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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 6". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 6". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Ch. 6 v. 1-10 â Exhortations pratiques pour la marche
Ch. 6 v. 1-5 â Åuvre du chrétien selon Christ, et vaine gloire des légalistes
[6:1] Si quelquâun, par négligence, a commis quelque faute, la part du chrétien est de restaurer ce membre de Christ â cher à Christ et au chrétien selon lâamour de Christ â et à le faire dans un esprit de douceur, se souvenant que lui-même aussi peut tomber. [6:2] Sâils désiraient une loi, lâapôtre leur en propose une, savoir de porter les fardeaux les uns des autres, et ainsi dâaccomplir la loi du Christ, câest-à -dire ce qui a été la règle de toute sa vie à Lui ici-bas. [6:3] Ce nâest pas en se vantant quand on nâest rien, quâon acquiert de la vraie gloire. On ne fait que se tromper, dit lâapôtre, en termes qui par leur simplicité jettent un mépris indicible sur ceux qui le faisaient. Ces légalistes se vantaient beaucoup, imposant des fardeaux aux autres, et se revêtant de leur gloire judaïque â ce qui était pour les autres un fardeau que ceux qui le leur imposaient ne leur aidaient pas à porter, était de la vaine gloire pour eux-mêmes : ils se glorifiaient de leur judaïsme et y assujettissaient les autres. Mais quelle était leur Åuvre ? Avaient-ils travaillé réellement pour le Seigneur ? Nullement. [6:4] Quâils éprouvassent donc leur propre Åuvre : alors ils auraient de quoi se glorifier dans ce quâils avaient fait eux-mêmes, sâil y avait une Åuvre chrétienne dont ils eussent été les instruments. Ce ne serait pas du moins dans ce quâils faisaient alors; car câétait un autre qui avait fait lâÅuvre de Christ en Galatie. Et, après tout, chacun portera son propre fardeau (v. 5).
Ch. 6 v. 6-10 â Conséquences de la marche et bien requis du fidèle
Lâapôtre ajoute quelques mots pratiques. [6:6] Celui qui est enseigné, doit secourir temporellement ceux qui lâenseignent. [6:7] Ensuite, bien que la grâce soit parfaite et la rédemption complète, de sorte que le croyant a reçu le Saint Esprit comme sceau, Dieu a attaché des conséquences infaillibles à la marche dâun homme, quâelle soit selon la chair, ou selon lâEsprit. Les effets suivent la cause, et lâon ne se moquera pas de Dieu en faisant profession de la grâce ou du christianisme, si lâon ne marche pas selon son Esprit, en un mot comme conduit par lâEsprit qui en est la puissance pratique. [6:8] De la chair, on moissonnera la corruption; de lâEsprit, la vie éternelle. [6:9] Au reste, comme chrétien, il faut avoir de la patience afin de moissonner et ne pas se lasser de faire le bien : la moisson est sûre. [6:10] Les fidèles doivent donc faire du bien à tous, et spécialement à ceux de la maison de Dieu.
Ch. 6 v. 11-16 â Jugement du monde et de ses principes par la croix
Ch. 6 v. 11 â Dans sa préoccupation, lâapôtre écrit toute lâépître lui-même
[6:11] Paul a écrit cette lettre de sa propre main, chose inusitée pour lui. Dâordinaire il employait la main dâun autre (celle de Tertius, par exemple, pour lâépître aux Romains [(Rom. 16:22)]), en dictant ce quâil voulait dire, et en y ajoutant de sa propre main la bénédiction par laquelle il terminait habituellement ses lettres, comme garantie de lâexactitude de ce qui était écrit (1 Cor. 16:21; 2 Thess. 3:17). Preuve remarquable de lâimportance que lâapôtre attachait à ses écrits, preuve aussi quâil ne les envoyait pas aux assemblées comme des lettres ordinaires dâhomme à homme, mais comme des écrits munis dâune autorité qui exigeait lâemploi de pareilles précautions. Ses lettres étaient investies de lâautorité apostolique. Dans lâépître qui nous occupe, rempli de chagrin, et sentant que les fondements avaient été renversés, lâapôtre écrit tout de sa propre main. Après avoir attiré lâattention des Galates sur ce point, il revient tout de suite au sujet qui avait motivé ce changement dans ses habitudes ordinaires.
