Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-30
Grec : Écoutez ma présente apologie auprès de vous.
Paul ne prononce ces mots qu’après s’être adressé avec respect et affection à cette multitude qui venait de le maltraiter et qui en voulait à sa vie.
Ces Juifs étaient encore ses frères; et comme il voyait parmi eux, sans doute, des vieillards ou des membres du sanhédrin, il les honore du nom de pères.
Encore plus silence, tel fut l’effet de la langue hébraïque (comparez Actes 21:40, note) chère au cœur de ce peuple, il est surpris de l’entendre de la bouche d’un homme qu’on lui a représenté comme l’ennemi des traditions de ses ancêtres.
Chaque mot de cette entrée en matière était propre à apaiser des Juifs : né à Tarse, en Cilicie (Actes 9:11-30 note, Actes 21:39), mais élevé dans cette ville de Jérusalem, instruit de la loi des pères (grec) selon l’exactitude, c’est-à-dire à suivre scrupuleusement la loi que nous ont transmise nos pères, et cela par le maître le plus vénéré de nos écoles, Gamaliel (Actes 5:34, note); en outre, plein de zèle pour Dieu (grec zélateur de Dieu, comparez Galates 1:14).
M. Blass rattache les mots : de la loi des pères à étant zélé, et tient les mots : de Dieu pour une interpolation.
L’apôtre peut, sans tomber dans la flatterie, ajouter : comme vous l’êtes tous aujourd’hui; en effet, il sait qu’au fond du fanatisme de ses auditeurs il y a un zèle sincère, quoique aveugle, pour la religion des Pères (Romains 10:2).
Cette expression : aux pieds de Gamaliel s’explique par le fait que dans les écoles Juives les jeunes gens étaient accroupis à terre autour de leur maître assis sur un siège surélevé.
Voir, sur ces faits, Actes 8:3; Actes 9:2.
Cette secte ou doctrine, grec cette voie. Comparer Actes 18:25, note.
Des lettres pour les frères, c’est-à-dire pour les Juifs de Damas (Actes 9:2), non pour les chrétiens de cette ville, ce qui serait un contre sens.
Voir, sur le récit de la conversion de Paul, Actes 9:3-9, notes.
Il marque ici le moment où resplendit la lumière : vers midi (verset 6; comparez Actes 26:13).
Au verset 9, le texte reçu porte : Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière et furent saisis de crainte; les mots soulignés se lisent dans D, majuscules récents, versions. M. Blass les admet dans le texte occidental. Le même verset présente une différence avec Actes 9:7; voir la note.
Le jeune pharisien, brisé dans son orgueil, se rend à un plus fort que lui en s’écriant : Seigneur, que ferai-je ? (verset 10) Ce qu’il devra faire lui sera dit à Damas et est même déjà ordonné par le Maître qui lui apparaît.
Voir, sur Ananias et sa mission auprès de Paul, Actes 9:10 et suivants, notes.
Pieux selon la loi, c’est ce que l’apôtre pouvait dire en toute vérité, car Ananias, bien que chrétien, observait soigneusement la loi, comme tous les Juifs convertis de cette époque.
Le verbe qui revient à deux reprises dans ce passage (verset 13), signifie à la fois lève les yeux (Marc 6:41) et recouvre la vue (Actes 9:17-18; Matthieu 11:5).
La seconde fois, il réunit les deux sens : je levai les yeux sur lui et recouvrai la vue.
Notre version cherche à rendre ce double sens, mais il faut remarquer qu’il n’y a, en grec, qu’un seul verbe.
Toute la vocation de l’apôtre est renfermée dans ces paroles, qu’Ananias lui répète après les avoir entendues lui-même de la bouche du Seigneur (Actes 9:15).
Voir le Juste (comparez Actes 3:14; Actes 7:52); Paul venait de le voir, d’entendre des paroles (grec une voix) de sa bouche (comparez verset 18); maintenant il sera son témoin devant tous les hommes. C’est à quoi il a été destiné d’avance (Actes 26:16; Galates 1:15).
Son nom (Codex Sinaiticus, D, A, versions); le texte reçu porte : le nom du Seigneur.
Il s’agit du Seigneur Jésus : l’invocation de son nom est partout enseignée dans le Nouveau Testament (Actes 9:14-21; 1 Corinthiens 1:2).
Invoquer ce nom, c’est tout ce qu’on exigeait de celui qui se faisait baptiser.
