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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-22.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-30
Discours de Paul sur les degrés de la forteresse
(v. 1-21). â Paul commence son discours en ces termes: «Hommes frères et pères, écoutez maintenant mon apologie auprès de vous. Et quand ils entendirent quâil leur parlait en langue hébraïque, ils firent silence encore plus» (v. 1, 2). Il leur confirme tout dâabord quâil est Juif, né à Tarse de Cilicie, mais élevé à Jérusalem, «instruit aux pieds de Gamaliel selon lâexactitude de la loi de nos pères», zélé pour Dieu comme eux lâétaient tous. Gamaliel était un célèbre docteur de la loi, très honoré des Juifs et dâune grande sagesse, comme on le voit par le conseil quâil donna au sanhédrin en faveur des apôtres (chap. 5:33-40). On remarquera, dans tout ce discours, que Paul présente les faits de manière à faciliter aux Juifs lâacceptation de ce quâil leur exposait, tout en maintenant strictement la vérité. Dans les versets 4 et 5, il rappelle comment il avait persécuté les chrétiens, en les faisant jeter en prison, ce dont le souverain sacrificateur et le corps des anciens étaient témoins; comment, avec leur approbation, il se rendait à Damas pour amener les chrétiens à Jérusalem, afin quâils fussent punis. Enfin (v. 6 à 21), il raconte sa conversion avec des détails qui auraient dû convaincre les Juifs de sa réalité. Si un homme, pareillement ennemi des disciples de Christ, avait été converti dâune façon si merveilleuse, ce nâétait pas par un acte de sa volonté, mais par la puissance de Dieu, de ce Dieu quâeux tous prétendaient encore servir. Qui, si ce nâest Dieu, pouvait faire briller une lumière, comme un éclair, sur la route de Damas et faire entendre une voix du ciel, avec une autorité qui sâimposait immédiatement à Saul tombé à terre? Car, à cette terrible question: «Saul! Saul! pourquoi me persécutes-tu?», il répondit: «Qui es-tu, Seigneur?» Câétait Jésus le Nazaréen que Saul persécutait. Il se nomme Jésus, ce nom sous lequel il avait été connu sur la terre, méprisé et haï; mais câest lui qui était le Seigneur, comme Pierre lâavait dit aux Juifs (chap. 2:36): «Que toute la maison dâIsraël donc sache certainement que Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié». Saul nâavait aucune idée quâil persécutait celui qui était le Seigneur, assis à la droite de la majesté, en attendant le moment dâexercer ses jugements sur la terre (Hébreux 1:3 et 13; Psaumes 110:1). Cette réponse de Jésus révélait aussi la position des chrétiens que Saul persécutait, haïssait et traînait en prison. En vertu de la mort du Seigneur et de sa résurrection, tous ceux dont il a pris la place sous le jugement de Dieu, à la croix, sont vus en lui, dans la gloire, formant un seul corps dont lui est la tête. Ainsi en persécutant les membres du corps de Christ, Saul persécutait Christ lui-même. Câest pour annoncer cette grande vérité concernant lâÃglise, corps de Christ, que le Seigneur avait appelé Paul à son service. Voilà pourquoi elle apparaît aux premières paroles quâil lui adressa sur le chemin de Damas.
Après avoir compris la gloire et lâautorité de celui qui lâarrêtait, Saul répondit: «Que dois-je faire, Seigneur?» Il est maintenant à sa disposition pour accomplir sa volonté. Le Seigneur lui dit: «Lève-toi, et va à Damas, et là on te parlera de toutes les choses quâil tâest ordonné de faire». Pouvait-il refuser de marcher? Si les Juifs qui lâécoutaient nâavaient pas été aveuglés par leur haine contre le Seigneur et son serviteur, ce récit les aurait convaincus que Paul ne pouvait quâobéir. Mais ils avaient résisté au témoignage du Serviteur parfait; leur aveuglement en était la conséquence. Pour aller à Damas, Saul, rendu aveugle par la lumière qui avait resplendi devant lui, dut être conduit par la main. Là , Ananias, un homme pieux selon la loi, qui jouissait dâun bon témoignage de tous les Juifs de Damas, â qualités qui devaient le rendre favorable aux Juifs qui écoutaient Paul â vint vers lui et lui dit: «Saul, frère, recouvre la vue». à lâheure même Saul le vit, miracle que Dieu seul pouvait opérer.
