Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/romans-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Ch. 9-11 â Position dâIsraël, ayant les promesses, vis-à -vis de Dieu et de lâévangile
Il restait à lâapôtre une question importante à traiter, savoir comment ce salut commun du Juif et du Gentil, qui les traite tous les deux comme étant également éloignés de Dieu, comment cette doctrine quâil nây a point de différence entre eux, se concilie avec les promesses spéciales faites aux Juifs. Les preuves que lâapôtre avait données de la culpabilité des Juifs ne touchaient pas aux promesses dâun Dieu fidèle. Lâapôtre allait-il déclarer que ces promesses étaient annulées pour introduire la bénédiction des Gentils ? On ne manquait pas non plus dâaccuser lâapôtre dâavoir méprisé sa nation et ses privilèges. Les chapitres 9 à 11 répondent à cette question et montrent, avec une rare et admirable perfection, la position dâIsraël vis-à -vis de Dieu et de lâÃvangile; ils ouvrent ainsi, en même temps, largement la porte à lâintelligence des voies de Dieu.
Ch. 9 v. 1-18 â Démonstration aux Juifs de la souveraineté de Dieu
Ch. 9 v. 1-6 â Amour de lâapôtre pour Israël, et souveraineté de Dieu dans Ses voies
[9:2] Lâapôtre commence par protester de son profond intérêt pour la bénédiction dâIsraël : lâétat de son peuple était pour lui une source de douleur continuelle; [9:3] loin de mépriser les Israélites, il les avait aimés autant que Moïse lâavait fait : il avait souhaité dâêtre, par anathème, séparé du Christ pour eux (v. 1-3)1. [9:4-5] Il reconnaît bien que tous les privilèges accordés par Dieu jusquâalors leur appartenaient, [9:6] mais il nâadmet pas que la parole de Dieu ait été anéantie (v. 4-6), et il développe des preuves de la libre souveraineté de Dieu, dâaprès laquelle, sans porter atteinte aux promesses faites aux Juifs, Dieu peut admettre les Gentils selon lâélection de grâce.
1 Lisez au verset 3 : « Jâai souhaité ». Moïse dans son angoisse avait dit : « Efface-moi de ton livre » (Ex. 32:32); Paul nâétait pas resté en arrière de lui dans son amour.
Ch. 9 v. 6-13 â Souveraineté divine dans la famille dâAbraham
[9:7] Lâapôtre donc expose, en premier lieu, que cette vérité de la souveraineté de Dieu sâest démontrée au sein de la famille dâAbraham. Les Juifs alléguaient leurs droits exclusifs comme descendants, selon la chair, de ce patriarche auquel les promesses avaient été faites. [9:6] Mais tous ceux qui sont dâIsraël ne sont pas Israël; [9:7] et parce quâon était de la semence dâAbraham, on nâétait pas pour cela enfant, car dans ce cas Ismaël aurait dû être reçu; or les Juifs nâentendaient pas cela du tout. Dieu donc était Souverain. Mais on aurait pu alléguer quâAgar était une esclave. [9:10] Le cas dâÃsaü excluait même cette échappatoire. Une même mère, Rebecca, avait eu deux fils dâun seul père; [9:13] or Dieu avait choisi lâun, Jacob, et rejeté lâautre, Ãsaü. [9:11] Câétait donc sur le principe de sa souveraineté et de lâélection, que Dieu avait décidé dâappeler une semence dans la famille dâIsaac; et, avant quâÃsaü et que Jacob fussent nés, [9:12] Dieu avait déclaré que lâaîné serait asservi au plus jeune. Il fallait donc que les Juifs admissent, sur ce point, la souveraineté de Dieu.
Ch. 9 v. 14-18 â Souveraineté manifestée dans le jugement et la miséricorde
[9:14] Y avait-il donc injustice en Dieu (v. 14) ? [9:15] Dieu annonce clairement à Moïse sa souveraineté comme principe : câest le premier de tous les droits. [9:16] Mais dans quel cas Dieu avait-il exercé ce droit ? Dans un cas, où il sâagissait du droit dâIsraël à la bénédiction, droit dont les Juifs cherchaient à se prévaloir. Tout Israël aurait dû être retranché si Dieu avait agi en justice; seule la souveraineté de Dieu avait été le moyen dâéchapper : Dieu sâétait retiré dans sa souveraineté pour épargner qui il voulait et il avait ainsi épargné Israël. Sa justice aurait dû condamner, tous ensemble, ceux quâelle avait trouvés autour du veau dâor quâils avaient fait pour lâadorer. « Ce nâest donc point de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (v. 16). Voilà pour la miséricorde ! â [9:17] Pour ce qui est du jugement, le Pharaon sert dâexemple. Ennemi de Dieu et de son peuple, il avait traité avec mépris les droits de Dieu et sâétait élevé avec hauteur contre Lui. « Qui est lâÃternel pour que jâécoute sa voix⦠je ne laisserai pas non plus aller Israël » (Ex. 5:2). LâÃternel se sert du Pharaon, dans cet état de rébellion et dâorgueil, pour donner un exemple de la colère et du jugement divins; [9:18] en sorte quâil « fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut » (v. 17, 18). [9:19] Lâhomme se plaint de ce jugement comme il se plaint de la grâce qui justifie gratuitement.
