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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Galatians 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/galatians-3.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Galatians 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Galates 3:1
* Les Galates sont blâmés par l’apôtre, pour s’être écartés de la grande doctrine de la seule justification par la foi en Christ. (1-5)
Cette doctrine est établie par l’exemple d’Abraham.
La teneur de la loi et la sévérité de sa malédiction. (9-14)
L’alliance des promesses, que la loi ne pouvait annuler. (15-18)
La loi enseignait les Galates, pour les amener ensuite à Christ. (19-25)
Sous la dispensation de l’Évangile, les véritables croyants sont « un », en Christ. (26-29)
(1-5)
Plusieurs éléments aggravèrent la folie des chrétiens des Galates. Ils avaient reçu la doctrine de la croix, qui leur avait été prêchée auparavant, ainsi que l’ordonnance du repas du Seigneur ; ils avaient également reçu l’enseignement de « Christ crucifié », et la nature de Ses souffrances leur avait été complètement et clairement exposée. Avaient-ils pour autant été rendus participants du Saint-Esprit par le ministère de la loi, ou par leurs œuvres réalisées en obéissant à cette dernière ? N’était-ce pas parce qu’ils avaient entendu et accepté la doctrine de la foi, en Christ uniquement, pour leur justification ? Comment Dieu pouvait-Il accepter ces âmes, face à toutes ces « dérives » ? Seule la justification en Christ est efficace !
Les Galates étaient en fait très imprudents de s’être ainsi détournés du ministère et de la doctrine qu’ils avaient reçue, alors qu’ils auraient pu être vraiment bénis spirituellement …
Hélas, il est triste de constater que certaines personnes peuvent ainsi se détourner de la doctrine si importante de « Christ crucifié », pour suivre des discours inutiles, de vaines prédications, ou des fantaisies de tout genre ! Le prince de ce monde (Satan), par divers moyens et diverses personnes, aveugle les hommes, de peur qu’ils placent leur confiance dans le Sauveur crucifié.
Nous pouvons parfois nous demander où les fruits du Saint-Esprit sont encore le plus manifeste : est-ce parmi ceux qui prêchent la justification par les œuvres de la loi, ou ceux qui prêchent la doctrine de la foi ? Assurément, c’est parmi ces derniers !
Galates 3:6
(6-14)
L’apôtre démontre dans ce texte la véracité de la doctrine repoussée par les Galates, à savoir celle de la justification par la foi, sans les œuvres de la loi.
Paul établit cette démonstration en partant de l’exemple d’Abraham, dont la foi était liée à la parole et à la promesse de Dieu, à sa conviction qu’il appartenait à Dieu et en était accepté, en tant que justifié. L’Écriture déclare dans l’Ancien Testament, ce qui allait être accompli dans le Nouveau, par le biais du Saint-Esprit qui en a dicté toute inspiration.
Au travers de sa foi dans la promesse divine, Abraham a été béni ; c’est seulement par la même façon que toutes les âmes peuvent obtenir ce privilège. Étudions alors l’objet, la nature, et les effets de la foi d’Abraham : en effet, qui peut, par un quelconque moyen, échapper à la malédiction de la sainte loi ? Cette malédiction affecte tous les pécheurs, donc tous les hommes : en effet, tous ont péché, et sont coupables devant Dieu ; si, en tant que transgresseurs de la loi, nous demeurons sous la malédiction céleste, il est vain de chercher à être justifié par le Seigneur.
Seront justifiés uniquement ceux qui sont libérés de la mort et de la colère divine, pour être restaurés dans un état de vie spirituelle, uniquement au travers de la foi en Christ. Nous voyons ainsi que cette justification par la foi n’est pas une nouvelle doctrine, mais qu’elle a été enseignée par Dieu, longtemps avant l’ère de l’Évangile. En vérité, c’est, l’unique chemin où se sont toujours rencontrés les pécheurs, là où ils peuvent être justifiés. Bien que la délivrance de leur culpabilité ne puisse être attendue de la loi, une voie est ouverte, pour échapper à la malédiction céleste, et regagner la faveur de Dieu, au travers de la foi en Christ : c’est Lui qui nous a rachetés de la malédiction de la loi ; étant devenu « péché », (ou sacrifice d’expiation), pour nous, Il a été fait « malédiction » ; Il n’a pas été séparé de Dieu, mais placé pour un temps, sous Son châtiment.
Les terribles souffrances endurées par le Fils de Dieu témoignent avec force aux pécheurs de fuir la colère à venir, bien plus que toutes les malédictions de la loi divine ; en effet, comment Dieu pourrait-Il épargner un homme qui demeure dans le péché, voyant qu’Il n’a pas épargné Son propre Fils, quand Celui-ci était chargé de toutes nos iniquités ? Christ, comme à l’époque de la croix, invite encore librement les pécheurs à se réfugier en Lui !
Galates 3:15
(15-18)
L’alliance que Dieu a établie avec Abraham, n’a pas été écartée par la loi de Moïse. Cette alliance a été faite avec Abraham et sa Postérité. Elle est encore en vigueur : Christ « demeure » pour toujours dans la descendance spirituelle du patriarche, qui vit par la foi.
En cela, nous apprenons la différence entre les promesses de la loi et celles de l’Évangile : celles de la loi sont établies pour chaque individu, alors que celles de l’Évangile le sont en premier lieu pour Christ, puis par Son intermédiaire, pour ceux qui, par la foi, Lui sont « greffés » spirituellement.
