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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
3>1 à 6 Répréhension fraternelle, Humilité, Aide mutuelle
Pour avoir ici toute la pensée de lâapôtre, il faut unir ces paroles intimement avec le dernier verset du chapitre précèdent.
Il paraît que dans les Ãglises de Galatie, comme dans celle de Corinthe, la principale cause de dissension était «â¯la vaine gloireâ¯Â», par laquelle certains partis cherchaient à sâélever les uns au-dessus des autres, ce qui ne pouvait que les provoquer mutuellement à lâenvie.
Or, lâapôtre voulant réprimer ici cette funeste tendance, sâadresse surtout à ceux qui étaient restés fidèles à ses enseignements, qui nâétaient pas retombés sous le joug de la légalité, et quâà cause de cela il appelle les spirituels. Ils professaient dâavoir reçu lâEsprit, non par la loi, mais par la prédication de la foi, (Galates 3:2) et de vivre selon lâEsprit (Galates 5:25).
Or, cet Esprit est un Esprit de charité : il manifeste ses fruits surtout envers les plus faibles, même envers ceux qui auraient été surpris en quelque chute, surpris brusquement par manque de vigilance. Les spirituels doivent donc redresser un homme ainsi tombé; mais ils ne le feront bien quâà une double condition : dây apporter la douceur de la charité, puis de rester humbles, de prendre garde à leur propre faiblesse.
Paul adresse cette exhortation à chacun en parlant ici au singulier. Nous ne sommes jamais plus en danger dâêtre tentés que lorsque nous reprenons les autres, sans veiller sur nous-mêmes (verset 3).
La loi de Christ est de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés (Jean 13:34).
Or, il a porté tous nos fardeaux; nous devons porter ceux de nos frères, en prenant part à toutes leurs épreuves spirituelles ou temporelles. Câest là la pensée du verset 1 généralisée.
On ne porte réellement les fardeaux des autres, (verset 2) on ne peut avoir de sympathie pour eux dans leurs épreuves et leurs faiblesses, que lorsquâon est soi-même retenu dans lâhumilité par le sentiment de ses propres misères.
Pour ne pas se séduire soi-même en sâestimant être quelque chose, (verset 3) il faut que chacun examine son Åuvre, son état religieux, sa vie, non en se comparant à dâautres, mais sous le regard de Dieu : il sera même guéri de lâorgueilleuse tentation de se glorifier envers un autre (Grec :). Ou, sâil a encore de quoi se glorifier (ironie), il gardera cette gloire pour lui seul.
Dâautres explications données de ces paroles sont moins conformes au contexte.
Au jour du jugement, où nul ne pourra porter les fardeaux des autres. Câest aussi un sérieux motif de ne pas se comparer à dâautres en se complaisant en soi-même (Romains 14:12).
La plupart des interprètes pensent que, dans ce verset, lâapôtre exhorte les troupeaux à faire part de leurs biens temporels à ceux qui les instruisent, à pourvoir à lâentretien de leurs pasteurs. Dans ce cas, il faudrait supposer que quelque circonstance particulière aux Ãglises de Galatie engageait Paul à insérer ici cette exhortation, qui se trouve sans lien apparent avec lâensemble.
Dâautres entendent cette exhortation dâune manière très différente. Ils rendent dâabord ainsi les paroles de lâapôtre : «â¯Que celui qui est instruit dans la Parole communique (soit en communion, uni) avec celui qui lâinstruit, en tous les biensâ¯Â» (spirituels), en toutes choses bonnes. Puis ils commentent ainsi : que les docteurs ou pasteurs ne fassent pas une caste à part, ayant des privilèges dans lâÃglise, ou même des doctrines particulières, secrètes; mais que tous les biens de lâÃvangile soient communs à tous, quâil y ait entre tous une vraie communion.
Cette interprétation, dont les réformateurs ne sâétaient pas même avisés, a des adhérents parmi les exégètes modernes. Estelle fondée ? Ni la grammaire ni le contexte ne tranchent la question dâune manière décisive. Lâancienne explication nous paraît la plus probable.
