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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 8". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/romans-8.html.
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-39
Ch. 8 v. 1-11 â LâEsprit de Dieu, vie du croyant
Ch. 8 v. 1-3 â Nouvelle position du croyant en Christ, délivré du péché
Affranchissement du péché par la vie reçue dans lâidentification avec Christ
3>Ch. 8 v. 1-2 â Délivrance par notre union avec Christ ressuscité par la puissance de Dieu
[8:1] « Il nây a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ». Lâapôtre ne parle pas ici de lâefficace du sang (tout essentiel quâil soit, comme base de tout le reste), mais de cette nouvelle position qui est entièrement en dehors de lâatteinte de tout ce à quoi le jugement de Dieu sâappliquait. Christ a bien été sous lâeffet de la condamnation à notre place, mais quand, ressuscité, il se présente devant Dieu, peut-il être question là de péché, ou de colère, ou de condamnation, ou dâimputation ? Impossible. La question a été vidée avant que Christ montât auprès de Dieu. Christ est auprès de Dieu, parce que la question a été vidée, et telle est la position du chrétien en Christ. Or, puisque câest par la résurrection, câest une vraie délivrance; câest la puissance dâune nouvelle vie, dans laquelle Christ est ressuscité et de laquelle nous vivons en lui. [8:2] Elle est, quant à la vie du saint, la puissance efficace et constante par laquelle Christ a été ressuscité : câest pourquoi elle est appelée
de lâEsprit de vie dans le Christ Jésus; et elle mâa délivré de la loi du péché et de la mort, qui régnait auparavant dans mes membres pour produire du fruit pour la mort. [8:1] Câest notre union avec Christ, en résurrection, union produite par le Saint Esprit et rendant témoignage de la puissance de vie qui est en Lui, qui lie la « non-condamnation » de notre position [8:2] avec lâénergie dâune nouvelle vie dans laquelle nous ne sommes plus assujettis à la loi du péché, ou à la loi, dont les droits ont pris fin aussi, nécessairement pour celui qui est mort, car la loi a pouvoir sur lâhomme aussi longtemps quâil vit [(7:1)]. Christ, en portant la malédiction de la loi, lâa, en même temps, pleinement magnifiée. On peut voir à la fin du chapitre 1 de lâépître aux Ãphésiens [(v. 19-20)] que câest la puissance de Dieu lui-même qui délivre; et certes, la puissance qui a opéré ce changement glorieux pour nous, cette nouvelle création, a dû être la puissance de Dieu.3>Ch. 8 v. 2-3 â Affranchissement du péché connu en Christ, notre vie
[8:2] Lâaffranchissement de la loi du péché et de la mort nâest pas proprement une expérience, quoiquâil produise des expériences précieuses : il est le fruit dâune opération divine, fruit dont on jouit par la foi dans lâopération de Celui qui a ressuscité Jésus. Cette opération est connue dans toute sa force par son accomplissement en Jésus : et par la foi nous participons à lâefficace de cet accomplissement. La difficulté que nous trouvons à accepter cela provient de ce que notre expérience sây oppose. Le fait que Christ a ôté mes péchés et le fait que Dieu mâa aimé, sont affaire de simple foi; le fait que je suis mort trouve dans mon cÅur la tendance à le contredire. Pour trouver une paix solide il faut avoir traversé les expériences du chapitre 7; [8:3] avoir vu, dans le sacrifice de Christ pour le péché, la condamnation du « péché dans la chair »; il faut, possédant la vie par Christ, [7:20] avoir jugé le péché comme une chose distincte de moi, qui nâest pas moi-même, [7:23] mais un ennemi que jâai à combattre. Le fait que Christ a ôté mes péchés nâest pas tout; je vis en un Christ ressuscité, je suis « lié à ce mari » [(7:4)]; Christ étant ma vie â mon vrai « moi » â je puis dire que je suis mort, puisque Lui est mort. « Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2:20). Si Christ vit en moi, je suis mort, car Lui est mort; je suis semblable à un homme, admis comme associé dans une entreprise, et possédant tous les avantages qui appartenaient à cette affaire, avant quâil y fût admis. [8:3] Ceci est évident dâaprès le verset 3 : ce que la loi ne pouvait pas, dit lâapôtre, Dieu lâa fait en Christ; â il ne dit pas, « lâa fait en nous ». [8:4] Le fruit de cet affranchissement en nous, se trouve au verset 4 â lâopération efficace par laquelle nous nous tenons pour morts est en Christ, comme sacrifice pour le péché. Câest là que le péché dans la chair a été condamné. [8:3]
, dit lâapôtre; car câest toujours Dieu (et Dieu qui a agi), quâil met en avant pour développer lâÃvangile de Dieu. La chose à condamner est bien en nous, lâopération qui y a mis fin a été accomplie en Christ qui, comme nous allons le voir, a bien voulu, en grâce, se placer dans la position nécessaire pour lâaccomplissement de cette opération. Cependant lorsque nous participons à la vie qui est en lui cette opération devient une réalité pratique en nous; [8:4] seulement la réalisation de la force de la vie de lâEsprit en nous sâaccomplit à travers lâopposition de la chair, mais non pas pour que nous marchions dans la chair.3>Ch. 8 v. 2-3 â Condamnation de la vieille nature et affranchissement dans la nouvelle vie
Il reste encore à noter un autre point. Au verset 2 nous avons la nouvelle vie, dans sa puissance en Christ, nous affranchissant « de la loi du péché et de la mort ». Au verset 3 nous avons la vieille nature (le péché dans la chair) condamnée, mais dans le sacrifice pour le péché, par lequel Christ a souffert et est mort; en sorte que, pour la foi, cette question est entièrement vidée. Cela complète la délivrance et la connaissance que nous en avons.
