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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Captivité de Paul à Césarée chapitres 24 à 26
3>Chapitre 24
3>1 à 27 Paul devant Félix
Cinq jours après lâarrivée de Paul à Césarée (verset 11, note), Ananias (Actes 23:2) et quelques anciens, membres du sanhédrin, se rendirent dans cette ville pour accuser Paul, selon lâavis quâils en avaient reçu du tribun militaire (Actes 23:30).
Ils prirent avec eux un certain orateur (grec rhéteur), ou avocat, Tertulle, qui devait, en leur nom, plaider contre lâapôtre.
Lâavocat commence par de basses flatteries qui, sâadressant à un homme tel que Félix (Actes 23:25, note), avaient lâair dâune satire, comme le remarque Ebrard.
Il loue Félix dâavoir établi une paix profonde, quand le pays était troublé par des factions sans cesse renaissantes, il célèbre les réformes (grec des redressements, des améliorations) que sa prévoyance a procurées à cette nation, alors que Félix se signalait par ses cruautés et ses exactions, pour lesquelles il devait être bientôt accusé devant lâempereur (Actes 23:24, note).
Les mots : en tout et partout, qui, dans notre traduction, se rapportent à ceux-ci : nous le reconnaissons, peuvent aussi sâappliquer à la phrase qui précède, et alors lâadulation du rhéteur est plus exagérée encore.
Le réquisitoire prononcé contre Paul commence par une grossière injure : cet homme, une peste.
Puis vient lâimputation ordinaire de susciter partout des séditions.
Ce qui était lâeffet de la haine des Juifs est attribué à lâapôtre, et il devrait être puni des persécutions quâil endure de leur part.
Mais le principal grief contre lui, câest dâêtre chef (grec soldat du premier rang) de la secte des Nazaréens.
Jésus porte souvent le titre méprisant de Nazaréen, mais câest ici le seul passage du Nouveau Testament où il soit appliqué à ses disciples.
Enfin Tertulle reproduit Contre Paul le mensonge déjà proféré par les Juifs (Actes 21:28) quâil avait profané le temple. Câest à cela que se réduisent les griefs articulés par lâavocat; câest là -dessus quâil se fonde pour arriver à cette conclusion : aussi lâavons-nous arrêté (Actes 21:30).
Le texte reçu, avec un majuscules, des minuscules, les versions syriaques, la vulgate ajoute : et nous voulûmes le juger selon notre loi, mais le tribun Lysias étant descendu, lâa enlevé de nos mains avec beaucoup de violence, ordonnant que ses accusateurs vinssent devant toi.
Ces paroles étaient considérées par tous les critiques du texte comme non authentiques. Récemment M. Blass a revendiqué leur authenticité et les a admises dans les deux recensions. Il a été suivi par MM. Zöckler, Holtzmann, Hilgenfeld.
Il se fonde sur cette considération que, si on les supprime, les mots du verset 8 «â¯Tu pourras toi-même en lâinterrogeant apprendre de luiâ¯Â», se rapportent à Paul, et non à Lysias.
Or il lui paraît absurde que Tertulle, après une si brève énumération des griefs des Juifs, en appelle au témoignage de lâaccusé lui-même.
Mais on peut répondre que Tertulle devait moins encore être tenté dâen appeler au témoignage de Lysias, favorable au prisonnier, et qui ne pouvait être entendu que si le procès était ajourné. Dâailleurs lâavocat des Juifs était un homme trop habile pour articuler une imputation de violence contre Lysias, le tribun de la cohorte romaine.
Ces considérations prouvent que les paroles du verset 7 sont une interpolation maladroite. Toutefois cette interpolation est très ancienne, car elle se trouve dans les deux versions syriaques, qui remontent à la fin du second siècle.
Ainsi, pour se donner les apparences de la sincérité et de la conviction lâavocat pousse lâeffronterie jusquâà en appeler au témoignage de lâaccusé, de qui, dit-il au gouverneur, tu pourras apprendre toutes les choses dont nous lâaccusons !
Les Juifs confirmèrent naturellement le dire de leur orateur.
Le discours de ce dernier nâest reproduit par Luc quâen résumé; car il est évident quâaprès son pompeux exorde, il dut développer et sâefforcer de prouver les accusations quâil produisait contre Paul.
Quel contraste entre cet exorde de Paul et les adulations de Tertulle !
Lâapôtre se borne à rappeler le fait que Félix est depuis plusieurs années gouverneur du pays, il doit donc en connaître assez les mÅurs et lâesprit pour ne pas facilement ajouter foi aux fausses accusations.
En effet, Félix avait été nommé gouverneur probablement en lâan 52 (Josèphe, Antiquités Juives, XX, 7, 1); lâépoque de notre récit nous place à lâannée 59, il y avait donc au moins sept ans que ce procurateur administrait la province (Actes 23:24, note).
