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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-26
Ch. 5 v. 1-6 â Bénéfices de la liberté, reçus par la foi, mais perdus sous la loi
Ch. 5 v. 1-4 â Se replacer sous la loi fait perdre tout profit de Christ et de la grâce
[5:1] Câest dans cette liberté, la liberté de Christ â par allusion à la femme libre et à la Jérusalem dâen haut [(4:26)] â quâil faut se tenir ferme et ne pas se placer de nouveau sous le joug de la loi; [5:3] si lâon se place sur ce terrain-là , on est responsable dâaccomplir personnellement la loi, et la loi tout entière, [5:2] et Christ nâest dâaucun profit. [5:4] On ne peut sâappuyer sur lâÅuvre de Christ comme justice et puis se tenir soi-même pour responsable dâaccomplir la justice selon la loi. Les deux choses se contredisent. Câest pourquoi aussi on ne serait plus sous la grâce. On aurait abandonné la grâce afin de satisfaire aux exigences de la loi. Cela nâest pas la position du chrétien.
Ch. 5 v. 5-6 â La foi se repose dans la justice de Christ, par lâEsprit
Voici quelle est cette position. Le chrétien ne cherche pas la justice devant Dieu comme un homme qui ne la possède pas : il est la justice de Dieu en Christ [(2 Cor. 5:21)], et Christ lui-même est la mesure de cette justice. [5:5] Le Saint Esprit demeure dans le chrétien. La foi se repose dans cette justice comme Dieu y trouve son repos, et cette foi est soutenue par le Saint Esprit qui tourne le cÅur établi dans cette justice, vers la gloire qui en est la récompense â récompense dont Christ jouit déjà â de sorte que nous savons ce que cette justice mérite. Christ est dans la gloire due à la justice, à lâÅuvre quâil a accomplie. Nous connaissons cette justice en vertu de ce quâil a opéré, parce que Dieu a reconnu son Åuvre en Le plaçant en haut à sa droite. La gloire dans laquelle il se trouve est la juste récompense de cette justice, comme elle en est la preuve. LâEsprit révèle la gloire et nous scelle cette justice sur laquelle la foi se fonde. Câest ainsi que lâapôtre lâexprime : « Car nous, par lâEsprit, sur le principe de la foi, nous attendons lâespérance (la gloire espérée) de la justice » (v. 5). Pour nous, câest par la foi, car nous nâavons pas encore la chose espérée, savoir la gloire due à la justice qui est nôtre; mais Christ la possède, de sorte que nous savons ce que nous espérons. Câest par lâEsprit que nous connaissons cette gloire, et que nous avons lâassurance de la justice qui nous donne le droit de la posséder. Ce nâest pas la justice que nous attendons, mais par lâEsprit, en croyant, nous attendons lâespérance qui lui appartient. [5:6] Câest par la foi, car en Christ, ni la circoncision, ni lâincirconcision nâont de la valeur, mais la foi opérant par lâamour. Il faut une réalité morale.
Ch. 5 v. 7-12 â Sentiments de Paul devant la gravité de lâerreur
Ch. 5 v. 7-9 â La persuasion des judaïsants nâest pas de Christ qui les a appelés
Le cÅur de lâapôtre est serré à la pensée de ce que les Galates rejetaient, et du mal que faisait la doctrine des judaïsants. Il déborde et sâinterrompt au milieu de son raisonnement. « Vous couriez bien », dit-il, « qui est-ce qui vous a arrêtés pour que vous nâobéissiez pas à la vérité ? » (v. 7). [5:8] Ãtre si aisément persuadé par cette doctrine judaïsante, qui nâétait quâune erreur fatale, nâétait pas lâÅuvre de Celui qui les avait appelés. Ce nâest pas ainsi que, par la grâce, ils étaient devenus chrétiens. [5:9] « Un peu de levain fait lever la pâte tout entière. »
Ch. 5 v. 10 â Confiance dans le retour des Galates à lâobéissance à Christ
[5:10] Cependant lâapôtre retrouve sa confiance en regardant plus haut. En sâappuyant sur la grâce qui est en Christ pour les siens, il peut se rassurer à lâégard des Galates. Quand il pense à eux, il est incertain [(4:20)]; en pensant à Christ, il a la confiance quâils nâauront pas dâautres sentiments. Les Galates étant ainsi délivrés du mal par grâce, comme dans le cas moral des Corinthiens [(1 Cor. 5)], Paul était prêt à punir toute désobéissance quand tous ceux qui savaient obéir auraient été ramenés pleinement à lâobéissance. Ici aussi, où la doctrine était en question, tous les cÅurs susceptibles de lâinfluence de la vérité seraient ramenés à la puissance de la vérité de Christ, et ceux qui, actifs dans le mal, troublaient les Galates par la fausse doctrine, ceux dont la volonté était engagée dans la propagation de lâerreur, en porteraient la peine.