Position que Christ a obtenue pour lâhomme devant Dieu, hors du péché
3>Nouvelle position devant Dieu, hors du péché, obtenue en Christ par grâce
La clef de toute cette doctrine de lâapôtre et ce qui unit la pleine justification à la sainteté pratique, la vie chrétienne à la grâce absolue et à une éternelle délivrance de condamnation, câest la nouvelle position que nous a faite la résurrection, absolument en dehors du péché, étant maintenant vivants en Christ devant Dieu. La puissance de Dieu, la gloire du Père, lâaction de lâEsprit, ont agi dans la résurrection de Christ et ont placé Celui qui avait porté nos péchés, et avait été fait péché pour nous, dans une position nouvelle devant Dieu, au-delà de la mort et du péché. Or, par la foi, jâai part à la mort de Christ, je participe à cette vie nouvelle : je suis quitte du péché et je vis à Dieu.
3>Délivrance de lâhomme sous le péché par Christ, comme Israël sortant dâÃgypte
[8:3] Ce que lâÃvangile nous annonce à lâégard de Christ, nâest pas seulement que Christ a donné une satisfaction pour les péchés commis (ce qui est la base de toute son Åuvre), mais a opéré la délivrance de la personne qui se trouve sous le joug du péché, comme lorsque Israël est sorti dâÃgypte. Le sang alors avait arrêté la main de Dieu et détourné son juste jugement; la main de Dieu, en puissance, avait délivré le peuple pour toujours à la mer Rouge. Quel quâait été Israël ensuite, il était dès lors avec Dieu qui lâavait conduit à la demeure de sa sainteté [(Ex. 15:13)].
Ch. 8 v. 1-3 â Résumé de lâÅuvre de Dieu dans les chap. 5:12 à 7
Au reste, les premiers versets de ce chapitre résument les divers effets de lâÅuvre de Dieu, telle quâelle est exposée dans les chapitres 5 (v. 12-21), 6 et 7, câest-à -dire : [8:1] Il nây a point de condamnation pour ceux qui sont en Christ; â [8:2] La loi de lâEsprit de vie en Lui, délivre de la loi du péché et de la mort; â [8:3] Enfin, ce que la loi ne pouvait faire, Dieu lâa fait.
Affranchissement du péché comme loi par lâÅuvre de Christ
3>Ch. 8 v. 2 â Joie dans la délivrance de la loi que le péché était pour nous
[8:2] On remarquera que la délivrance dont nous parlons est celle qui nous affranchit de la loi du péché et de la mort. Sous ce rapport la délivrance est absolue et complète, le péché nâest
une loi. Cette délivrance, pour celui qui aime la sainteté, pour celui qui aime Dieu, est un profond et immense sujet de joie. Le passage qui nous occupe ne dit pas que la nature de lâhomme soit changée par cette délivrance; bien au contraire, car on ne dirait pas quâon est délivré de la loi dâune chose qui nâexiste plus. On a à lutter contre elle, mais elle nâest plus une loi et ne peut plus nous placer sous la mort dans notre conscience.3>Ch. 8 v. 3 â Délivrance par Christ, sâabaissant dans notre position et réglant la question du péché pour nous
La loi ne pouvait pas opérer cette délivrance; elle pouvait condamner celui qui était pécheur, mais non pas le péché en délivrant le pécheur. [8:3] Mais ce que la loi ne pouvait pas â en ce quâelle exigeait de la force dans lâhomme lorsquâil nây avait en lui que la force pour le péché â
. Or câest en pensant à cette impuissance de lâhomme à se délivrer, que la venue de Christ au milieu de nous, en sâabaissant jusquâà la mort, est placée devant nos yeux dans toute son importance, son abaissement vers nous sans péché et jusquâà la mort. Tel est le secret de notre délivrance ! Dieu, le Dieu de toute grâce, le Dieu de gloire, a envoyé celui qui était lâobjet éternel de sa dilection, son propre Fils, celui en qui était toute lâénergie et la puissance divine du Fils de Dieu lui-même, jusque dans la position où nous étions, pour participer à la chair et au sang au milieu des hommes [(Héb. 2:14)]; toujours en lui-même sans péché; mais pour descendre jusquâau fond de la position dans laquelle nous étions, câest-à -dire dans la mort; se dépouillant de Sa propre gloire pour devenir un homme, « en forme de chair de péché », et, comme tel, sâhumiliant lui-même jusquâà la mort, pour que toute la question de péché fût décidée avec Dieu dans sa personne, en ce quâil était, Lui, considéré comme étant dans notre position1, lorsque, en ressemblance de chair de péché il a été fait péché pour nous â (les mots « pour le péché » signifient : « un sacrifice pour le péché »). Le Seigneur a entrepris de glorifier Dieu, en souffrant pour lâhomme, envisagé au point de vue du péché dans lequel il se trouvait. Le Seigneur a accompli cette tâche; â et ainsi « le péché dans la chair » (expression qui dépeint lâétat de lâhomme, lâétat de son être; et Christ a été traité comme sâil avait été dans cet état) a été condamné dans ce qui était un sacrifice de propitiation pour le pécheur.1 Le lecteur comprendra que Jésus a pu prendre cette position, parce quâil était Lui-même, absolument et de toute manière, exempt du péché. La puissance de la résurrection dans un Christ mort était la puissance de la sainteté dans un Christ vivant ici-bas. Elle était ainsi la puissance de lâamour quâIl manifesta pendant sa vie, amour qui nous est parfaitement révélé dans sa mort. Il était le juste objet des délices divines.
3>Condamnation du péché dans la mort de Christ, et délivrance de la conscience par Lui
Le Fils de Dieu, envoyé de Dieu en amour, est venu, et a non seulement porté nos péchés, mais sâest placé, toujours sans péché (en lui cette position a été lâeffet de la grâce et de lâobéissance), dans la position dans laquelle la chute a placé lâhomme responsable ici-bas; il a été fait à la ressemblance des hommes [(Phil. 2:7)] pour glorifier Dieu à lâégard du péché, en sorte que nous sommes déchargés, par la croix, du fardeau que le péché, qui demeure en nous, faisait peser sur notre conscience. Il prend sur lui, devant Dieu, toute la charge du péché, mais il prend cette charge selon la puissance de la vie éternelle qui était en lui; il sâoffre lui-même comme victime pour le péché. Ainsi placé, il est fait péché; et dans sa mort, quâil subit par grâce, le péché dans la chair est totalement condamné par le juste jugement de Dieu, et cette condamnation même est pour le croyant lâabolition de ce péché par lâacte de sacrifice que Christ a accompli, acte qui est valable pour celui qui croit en Christ qui lâa accompli. Nous sommes morts avec Lui, et nous sommes vivants par Lui. Nous avons dépouillé le corps de la chair, le vieil homme; nous sommes morts à la loi, par le corps de Christ; notre vieil homme est crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit annulé [(6:6)]. Je ne doute pas que le plein résultat de cette Åuvre ne soit lâabolition du péché dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite [(2 Pier. 3:13)], toute la scène des cieux et de la terre actuelle ayant disparu; mais je ne parle ici que de lâétat de la conscience par rapport à la gloire de Dieu.