L’effet du baptême dans les croyants est ici exprimé par ce mot énergique : se faire laver de ses péchés. 3.5
Ce voyage à Jérusalem est celui de Actes 9:26, où la vision dont parle l’apôtre n’est pas rapportée.
Sur l’état d’extase, voir Actes 10:10, note.
Le Seigneur, apparaissant à Paul dans une vision, lui ordonne de sortir de Jérusalem, parce que dans cette ville le témoignage qu’il voudrait lui rendre ne serait pas reçu.
À cela l’apôtre objecte que les habitants de Jérusalem savaient bien tous les maux qu’il avait infligés aux chrétiens depuis le jour où fut versé le sang d’Étienne (ton martyr, ton témoin); donc, semble-t-il vouloir conclure, ils verront d’autant mieux la sincérité de ma conversion, et cela les disposera à recevoir mon témoignage.
C’est par un ardent amour de son peuple que Paul parle ainsi. il aurait voulu travailler à sa conversion. Et cet attachement, il l’espérait peut-être, pourrait faire impression sur ses auditeurs actuels. Mais hélas ! (verset 22)
Grec : moi je t’enverrai…Paul n’avait donc plus qu’à obéir.
Vers les païens, telle devait être sa vocation (Actes 13:2; Actes 26:18; Galates 1:16). Mais ce fut là aussi ce qui embrasa l’aveugle colère de ses auditeurs. Ils l’interrompirent et l’empêchèrent de leur annoncer les compassions de Dieu et de leur raconter ce que le Seigneur avait fait par son ministère au milieu de ces païens, objets de leur haine.
Plan
3> Paul paraît devant le sanhédrin
Le lendemain, le tribun, pour connaître exactement les accusations portées contre Paul, fait assembler le sanhédrin au complet et amène devant lui Paul, libre de chaînes. Celui-ci, regardant en face le sanhédrin, déclare qu’il s’est toujours conduit en bonne conscience devant Dieu (30, 1).
Paul et Ananias
Le souverain sacrificateur ordonne aux assistants de souffleter Paul sur la bouche. Paul réplique que Dieu frappera Ananias à cause de son hypocrisie. Les assistants lui font observer qu’il outrage le grand prêtre de Dieu. Paul déclare qu’il ne savait pas que œ fût le grand prêtre (2-5).
Paul se déclare pharisien
Sachant l’assemblée composée en partie de sadducéens, en partie de pharisiens, il s’écrie qu’il est pharisien et qu’il est mis en cause pour l’espérance de la résurrection, doctrine repoussée par les sadducéens, avec celle des anges et des esprits, professée par les pharisiens. Une discussion en résulte entre les deux partis. Des scribes proclament Paul innocent et émettent la supposition qu’il a reçu une révélation (6-9).
Paul mis en sûreté par le tribun et encouragé par le Seigneur
Le tumulte grandissant, le tribun, craignant pour la vie de Paul, le fait enlever du sanhédrin par les soldats et reconduire dans la citadelle. La nuit suivante, le Seigneur apparaît à Paul et lui dit de prendre courage, car il doit être à Rome, de même qu’à Jérusalem, témoin de l’Évangile (10, 11).
22.30 à 23.11 Comparution de Paul devant le sanhédrin
Jusqu’ici ce chef militaire s’était trouvé en présence d’une multitude furieuse, dont il n’avait rien pu apprendre sur son prisonnier.
Il résout donc sagement de convoquer tous les personnages officiels du peuple, les principaux sacrificateurs, et tout le sanhédrin; puis, ayant fait délier l’accusé, il le fait descendre, de la forteresse Antonia dans la salle du sanhédrin qui était tout près, et il le présente à l’assemblée.
Il était convaincu que, de cette solennelle audience, jaillirait pour lui la lumière. Et il se trompait !
Quand il est dit qu’il le fit délier, on peut supposer qu’il s’agit d’une libération momentanée, pour la séance du sanhédrin (Actes 23:1-10).
D’autres, se fondant sur la remarque du verset 29, ont émis l’hypothèse que le tribun fit ôter seulement la lourde chaîne que l’apôtre avait au pied. Paul aurait gardé, durant le reste de sa captivité, la chaîne plus légère qui reliait son bras au bras du soldat chargé de le garder (Actes 23:18; Actes 24:27; Actes 26:29; Actes 28:16).