On peut compter de diverses manières les douze jours que Paul indique ici.
La plus naturelle nous paraît être de supposer quâil prend pour point de départ le premier jour quâil passa en entier à Jérusalem et ne compte pas le jour du voyage de son arrivée dans cette ville, qui nâeut lieu que tard dans la soirée.
Ce premier jour fut celui de son entrevue avec Jacques (Actes 21:17-25).
Le second jour, il entra dans le temple pour sâacquitter de son vÅu (Actes 21:26).
Lâexpression de Actes 21:27 «â¯comme les sept Jours allaient sâaccomplirâ¯Â», oblige dâadmettre que quatre ou cinq de ces jours au moins sâétaient écoulés. Ce fut donc à la fin du sixième jour quâéclata le tumulte provoqué par les Juifs dâAsie; le septième jour Paul est conduit par Lysias devant le sanhédrin (Actes 22:30).
Le huitième fut celui du complot contre la vie de lâapôtre (Actes 23:12). La nuit suivante et une partie du neuvième jour furent employés au voyage de Jérusalem à Césarée. Enfin le jour de la présente comparution nâest point compté : ce serait le treizième. Du reste il est probable quâil ne faut pas presser ce terme de douze jours, câest un nombre rond; Paul veut dire : une douzaine de jours.
Quant aux cinq jours (verset 1), ils sont comptés de telle sorte que le premier est celui de lâarrivée de Paul à Césarée soit le neuvième de la série des douze jours et le dernier, le jour même où nous sommes, soit le treizième.
Paul relève tout dâabord ce fait quâil nây a pas plus de douze jours quâil est monté a Jérusalem, parce quâil en résulte que les troubles dont on lâaccuse sont tout récents et pourront être établis par lâenquête, et que, dâautre part, dans ce court laps de temps, il ne lui a guère été possible de fomenter la sédition dont on le rend responsable.
On a dit que Paul nâindiquait pas à Félix le vrai but de son voyage, quand il déclare quâil est venu à Jérusalem pour adorer, tandis quâil venait apporter la collecte faite en faveur des chrétiens pauvres.
On conclut de cette prétendue inexactitude que ce discours est une libre composition de lâauteur des Actes. Mais lâapôtre était bien conduit à Jérusalem par des besoins religieux, puisquâil était si désireux dây arriver pour la Pentecôte (Actes 20:16).
Dans ce discours même (verset 17 et suivants), il indique du reste lâautre but de sa visite (verset 17).
Paul reprend et réfute ainsi une à une les accusations de ses adversaires.
Il nie dâavoir eu aucune discussion avec quelquâun, aussi bien que dâavoir provoqué une sédition de la foule, soit dans le temple, soit dans les synagogues, soit dans la ville.
Il met ainsi les adversaires au défi de prouver ce dont ils lâont accusé (verset 5).
Voilà maintenant (versets 14, 15) la réponse de lâapôtre à lâimputation dâêtre «â¯le chef de la secte des Nazaréensâ¯Â» (verset 5). Il ne nie rien (sauf peut-être le titre de chef); au contraire, il affirme, il confesse.
Dâabord, il relève le terme de Tertulle pour le désapprouver : la voie (Actes 18:25, note) quâils appellent une secte, câest-à -dire un parti (grec hérésie, 1 Corinthiens 11:19 note)
Or le christianisme, la religion la plus universelle, nâétait pas une secte, même à le considérer dans ses rapports avec le judaïsme, dont il était issu; il en était le développement et le parfait accomplissement.
Câest ce que lâapôtre va faire sentir à ses auditeurs en empruntant à lâAncien Testament les termes mêmes de sa confession, les seuls quâils pussent comprendre et qui sont dans sa bouche, comme chrétien, dâune rigoureuse vérité : le Dieu quâil sert ainsi (selon la prétendue secte) est bien le Dieu de ses pères (grec le Dieu paternel); il croit, de tout son cÅur, tout ce qui est écrit dans la loi et les prophètes.
De quel droit accuse-t-on Paul de dissimuler sa vraie foi ? à ses yeux, lâÃvangile nâest que lâaccomplissement de la loi et des prophètes, compris dans leur sens profond (Romains 3:31; Romains 13:8-10; Romains 10:4).
Enfin lâapôtre, achevant sa pensée, confesse sa foi en une résurrection des morts, qui est le couronnement de notre rédemption, la consolante espérance des rachetés.