3>Perfection, pour Dieu, de lâÅuvre de Christ à la croix
Quelle merveilleuse délivrance ! Quelle Åuvre pour la gloire de Dieu ! La portée morale de la croix, pour la gloire de Dieu, est un sujet qui devient toujours plus magnifique quand on lâétudie (étude qui ne finit jamais); lâÅuvre que Christ a accomplie sur la croix est par sa perfection morale un motif pour lâaffection du Père lui-même envers Jésus. « à cause de ceci, dit-il, le Père mâaime, câest que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne » (Jean 10:17).
3>Délivrance de lâétat de péché devant Dieu, non plus justification du pécheur
Quelle Åuvre parfaite que celle-ci pour ôter le péché de devant les yeux de Dieu (en le remplaçant à ses yeux par cette Åuvre, parfaite elle-même, par laquelle le péché a été ôté) et pour délivrer le pécheur, en le plaçant devant Dieu, accepté selon la parfaite abolition du péché et la valeur quâa cette Åuvre elle-même aux yeux de Dieu ! Il est possible que nous ayons connu le pardon des péchés, avant dâentrer dans les expériences de Romains 7; mais ces deux sujets sont entièrement distincts. Dans la première partie de lâépître nous voyons Dieu sâoccupant en grâce du pécheur, pour le justifier en tant que coupable, et cette partie est complète en elle-même. Elle se termine par ces mots : « Nous nous glorifions en Dieu » [(5:11)]. La seconde partie sâoccupe de ce que nous sommes et des expériences qui se rapportent à cet état; mais lâÅuvre du chapitre 7 est toujours essentiellement légale. Câest le jugement de ce que nous sommes, mais au sujet de ce qui est en nous, et non de ce que nous avons fait : câest la lutte, et non la culpabilité. La forme de cette expérience pourra se modifier; ainsi telle âme dira : « Jâespère ne pas mâêtre trompée », ou autre parole semblable; mais, de fait, câest toujours la loi. Câest pourquoi lâapôtre donne à cette expérience le caractère propre quâelle possède en elle-même.
Ch. 8 v. 4-11 â Effets pratiques de la mort et de la résurrection avec Christ
Ch. 8 v. 4 â Accomplissement de la loi par celui qui marche dans lâEsprit
3>Le croyant nâest plus assujetti à la loi, mais lâaccomplit par la grâce reçue
[8:4] Le résultat pratique de cette Åuvre de Dieu pour nous est constaté au verset 4 : « afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon lâEsprit ». Nous sommes parfaits devant Dieu en Christ, sans avoir aucune justice selon la loi; mais la loi est accomplie en nous qui marchons selon lâEsprit, sans que nous soyons soumis à la loi : « Celui qui aime les autres a accompli la loi » (13:8). Lâapôtre ne pousse pas plus loin la description des fruits de la justice, parce que la question est ici lâassujettissement à la loi, et son accomplissement par lâhomme. La grâce produit plus que cela, comme on le voit en Ãphésiens, Colossiens et autres passages; car elle reproduit le caractère de Dieu; non pas seulement ce que lâhomme devrait être pour Dieu, mais ce que Christ était. Mais ici lâapôtre aborde la question de la loi, et montre quâen marchant par lâEsprit nous accomplissons la loi.
3>LâEsprit en nous, caractère de notre position, et ses effets dans le chrétien
Dans cette nouvelle nature, dans la vie de résurrection et de foi, [8:4] ce que la loi demande est accompli en nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi; car nous marchons selon lâEsprit et non pas selon la chair. Les choses qui sont en opposition sont la chair et lâEsprit; la règle du joug, dont, comme système, nous sommes déchargés, est maintenant, de fait, accomplie en nous. Sous la loi, le péché dominait : maintenant que nous sommes déchargés de la loi celle-ci est accomplie en nous1. Mais câest lâEsprit, agissant en nous et nous conduisant, qui caractérise notre position. Or ce caractère, car câest ainsi que lâapôtre le présente, est le résultat de la présence et de la demeure du Saint Esprit en nous. Lâapôtre suppose ici que cette grande vérité est connue et admise. Ãcrivant à des chrétiens, il parle du fait â car il sâagissait dâun fait â de la présence du Saint Esprit, du Consolateur, comme dâun fait bien connu. Cette présence du Saint Esprit distinguait publiquement le chrétien; elle était le sceau et la marque distinctive de sa profession; lâindividu savait pour lui-même quâil possédait lâEsprit, il savait que lâEsprit demeurait aussi dans lâÃglise. Nous laissons de côté ce dernier sujet, car il ne sâagit ici que des chrétiens individuellement. â Les chrétiens avaient lâEsprit, et lâapôtre en appelle partout à la conscience quâils avaient de ce fait. â « Ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse⦠» (Ãph. 1:13); « Avez-vous reçu lâEsprit sur le principe des Åuvres de loi, ou de lâouïe de foi, etc. ? » (Gal. 3:2). Câest lâeffet individuel et moral de la présence du Saint Esprit dans le chrétien qui est en question ici, effet qui sâétend cependant jusquâà la résurrection du corps. Ces deux choses se lient : câest-à -dire le fait reconnu de la présence du Saint Esprit, et le déploiement de son énergie dans la vie et ensuite dans la résurrection du croyant; cette énergie avait été vue en Christ; la résurrection elle-même était « selon lâEsprit de sainteté ».
