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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-23.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-35
Devant le sanhédrin
(v. 1-11). â «Et Paul, ayant arrêté les yeux sur le sanhédrin, dit: Hommes frères, je me suis conduit en toute bonne conscience devant Dieu jusquâà ce jour». Un prisonnier, traduit devant ses juges, a des péchés sur la conscience. Sâil feint de nâêtre pas coupable, il ne peut dire comme Paul, que devant Dieu, il sâest conduit en toute bonne conscience. La conscience est la faculté, obtenue par la chute, de discerner entre le bien et le mal. Lorsque Dieu plaça Adam en Ãden, où tout était bon, il nây avait ni bien ni mal à connaître; lâhomme se trouvait dans lâinnocence, dans lâignorance du bien et du mal, puisquâil nây avait aucun mal dans cette belle création, Åuvre parfaite du Créateur. Câest pourquoi, dès que lâhomme eut péché et quâil fut en possession de ce que Satan lui avait dit: «Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal» (Gen. 3:5), il se révéla incapable de résister au mal pour marcher dans le bien. En effet, Dieu seul pouvait avoir la connaissance du mal, car il est Saint, il est lumière, il est parfait. Pour que lâhomme puisse marcher dans le bien, en ayant la conscience qui lui fait distinguer le mal dâavec le bien, malgré sa nature sans force pour faire le bien et résister au mal, il doit naître de nouveau, afin de participer à la nature divine. Autrefois enfant dâAdam, il devient un enfant de Dieu, capable dâéviter le mal pour marcher dans le bien. Puis, pour éclairer sa conscience et le diriger, il lui faut la Parole de Dieu qui donne la lumière nécessaire à lâaction conforme à sa nouvelle nature, toujours dâaccord avec la pensée de Dieu. Câétait ainsi que Paul avait marché. La Parole de Dieu réglait sa vie. Il pouvait dire quâil sâétait conduit en toute bonne conscience, non selon son appréciation, mais devant Dieu.
Cette déclaration atteignit la conscience dâAnanias, le souverain sacrificateur qui, devant Dieu, ne pouvait en dire autant, tout en se persuadant, sans doute, quâil valait mieux que Paul. Aussi ordonna-t-il de le frapper sur la bouche (v. 2). Chez lâhomme inconverti, à moins que Dieu ne travaille déjà dans son cÅur, la mauvaise conscience sâaccompagne toujours de haine pour ceux qui marchent mieux que lui. Ignorant quâAnanias fût le souverain sacrificateur, Paul lui dit: «Dieu te frappera, paroi blanchie! Es-tu assis là pour me juger selon la loi; et, contrairement à la loi, tu ordonnes que je sois frappé?» (v. 3). En langage figuré, paroi blanchie représente lâhypocrisie, une chose blanchie extérieurement, comme cela se pratiquait autrefois sur les sépulcres, mais qui couvre toutes sortes de taches ou dâimpuretés. Câest bien ce quâétait Ananias, mais avec la dignité de la position quâil occupait dans ce moment, il ne convenait pas de le lui dire. Lorsquâon fit remarquer à Paul quâil injuriait le sacrificateur, il dit: «Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur; car il est écrit: Tu ne diras pas de mal du chef de ton peuple» (Exode 22:28).
Le sanhédrin se composait de pharisiens et de sadducéens. Attachés à la loi, les pharisiens professaient une grande piété, surtout extérieurement, et croyaient toutes les Ãcritures. Les sadducéens nâadmettaient que le Pentateuque et nâadmettaient pas la résurrection, comme on le voit par la question quâils posèrent au Seigneur en Matthieu 22:23-33, ni les anges ni les esprits; par conséquent, ils sâopposaient aux pharisiens. Connaissant cette composition du sanhédrin, Paul voulut en tirer parti pour les diviser et affaiblir leur témoignage contre lui. Il sâécria: «Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisien; je suis mis en jugement pour lâespérance et la résurrection des morts» (v. 6). Les effets de cette déclaration ne se firent pas attendre. «Il sâéleva une dissension entre les pharisiens et les sadducéens; et la multitude fut partagée» (v. 7). Quelques scribes du parti des pharisiens dirent: «Nous ne trouvons aucun mal en cet homme; mais si un esprit lui a parlé, ou un ange...» (v. 9). Un grand tumulte sâétant élevé, le chiliarque, craignant pour la vie de Paul, le fit conduire à la forteresse.