Mais cette résurrection, tous les Juifs, sauf les sadducéens, lâattendaient aussi. Quelle contradiction de leur part, de persécuter Paul à ce sujet ! (Actes 23:6)
Câest pourquoi moi-même aussi, précisément parce que jâai cette foi que je viens de confesser (versets 14, 15), je mâefforce dâavoir (grec je mâexerce à avoir) constamment une conscience sans reproche, ou (grec) sans achoppement (Philippiens 1:10), qui ne se heurte à aucun des obstacles que le monde et le péché placent devant moi.
Et quels sont les témoins de cette bonne conscience ? Dieu, qui sonde les cÅurs et les reins, les hommes, toujours si clairvoyants pour trouver en faute leur prochain. Quel idéal de vie morale, de sainteté !
Si la foi, même la foi la plus orthodoxe, ne produit pas lâaspiration à cet idéal et des efforts pour lâatteindre, elle est un sel qui a perdu sa saveur.
Après avoir repoussé les accusations de ses adversaires et confessé sa foi, lâapôtre rappelle les circonstances de son arrestation (Actes 21:26 et suivants), afin de montrer, par le but même de sa venue à Jérusalem combien cette arrestation était injuste.
Il y revenait, après plusieurs années dâabsence; quatre années sâétaient écoulées depuis sa dernière courte apparition dans cette ville (Actes 18:22).
Et quel était le but de sa venue ? Un grand bienfait pour sa nation : apporter aux chrétiens pauvres de la Judée des aumônes; il sâagit de la riche collecte quâil avait faite parmi les païens convertis de la Macédoine et de la Grèce (1 Corinthiens 16:1 et suivants, 2 Corinthiens 8:1 et suivants; Romains 15:25 et suivants), et qui nâest pas mentionnée ailleurs dans le livre des Actes.
On peut trouver étrange que lâapôtre présente comme destinés à sa nation une collecte quâil apportait à lâÃglise de Jérusalem. Mais bien des indices montrent que celle ci nâétait encore que très incomplètement séparée de la nation juive (Actes 21:20), et il est probable que plus dâun juif indigent eut part aux aumônes que Paul apportait.
Quant aux offrandes, dont parle Paul, ce ne sont pas des présents faits à des hommes, mais des sacrifices offerts à Dieu dans le temple (comparer Actes 21:26).
Les sacrifices mentionnés dans ce dernier passage nâétaient pas le but de la visite de Paul à Jérusalem, puisquâil ne fut amené à les offrir que par la proposition des anciens réunis chez Jacques (Actes 21:18-26); mais comme il est dit que lâapôtre «â¯avait hâte dâêtre le jour de la Pentecôte à Jérusalemâ¯Â» (Actes 20:16), on peut supposer quâil désirait célébrer cette fête avec son peuple en participant au culte dans le temple.
Codex Sinaiticus, B, A, C, plusieurs minuscules portent : dans les offrandes.
Texte reçu : dans ces choses ou ces circonstances.
Ce sont bien là les faits tels quâils sâétaient passés lors de lâarrestation de Paul (Actes 21:26 et suivants).
Il relève spécialement (verset 21) la parole quâil avait proférée hautement (grec criée) au milieu du sanhédrin (Actes 23:6). Il est difficile de voir, dans la manière dont Paul la cite, lâaveu tacite que cette exclamation lui laissait quelque regret.
Or, conclut Paul, ces Juifs dâAsie (verset 19) devraient eux-mêmes comparaître devant le gouverneur et mâaccuser sâils avaient quelque chose contre moi. Mais ils sâen sont bien gardés, et pour cause.
Ou bien, à leur défaut, que ceux-ci (le souverain sacrificateur, les anciens et lâavocat Tertulle, verset 1), disent sâils mâont trouvé coupable, sâils ont réussi à établir un grief contre moi, quand jâai comparu devant le sanhédrin.
à ce défi tous gardent le silence ! Câest le gouverneur Félix qui prend la parole (verset 22).
Le texte reçu porte : Félix, ayant ouï cela.
Les mots soulignés manquent dans Codex Sinaiticus, B, A, C, versions.
Mais que signifie cette phrase : Félix, connaissant assez exactement ce qui concernait la voie, les ajourna ?
Elle veut dire que la raison pour laquelle le gouverneur ne prit alors aucune décision, mais ajourna la cause, câest quâil ne savait que trop à quoi sâen tenir au sujet des chrétiens et des accusations passionnées que les Juifs portaient contre eux.
Il connaissait assez exactement la voie (voir sur ce mot Actes 18:25, note), soit quâil eût été instruit par le discours de Paul, soit plutôt parce que, depuis sept ans, il administrait ce pays où les chrétiens étaient nombreux et quâil avait une Ãglise sous les yeux, à Césarée même (Actes 21:8 et suivants).