1 Abstraction faite de la chair, au point de vue moral, il nây a pas de différence entre notre perfection en Christ devant Dieu à lâégard de lâaccomplissement de la loi, et lâaccomplissement de cette loi en nous, parce que, ce qui agit en nous est la même vie de Jésus dans laquelle il vit dans la présence de Dieu : â Christ est notre vie [(Col. 3:4)]. Câest pourquoi Jean, après avoir montré Christ comme étant cette vie, dit en parlant de celui qui est né de Dieu : « Il ne peut pécher, parce quâil est né de Dieu » [(1 Jean 3:9)]. Câest le même Christ qui est en nous et qui est dans le ciel. En pratique la vie divine en nous se développe à travers lâopposition de la chair : notre faiblesse, une coupable faiblesse, intervient, ce qui est une tout autre question.
3>LâEsprit agit comme effet pratique dans la vie en nous reçue par Christ
Nous entrons donc ici sur le terrain de lâeffet pratique, dans le chrétien ici-bas, de la doctrine de la mort avec Christ et de la vie par Christ, réalisée par la demeure en nous de lâEsprit qui nous a été donné. LâEsprit est distinct de nous, car il est lâEsprit, lâEsprit de Dieu. Il agit toutefois dans la vie, en sorte que cette vie est pratiquement nous-mêmes, pour ce qui est de la vie de Jésus en nous.
Examinons un peu lâenseignement de lâapôtre sur ce sujet.
Ch. 8 v. 4-8 â Incapacité de la nature de lâhomme dans la chair
3>La volonté propre de la chair ne peut quâêtre opposée à Dieu
[8:4] Paul, sans autre préface, caractérise le chrétien par ces paroles : « Nous qui ne marchons pas selon la chair, mais selon lâEsprit » (v. 4). [8:5] Ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair, mais ceux qui sont selon lâEsprit, aux choses de lâEsprit (v. 5). Il ne sâagit pas de
ici, mais de la sûre action de la nature selon laquelle on subsiste; â et cette tendance, cette affection de la nature, a son résultat immanquable : [8:6] la pensée de la chair est la mort, celle de lâEsprit vie et paix; [8:7] parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu. La chair a sa volonté et ses convoitises à elle; et par le fait quâelle les a, elle nâest pas soumise à la loi de Dieu (qui, de son côté, a son autorité à elle) et même elle ne lâêtre. Elle cesserait dâexister, si elle pouvait être soumise à la loi; car elle a une volonté propre qui recherche lâindépendance et non la soumission à lâautorité divine; une volonté qui ne trouve pas non plus son plaisir dans ce que la loi ordonne. [8:8] Ainsi ceux qui sont dans la chair, ceux qui ont leur relation avec Dieu comme des êtres, vivants de cette nature charnelle, de cette vie naturelle, ne peuvent plaire à Dieu (v. 6-8).3>La loi, règle pour lâhomme naturel dans la chair, amenant la mort
Tel est le jugement prononcé sur lâhomme vivant de sa vie naturelle, jugement qui porte sur la nature même de cette vie. La loi ne faisait pas sortir lâhomme de cette vie de la chair; il était toujours dans la chair comme auparavant. Elle avait une règle pour lui tel quâil est, en tant quâhomme, devant Dieu, une règle qui donnait la mesure de sa responsabilité dans cette position, mais qui évidemment ne le faisait pas sortir de la position à laquelle cette règle sâappliquait; de sorte que, aussi longtemps que lâhomme était dans la chair, les mouvements du péché agissaient, par la loi même, pour produire la mort.
Ch. 8 v. 9-11 â LâEsprit de Dieu en nous, caractère de notre nouvelle position
3>Ch. 8 v. 9 â LâEsprit, principe de nos relations avec Dieu
[8:9] Or le principe de nos relations avec Dieu nâest pas la chair, mais lâEsprit, si lâEsprit de Dieu demeure en nous : â câest là ce qui, aux yeux de Dieu, caractérise notre position. Devant Lui nous ne sommes pas dans la chair : le dire, suppose bien que la chair existe encore; mais pour celui qui a reçu le Saint Esprit et qui en vit, câest lâ
qui forme le principe de sa relation avec Dieu. Notre existence morale devant Dieu est dans lâEsprit, non pas dans la chair ou dans lâhomme naturel.3>Présence de lâEsprit demeurant en nous, réalisée dans le caractère du croyant
[8:11] Remarquez quâil ne sâagit pas ici de dons de lâEsprit, ni de manifestations de puissance, agissant en dehors de nous sur les autres, mais de lâénergie vitale de lâEsprit, telle quâelle a été manifestée dans la résurrection de Jésus et même dans sa vie de sainteté. [8:10] Notre vieil homme est déjà mort; nous vivons à Dieu par lâEsprit. [8:9] Ainsi il est parlé de cette présence de lâEsprit, toute réelle quâelle soit, dâune manière qui se rapporte plus au caractère de lâhomme en qui elle se réalise, quâà une présence distincte et personnelle de lâEsprit; quoique le caractère spirituel du chrétien ne puisse exister sans que lâEsprit ne soit personnellement en lui. Nous lisons au verset 9, littéralement : « Vous êtes en Esprit, si du moins lâEsprit de Dieu habite en vous » et dans ces paroles lâemphase est sur le mot
; et le mot nâa pas dâarticle. Cependant il est clairement question de lâEsprit comme dâune personne, car il est dit : il « habite en vous », en sorte quâil est distinct de la personne en qui il demeure.3>Nécessité de lâintervention de lâEsprit pour délivrer lâhomme de la chair
3>Lâhomme ne peut échapper à la chair, qui est lui-même, même par la loi
Mais voici la vérité sur cette action vitale du Saint Esprit dans lâhomme. Il nây a rien dans lâhomme qui puisse résister à la chair ou le faire sortir de dessous son influence : la chair câest lui-même. â La loi ne peut sortir de cette limite (câest-à -dire celle de lâhomme auquel elle sâadresse) et elle ne le doit pas, car elle a affaire à la responsabilité de lâhomme. Pour que lâhomme soit délivré de la chair, il faut quelque chose qui ne soit pas lâhomme et qui cependant agisse dans lâhomme. Nul être créé nây pourrait rien; tout être créé est responsable dans sa propre position.