Paul usa dâun moyen humain pour amener la confusion dans lâauditoire. Il eût mieux valu quâil présentât simplement la vérité en se confiant dans le Seigneur pour les résultats. Câest pénible dâentendre traiter lâapôtre de pharisien; car il ne lâétait plus. Il souffrait bien pour lâespérance et la résurrection des morts, mais présentait cette grande vérité telle que les pharisiens lâadmettaient. Quoique apôtre, Paul, comme un homme, eut ses moments de faiblesse que la Parole ne cache pas. Fréquemment les auteurs de biographies ont soin de ne faire ressortir que les beaux côtés de leur héros; mais la Parole de Dieu étant la vérité, rapporte les faiblesses et les fautes des hommes de Dieu, lorsque cela nous est utile, et non pour que nous les mésestimions, mais pour que nous prenions garde, nous qui marchons moins fidèlement quâeux.
Malgré la faiblesse de son serviteur, le Seigneur se tint près de lui la nuit suivante et lui dit: «Aie bon courage; car comme tu as rendu témoignage des choses qui me regardent, à Jérusalem, ainsi il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome» (v. 11). Ãtres faibles et souvent inconséquents, nous avons à faire à celui qui nous connaît et nous aime. «Il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière» (Psaumes 103:14). Au lieu de lui reprocher sa manière dâagir, le Seigneur encourage son serviteur, accablé de maux et de tristesse. Il savait quel cÅur il avait pour lui, pour son service et ses rachetés. Câest ce grand amour qui lâavait conduit entre les mains de ses ennemis. Il avait rendu témoignage à Jérusalem: il en ferait autant à Rome, où il alla en effet deux ans plus tard comme prisonnier, non des méchants, mais du Seigneur qui, au-dessus de la scène visible, dirigeait tout pour sa gloire et pour le bien de son serviteur; il lui accorderait dâaccomplir toute lâÅuvre à laquelle il lâavait appelé. Grâce merveilleuse que celle dâêtre les objets dâun amour tel que celui du Seigneur Jésus! Combien cela doit nous encourager à lui être fidèles, petits ou grands, car nous sommes tous à son service. Parce quâil nous a rachetés, tout ce que nous faisons doit être fait pour Lui.
Un complot des Juifs
(v. 12-22). â Remplis de haine pour Paul, comprenant sans doute que, devant un tribunal romain, ils nâobtiendraient pas sa mort, les Juifs sâengagèrent par serment, au nombre de quarante, à ne rien manger ni boire jusquâà ce quâils lâeussent tué. Ils communiquèrent cette décision aux sacrificateurs et aux anciens, afin dâavoir leur concours pour exécuter leur criminel dessein: «Vous donc, maintenant, avec le sanhédrin, avertissez le chiliarque, pour quâil le fasse descendre vers vous, comme si vous vouliez vous informer plus exactement de ce qui le regarde; et, avant quâil approche, nous sommes prêts pour le tuer» (v. 15). Ils ignoraient que le Seigneur avait dit à Paul, la nuit précédente, quâil rendrait témoignage de lui à Rome. La vie de son serviteur était entre ses mains, non entre celles de ses ennemis. Si ces méchants avaient à leur disposition le sanhédrin des Juifs, le Seigneur employa un jeune garçon pour annuler leur projet. Un neveu de Paul ayant entendu parler de ce guet-apens, alla le rapporter à son oncle. Celui-ci appela un centurion et lui dit de conduire le jeune homme au chiliarque. Il lui révéla ce qui suit: «Les Juifs se sont entendus pour te prier que demain tu fasses descendre Paul devant le sanhédrin, comme si tu voulais tâenquérir plus exactement à son sujet. Toi donc nây consens pas, car plus de quarante hommes dâentre eux lui dressent un guet-apens, lesquels se sont obligés par un serment dâexécration de ne manger ni ne boire jusquâà ce quâils lâaient tué; et ils sont maintenant prêts, attendant de toi la promesse» (v. 20, 21). Après avoir écouté avec bienveillance le neveu de Paul, le chiliarque le renvoya, en lui disant de ne rien divulguer. Il voulait agir selon sa propre responsabilité, sans que les Juifs vinssent compliquer son action, en apprenant par quel moyen leur complot avait été déjoué.
