sinaï, la réponse assez vraisemblable est que Paul voulait rappeler par là la patrie des descendants dâIsmaël, dont plusieurs tribus habitaient lâArabie, et qui étaient fréquemment nommés «â¯les enfants dâAgarâ¯Â». Lâapôtre cherche à compléter ainsi et à rendre plus frappant le parallèle établi dans tout ce passage entre Agar et Sinaï.
Ãsaïe 54:1, cité dâaprès les Septante, et presque en tout conforme à lâhébreu.
Lâapôtre applique ici à Agar et à Sara, ainsi quâà leur postérité respective, lâune selon la chair, lâautre selon la promesse, les paroles du prophète, qui sont le commencement dâune magnifique description de lâétat prospère du peuple de Dieu sous la nouvelle alliance.
Application de ce qui précède (comparer Galates 3:16, note, et Romains 9:7; Romains 9:8).
Lâapôtre attribue ces deux naissances, lâune à la chair, (verset 23) lâautre à lâEsprit (au lieu de la promesse) câest-à -dire à la puissance divine par laquelle Sara reçut la faculté dâêtre mère.
Quant à la persécution dont il est ici question, le terme paraît trop fort pour les faits rapportés dans la Genèse (Genèse 16:4-12; Genèse 21:9).
Il est probable quâen lâécrivant lâapôtre était sous la vive impression de ce rapprochement : il en est de même maintenant, lui qui avait tant à souffrir des Israélites selon la chair ! Peut-être aussi songeait-il aux rapports hostiles dâÃsaü avec Jacob.
Genèse 21:9; Genèse 21:10. Il est probable quâAbraham, par une affection naturelle pour son fils Ismaël, ne sâattachait plus alors avec une foi assez vive à la promesse dâun autre héritier (Genèse 17:17-21). Sara exprimait donc réellement, par les paroles citées ici, la volonté de Dieu, qui les ratifie immédiatement (Genèse 21:12).
Lâapôtre en citant ce fait, aussi bien que celui du verset 29, se propose pour but non seulement de compléter le grand contraste quâil vient dâétablir, (versets 22-26) mais aussi de provoquer dans lâesprit des Galates un rapprochement bien naturel entre ces événements historiques et sa propre situation vis-à -vis des faux docteurs judaïsants qui sâopposaient à lui en sâappuyant sur les privilèges charnels du peuple juif.
On peut considérer ces paroles comme une joyeuse conclusion de tout ce qui précède depuis verset 21, ou comme lâénoncé du grand fait de la grâce de Dieu, sur lequel lâapôtre fonde lâexhortation qui va suivre : (Galates 5:1) «â¯Vous êtes libres, restez libresâ¯Â»â¯! Rien nâempêche dâadmettre lâun et lâautre de ces deux rapports.