Ch. 6 v. 12 â Opprobre de la croix, jugeant le monde et les Juifs dans la chair
[6:12] Ceux qui recherchaient une belle apparence selon la chair, contraignaient les gentils à être circoncis afin dâéviter la persécution qui se rattachait à la doctrine de la croix, au salut gratuit par Christ. Les circoncis étaient des Juifs faisant partie dâune religion reconnue et reçue même dans le monde; mais devenir les disciples dâun homme crucifié, dâun homme qui avait été pendu comme malfaiteur, et le confesser comme le seul Sauveur, comment espérer que le monde reçoive cela ? Mais lâopprobre de la croix était la vie du christianisme. Le monde était jugé, il était mort dans son péché; â le prince de ce monde était jugé; il nâavait lâempire que de la mort, â il était (avec ceux qui le suivaient) lâimpuissant ennemi de Dieu. En présence dâun tel jugement, le judaïsme était de la sagesse honorable pour le monde. Satan se fera partisan de la doctrine dâun seul Dieu, et ceux qui y croient se joindront à leurs anciens adversaires, les adorateurs des démons, pour sâopposer à ce nouvel ennemi qui jette lâopprobre sur lâhumanité déchue tout entière en la dénonçant comme rebelle à Dieu et comme privée de la vie qui se manifeste en Jésus seul. La croix était la sentence de mort prononcée sur la nature; et le Juif dans la chair en était blessé même plus que le gentil, car par elle il perdait la gloire dont il avait été revêtu vis-à -vis des autres hommes à cause de la connaissance quâil possédait dâun seul vrai Dieu.
Le monde et la chair veulent une religion où ils ont leur place et qui les épargne
Le cÅur charnel nâaime pas à souffrir et à perdre la bonne opinion du monde. Un certain degré de lumière est agréé ou toléré par des gens sensés (et par des hommes sincères lorsquâon ne peut avoir une plus grande lumière), pourvu quâon nâarbore pas des prétentions qui condamnent tout le monde, et qui jugent tout ce que la chair désire et à quoi elle tient pour son importance. Le monde voudra bien dâun compromis qui accepte plus ou moins la chair, qui ne la juge pas comme morte et perdue, qui reconnaît, si peu que ce soit, que le monde et la chair sont les bases de sa marche. Le monde ne peut pas espérer de lutter contre la vérité qui juge la conscience tout entière, et il acceptera une religion qui tolère son esprit et qui sâadapte à la chair quâil veut épargner, lors même quâil faille se soumettre à des sacrifices pénibles, pourvu seulement que la chair elle-même ne soit pas entièrement mise de côté. On se fera fakir, on sacrifiera sa vie, on supportera toutes les privations, toutes les macérations imaginables, pourvu que ce soit le moi qui le fasse, et que Dieu nâait pas tout fait en grâce, condamnant la chair comme incapable du bien, comme nâayant rien de bon en elle.
Ch. 6 v. 13-14 â La croix révèle ce quâest le monde, et dépouille le fidèle de lui-même
[6:13] Les circoncis nâobservaient pas la loi; cela aurait été trop fatigant; mais ils désiraient se glorifier par les prosélytes quâils gagnaient à leur religion. Lâapôtre nâavait vu dans le monde que vanité, péché et mort; lâesprit du monde, lâesprit de lâhomme charnel, était moralement dégradé, corrompu et coupable, se vantant en lui-même parce quâil ignorait Dieu. Ailleurs Paul avait vu la grâce, lâamour, la pureté, lâobéissance, le dévouement à la gloire du Père et au bonheur des pauvres pécheurs. La croix lui révélait les deux choses : elle disait ce quâétait lâhomme, elle disait ce quâétait Dieu, et ce quâétaient la sainteté et lâamour. Mais cela était, aux yeux du monde, la plus entière dégradation, et mettait à bas tout son orgueil. Câétait un autre qui, aux dépens de sa propre vie et en supportant toutes les souffrances possibles, avait accompli lâÅuvre qui met en évidence lâétat de lâhomme et ce que Dieu est, de sorte que lâapôtre pouvait donner libre cours à toutes les affections de son cÅur sans se vanter de rien, en sâoubliant au contraire lui-même. [6:14] Ce nâest pas soi-même quâon glorifie en regardant à la croix de Christ : on est ainsi dépouillé de soi-même. Câest celui qui a été suspendu à la croix qui était grand aux yeux de Paul . Le monde qui lâa crucifié a par là été vu par lâapôtre dans
vrai caractère; le Christ qui avait souffert sur la croix, sâétait aussi montré à lui dans le Câest dans cette croix que lâapôtre veut se glorifier, heureux dâêtre par ce moyen, mort au monde, heureux que le monde ait pris fin, ait été jugé, crucifié et mis à sa place de honte, pour son cÅur, comme ce monde le méritait. La foi au Fils de Dieu crucifié vainc le monde.Ch. 6 v. 15-16 â Marcher comme mort au monde est le caractère de lâIsraël de Dieu