Le politique habile ne veut ni condamner Paul, citoyen romain, ni le relâcher, ce qui eut irrité les Juifs : il ajourne. Mais la raison quâil en donne est un prétexte, car il ne pouvait guère attendre du tribun Lysias plus de lumières quâil nâen possédait déjà . Aussi nâest-il plus question dans la suite du témoignage de Lysias.
Théodore de Bèze a proposé une construction toute différente de ce verset, et il a été suivi par Martin et Ostervald dans leurs versions. Il considère la première phrase comme faisant partie du petit discours de Félix et il traduit : «â¯Quand jâaurai été plus exactement instruit de cette secte, je prendrai connaissance de votre affaireâ¯Â». Cette traduction nâest pas admissible.
Les égards que le centenier devait avoir pour son prisonnier montrent assez quelle opinion Félix avait de celui-ci.
Les mots : quâil eût quelque liberté, ou quelque soulagement, signifient que le centenier devait adoucir pour lui les rigueurs de la prison.
Après : de le servir, le texte reçu ajoute : ou dâaller vers lui.
Drusille était juive, elle était fille dâHérode Agrippa Ier. dont Luc raconte la mort à Actes 12:20 et suivants, et sÅur dâHérode Agrippa II (Actes 25:13)
Mariée à Azize, prince dâEmèse, elle avait quitté son mari (Actes 8:9, note) pour épouser Félix dont elle fut la troisième femme (Josèphe Antiquités Juives, XX, 7, 1). Elle lui donna un fils, qui périt dans lâéruption du Vésuve.
Drusille ayant entendu parler, sans doute par son mari, du prisonnier éloquent confié à sa garde, désira de lâentendre; et Paul, fidèle à sa mission, parla de la foi en Christ Jésus.
La plupart admettent cette leçon de Codex Sinaiticus, B, minuscules, versions.
Le texte reçu porte simplement : en Christ.
Paul parle de justice à celui dont la vie était remplie dâiniquités, de tempérance (ou continence) à celui qui avait à ses côtés la complice dâune union adultère du jugement à venir à celui dont Tacite a pu dire : «â¯Il pensait que tous les crimes seraient impunis pour luiâ¯Â» (Annales XII, 54).
Et Paul, témoin de Jésus-Christ, savait que son auditeur avait le pouvoir de lâenvoyer à la mort ! Jean-Baptiste paya de sa tête une déclaration analogue quâil fit entendre à Hérode Antipas (Matthieu 14:4).
La parole de vérité exerça son effet même sur un Félix : il fut effrayé. Mais il se hâte dâeffacer cette première impression; il congédie celui qui trouble sa conscience et montre bientôt toute la bassesse de ses sentiments (verset 26).
Aux mots : que Paul lui donnerait de lâargent, le texte reçu ajoute ceux-ci : afin quâil le mit en liberté. Ils ne sont pas authentiques, mais ils complètent la pensée.
Félix pouvait bien savoir que son prisonnier nâétait pas riche, mais il savait aussi que ses frères en la foi nâépargneraient rien pour sa liberté.
Grec : laissa Paul lié.
On a pensé que cette expression indiquait une aggravation de la détention infligée jusque-là au prisonnier (verset 23), Félix aurait ordonné ces nouvelles rigueurs au moment où il se vit rappelé, et où il avait besoin de sâassurer la reconnaissance des Juifs, afin que ceux-ci ne lâaccusassent pas auprès de lâempereur, au sujet des iniquités de son administration.
Cette supposition expliquerait la mention de ce fait après celle du remplacement de Félix par Festus.
Cependant il nâest pas dit au verset 23 que Paul fût libre de tout lien, et il est probable que la chaîne mentionnée ici le reliait à un soldat chargé de le garder.
La recension occidentale (fondée seulement, il est vrai, sur un minuscule et une note marginale de la Peschito) donnait une autre raison de lâemprisonnement prolongé de lâapôtre. La seconde partie du verset 27 aurait porté : mais il (Félix) laissa Paul dans la prison à cause de Drusille.
Quant au but attribué à Félix par notre texte, il ne fut pas atteint. Accusé à Rome par les Juifs pour ses malversations, il ne doit la vie quâà lâintervention de lâaffranchi Pallas son frère (Josèphe, Antiquités Juives, XX, 8, 9).
Après deux ans accomplis, à dater de lâemprisonnement de Paul à Césarée, la Judée reçut un nouveau gouverneur, Porcius Festus (Voir, sur ce successeur de Félix, 25.1, note).
Deux ans de captivité pour le grand apôtre ! Deux ans, pendant lesquels nous ne connaissons presque rien de sa vie, de ses épreuves ! Que les voies de Dieu sont mystérieuses ! Son ardent désir, longtemps différé, sera accompli par Festus, qui lâenverra à Rome.