3>Ch. 8 v. 9 â LâEsprit, Dieu dans lâhomme, donne et agit dans une vie nouvelle
Il faut
. LâEsprit de Dieu venant dans lâhomme, ne cesse pas dâêtre Dieu, et ne fait pas que lâhomme cesse dâêtre homme; mais il produit divinement dans lâhomme une vie, un caractère, un état dâêtre moral, un homme nouveau, et dans ce sens un être nouveau en vertu de la purification par le sang de Christ. Christ ayant accompli lâÅuvre de la délivrance dont lâEsprit est la puissance en nous, lâEsprit demeure dans lâhomme, et ainsi lâhomme est en Christ et Christ en lui. Mais, possédant ainsi réellement une nouvelle vie qui a son propre caractère moral, lâhomme est devant Dieu dans ce caractère; il est, aux yeux de Dieu, dans cette nature nouvelle inséparable de sa source. [8:9] Comme le ruisseau découlant de la source, le croyant est dans lâEsprit. En conséquence de lâÅuvre de Christ, le Saint Esprit est actif dans la vie quâil a donnée et il en est la puissance. Telle est la place du chrétien devant Dieu. Nous ne sommes plus dans la chair, mais dans lâEsprit, si lâEsprit de Dieu demeure en nous : il nây a pas dâautre moyen de délivrance. Or câest bien lâEsprit de Christ, lâEsprit par la puissance duquel Christ a agi, a vécu, sâest offert, par lequel aussi Christ est ressuscité : toute la vie de Christ a été lâexpression de lâaction de lâEsprit, de lâEsprit dans lâhomme. Or, si quelquâun nâa pas lâEsprit de Christ, il nâest pas de lui; â être de Christ, en ayant son Esprit, est le vrai et seul bien, la réalité éternelle.3>Christ est notre vie dans lâEsprit, et câest notre seul moyen de vivre selon Dieu
Il sâagit de réalité. Le christianisme se réalise en nous dans une conformité de nature avec Dieu, conformité dont Dieu ne peut se passer et sans laquelle nous ne saurions être en communion avec lui. â Dieu la donne Lui-même. Comment, en effet, peut-on être né de Dieu, si Dieu nâopère pas pour nous communiquer la vie ? â « Nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes Åuvres » [(Ãph. 2:10)]; or câest lâEsprit qui est la source et la force de cette vie. [8:9] Si quelquâun nâa pas lâEsprit de Christ, si lâénergie de cette vie spirituelle qui sâest manifestée en Christ et qui est par la puissance de lâEsprit, nâest pas en nous, nous ne sommes pas de Christ, nous nâavons pas de part en Lui, car câest par lâEsprit que lâon participe à Christ. [8:10] Mais si Christ est en nous, lâénergie de notre vie spirituelle est en Celui qui est notre vie, et le corps est tenu pour mort, car sâil a une volonté, comme étant vivant, il nâest que péché. LâEsprit est vie : cet Esprit par lequel Christ a vécu activement; Christ, en Esprit en nous, est vie (source de pensée, dâaction, de jugement, de tout ce qui constitue moralement lâhomme), « à cause de la justice », câest-à -dire pour quâil y ait de la justice, car dans lâaction de cette vie est la seule justice pratique possible : la chair nâen saurait produire. Nous ne vivons quâen ayant Christ pour notre vie, car la justice est en Lui et en Lui seul devant Dieu : ailleurs il nây a que du péché. Ainsi « vivre, câest Christ » [(Phil. 1:21)]; il nây a pas dâautre vie, tout le reste est mort.
3>Ch. 8 v. 11 â Esprit de Dieu vu comme Celui qui ressuscite
[8:11] Mais lâEsprit a encore un autre caractère. Il est lâEsprit de
qui a ressuscité Jésus dâentre les morts : câest Dieu qui a ainsi ressuscité Christ. Si cet Esprit demeure en nous, Dieu accomplira en nous ce quâil a accompli en Christ1, à cause de ce même Esprit. Il ressuscitera nos corps mortels : câest là la délivrance finale, la pleine réponse à la question : « Qui me délivrera de ce corps de mort » ? [(7:24)]1 Observez ici que Jésus est le nom personnel de Christ. Christ, bien que ce nom soit aussi devenu personnel, est proprement son nom de position et dâoffice â il est lâOint. [8:11] Celui qui a ressuscité le Christ vivifiera les corps de ceux qui sont en relation avec Lui.
3>Désignations de lâEsprit dans Ses différentes caractéristiques
Remarquez que lâEsprit est désigné ici (v. 9-11) de trois manières différentes. [8:9] Il est appelé « lâEsprit de Dieu » en contraste avec la chair de péché, soit lâhomme naturel; â il est appelé « lâEsprit de Christ », le caractère formel de la vie qui est lâexpression de Sa puissance (câest lâEsprit agissant dans lâhomme selon la perfection des pensées divines); â [8:11] enfin, il est appelé « lâEsprit de Celui qui a ressuscité Jésus dâentre les morts ». Ici lâapôtre nous parle de la parfaite et finale délivrance du corps même par la puissance de Dieu agissant par son Esprit. Voilà donc la réponse définitive à la question : « Qui me délivrera ? » [(7:24)]. On voit que la vie chrétienne, dans son vrai caractère, câest-à -dire la vie de lâEsprit, dépend de la rédemption; â câest en vertu de la rédemption que lâEsprit est présent avec nous.
