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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-40
(v. 1-14). â Les liens formés dans les cÅurs des rachetés par la possession de la nature divine, nature du Dieu qui est amour, sont puissants et au-dessus des liens naturels. Câest ce quâéprouvaient Paul et les anciens dâÃphèse, car il est dit au premier verset de notre chapitre: «Et quand, nous étant arrachés dâauprès dâeux...». La vie des croyants est faite pour passer lâéternité ensemble dans la contemplation du Seigneur de gloire. En attendant dâêtre au ciel, dans sa glorieuse présence, rien nâest plus doux pour les enfants de Dieu que de réaliser ces relations fraternelles, surtout quand ils passent par les épreuves que lâon rencontre si fréquemment dans ce monde, comme câétait le cas pour Paul et pour ceux auxquels il devait sâarracher pour avancer dans un chemin de douleur tel que nous le verrons dans la suite.
Paul et ses compagnons arrivèrent en peu de temps à Cos, île de lâArchipel, le jour suivant à Rhodes, autre grande île non loin des côtes et, de là , à Patara, port de la Lycie. Ils sây embarquèrent sur un navire en partance pour Tyr, où il y avait des chrétiens et, sans doute, une assemblée. Ils conseillèrent à Paul, par lâEsprit Saint, de ne pas monter à Jérusalem; mais il ne trouva pas à propos de renoncer à son voyage. Le jour du départ, tous lâaccompagnèrent au rivage avec femmes et enfants; après quâils se furent embrassés, Paul et les siens sâembarquèrent. Là , comme à Milet, tous étaient sous lâétreinte de lâamour fraternel.
Il nâest pas inutile de faire remarquer que les enfants assistaient à ce départ. Les enfants des chrétiens ont leur place avec leurs parents dans tous les actes de la vie chrétienne. On voit déjà cela en Israël; lorsque le roi Josaphat rassembla le peuple de Juda pour demander à lâÃternel son secours contre les nombreuses armées qui venaient lui faire la guerre, tous furent convoqués: «Tout Juda se tenait devant lâÃternel, avec leurs petits enfants, leurs femmes et leurs fils» (2 Chroniques 20:13). La bénédiction de Dieu ne peut reposer sur les enfants que sâils suivent leurs parents dans le chemin de la foi, dans lâobéissance et la séparation du monde. Ils participent aux joies et aux peines de la famille chrétienne et apprennent la dépendance de Dieu en assistant à la lecture et à la prière de famille. Dès lâantiquité les croyants lâavaient compris. Dieu dit dâAbraham: «Je sais quâil commandera à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de lâÃternel, pour pratiquer ce qui est juste et droit, afin que lâÃternel fasse venir sur Abraham ce quâil a dit à son égard» (Genèse 18:19). Josué dit: «Moi et ma maison, nous servirons lâÃternel» (Josué 24:15). Il importe de considérer ce que la Parole enseigne quant à la marche des familles chrétiennes, afin que les enfants soient gardés des principes de ce monde, où la vie de famille disparaît de plus en plus, ce qui favorise lâesprit dâindépendance des enfants et par conséquent leur ruine à tous égards. Mais revenons à nos voyageurs.
De Tyr, le bateau toucha Ptolémaïs, où se trouvaient aussi des frères avec lesquels Paul et ses compagnons demeurèrent un jour. Le lendemain, ils abordèrent à Césarée; là se termina le voyage par mer. Ils entrèrent chez Philippe lâévangéliste, un des sept diacres choisis au chap. 6 pour distribuer des secours aux veuves nécessiteuses. Nous lâavons déjà vu prêchant lâÃvangile en Samarie, après la mort dâÃtienne, ensuite sur le chemin de Gaza pour enseigner lâeunuque dâÃthiopie. De là , lâEsprit lâenleva et il fut trouvé à Azot, lâancienne Asdod des Philistins; puis il évangélisa toutes les villes jusquâà Césarée, où il demeura, paraît-il, jusquâalors. Sa famille avait marché sur les traces de son chef. Il avait quatre filles qui prophétisaient, câest-à -dire quâelles annonçaient la Parole à dâautres. Certaines personnes se basent sur cette mention, pour établir que les femmes peuvent parler dans les assemblées. Il nâest pas dit quâelles prophétisaient dans lâassemblée. Toute femme ou fille chrétienne peut parler de la Parole de Dieu à dâautres, chaque fois que lâoccasion leur en est fournie. Nous voyons, en 1 Cor. 14:3, ce que signifie actuellement «prophétiser»; câest parler pour «lâédification, et lâexhortation, et la consolation», câest-à -dire, faire valoir la Parole de Dieu selon les besoins de ceux qui écoutent, besoins qui ne sont souvent connus que de Dieu et non de celui qui parle ou «prophétise». La prophétie annonçant des choses qui doivent arriver non encore révélées, ne sâexerce plus maintenant que la révélation de Dieu est complète. La Parole de Dieu nous fait connaître tout ce qui arrivera jusquâà la fin du monde.