Plan
3>III. Post-scriptum et derniers adieux
à la fin de cette longue lettre je vous dis encore une fois : Tous ceux qui, sous de belles apparences, veulent vous imposer la circoncision, bien quâeux-mêmes nâobservent pas la loi, ont pour but caché de fuir la persécution et de se glorifier de vous (11-13).
Quant à moi, je ne me glorifierai jamais quâen la croix de Christ, par laquelle je suis crucifié à lâégard du monde ; car la circoncision nâest rien, être une nouvelle créature est tout (14, 18).
Quâà tous ceux qui vivent selon ce principe, Dieu accorde sa grâce et sa paix. Du reste, à lâavenir, que nul nâajoute à mes souffrances, car elles sont celles de Jésus lui-même. Frères, que la grâce soit avec vous ! (16-18)
11 Ã 18 post-scriptum et derniers adieux
Paul dictait ordinairement ses épîtres. Il fait remarquer aux Galates quâil leur a écrit longuement, de sa propre main, en leur montrant dans ce fait une preuve de son attachement.
Le grec permet une autre traduction : «â¯Voyez en quelles grosses lettres (caractères) je vous ai écritâ¯Â» (la version de Lausanne porte : «â¯en quelle grosse écritureâ¯Â»).
Lâapôtre aurait ajouté cette observation pour dire quâil avait écrit de sa propre main, quoiquâil écrivit difficilement. Plusieurs exégètes adoptent celte interprétation, mais en estimant que cette fin de lâépître seule était écrite de la propre main de lâapôtre. Il aurait eu lâintention, soit dâimprimer à son écrit un sceau de son authenticité, soit de donner à ses lecteurs un dernier témoignage dâaffection. Comme lâoriginal permet la version ordinaire, il est plus naturel de la retenir.
Grec : «â¯Avoir une belle apparence (littéral. un beau visage) en la chairâ¯Â», câest-à -dire gagner, par des moyens charnels, lâapprobation des hommes.
On voit clairement par ces versets (versets 12-16) combien lâapôtre avait à cÅur le grand sujet de son épître, puisquâil éprouve le besoin dây revenir une dernière fois en finissant. Il le fait dâabord par une réflexion sévère sur les faux docteurs, auxquels il oppose la vraie doctrine évangélique.
La croix de Christ, qui fut toujours folie pour les Grecs et scandale pour les Juifs, fut aussi toujours la cause principale des persécutions de la part des uns et des autres (Galates 5:11).
Aujourdâhui encore, le plus sûr moyen de se rendre agréable au monde, câest de voiler ou dâaffaiblir la doctrine de la croix.
Ceux-là même qui imposent aux croyants lâobservation de la loi comme moyen de salut, savent fort bien quâils sont incapables dâaccomplir la loi dans ce quâelle ordonne de plus saint et de plus spirituel; ils se contentent dâen observer les prescriptions les plus extérieures, comme la circoncision, et dâautres cérémonies semblables; mais cela leur suffit pour se glorifier en la chair de ceux qui les écoutent, câest-à -dire pour tirer une vaine gloire de les avoir gagnés à leur parti par une cérémonie qui sâaccomplit réellement et uniquement en la chair (la circoncision).
Et comme la chair emporte toujours lâidée de faiblesse, de péché, ils se glorifient de ce qui devrait faire leur honte. Ainsi se conduisent tous ceux qui nâont dâautre but que de gagner des amis à un parti, au lieu de mettre leur gloire à les amener à Christ, et par lui à une vie vraiment spirituelle.
Ces paroles forment le plus vif contraste avec celles des versets 12, 13
Il faut prendre ce mot : la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa pleine et profonde signification : «â¯Je ne me glorifie quâen la libre grâce de Dieu, que nous a acquise la mort expiatoire de Jésus-Christ sur la croix, par laquelle il a vaincu le monde, par laquelle seule nous le vaincrons aussi, si nous lui devenons semblables dans le renoncement et le crucifiement du vieil hommeâ¯Â».
