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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Acts 23". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/acts-23.html.
"Commentaire sur Acts 23". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-35
Actes 23:1-15
Paul devant le sanhédrin
23 Et Paul, ayant fixé les yeux sur le sanhédrin, dit : « Hommes frères, je me suis conduit, moi, en toute bonne conscience devant Dieu jusqu'à ce jour… »
2 Mais le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui se tenaient près de lui de le frapper sur la bouche.
3 Alors Paul lui dit : « Dieu te frappera, paroi blanchie ! Es-tu, toi, assis là pour me juger selon la Loi ? Et, contrairement à la Loi, tu ordonnes que je sois frappé. »
4 Et ceux qui se tenaient là dirent : « Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu ? »
5 Mais Paul dit : « Je ne savais pas, frères, que c'était le souverain sacrificateur, car il est écrit : "Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple."1 »
1 Exode 22:27.
6 Puis Paul, sachant qu'une partie [d'entre eux] était des Sadducéens et l'autre des Pharisiens, s'écria dans le sanhédrin : « Hommes frères, moi, je suis Pharisien, fils de Pharisien. Je suis mis en jugement pour l'espérance et la résurrection des morts. »
7 Et quand il eut dit cela, il s'éleva une dispute entre les Pharisiens et les Sadducéens, et la multitude fut divisée.
8 Car les Sadducéens disent qu'il n'y a pas de résurrection, ni d'ange ni d'esprit, mais les Pharisiens affirment [l'existence de] tout cela.
9 Et il s'éleva une grande clameur, et quelques scribes du parti des Pharisiens se levèrent et contestèrent, en disant : « Nous ne trouvons aucun mal en cet homme. Mais si un esprit lui a parlé ou un ange… »
10 Comme la dispute s'aggravait, le chiliarque, craignant que Paul ne soit mis en pièces par eux, ordonna à la troupe de descendre et de l'enlever du milieu d'eux et de le conduire à la forteresse.
11 Et la nuit suivante, le Seigneur se tint près de lui et dit : « Aie bon courage, car comme tu as rendu témoignage à Jérusalem des choses qui me concernent, de même il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. »
Complot des Juifs contre Paul
12 Et quand le jour fut venu, les Juifs se réunirent secrètement et prirent un engagement, sous peine de malédiction, en disant qu'ils ne mangeraient ni ne boiraient rien jusqu'à ce qu'ils aient tué Paul.
13 Et ceux qui avaient formé cette conspiration étaient plus de 40 [hommes].
14 Alors ils allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, et ils dirent : « Nous nous sommes engagés solennellement sous peine de malédiction à ne rien manger jusqu'à ce que nous ayons tué Paul.
15 Vous donc, maintenant, avec le sanhédrin, avertissez le chiliarque pour qu'il le fasse descendre vers vous, comme si vous vouliez vous informer plus exactement de ce qui le concerne. Et nous, avant qu'il n'approche, nous sommes prêts à le tuer. »
Le commandant ne s'explique toujours pas la fureur des Juifs contre un homme auquel il ne voit aucun reproche à faire. Pour se renseigner, il fait comparaître son prisonnier devant le sanhédrin. Une parole habile de Paul (mais était-elle par l'Esprit?) met de son côté le parti des pharisiens. La résurrection de Jésus Christ était bien le fondement de sa doctrine et indirectement le motif de l'opposition des Juifs. Mais Paul n'a même pas l'occasion de prononcer le nom de son Sauveur; il a jeté cette pomme de discorde entre les adversaires traditionnels: pharisiens et sadducéens, et le plus grand tumulte s'ensuit dans le sanhédrin. Il faut une fois encore que le commandant mette Paul en sécurité.
Mais après tous ces événements, l'apôtre, seul et découragé, a besoin de réconfort. Le Seigneur lui-même lui rend visite et se tient près de son cher disciple (v. 11). Sans un reproche — au contraire, Il reconnaît le témoignage que Paul vient de rendre à Jérusalem — Il le console et lui rappelle sa vraie mission: annoncer le salut non aux Juifs mais aux nations. Il ira à Rome dans ce but.
Puissions-nous faire nous aussi continuellement l'expérience que «le Seigneur est proche» et que nous n'avons besoin de nous inquiéter de rien (Phil. 4:5, 6 ph 4.4-7; 2 Tim. 4:17 2tm 4.16-18).
Actes 23:16-35
16 Mais le fils de la sœur de Paul, ayant entendu parler de ce guet-apens, s'en alla et entra dans la forteresse et le rapporta à Paul.