Câest le Seigneur qui inclina le cÅur du chiliarque en faveur de Paul, car il aurait pu ne pas tenir compte de ce que lui disait ce jeune garçon, la vie dâun de ces Juifs, si difficiles à gouverner, nâavait pas dâimportance pour un Romain. Mais le Seigneur de Paul était celui qui avait placé les Juifs sous lâautorité des gentils. Au-dessus de la scène visible, il dirigeait tout pour lâaccomplissement de ses desseins. Il en va de même aujourdâhui. Si les chrétiens subsistent au milieu du monde, sâils sont protégés par les autorités, câest parce que Dieu les a établies. Malgré tous les efforts de Satan pour les renverser, il ne le pourra pas, parce que les enfants de Dieu sont encore ici-bas. LâÃglise enlevée, le Seigneur lâchera la bride au mal et des choses terribles se passeront dans ce monde où Satan exercera tout son pouvoir sur les hommes, puisquâil ne sera plus bridé par la puissance de lâEsprit Saint, monté au ciel avec ceux qui attendent le Seigneur et tous les saints ressuscités.
Paul conduit à Césarée
(v. 23-25). â Le chiliarque appela deux centurions et leur dit de préparer deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents porte-lances pour conduire Paul en sûreté à Césarée auprès du gouverneur Félix. Ils devaient se procurer des montures et se tenir prêts à partir dès quâil ferait tout à fait nuit. Ainsi lâapôtre fut soustrait à la haine de ses ennemis et escorté par une véritable armée, comme un grand homme de ce monde; il avait un grand prix pour son Seigneur qui dispose de tout pour faire ce qui lui est agréable. Il incline le cÅur des rois à tout ce qui lui plaît (voir Prov. 21:1).
Le chiliarque écrivit à Félix pour lui expliquer pourquoi il lui envoyait ce prisonnier. Nous citerons en entier cette lettre, modèle de clarté et de concision: «Claude Lysias, au très excellent gouverneur Félix, salut! Cet homme ayant été saisi par les Juifs et étant sur le point dâêtre tué par eux, je suis survenu avec la troupe et je lâai délivré, ayant appris quâil est Romain. Et voulant connaître le motif pour lequel ils lâaccusaient, je lâai fait descendre devant leur sanhédrin; et jâai trouvé quâil était accusé touchant des questions de leur loi, mais quâil nâétait sous le coup dâaucune accusation qui méritât la mort ou les liens. Et ayant été averti des embûches que les Juifs allaient dresser contre cet homme, je te lâai aussitôt envoyé, ayant donné lâordre à ses accusateurs aussi de dire devant toi les choses quâils ont contre lui. Porte-toi bien» (v. 26-30).
Les soldats conduisirent Paul jusquâà Antipatris, ville qui se trouvait à soixante-quatre kilomètres de Jérusalem et à quarante-cinq de Césarée. De là , les cavaliers continuèrent seuls. Ils remirent la lettre de Lysias au gouverneur et lui présentèrent Paul. Félix lui demanda de quelle province il venait, puisquâil était Romain. Apprenant quâil était de Cilicie, il lui dit: «Je tâentendrai à fond quand tes accusateurs aussi seront arrivés. Et il donna ordre quâil fût gardé au prétoire dâHérode» (v. 31-35). Paul avait passé son enfance à Tarse, capitale de la Cilicie et ville riche et populeuse.