3>Esprit et vie liés ici, Lui agissant dans notre vie dépendante
Dans les versets 10 et 11 nous avons la mort présente à la chair et au péché, et la résurrection actuelle : [8:10] seulement, comme il nây a rien que le péché, si nous vivons de notre propre vie naturelle, Christ étant en nous, notre vie, déjà de notre vivant nous tenons notre corps pour mort. Notre partage, en tant que vivant par lâEsprit, est ce qui a été montré en Christ lui-même (chap. 1:4) : lâEsprit de sainteté et la résurrection dâentre les morts. On remarquera comment (selon la force de lâexpression, « lâEsprit est vie »), la personne de lâEsprit est liée ici à lâétat de lââme, à la vie réelle du chrétien : plus bas nous verrons la vie et lâEsprit séparés. Ces deux choses, savoir lâunion de la vie et de lâEsprit, et leur séparation se comprennent sans difficulté. LâEsprit est réellement la personne divine; mais cette personne divine agit en nous dans la vie quâelle nous a communiquée : « Ce qui est né de lâEsprit est Esprit » [(Jean 3:6)]. Ainsi câest bien lâEsprit qui produit la justice pratique, les bonnes pensées, mais il produit ces choses , de sorte quâelles sont miennes; toutefois, je suis entièrement dépendant de Dieu et je lui suis redevable pour ces choses. La vie est de la même nature que sa source, selon Jean 3, mais cette vie est dépendante. La puissance tout entière est dans lâEsprit : par lui nous sommes dépendants de Dieu. Christ lui-même a vécu dans la dépendance; seulement la vie , sans aucun péché dans la chair, pour y résister, tandis que si Dieu nous a donné la vie, il reste toujours vrai que cette vie est dans son Fils : « Celui qui a le Fils a la vie » [(1 Jean 5:12)], et nous savons que la chair convoite contre lâEsprit [(Gal. 5:17)], même quand nous avons lâEsprit.
Ch. 8 v. 12-28 â LâEsprit, puissance agissante dans le croyant
Ch. 8 v. 12-15 â Relation de fils que nous avons par lâEsprit
LâEsprit, force pour vivre, nous met dans la relation de fils avec Dieu
Mais poursuivons lâétude de notre chapitre. [8:12] Lâapôtre termine son exposé de la vie spirituelle qui affranchit lââme, en présentant le chrétien comme étant débiteur non pas à la chair, qui maintenant nâa plus aucun droit sur lui; mais il sâarrête là , ne voulant pas dire dâune manière directe que nous soyons débiteurs à lâEsprit. Câest, en effet, notre devoir de vivre selon lâEsprit, mais si nous disions que nous lui sommes débiteurs, ce serait placer lâhomme sous une loi plus élevée que celle de Moïse, à lâaccomplissement de laquelle il serait, partant, plus impossible encore dâatteindre. LâEsprit est la force pour vivre, et cela par les affections quâil donne; il nâest pas une obligation imposée à lâhomme dâavoir de ces affections. [8:13] Si nous vivons selon la chair, nous marchons vers la mort; si par lâEsprit nous faisons mourir les actions du corps, nous vivrons. Le mal est présent en nous, mais la puissance est en nous pour le vaincre. Ce sont les effets, soit de la nature de Dieu, soit de la chair. Mais il y a un autre côté du sujet, que lâapôtre traite ici, savoir la relation dans laquelle cette présence et cette opération du Saint Esprit nous placent avec Dieu. Au lieu donc de dire : « Vous êtes débiteurs à lâEsprit », lâapôtre nous montre que lâEsprit lui-même est la force par laquelle nous mortifions la chair, sûrs ainsi que nous sommes de vivre avec Dieu. [8:14] Mais, étant conduits par lâEsprit de Dieu, nous sommes aussi fils de Dieu; [8:15] car nous nâavons pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte (tel était lâétat du fidèle sous la loi), mais un Esprit qui répond à notre adoption pour être fils de Dieu, un Esprit par lequel nous crions : Abba, Père.
LâEsprit dâadoption nous place dans la relation avec Dieu que Christ nous a faite
Lâapôtre lie encore dans la plus étroite union
avec le caractère de quâil produit en nous, selon la relation dans laquelle nous sommes placés par Sa grâce en Christ, dont nous avons la conscience et que nous réalisons de fait par la présence du Saint Esprit en nous : [8:15] Il est en nous un Esprit dâadoption, car il nous place dans la vérité selon les pensées de Dieu. Or, quant à la puissance réelle de cette relation dans nos cÅurs, quant à sa réalité morale en nous, câest par la présence du Saint Esprit seule quâelle sâopère. Nous ne sortons de dessous la loi et lâesprit de servitude, quâen tant que lâEsprit demeure en nous, bien que lâÅuvre et la position de Christ soient la cause de notre affranchissement. Cette position qui est la nôtre nâest connue ou réalisée de notre part que par lâEsprit que Christ a envoyé, quand il est entré, comme homme, en gloire, dans cette position dans le ciel1. Or cet Esprit demeure en nous, agit en nous et nous place de fait dans cette relation avec Dieu qui nous a été acquise par lâÅuvre que Jésus a accomplie pour nous, entrant lui-même dans cette relation comme homme ressuscité.1 Sans doute Jésus marchait toujours comme Fils ici-bas, et cela, non seulement depuis quâil est entré publiquement dans son ministère, moment où Dieu proclama quâIl était son Fils [(Matt. 3:17)], mais à lââge de douze ans il proclamait cette relation dans le temple [(Luc 2:46-50)]. [8:14] En effet, nous sommes fils [8:15] avant de recevoir lâEsprit dâadoption. Câest parce que nous sommes fils que Dieu a envoyé lâEsprit de son Fils dans nos cÅurs (Gal. 4:6). Mais Christ, entrant en plein dans la gloire, comme homme, selon le conseil de Dieu, par son Åuvre, a reçu le Saint Esprit (Actes 2:33) pour nous le conférer et nous associer avec Lui dans le ciel.