Lâapôtre exprime en ces mots, à la fois sa réprobation de tout moyen de salut que lâon voudrait chercher dans la nature déchue de lâhomme (dans la chair), et la joie quâil trouve dans lâopprobre de la croix que ses adversaires redoutaient par-dessus tout.
Or, la croix est en même temps le moyen de notre réconciliation avec Dieu et un instrument dâhumiliation, de souffrance et de mort pour notre vieil homme. Câest par elle que nous sommes crucifiés au monde et que le monde nous est crucifié.
Le monde, câest tout ce qui est opposé à la «â¯nouvelle créatureâ¯Â», (verset 15) au règne spirituel de Jésus-Christ en nous et autour de nous; câest lâobjet unique des pensées, des désirs, des affections, des espérances, des efforts de lâhomme irrégénéré.
Lâapôtre déclare que ce monde-là , dans lequel pourtant il jouissait autrefois dâune si grande considération, (Galates 1:14; Philippiens 3:4-6) est mort pour lui, mort dâune mort honteuse, crucifié, câest-à -dire objet de son mépris (Philippiens 3:7; Philippiens 3:8).
Mais le monde le lui rend bien, il regarde lâapôtre et tous ceux qui lui ressemblent, avec le mépris quâon a pour des crucifiés. Et loin de sâen affliger ou dâen avoir honte, Paul sâen glorifie et y trouve sa joie.
Grec : «â¯Car ni circoncision nâest quelque chose ni incirconcision, mais une nouvelle créatureâ¯Â».
Ici, deux variantes. Le texte reçu porte : Car en Christ Jésus (non authentique) la circoncision ne peut rien (au lieu de nâest rien).
Cette pensée, par laquelle lâapôtre réfute lâerreur du verset 13 et motive verset 14 (car), se trouve déjà à Galates 5:6 (dâoù la variante en Christ Jésus), avec cette différence quâici lâapôtre dit : la nouvelle création, au lieu de «â¯la foi agissante par la charitéâ¯Â».
Ces deux expressions sâexpliquent mutuellement. La nouvelle créature ou création (qui a lieu dans lâhomme par lâEsprit de Dieu) est opposée au monde, (verset 14) à ce monde non renouvelé, dans lequel règne le péché (comparer 2 Corinthiens 5:17). La première création nous a tirés du néant; la création nouvelle nous tire du péché et de la mort éternelle. Or, dit lâapôtre, cela seul est quelque chose; tout le reste nâest rien. Dieu ne saurait aimer en nous que cette nouvelle créature, qui existe en Christ et par Christ.
Cette règle, câest la grande vérité établie par lâapôtre au verset précédent. Ceux qui marchent dans cette vie nouvelle sont le vrai Israël de Dieu, les vrais enfants dâAbraham par la foi (Romains 4:12).
Sur cette voie seulement se trouvent la miséricorde et la paix.
Semblable à un soldat dont on mépriserait les services, et qui, pour toute réponse, montrerait ses nobles blessures, Paul en appelle à ses douleurs de toute espèce comme à un titre au respect, à la confiance et à lâamour de ses lecteurs (comparer 2 Corinthiens 11:23-27).
Le mot stigmates (grec) désignait les marques que lâon imprimait par le feu aux esclaves fugitifs, aux prisonniers, aux malfaiteurs, afin quâils fussent reconnus.
Les stigmates dont Paul parle sont les traces morales aussi bien que physiques de ses diverses épreuves et nâont rien de commun avec les marques des cinq plaies de Jésus que François dâAssise et dâautres extatiques sont censés avoir portées sur eux.
Il nomme ses flétrissures les stigmates du Seigneur Jésus (selon plusieurs manuscrits, il faudrait lire seulement de Jésus), parce quâil les avait reçues à son service par amour pour lui.
Peut-être même faut-il retrouver dans cette expression la pensée profonde de Colossiens 1:24 (comparer 2 Corinthiens 4:10).