Ch. 9 v. 19-33 â Exercice de la souveraineté en grâce envers tous, Juifs ou non
Ch. 9 v. 19-21 â Sa souveraineté, droit premier de Dieu, que la créature ne peut contester
Si lâon veut parler de droits, il faut comparer ceux de Dieu et de la créature qui a péché contre lui. [9:20] Comment lâhomme, fait dâargile, ose-t-il contester avec Dieu ? [9:21] Le potier
sur lâargile pour faire de la même masse ce quâil veut. Personne ne peut dire à Dieu : Que fais-tu [(Ãs. 45:9)] ? La souveraineté de Dieu est le premier des droits, le fondement dâeux tous, le fondement de toute moralité. Si Dieu nâest pas Dieu, que sera-t-il ?Ch. 9 v. 22-25 â Support de Dieu envers les méchants, et démonstration de Sa gloire dans lâélection
Le fond de la question est ceci : Est-ce que Dieu jugera lâhomme ou bien lâhomme jugera-t-il Dieu ? Dieu peut faire ce quâil veut. Il nâest pas objet de jugement. Voilà son droit; mais quand, de fait, lâapôtre propose les deux cas : [9:22] celui de la colère et celui de la grâce, il nous présente Dieu usant
envers celui qui est déjà tout préparé pour la destruction, afin de donner enfin aux hommes un exemple de sa colère dans lâexécution de son jugement. [9:23] Ensuite, Paul nous fait voir Dieu donnant à connaître les richesses de sa gloire dans des vases de miséricorde que a préparés pour la gloire. Ces trois principes sont donc établis ici avec une merveilleuse exactitude, savoir : [9:20] que Dieu a le pouvoir de tout faire et que personne nâa un mot à dire; [9:22] en second lieu que Dieu use dâun support merveilleux envers les méchants envers lesquels sa colère, à la fin, se manifeste; [9:23] enfin que Dieu démontre sa gloire dans des vases quâIl a lui-même préparés, par miséricorde, pour la gloire, [9:24] et quâil a appelés, soit dâentre les Juifs, soit dâentre les Gentils, [9:25] selon la déclaration dâOsée.Lâétablissement de la souveraineté de Dieu anéantit la prétention à lâexclusivité des bénédictions
La doctrine établie est donc celle de la souveraineté de Dieu, doctrine qui anéantit les prétentions des Juifs à la jouissance exclusive de toutes les promesses. Ces prétentions étaient fondées sur le fait quâils étaient descendus dâAbraham [(9:4-5)]; mais dâentre ces descendants, plus dâun, par lâexercice de cette souveraineté, avait été exclu des privilèges attachés à la promesse [(9:7-13)]; et ce nâétait rien autre que lâexercice de cette souveraineté qui, à lâoccasion du veau dâor, avait épargné ceux qui prétendaient avoir droit aux promesses comme descendants dâAbraham [(9:14-16)]. Il fallait donc que le Juif reconnût cette souveraineté ou quâil admît, de plein droit, les Iduméens ainsi que les Ismaélites à la jouissance des promesses et renonçât lui-même à ses privilèges, à lâexception, peut-être, des familles de Moïse et de Josué. [9:24] Mais si telle était la souveraineté de Dieu, il voulait maintenant lâexercer en faveur des Gentils aussi bien que des Juifs. Ainsi donc Il appelle qui il veut.
Ch. 9 v. 25-26 â Application des citations dâOsée aux Gentils et aux Juifs
[9:25-26] Si lâon examine de près les citations dâOsée qui sont faites ici, on trouvera que Pierre, qui nâécrit quâaux Juifs convertis, ne cite que le passage quâon lit à la fin du chapitre 2 [(1 Pier. 2:10)], où Lo-Ammi et Lo-Rukhama deviennent Ammi et Rukhama. [9:26] Mais Paul rapporte aussi ce qui est dit à la fin du chapitre premier : « Dans le lieu où il leur a été dit : Vous nâêtes pas mon peuple, là ils seront appelés », non pas mon peuple, mais « fils du Dieu vivant ». Câest ce dernier passage que Paul applique aux Gentils appelés par la grâce.
Ch. 9 v. 27-33 â Jugement annoncé sur les Juifs cherchant la justice par la loi
Au reste, dâautres passages des prophètes confirment amplement le jugement que lâapôtre, par lâEsprit, porte sur les Juifs. [9:29] Ãsaïe déclare formellement que si Dieu ne leur avait pas laissé un petit Résidu, ils auraient été comme Sodome ou Gomorrhe. [9:27-28] Un Résidu seul serait sauvé, quelque nombreux que fût le peuple, car Dieu ferait une affaire abrégée sur la terre, par le jugement. Et voici le jugement moral que porte déjà lâEsprit sur lâétat relatif des Juifs et des Gentils : [9:30] Les Gentils avaient obtenu la justice quâils nâavaient pas cherchée; ils lâavaient obtenue par la foi; [9:31] et Israël cherchant à obtenir la justice par lâaccomplissement dâune loi, nâétait pas parvenu à cette loi. [9:32] Pourquoi ? Parce quâils cherchaient la justice, non pas par la foi, mais par des Åuvres de loi; car ils avaient heurté contre la pierre dâachoppement, [9:33] comme il est écrit : « Je mets en Sion une pierre dâachoppement, et un rocher de chute », et « celui qui croit en lui ne sera pas confus » (v. 30-33).