LâEsprit, vie agissant en nous, mais aussi personne divine
Lâapôtre, nous lâavons remarqué, parle de lâEsprit en nous comme dâun certain caractère, dâune certaine condition dans laquelle nous sommes, parce que lâEsprit pénètre dans tout notre être moral, en fait de pensées, dâaffections, de but, dâaction; ou plutôt il crée toute ces choses, il en est la source : il agit en les produisant. [8:15] Ainsi il est pratiquement un Esprit dâadoption, parce quâil produit dans nos âmes tout ce qui tient à la relation de fils : sâil agit, nos pensées, nos affections agissent aussi; nous jouissons de cette relation de fils, en vertu de lâaction de lâEsprit. Lâapôtre donc identifie le Saint Esprit et tout ce quâil produit en nous; cela ne pouvait pas être autrement : car câest par la présence et lâaction du Saint Esprit que le chrétien connaît lâEsprit. â Le monde ne le reçoit pas, parce quâil ne le voit pas et ne le connaît pas; mais nous le connaissons, parce quâil demeure avec nous et est en nous [(Jean 14:17)] : précieuse condition pour nous, quand le Saint Esprit lui-même est la source de notre être et de nos pensées, selon les conseils de Dieu en Christ et la position que Christ nous a acquise. â Mais ayant parlé de lâEsprit comme caractérisant notre existence morale, lâapôtre prend bien soin, dâun autre côté, de distinguer lâEsprit comme personne ayant une existence réellement distincte. [8:16] « LâEsprit lui-même » (câest le seul vrai sens des mots, et non pas « ce même Esprit ») rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Les deux choses dont il est question ici sont également précieuses1 : [8:15] dâun côté, la participation à lâEsprit comme la puissance de la vie par laquelle nous sommes capables de jouir de Dieu et de la relation dâenfants avec lui, [8:16] et, dâun autre côté, la présence et lâautorité de lâEsprit pour nous assurer de cette relation.
1 Nous verrons plus tard que lâÃpître aux Colossiens parle seulement de la vie; celle aux Ãphésiens, du Saint Esprit.
Ch. 8 v. 14-16 â Position de fils et relation dâenfant
Deux mots sont employés pour nous faire comprendre nos privilèges sous ce rapport, les mots « fils » et « enfants ». [8:14] Notre position est celle de
, [8:16] notre relation propre celle dâ . [8:14-15] Le mot de est employé en contraste avec la position sous la loi, où lâon était serviteur. Câest la position de privilège, dans toute son étendue. [8:16] Appeler un fils, , implique lâintimité et la réalité de la relation elle-même.Ch. 8 v. 16-19 â Assurance dâêtre enfants de Dieu donnée par lâEsprit
Position dâenfant et condition présente ici-bas, et action de lâEsprit sây liant
Maintenant, à la suite de son exposé de la jouissance de cette relation de fils, lâapôtre nous présente ces deux choses : savoir la position dâenfant et ses conséquences, et puis la condition de la créature en relation avec laquelle lâenfant se trouve. Ceci donne lieu à une double action de lâEsprit : [8:16] savoir à la communication de lâassurance quâon est enfant, [8:17] avec toutes ses glorieuses conséquences; [8:26] et en second lieu à lâaction de lâEsprit, en sympathie et en grâce, en rapport avec les peines et les infirmités dans lesquelles lâenfant se trouve ici-bas.
Certitude de la grâce de Dieu pour Ses enfants â Sujets du chapitre
[8:16] Lâapôtre ayant ainsi achevé lâexposition de lâétat de « lâenfant », termine cette description de sa position en Christ, en montrant la certitude de la grâce dont lâenfant de Dieu est lâobjet, certitude inébranlable, puisquâelle dépend de ce qui est en dehors de lui. Cette grâce est en Dieu lui-même, qui met lâhomme en sûreté dans cette position et le garantit, par sa puissance en grâce, de tout ce qui pourrait lui ravir son bonheur. Câest Dieu qui donne ce bonheur à lâhomme et qui en est lâauteur; câest Dieu qui amènera à bonne fin les desseins de sa grâce envers celui qui en est lâobjet. Ce dernier point est traité dans les versets 31-38. Ainsi, dans les versets 1-11 nous avons lâEsprit comme vie; dans les versets 12-30 lâEsprit comme puissance agissant dans le croyant; dans les versets 31-38 Dieu agissant
(non pas en ) pour assurer notre bénédiction. Câest pourquoi, dans cette dernière partie, il ne parle pas de sanctification.Ch. 8 v. 16 â Témoignage du Saint Esprit en nous, où Il demeure
[8:16] Le premier point dont parle lâapôtre en rapport avec la présentation personnelle de lâEsprit, câest que lâEsprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes les enfants de la famille de Dieu. Le Saint Esprit (agissant en nous, en vie, comme nous lâavons vu), a produit en nous les affections dâun enfant, et par ces affections la conscience que nous sommes enfants de Dieu; ainsi le Saint Esprit ne se sépare pas de celui en qui il a produit cette vie, mais par sa puissante présence, il rend aussi témoignage Lui-même que nous sommes enfants. Nous avons ce témoignage dans nos cÅurs, dans nos relations avec Dieu; mais le Saint Esprit lui-même, en tant que distinct de nous, nous rend ce témoignage, à nous en qui Il demeure. Le vrai chrétien affranchi sait que son cÅur reconnaît Dieu comme Père, mais il sait aussi que le Saint Esprit lui-même lui rend témoignage. Ce qui est basé sur la Parole, se réalise et se vérifie dans le cÅur.
Ch. 8 v. 17-19 â Souffrance ici-bas et gloire, avec Christ, comme cohéritiers
[8:17] Or si nous sommes enfants, nous sommes héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ (v. 17). Glorieuse position dans laquelle nous sommes placés avec Christ ! Mais cette position porte ses conséquences, elle a son caractère ici-bas : Si lâEsprit de Christ est en nous, Il sera en nous la source des sentiments de Christ. Or Christ souffrait nécessairement dans ce monde de péché et de misère; il souffrait aussi pour la justice et à cause de son amour pour nous. De pareils sentiments sont la conséquence, moralement nécessaire, du fait quâon a une nature morale totalement opposée à tout ce qui se trouve dans le monde. Lâamour, la sainteté, le respect pour Dieu, lâamour pour les hommes, tout devient une source essentielle de souffrance ici-bas : un témoignage actif fait souffrir extérieurement. Ãtre cohéritiers avec Christ, souffrir avec lui, être glorifiés avec lui, voilà lâordre de la vie et de lâespérance chrétiennes; et remarquez que câest en tant que possesseurs de tout lâhéritage de Dieu, en vertu de notre glorieuse position et de notre participation à la vie de Christ lui-même, que nous souffrons. [8:18] Or les souffrances ne méritent pas dâêtre comparées à la gloire à venir qui doit nous être révélée : [8:19] car la créature attend la manifestation des fils de Dieu (v. 18, 19).