En analysant correctement la Parole de Vérité, on doit observer une grande distinction entre la promesse divine et la loi : cela s’applique à nos pensées personnelles, comme à toutes celles de la vie courante.
Quand les promesses divines sont confondues avec la loi, elles ne sont rien d’autre que cette dernière. Que Christ soit sans cesse dans notre champ de vision spirituel, Celui qui est la référence quant à notre foi, face à la dépendance de la justice de ce monde.
Galates 3:19
(19-22)
Si la promesse de la foi, mentionnée dans ce texte, est suffisante pour obtenir le salut, à quoi alors servait la loi ? Les Israélites, bien que peuple « élu » de Dieu, étaient pécheurs aussi bien que les autres hommes. La loi n’avait pas la prétention de faire découvrir un chemin de justification différent de celui qui était dévoilé par la promesse divine, mais de conduire les hommes à considérer quel était leur besoin, face à leur culpabilité du péché, en dirigeant leur regard vers Christ, le Seul grâce auquel ils peuvent être pardonnés et justifiés.
La promesse du salut a été donnée par Dieu lui-même ; la loi a été donnée par le ministère des anges, et par un médiateur, Moïse. De ce fait, la loi ne peut pas être destinée à mettre de côté la promesse divine. Un médiateur, comme le signifie l’étymologie, est un ami qui intervient entre deux parties ; il ne doit pas favoriser l’une aux dépens de l’autre.
Le but final de la loi résidait dans le fait que la promesse de la foi en Jésus-Christ puisse être accordée à ceux qui croient ; étant ainsi convaincus de leur culpabilité, et de l’insuffisance de la loi pour les justifier, ils sont ainsi persuadés de la nécessité de croire en Christ, dans le but d’obtenir les avantages de Sa promesse.
Il n’est pas possible que la loi de Dieu, sainte et juste, le « standard du devoir pour tous », soit contraire à l’Évangile de Christ. Elle tend, de toutes les manières, à promouvoir ce dernier !
Galates 3:23
(23-25)
La loi n’a pas enseigné une connaissance conduisant directement à la vie spirituelle et au salut ; mais, par ses rites et ses cérémonies, en particulier les sacrifices, elle « pointait » vers Christ, afin que tous puissent être justifiés par la foi en Lui.
Elle était ainsi, comme son étymologie l’indique, un « service » qui mène à Christ, comme des enfants conduits à l’école par une personne qui en a la responsabilité, afin qu’ils puissent être totalement instruits par Celui qui est le véritable chemin de la justification et du salut, par la foi. Ce texte nous révèle le grand avantage de l’Évangile, grâce auquel nous jouissons d’une découverte plus claire de la Miséricorde divine, que les Juifs d’antan ne pouvaient avoir. La plupart des hommes continuent à être enfermés dans un sombre « cachot », se complaisant dans leurs péchés, étant aveuglés, bercés et endormis par Satan, dans les plaisirs de ce monde, ses intérêts et ses vaines poursuites …
Mais le pécheur qui est « interpelé », découvre cette épouvantable condition. Il découvre que la Miséricorde et la Grâce de Dieu constituent alors son seul espoir. Les terreurs décrites dans la loi sont souvent utilisées par l’Esprit, qui sait convaincre le pécheur, quant à son besoin de s’adresser à Christ, pour le conduire pour s’appuyer sur Ses souffrances et Ses mérites, afin qu’il puisse être justifié par la foi.
La loi, par l’enseignement du Saint-Esprit, devient alors sa ligne de conduite, dans l’accomplissement de son devoir ; elle sert de référence pour son examen de conscience journalier. Par une telle pratique, le pécheur repentant apprend à dépendre plus simplement de son Sauveur !
Galates 3:26
(26-29)
Avec l’Évangile, les véritables chrétiens, jouissent de grands privilèges ; ils ne sont plus considérés comme de simples « serviteurs », mais comme des « fils » ; ils ne sont plus tenus à distance du Père ni soumis à de nombreuses contraintes, comme les Juifs l’étaient auparavant. Ayant accepté Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur, et comptant sur Lui seul pour leur justification et leur salut, ils sont les « fils » de Dieu.
Aucun système, ni puissance ici-bas ne peuvent procurer de telles bénédictions : en fait, si un homme ne possède pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient nullement. Avec le baptême, nous avons « revêtu » Christ ; lors de cette cérémonie, nous professons être Ses disciples. Étant baptisés « en » Christ, nous sommes baptisés dans Sa mort ; comme Il est mort et ressuscité, nous devons de la même façon, « mourir » au péché, et marcher en nouveauté et sainteté de vie !« Revêtir Christ », selon l’Évangile, ne consiste pas à nous couvrir d’une parure extérieure, mais à passer par une « nouvelle naissance », un changement total. Celui qui transforme les croyants en « héritiers » pourvoira en leur faveur. Nous devons nous efforcer d’accomplir les devoirs qui nous incombent, en déposant tous nos soucis devant Dieu. Nous devons porter notre attention vers le ciel : les éléments de cette vie ne sont que des bagatelles. Le Royaume de Dieu, dans les cieux, appartient à Ses enfants. Soyons persuadés de cet état de fait, par-dessus tout !