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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Acts 24". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/acts-24.html.
"Commentaire sur Acts 24". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Actes 24:1-21
Paul devant le gouverneur Félix
24 Or cinq jours après, le souverain sacrificateur Ananias descendit avec quelques anciens et un certain orateur [nommé] Tertullus. Et ils portèrent plainte contre Paul devant le gouverneur.
2 Alors, ayant été appelé, Tertullus se mit à l'accuser, en disant : « Puisque nous jouissons par ton moyen d'une grande paix et que, par ta prévoyance, des réformes ont été apportées à cette nation,
3 très excellent Félix, nous l'acceptons en tout et aussi partout avec une entière gratitude.
4 Mais afin de ne pas te retenir davantage, je te prie de nous écouter brièvement, selon ta bienveillance.
5 Car nous avons constaté que cet homme est une peste, et qu'il provoque des révoltes parmi tous les Juifs sur toute la terre habitée, et qu'il est un meneur de la secte des Nazaréens.
6 Il a même tenté de profaner le Temple; aussi l'avons-nous arrêté.1
1 plusieurs manuscrits ajoutent : Et nous avons voulu le juger selon notre loi, mais le chiliarque Lysias, étant intervenu, l'a emmené en l'arrachant de nos mains avec une grande violence, donnant l'ordre que ses accusateurs viennent devant toi (versets 6b à 8a).
8 Par lui tu pourras toi-même, en l'interrogeant, arriver à la pleine connaissance de toutes ces choses dont nous, nous l'accusons. »
9 Et les Juifs aussi approuvèrent [ces accusations], affirmant que les choses étaient bien ainsi.
10 Alors Paul, après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, répondit : « Sachant que depuis de nombreuses années tu es juge de cette nation, c'est avec confiance que je vais défendre ma cause.
11 Car tu peux savoir qu'il ne s'est pas passé plus de douze jours depuis que je suis monté à Jérusalem pour adorer.
12 Et ils ne m'ont trouvé ni dans le Temple, discutant avec quelqu'un ou ameutant la foule, ni dans les synagogues, ni dans la ville.
13 Et ils ne peuvent même pas te prouver les choses dont ils m'accusent présentement.
14 Mais je reconnais bien ceci devant toi, que selon la Voie1 qu'ils appellent secte, ainsi, je rends un culte au Dieu de nos pères, croyant toutes les choses qui sont écrites dans2 la Loi et dans les Prophètes.
1 Voie : terme utilisé pour désigner la foi chrétienne à ses débuts. 2 proprement : tout le long de.
15 J'ai [cette] espérance en Dieu — [espérance] que ceux-ci partagent aussi eux-mêmes — qu'il y aura une résurrection tant de ceux qui sont justes que de ceux qui sont injustes.
16 C'est pour cela aussi que je m'exerce moi-même à avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.
17 Or, après bien des années, j'étais venu pour faire des aumônes à ma nation et [présenter] des offrandes.
18 C'est alors qu'ils me trouvèrent purifié dans le Temple, sans attroupement ni tumulte.
19 Or ce sont quelques Juifs d'Asie qui auraient dû être ici devant toi et m'accuser s'ils avaient quelque chose contre moi.
20 Ou bien, que ceux-ci disent eux-mêmes quelle injustice ils ont trouvée en moi quand j'ai comparu devant le sanhédrin,
21 à moins que ce ne soit cette seule parole1 que j'ai criée, debout au milieu d'eux : "C'est pour la résurrection des morts que moi, je suis mis en jugement aujourd'hui devant vous." »
1 littéralement : voix.
Paul comparaît devant Félix en présence de ses accusateurs. Ceux-ci ont besoin d'un avocat d'autant plus éloquent que leur cause est plus mauvaise. Mais quel contraste entre les flatteries (v. 3) puis les grossières calomnies (v. 5; comp. Luc 23:2 lc 23.1-4) de l'orateur Tertulle et la dignité de Paul dans sa profession de foi accompagnée de l’exposé sincère des faits!
Une secte (v. 5 et 14) est un groupement religieux qui se réclame d'un chef ou d'une doctrine particulière. Or le racheté ne peut se réclamer que de Christ. Mais le monde religieux appellera aussi de ce nom le rassemblement des enfants de Dieu qui se sont séparés de lui par obéissance à la Parole. Qu'importe! Cette expression comme bien d'autres, fait partie de l'opprobre pour Christ. De même que Paul, le croyant fidèle a le privilège d'être associé dans le mépris du monde à Celui qui fut le Nazaréen (fin du v. 5). Ce qui, en revanche, exerçait l'apôtre — et devrait aussi nous préoccuper — c'était d'avoir toujours «une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes» (v. 16). Il pensait au jour de la résurrection où il aurait à rendre compte au Seigneur de sa marche et de son service. Une vérité connue doit toujours avoir un effet moral. À plus forte raison la perspective du Tribunal de Christ (2 Cor. 5:9, 10 2cr 5.9-11).