17 Et Paul, ayant appelé un des centurions, dit : « Conduis ce jeune homme au chiliarque, car il a quelque chose à lui rapporter. »
18 Alors il le prit et le conduisit au chiliarque et dit : « Le prisonnier Paul m'a appelé et m'a demandé de t'amener ce jeune homme qui a quelque chose à te dire. »
19 Et le chiliarque, l'ayant pris par la main et s'étant retiré à l'écart, lui demanda : « Qu'est-ce que tu as à me rapporter ? »
20 Et il dit : « Les Juifs se sont mis d'accord pour te demander que demain tu fasses descendre Paul devant le sanhédrin, sous prétexte de s'informer plus exactement sur son cas.
21 Toi donc ne te laisse pas convaincre par eux, car plus de 40 hommes d'entre eux lui dressent un guet-apens, lesquels se sont engagés, sous peine de malédiction, à ne rien manger ni boire jusqu'à ce qu'ils l'aient tué. Et maintenant, ils sont prêts, attendant ton accord1. »
1 littéralement : ta promesse.
22 Alors le chiliarque renvoya le jeune homme après lui avoir ordonné de ne dire à personne qu'il lui avait déclaré ces choses.
Paul est envoyé à Césarée
23 Puis, ayant appelé deux des centurions, il dit : « Préparez dès la 3e heure de la nuit 200 soldats pour aller à Césarée, et 70 cavaliers, et 200 lanciers1.
1 ou : archers.
24 Et procurez-vous des montures pour mettre Paul dessus, et le conduire sain et sauf auprès du gouverneur Félix. »
25 Et il écrivit une lettre conçue en ces termes :
26 « Claudius Lysias, au très excellent gouverneur Félix, salut !
27 Cet homme, dont les Juifs s'étaient emparés, allait être tué par eux. Je suis [donc] intervenu avec la troupe et je l'ai arraché [de leurs mains], ayant appris qu'il était romain.
28 Et voulant connaître le motif pour lequel ils l'accusaient, je l'ai fait descendre devant leur sanhédrin.
29 Or j'ai trouvé qu'il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu'il n'était sous le coup d'aucune accusation qui mérite la mort ou les liens.
30 Et ayant été averti du complot que [les Juifs] formaient contre [cet] homme, je te l'ai aussitôt envoyé, ayant aussi donné l'ordre à ses accusateurs de dire devant toi les choses qu'ils ont contre lui.1 »
1 plusieurs manuscrits ajoutent : Porte-toi bien.
31 Alors les soldats, selon les ordres qui leur avaient été donnés, prirent Paul et l'amenèrent de nuit à Antipatris.
32 Puis le lendemain, ayant laissé les cavaliers partir avec lui, ils retournèrent à la forteresse.
33 Et les cavaliers1, étant arrivés à Césarée, remirent la lettre au gouverneur et lui présentèrent aussi Paul.
1 littéralement : lesquels.
34 Or, après avoir lu [la lettre] et avoir demandé de quelle province il était, et ayant appris qu'il était [originaire] de la Cilicie,
35 il dit : « Je t'entendrai à fond quand tes accusateurs aussi seront arrivés. » Et il donna l'ordre qu'il soit gardé dans le prétoire d'Hérode1.
1 prétoire d'Hérode : forteresse construite par Hérode le Grand et devenue le palais du gouverneur romain.
Nous ne voyons pas le Seigneur intervenir d'une façon miraculeuse comme à Philippes (ch. 16 v. 26 ac 16.25-32) ou dans le cas de Pierre (ch. 12 v. 7 ac 12.5-10) pour délivrer son serviteur. Il dirige les événements, se sert du jeune neveu de Paul, de la qualité de citoyen romain de ce dernier, ainsi que de l'orgueilleux mépris du commandant romain pour les Juifs… auxquels, sans doute, celui-ci était content de jouer un tour. Le Seigneur avait promis à son serviteur qu'il rendrait témoignage à Rome (v. 11 ac 23.11). Toutes les machinations de ses ennemis ne pourraient donc l'en empêcher. Elles vont plutôt y contribuer; ce sont en effet ces menaces qui décident Lysias à envoyer Paul sous bonne escorte à Césarée, le port où il débarquait peu de temps avant, pour le soustraire aux complots des Juifs fanatiques. En même temps que son prisonnier, Lysias adresse à son sujet une lettre au gouverneur Félix. Remarquez combien il arrange les faits à son avantage en cachant l'erreur qu'il a failli commettre (v. 27; ch. 22 v. 25 ac 22.22-30). Malgré cela, les fautes des païens s'effacent presque ici à côté de la terrible culpabilité des Juifs. Les 40 assassins conjurés n'ont évidemment pas pu tenir leur serment, appelant de ce fait une malédiction sur leur propre tête.