Ensuite lâapôtre raconte ce quâAnanias lui dit de la part du Seigneur quant à son service futur. Le récit de sa conversion (chap. 9) contient les paroles du Seigneur à Ananias (v. 15, 16). Dans son discours devant Agrippa (chap. 26:16-18), Paul rapporte ce que le Seigneur lui révèle quant à son ministère. Ces récits, inspirés, comme toutes les Ãcritures, sont adaptés aux circonstances et à lâauditoire auquel ils sâadressaient. Entre tous, ils donnent le récit complet de cette conversion merveilleuse et de lâappel de ce grand serviteur du Seigneur à un service spécial, qui vient, en importance, pour lâÃglise, après lâÅuvre de Christ (voir Colossiens 1:24-29). Si le Seigneur a souffert pour le salut de lâÃglise, Paul a souffert pour la rassembler et compléter la Parole de Dieu.
Ananias dit à Saul: «Le Dieu de nos pères tâa choisi dâavance pour connaître sa volonté, et pour voir le Juste, et entendre une voix de sa bouche; car tu lui seras témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi et sois baptisé, et te lave de tes péchés, invoquant son nom» (v. 14-16). Le Dieu qui avait choisi Paul était le Dieu des Juifs, quâeux-mêmes prétendaient servir. Il allait lui révéler sa volonté, qui était de faire connaître sa grâce à tous les hommes et ses conseils à lâégard de lâÃglise, composée de Juifs aussi bien que de gentils. Câétait aussi «pour voir le Juste». Pour être apôtre il fallait avoir vu le Seigneur. Il dit en 1 Cor. 9:1: «Ne suis-je pas apôtre? Nâai-je pas vu Jésus notre Seigneur?» (voir aussi Actes 1:21, 22). Jésus est appelé le «Juste», le seul juste qui ait été sur la terre et que les hommes ont cloué sur une croix. Pierre leur avait déjà dit au chap. 3:14: «Vous avez renié le saint et le juste». Et Ãtienne: «Ils ont tué ceux qui ont prédit la venue du Juste» (chap. 7:52). Cette dénomination du Christ devait atteindre la conscience des Juifs, en leur rappelant le crime affreux dont ils étaient coupables et par conséquent leur condamnation. Mais ce Juste voulait faire entendre à Saul sa voix de grâce, pour quâil rendît témoignage devant tous des choses quâil avait vues et entendues, savoir tous les résultats de son Åuvre à la croix. Ananias termine en disant: «Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi et sois baptisé, et te lave de tes péchés, invoquant son nom». Le baptême introduit dans lâAssemblée, envisagée comme maison de Dieu sur la terre. Une fois baptisé, Saul était un témoin du Seigneur quâil allait suivre dans le chemin de la mort au monde, chemin de souffrances dont il eut une large part, ainsi que tous ceux qui veulent être fidèles au Seigneur, mais auxquelles correspond une gloire éternelle.
Dans son récit, Paul passe sur tout le temps qui sâécoula depuis son départ de Damas jusquâau moment où il vint à Jérusalem (chap. 9:26-28), et dont il parle en Galates 1:18, 19, ce qui fait trois ans au moins, quâil passe en Arabie. Il nous apprend quâà ce moment-là , alors quâil priait dans le temple de Jérusalem, il fut en extase et vit le Seigneur, lui disant: «Hâte-toi, et sors au plus tôt de Jérusalem; parce quâils ne recevront pas ton témoignage à mon égard» (v. 18). Ils avaient repoussé celui de Pierre également (chap. 3), comme quoi, sâils se repentaient, le Seigneur reviendrait pour établir son règne. En conséquence, la nation mise de côté, le salut était annoncé aux gentils. Le Seigneur savait que les Juifs rejetteraient aussi le témoignage de Paul. Câest pourquoi il le suscitait pour évangéliser les nations.