Il y avait à Césarée un prophète nommé Agabus, venu de Judée, qui avait déjà annoncé, au chap. 11:28, quâune grande famine aurait lieu. Celui-là était un prophète qui annonçait des choses à venir. Il vint auprès de Paul et, ayant pris sa ceinture, sâen lia les pieds et les mains et dit «LâEsprit Saint dit ces choses: Lâhomme à qui est cette ceinture, les Juifs à Jérusalem le lieront ainsi et le livreront entre les mains des nations». Agabus ne dit pas à Paul de ne point aller à Jérusalem, comme lâavaient fait les disciples de Tyr; il indiqua simplement ce qui lui arriverait. En entendant ces paroles, les compagnons de Paul et les disciples de Césarée le supplièrent de ne pas aller à Jérusalem. Mais il leur répondit: «Que faites-vous en pleurant et en brisant mon cÅur? Car pour moi, je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus» (v. 13). Comme nous le verrons au v. 18 du chapitre suivant, le Seigneur avait averti Paul de sortir de Jérusalem, parce quâ«ils ne recevraient pas son témoignage». Mais il désirait ardemment être utile à ses frères Juifs en leur portant des secours de leurs frères de la Macédoine et de lâAchaïe (voir Romains 15:25-33; 1 Corinthiens 16:1-3; 2 Corinthiens, chap. 8 et 9). Il nâallait pas dans le but de travailler au milieu des Juifs incrédules, car il se proposait, après avoir accompli son service dâamour envers ses frères, dâaller à Rome et en Espagne. Il ne cherchait pas à se ménager ni à sauver sa vie, son Åuvre était toute de dévouement. Il nous arrive, pour éviter des difficultés, de ne pas suivre le chemin tracé par le Seigneur; ce nâétait pas le cas pour lâapôtre qui était prêt à mourir pour le nom du Seigneur Jésus. Mais il aurait mieux fait de se laisser guider par la parole du Seigneur plutôt que par son amour pour ses frères. Seulement, il ne nous appartient pas de le critiquer, nous qui avons si peu dâamour pour nos frères et qui sommes si loin de donner notre vie pour eux. Ayant vu la ferme décision de Paul, les disciples se turent, disant: «La volonté du Seigneur soit faite!»
Arrivée de Paul à Jérusalem
(v. 15-26). â Paul et ses compagnons montèrent à Jérusalem, accompagnés de quelques disciples de Césarée, entre autres dâun certain Mnason, originaire de lâîle de Chypre, mais qui avait une maison à Jérusalem, puisque Paul devait loger chez lui avec ceux qui lâaccompagnaient. Les frères de Jérusalem les reçurent avec joie. Le lendemain, ils se rendirent chez Jacques, un des principaux anciens de lâassemblée, où tous les autres anciens se rendirent (v. 15-18). Là , Paul leur «raconta une à une les choses que Dieu avait faites parmi les nations par son service» (v. 19). à lâouïe de ce récit, ils glorifièrent Dieu, car les chrétiens juifs admettaient pleinement que lâévangile fût prêché aux nations, dâaprès ce que nous avons vu au chap. 15. Jusque-là tout alla bien; mais si les chrétiens juifs étaient heureux de voir les gentils accepter lâévangile, ayant compris quâil ne fallait pas les placer sous la loi, ce nâétait pas ce quâils pensaient pour eux-mêmes, au moins pour un assez grand nombre dâentre eux, ce qui causa toujours beaucoup de peine à Paul, comme nous le voyons par lâépître aux Galates. Les anciens lui dirent: «Tu vois, frère, combien il y a de milliers de Juifs qui ont cru, et ils sont tous zélés pour la loi. Or ils ont ouï dire de toi, que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les nations de renoncer à Moïse, disant quâils ne doivent pas circoncire leurs enfants, ni vivre selon les coutumes» (v. 20, 21). Quâil sâagisse des Juifs ou des gentils, le mélange du judaïsme et du christianisme est impossible et inutile. Lâun remplace lâautre. Les ordonnances de Moïse étaient établies de Dieu pour faire lâexpérience de lâhomme dans son état naturel, en lâéprouvant pour voir sâil était capable de plaire à Dieu et de vivre par lâobservation de la loi. Il est dit: «Vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, sâil les pratique, un homme vivra» (Lévitique 18:5). Comme personne ne les a pratiqués, personne nâa reçu la vie par ce moyen. Câest pourquoi le Seigneur Jésus vint dans ce monde; par sa mort il obtint le pardon des péchés pour les coupables et la vie éternelle pour quiconque croit. Dès lors, inutile de pratiquer les ordonnances incapables de donner la vie. Le chrétien doit bien faire les choses agréables à Dieu, mais il prend le Seigneur Jésus comme modèle de la vie quâil lui a donnée. Il peut lâimiter parce quâil est sa vie. Ces croyants juifs ne lâavaient pas compris et, par orgueil religieux, voulaient conserver ce qui les avait distingués des gentils, mais sâopposait à lâÅuvre de la croix et à ses conséquences bénies.