Actes 24:22-27; 25:1-12
Paul devant Félix et Drusille
22 Mais Félix, ayant plus exactement connaissance de ce qui concernait la Voie1, les renvoya2, en disant : « Quand le chiliarque Lysias sera descendu, j'examinerai votre affaire. »
1 Voie : terme utilisé pour désigner la foi chrétienne à ses débuts. 2 littéralement : ajourna.
23 Et il ordonna au centurion que Paul1 soit gardé, et qu'il ait [quelque] liberté, et qu'on n'empêche aucun des siens de le servir.
1 littéralement : il.
24 Or quelques jours après, Félix, étant arrivé avec sa femme Drusille qui était juive, envoya chercher Paul, et il l'écouta [parler] sur la foi en Jésus Christ.
25 Mais comme Paul1 discutait de la justice et de la maîtrise de soi et du jugement à venir, Félix tout effrayé répondit : « Pour le moment, va-t'en ! Mais quand je trouverai une occasion, je te ferai appeler. »
1 littéralement : il.
26 En même temps, il espérait aussi que Paul lui donnerait de l'argent; c'est pourquoi aussi, il le faisait venir assez souvent et s'entretenait avec lui.
27 Or, quand deux ans se furent écoulés, Félix eut pour successeur Porcius Festus. Et voulant accorder une faveur aux Juifs1, Félix laissa Paul lié [en prison].
1 ou : voulant gagner la faveur des Juifs.
Paul devant le gouverneur Festus
25 Alors trois jours après son arrivée dans la province, Festus monta de Césarée à Jérusalem.
2 Et les principaux sacrificateurs et les notables des Juifs lui exposèrent [leur plainte] contre Paul. Et ils le suppliaient,
3 demandant la faveur qu'il le fasse venir à Jérusalem. [Or c'était] contre lui, [car] ils préparaient une embuscade pour le tuer en chemin.
4 Alors Festus répondit que Paul serait gardé à Césarée et que lui-même allait bientôt partir.
5 « Que les hommes influents parmi vous descendent donc avec [moi], dit-il, et si cet homme a fait quelque chose de mal, qu'ils l'accusent. »
6 Et n'ayant pas séjourné parmi eux plus de huit ou dix jours, il descendit à Césarée. Et le lendemain, siégeant au tribunal, il donna l'ordre que Paul soit amené.
7 Et lorsque Paul1 fut arrivé, les Juifs qui étaient descendus de Jérusalem l'entourèrent, portant contre [lui] de nombreuses et graves accusations qu'ils n'étaient pas capables de prouver,
1 littéralement : il.
8 [tandis que] Paul se défendait [en disant] : « Je n'ai péché en rien, ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre César1. »
1 César : titre de l'empereur romain qui était alors Néron.
9 Or Festus, voulant accorder une faveur aux Juifs1, répondit à Paul et dit : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé devant moi quant à ces choses ? »
1 ou : voulant gagner la faveur des Juifs.
10 Mais Paul dit : « Je me tiens devant le tribunal de César, là où je dois être jugé. Je n'ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais toi-même très bien.
11 Si donc j'ai fait du tort et si j'ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais si rien n'est [vrai] de ce dont ceux-ci m'accusent, personne ne peut me livrer à eux. J'en appelle à César ! »
12 Alors Festus, s'étant entretenu avec le Conseil1, répondit : « Tu en as appelé à César, tu iras devant César. »
1 c.-à-d. : l'ensemble de ses conseillers.
Malgré l'innocence évidente de Paul et la mauvaise foi de ses accusateurs, Félix, pour ménager ceux-ci, a lâchement ajourné sa décision (v. 22). Mais il va différer une décision autrement plus grave: celle qui concerne son âme. Convoqué pour l'entretenir sur «la foi en Christ», Paul présente un côté de la vérité auquel Félix ne s'attendait pas (v. 25). La Parole terrifie — sans y pénétrer — sa conscience endurcie par l'amour de l'argent (v. 26). Nous nous occuperons de cela plus tard, répond-il évasivement, laissant échapper, peut-être pour toujours, l'occasion que Dieu lui donnait. En dépit de son nom qui signifie heureux, Félix a donc passé à côté du vrai bonheur. Ah, ne l'oublions pas, le «moment convenable» c'est maintenant!
Deux ans s'écoulent; l'apôtre est toujours en prison. Mais la haine des Juifs n'a pas désarmé. À peine Festus a-t-il remplacé Félix qu'un nouveau complot est machiné, dont le Seigneur délivre son témoin. Comme Félix (ch. 24 v. 27) et autrefois Pilate (Marc 15:15 mc 15.9-15), le principal souci de Festus est de «gagner la faveur des Juifs» (v. 9). Aussi Paul s'estime-t-il obligé d'invoquer à nouveau son droit de citoyen romain en faisant appel au jugement de l'empereur.