Dans les v. 19 et 20, lâapôtre rappelle au Seigneur ce quâil avait fait avant sa conversion: «Seigneur, ils savent que je mettais en prison et que je battais dans les synagogues ceux qui croient en toi; et lorsque le sang dâÃtienne, ton témoin, fut répandu, moi-même aussi jâétais présent et consentant, et je gardais les vêtements de ceux qui le tuaient». En disant cela au Seigneur, Paul pensait, sans doute, quâavec de tels antécédents, il était propre à convaincre les Juifs, pour quâils se convertissent, comme lui-même lâavait été, après avoir été ennemi de Christ. Pierre, de même, après avoir renié le Seigneur, pouvait présenter la grâce au peuple qui lâavait mis à mort. Mais le Seigneur savait que câétait inutile et lui répondit: «Va, car je tâenverrai au loin vers les nations» (v. 21). Il ne voulait pas leur envoyer Paul après le rejet du ministère de lâEsprit par Pierre. Il en ira de même pour la chrétienté, après lâenlèvement de lâÃglise. Ceux qui auront refusé lâÃvangile de la grâce ne seront pas de nouveau évangélisés par ceux qui annonceront lâÃvangile du royaume, adressé alors à ceux qui nâauront pas entendu actuellement. En Israël, des individus pouvaient encore être sauvés, et il y en a eu beaucoup, comme nous lâavons vu au commencement de ce livre, mais la nation, comme telle, était rejetée jusquâau jour où Dieu reprendra ses relations avec elle, sur le pied de la grâce envers un résidu repentant.
Paul dans la forteresse
(v. 22-30). â En entendant ces paroles: «Va, car je tâenverrai au loin vers les nations», ils ne purent contenir leur rage contre Paul, nâadmettant pas que les gentils reçussent une bénédiction quelconque, dâautant plus quâils avaient la conscience de refuser ce que Dieu donnait aux nations quâils méprisaient. «Ils lâécoutèrent jusquâà ce mot, et ils élevèrent leur voix, disant: Ãte de la terre un pareil homme, car il nâaurait pas dû vivre» (v. 22). La révélation des pensées de Dieu a manifesté lâopposition absolue qui existe entre ses pensées et celles des hommes, démontrée par la présence du Seigneur ici-bas. Dieu dit de lui: «Câest ici mon Fils bien-aimé, en qui jâai trouvé mon plaisir». Les hommes ont dit: «Il nâa ni forme, ni éclat; quand nous le voyons, il nây a point dâapparence en lui pour nous le faire désirer» (Ãsaïe 53:2). Dieu avait mis à part Paul dès avant sa naissance (Galates 1:15) et les hommes disent: Ãte-le, car un tel homme «nâaurait pas dû vivre». Tels sont les êtres, auxquels, par nature, nous sommes semblables, que Dieu veut sauver et placer dans la même gloire que son propre Fils afin de montrer «dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus» (Ãphésiens 2:7). Pour faire connaître cette grâce, Dieu suscitait un serviteur comme Paul, qui a rencontré, comme son Seigneur, la haine et la mort de la part des hommes.
En voyant lâexcitation de la foule, car tous criaient et jetaient en lâair leurs vêtements et de la poussière (v. 23), le chiliarque donna lâordre de conduire Paul à la forteresse, pour lui infliger la question par le fouet, afin de savoir pourquoi ils sâameutaient contre lui (v. 24). Lorsquâon voulait obtenir des aveux dâun accusé, on le mettait à la torture, afin que ses souffrances lâobligeassent à avouer son crime ou à révéler ce que lâon désirait savoir. On le fit avec tous les chrétiens martyrisés pour les contraindre à dénoncer leurs coreligionnaires. Lorsquâon eut fait étendre Paul pour le fouetter, il dit au centurion: «Vous est-il permis de fouetter un homme qui est Romain et qui nâest pas condamné?» (v. 25). Les Romains observaient rigoureusement leurs lois et traitaient les citoyens romains avec plus dâégards que les ressortissants des nations soumises; on ne pouvait leur infliger une peine à moins dâune condamnation préalable. Paul le savait et le Seigneur sâen servit pour lui éviter la flagellation. Le centurion fit remarquer la chose au chiliarque «Que vas-tu faire? car cet homme est Romain. Et le chiliarque sâapprochant dit à Paul: Dis-moi, es-tu Romain? Et il dit: Oui. Et le chiliarque reprit: Moi, jâai acquis cette bourgeoisie pour une grande somme. Et Paul dit: Mais moi, je lâai par naissance» (v. 26-28). En constatant que Paul disait vrai, lâofficier eut peur et fit éloigner les bourreaux. Cependant le chiliarque, selon son droit, voulant savoir de quoi les Juifs accusaient Paul, ordonna que les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin sâassemblassent pour exposer leurs griefs. Le lendemain, il fit délier Paul et le leur présenta. Nous verrons que cette comparution aboutit à le placer définitivement entre les mains des Romains.