Les anciens de Jérusalem voulurent que Paul accomplît un acte par lequel il ferait croire à ces croyants zélés pour la loi quâil nâenseignait pas à renoncer aux coutumes juives. Aux prises avec les frères de Jérusalem, lâapôtre céda à leur désir et sâassocia, sur leur conseil, à quatre hommes qui avaient fait un vÅu selon les ordonnances de la loi. Ils lui dirent: «Purifie-toi avec eux, et paye leur dépense, afin quâils se rasent la tête, et tous sauront que rien nâest vrai des choses quâils ont ouï dire de toi, mais que toi aussi, tu marches gardant la loi» (v. 22-24). En acceptant cette proposition, Paul faisait une chose absolument contraire à ce quâil enseignait. Cela paraît étrange de sa part, mais il nâeut pas la force de résister, parce quâil nâaurait pas dû se trouver à Jérusalem à ce moment-là . Pour avoir la force de rendre témoignage fidèlement, que lâon soit apôtre ou simple chrétien, il faut être là où Dieu veut que nous soyons. Paul dut souffrir cruellement de cette obligation. Mais le Seigneur eut pitié de son serviteur en ne permettant pas que lâacte proposé par les anciens eût son entier accomplissement. Dâaprès la loi, lorsquâon avait fait un vÅu, il fallait présenter, sept jours plus tard, un sacrifice de gros ou de menu bétail (Lévitique 22:21), ce qui eût été en pleine contradiction avec la valeur du sacrifice de Christ dont Paul avait si pleinement montré la suffisance dans ses enseignements. Heureusement une émeute des Juifs lâempêche dâaller jusquâau bout (v. 27). Arrêté et dès lors privé de sa liberté, il dut laisser à toujours, à leurs vÅux et leurs sacrifices, ses frères judaïsants de Jérusalem, cause, involontaire sans doute, de sa captivité qui dura quatre ans, comme nous le verrons: deux ans à Césarée et deux à Rome.
Paul est saisi dans le temple
(v. 27-40). â «Et comme les sept jours allaient sâaccomplir, les Juifs dâAsie lâayant vu dans le temple, soulevèrent toute la foule et mirent les mains sur lui, sâécriant: Hommes israélites, aidez-nous! Câest ici lâhomme qui partout enseigne tout le monde contre le peuple, et la loi, et ce lieu; et qui de plus a aussi amené des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu» (v. 27, 28). Ces Juifs dâAsie se trouvaient là , sans doute, pour la fête de Pentecôte, où Paul avait aussi désiré se rendre. Ils avaient eu lâoccasion de le voir dans ses précédents voyages en Asie, et lâentendirent prêcher lâévangile aux gentils, lorsque les Juifs refusaient de le recevoir. Comme ils le haïssaient tout particulièrement, lâennemi se servit dâeux pour mettre un terme à sa liberté dans le service du Seigneur, quâil continua sous une autre forme en rendant témoignage comme prisonnier à Césarée devant Agrippa et à Rome devant Néron, alors empereur, et aussi, par ses épîtres quâil écrivit de Rome; car, comme il le dit en 2 Timothée 2:9: «Toutefois la Parole de Dieu nâest pas liée».
Ces méchants prétendaient que Paul amenait des Grecs dans le temple, une profanation sous la loi, parce quâils avaient vu Trophime dâÃphèse avec lui (v. 29). Toute la ville fut en émoi; ils saisirent Paul, le traînèrent hors du temple et cherchèrent à le tuer. Mais le chiliarque (commandant de la cohorte), apprenant que tout Jérusalem était en confusion, intervint avec la force armée, ce que voyant, les Juifs cessèrent de battre Paul (v. 30-32). Le chiliarque ordonna de lâenchaîner et demanda qui il était et ce quâil avait fait. Nâobtenant que des réponses contradictoires, il le fit conduire dans la forteresse. à cause de la violence de la foule, les soldats durent le porter pour le soustraire à la rage de ses ennemis qui criaient: «Ãte-le» (v. 33-36).
Lâapôtre suivait de près son Seigneur et Maître, passant par des circonstances semblables, rejeté comme lui par son peuple, qui criait aussi au gouverneur romain: «Ãte, ôte, crucifie-le!» (Jean 19:15) et, comme lui, livré entre les mains des gentils. Le Seigneur avait prévenu ses disciples quâils seraient traités de la sorte: «Ils feront ces choses, parce quâils nâont connu ni le Père, ni moi» (Jean 16:3).
Au moment où lâon allait introduire Paul dans la forteresse, il demanda au chiliarque la permission de dire quelque chose. Lâofficier lui répondit: «Nâes-tu pas lâÃgyptien qui, ces jours passés, a excité une sédition et emmené au désert les quatre mille hommes des assassins?» (v. 38). Paul répondit: «Je suis Juif, de Tarse, citoyen dâune ville de la Cilicie qui nâest pas sans renom; je te prie, permets-moi de parler au peuple» (v. 37-39). Ayant obtenu la permission, il se tint sur les degrés et dâun signe de main, imposa le silence. Puis il prononça en hébreu un discours, rapporté dans le chapitre suivant.