Préoccupation de Paul quant à lâerreur touchant au fondement de lâévangile
[4:20] Il est très beau de voir lâinquiétude de lâapôtre quand il pense aux hommes â inquiétude qui du reste était le fruit de son amour pour les Galates â [5:10] et la confiance quâil retrouve, aussitôt quâil élève son âme au Seigneur. Mais son style abrupt, ses phrases coupées et sans ordre, montrent la préoccupation profonde de son cÅur. Lâerreur qui sépare lââme de Christ était pour lui plus terrible que les tristes fruits de la démoralisation pratique. Nous ne trouvons pas les mêmes marques dâagitation dans lâépître aux Corinthiens. Ici, le fondement de tout était en question. Dans le cas des Galates, il sâagissait, dâun côté, de la gloire de Christ le Sauveur, de la seule chose qui puisse mettre une âme en rapport avec Dieu; et dâun autre côté dâune Åuvre systématique de Satan dont le but était de renverser lâÃvangile de Christ, essentiel au salut des hommes.
Ch. 5 v. 11 â Lâesprit religieux du monde et de lâhomme sâopposent à Christ
Ici, sâinterrompant, lâapôtre ajoute : « Mais moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? » (v. 11). On voit en effet que les Juifs étaient habituellement les instigateurs de la persécution dont lâapôtre souffrait de la part des gentils. Lâesprit du judaïsme, lâesprit religieux de lâhomme naturel, a été dans tous les siècles le grand instrument de Satan dans son opposition à lâÃvangile. Si Christ mettait sa sanction sur la chair, le monde sâaccommoderait du christianisme; il serait aussi religieux quâon le voudrait, et il se prévaudrait de sa dévotion; mais alors ce ne serait pas le vrai Christ. Christ est venu comme témoin que lâhomme naturel est perdu, méchant et sans espoir, mort dans ses fautes et dans ses péchés, et que la rédemption est nécessaire ainsi quâun nouvel homme. Christ est venu en grâce, mais câest parce que lâhomme était incapable dâêtre restauré, et que par conséquent tout doit être pure grâce et émaner de Dieu. Si Christ voulait avoir à faire avec le vieil homme, tout serait bien; mais, je le répète, Christ ne serait plus Christ. Le monde donc, le vieil homme, ne supporte pas Christ. Mais il y a chez lâhomme une conscience, il y a un besoin de religion, il y a le prestige dâune ancienne religion, à laquelle on tient depuis ses pères, religion vraie peut-être dans ses fondements originaux, mais pervertie. Ainsi le prince du monde se servira de la religion charnelle pour exciter la chair, ennemie toute préparée, une fois quâelle est réveillée, de la religion spirituelle qui la condamne.
Ch. 5 v. 12 â Ajouter le vieil homme à Christ ruine lâévangile et satisfait lâhomme
Câest simplement ajouter quelque chose à Christ. Mais quoi ? Si ce nâest pas Christ et le nouvel homme, câest donc le vieil homme, câest lâhomme pécheur, et à la place dâune rédemption nécessaire et
et dâune vie toute nouvelle venant dâen haut, on a un témoignage de la possibilité dâun accord entre le vieil homme et le nouvel homme, un témoignage que la grâce nâest pas nécessaire, sauf tout au plus comme un faible secours, un témoignage que lâhomme nâest pas déjà perdu et mort dans ses fautes et dans ses péchés, et que la chair nâest pas essentiellement et absolument mauvaise. Ainsi le nom de Christ servirait à la chair, qui se pare volontiers du crédit de ce nom pour détruire lâÃvangile de fond en comble. [5:11] Prêchez la circoncision, acceptez la religion de la chair, et toute difficulté cessera; le monde acceptera votre évangile, mais ce ne sera pas celui de Christ. La croix, câest-à -dire la ruine totale de lâhomme, démontré en elle ennemi de Dieu, et la rédemption parfaite et accomplie par la grâce, seront toujours un scandale pour celui qui veut maintenir quelque crédit pour la chair. [5:12] « Je voudrais », dit lâapôtre â car il voit tout lâÃvangile crouler devant cette ruse de lâennemi, et les âmes ruinées â « je voudrais que ceux qui vous bouleversent se retranchassent même » (v. 12). Quâavons-nous vu depuis ? Où est la sainte indignation de lâapôtre ?Ch. 5 v. 13-26 â Conséquences pratiques de la doctrine sur la marche