Pour le croyant, le monde a son vrai caractère; [6:15] car, de fait, dans le Christ Jésus, ni la circoncision, ni lâincirconcision nâont aucune valeur (tout cela a passé avec un Christ mort), mais ce qui vaut câest une nouvelle création selon laquelle on estime toutes choses comme Dieu les estime. [6:16] Câest à ceux qui marchent dâaprès les principes de cette nouvelle création, câest aux vrais enfants de Dieu, que lâapôtre souhaite la paix. Ce nâétait pas lâIsraël circoncis selon la chair qui était lâIsraël de Dieu. Sâil y en avait de ce peuple qui fussent circoncis de cÅur, qui se glorifiassent dans la croix, selon les sentiments qui sont de la nouvelle création, ils étaient lâIsraël
Au reste, tout vrai chrétien en était quant à lâesprit de sa marche.Ch. 6 v. 17-18 â Conclusion finale de lâépître
Ch. 6 v. 17 â Marques sur Paul le signalant comme serviteur du Seigneur
[6:17] Lâapôtre demande finalement quâon ne le trouble pas à lâégard de son ministère : il portait les stigmates du Seigneur. On sait quâon marquait un esclave au moyen dâun fer chaud, pour indiquer à quelle personne il appartenait. Les blessures quâavait reçues lâapôtre montraient clairement et entièrement qui était son Maître. Quâon ne mît donc plus en question son droit de se dire serviteur de Christ. Touchant appel de celui dont le cÅur se sentait blessé de voir mis en question son service envers le Maître quâil aimait. Au reste, Satan qui avait imprimé ces marques, devait bien les reconnaître, ces belles initiales de Jésus.
Ch. 6 v. 18 â Salutation sans épanchement de cÅur, Jésus étant déshonoré
[6:18] Lâapôtre enfin, selon lâamour divin qui lâanimait, souhaite que la grâce soit avec les Galates, comme étant des âmes chères à Jésus, quel que fût leur état. Mais nous ne trouvons ici aucun épanchement du cÅur, comme ailleurs, dans des salutations affectueusement adressées à des chrétiens. Câétait un devoir, un devoir dâamour, que Paul accomplissait, mais quels liens de cÅur pouvait-il avoir avec des personnes qui cherchaient leur gloire dans la chair, et qui acceptaient ce qui déshonorait Jésus, et affaiblissait et annulait même la gloire de sa croix ? Sans quâil le voulût, le courant de lâaffection était arrêté. Son cÅur se tournait vers le Christ déshonoré, bien quâil aimât tous les siens en Lui. Câest là le vrai sentiment renfermé dans les derniers versets de notre épître.
L'épître présente le jugement du retour à la loi et à la chair, mais non la position chrétienne
Dans lâépître aux Galates, nous avons sans doute Christ vivant en nous, en contraste avec la chair ou le
vivant dans la chair. Mais comme vérité systématique, nous nâavons ni le croyant en Christ, ni Christ dans le croyant. à la fin du chap. 2 [(v. 20)], on a lâétat pratique du chrétien. Autrement lâépître tout entière est le jugement de tout retour au judaïsme comme identique à lâidolâtrie païenne. La loi et lâhomme dans la chair étaient en corrélation. La loi est intervenue entre la promesse et Christ, la semence. Elle était une chose très utile pour éprouver lâhomme, mais réellement connue, elle le condamne et le met à mort. Or il a été pleinement fait face à cela en grâce par la croix; la fin dans la mort de lâhomme dans la chair, la fin du péché, en Christ fait péché. Tout retour à la loi était lâabandon de la promesse et de lâÅuvre de grâce en Christ; câétait retourner à la chair comme étant le péché et perdue, câétait retourner à elle comme sâil pouvait y avoir aucune relation entre elle et Dieu; câétait nier la grâce et même le vrai effet de la loi, et nier aussi le réel état de lâhomme prouvé par la croix. Câétait le paganisme. Observer les jours, etc. [(4:10)], supposait lâhomme vivant dans la chair, et nâétait pas la fin du vieil homme par grâce dans la croix. Ensuite nous avons Christ comme notre vie, ou sans cela la mort nous laisserait naturellement sans espérance. Mais nous nâavons pas dans lâépître la position chrétienne, nous en Christ et Christ en nous. Câest la discussion de lâÅuvre qui nous amène là et où lâhomme est, et sous ce rapport, câest dâune importance vitale. Lâhomme dans la chair est totalement en dehors de toute relation avec Dieu, et il ne peut en être formé aucune. Il faut quâil y ait une nouvelle création.