Ch. 5 v. 13-14 â Usage de la liberté en amour, et non pour la chair
Lâapôtre traite ensuite des conséquences pratiques de sa doctrine et explique comment la doctrine de la parfaite grâce se lie, sans la loi, à une marche digne du peuple de Dieu. [5:13] Vous avez donc été appelés à la liberté, dit-il; seulement nâusez pas de votre liberté comme dâune occasion pour la chair : â câest ce que la chair ferait volontiers. Dieu a donné la loi pour convaincre de péché; la chair veut sâen servir pour opérer sa justice. Dieu agit en grâce afin que nous soyons au-dessus du péché et en dehors de sa domination; la chair voudrait profiter de la grâce comme dâune occasion de pécher sans contrainte. Le chrétien vraiment libre du joug du péché aussi bien que de la condamnation (car Christ ressuscité est sa vie comme il est sa justice, et lâEsprit est la puissance et le guide de sa marche vers la gloire, et selon Christ), au lieu de servir ses convoitises, cherche à servir les autres, comme libre de le faire en amour. [5:14] Ainsi la loi est accomplie sans quâon soit sous son joug, car toute la loi pratique se résume dans cette seule parole : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Ch. 5 v. 15-25 â Marche par lâEsprit, opposé à la chair, et non sous la loi
[5:15] Si, cédant à la chair et attaquant ceux qui nâétaient pas circoncis, les Galates se dévoraient les uns les autres, lâapôtre les exhorte à prendre garde de nâêtre pas consumés lâun par lâautre. Mais il veut donner un enseignement plus positif. [5:16] Voici ce que je dis, continue-t-il, après avoir interrompu son sujet : « Marchez par lâEsprit, et vous nâaccomplirez point la convoitise de la chair ». Ce nâest pas en se plaçant sous la loi quâon a de la puissance contre le péché. LâEsprit donné en vertu de lâascension de Christ, notre justice, à la droite de Dieu, est la puissance du chrétien. [5:17] Or les deux puissances, la chair et lâEsprit, sont en antagonisme lâune avec lâautre : la chair cherche à nous empêcher de marcher selon lâEsprit, quand nous voudrions le faire, et lâEsprit résiste aux mouvements de la chair pour lâempêcher dâaccomplir sa volonté1. [5:18] Mais si nous sommes conduits par lâEsprit, nous ne sommes pas sous la loi (v. 18). La sainteté, la vraie sainteté, est accomplie sans la loi, comme aussi la justice nâest pas fondée sur elle. [5:19] Or il nây a pas de difficulté pour juger entre ce qui est de la chair et ce qui est de lâEsprit. Lâapôtre énumère les tristes fruits de la chair, [5:21] en y ajoutant le témoignage certain que ceux qui font de pareilles choses nâhériteront pas du royaume de Dieu (v. 19-21). [5:22] Les fruits de lâEsprit sont également évidents dans leur caractère, [5:23] et certes contre de telles choses, il nây a pas de loi (v. 22, 23). Si nous marchons selon lâEsprit, la loi ne trouvera rien à condamner en nous. [5:24] Or ceux qui sont du Christ, ont crucifié la chair et ses convoitises. Câest ce quâils sont; en tant que chrétiens, câest ce qui les distingue. [5:26] Si ces Galates vivaient réellement, câétait par lâEsprit; ils devaient donc marcher par lâEsprit.
1 Le sens de la fin du verset 17, nâest pas : de sorte que vous ne faîtes pas, mais : afin que vous ne pratiquiez pas.
Ch. 5 v. 26 â LâEsprit est la puissance de la sainteté, opposé à lâorgueil de la chair
Telle est la réponse à ceux qui alors cherchaient et à ceux qui cherchent maintenant encore à introduire la loi comme moyen de sanctification et comme guide : la puissance et la règle pour la sainteté sont dans lâEsprit. La loi ne donne pas lâEsprit. [5:26] De plus (car il est évident que ces prétentions dâobserver la loi avaient lâché la bride à lâorgueil de la chair), les chrétiens ne doivent pas être désireux de vaine gloire en se provoquant les uns les autres, en se portant envie les uns aux autres.