Ch. 8 v. 20-27 â Action de lâEsprit dans les peines et les infirmités sur la terre
Ch. 8 v. 20-22 â Souffrance comme étant liés à la création, attendant la liberté de la gloire
[8:21] Alors viendra la délivrance de la création; car si nous souffrons, câest par amour, parce que tout est souffrance autour de nous. Lâapôtre donc développe ce point. [8:20] Câest notre relation avec la création qui nous place dans cette souffrance, car la création a été assujettie à la misère et à la vanité. [8:22] Nous qui avons lâEsprit, nous savons que toute la création soupire dans son éloignement de Dieu, comme en travail, mais en espérance, et nâétant pas condamnée à y demeurer toujours. [8:21] Quand la gloire mettra les fils en liberté, la créature aura part à la liberté de la gloire; mais elle ne peut pas avoir part à celle de la grâce, car cette liberté-là est une chose qui a trait Ã
. Mais la gloire étant le fruit de la puissance de Dieu dans les choses extérieures, même la créature sera délivrée de la servitude de la corruption en participant à la liberté de la gloire : [8:20] car ce nâest pas la volonté de la créature qui lâa assujettie (la créature nâa point de volonté sous ce rapport), mais la créature est sujette à la vanité à cause de celui qui lâa assujettie, câest-à -dire à cause de lâhomme.Sentiment de la misère de la création par nos corps, et soupirs par lâEsprit
[8:16-17] Or lâEsprit qui nous fait savoir que nous sommes enfants et héritiers de la gloire, [8:23] nous fait, par ce moyen même, comprendre toute la misère de la créature; â or par nos corps nous sommes en rapport avec la créature, de sorte que le sentiment de sa misère est en nous de la sympathie. Nous aussi donc, nous attendons lâadoption, savoir la délivrance de notre corps; [8:24] car, quant à la possession du plein résultat de la délivrance, câest en espérance que nous sommes sauvés. [8:23] Ainsi, en attendant la rédemption, nous soupirons nous-mêmes, [8:22] et nous savons, selon lâEsprit et selon notre nouvelle nature, que toute la création soupire. Il y a, dâun côté, lâintelligence de lâEsprit et les affections de la nature divine, et, de lâautre, par le corps, le lien avec la création déchue1. Ici donc lâaction du Saint Esprit trouve sa place, [8:16-17] aussi bien que dans le témoignage rendu par Lui, que nous sommes enfants et héritiers de Dieu en Christ.
1 Combien plus parfaites sont, en cela, les sympathies de Christ ! Bien quâil fût capable de sympathie, comme étant véritablement un homme, il nâétait pas, comme nous, lié par son état avec la créature déchue. Vrai homme, mais homme né du Saint Esprit, il sentait les souffrances de la création, tandis que nous qui, par la foi, ne sommes pas dans la chair, mais au-dessus dâelle, nous sommes cependant liés avec elle par les vases de terre que nous habitons [(2 Cor. 4:7)].
Ch. 8 v. 23-26 â Soupirs du croyant devant le mal, par lâEsprit
[8:22] Ce nâest donc pas la création seulement qui soupire, [8:21] comme étant à la suite de notre péché, asservie à la corruption; [8:23] mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de lâEsprit (que Dieu a donné en anticipation de lâaccomplissement de ses promesses aux derniers jours, et qui nous met en rapport avec le ciel), nous soupirons, attendant la rédemption de notre corps pour prendre possession de la gloire qui nous est préparée. [8:26] Mais nos soupirs découlent de ce que le Saint Esprit qui est en nous, prend part à notre peine et nous vient en aide dans nos infirmités. Demeurant en nous, il intercède, au milieu de cette misère, par des soupirs que les paroles ne peuvent exprimer. Le sentiment du mal qui nous oppresse et qui est tout autour de nous, est dans notre cÅur; et plus nous avons la conscience de la bénédiction, et de la liberté, et de la gloire, plus nous sommes sensibles au poids de la misère que le péché a introduite. Nous ne savons que demander comme remède au mal, mais notre cÅur exprime son affliction (dans notre petite mesure du moins) comme Jésus au tombeau de Lazare [(Jean 11:33-35)]. Le sentiment que nous avons du mal nâest pas lâégoïsme de la chair qui nâaime pas souffrir, câest lâaffection de lâEsprit.
Ch. 8 v. 26-27 â Manifestation de lâaffection de lâEsprit dans nos cÅurs
3>Identification de la vie en nous avec lâEsprit, dans cette affection
Ici nous voyons dâune manière frappante combien lâEsprit et la vie en nous sâidentifient en pratique. [8:27] Dieu sonde les cÅurs,
cÅurs; il trouve de lâEsprit, [8:26] car lâEsprit lui-même intercède; en sorte que câest mon cÅur, câest une affection spirituelle, câest lâEsprit lui-même qui intercède. Uni que je suis à la créature par le corps, au ciel par lâEsprit, le sentiment que jâai du malheur de la créature nâest pas lâégoïsme de la chair, mais la sympathie de lâEsprit qui est sensible à ce malheur selon Dieu.3>Dieu reçoit lâintercession de lâEsprit en nous dans nos infirmités
Quelle douce et fortifiante pensée que, quand Dieu sonde le cÅur, même alors que nous sommes chargés du sentiment de la misère au milieu de laquelle ce cÅur se meut, Dieu trouve là , non la chair, mais lâaffection de lâEsprit, et que lâEsprit lui-même en nous sâoccupe en grâce de toutes nos infirmités. Quelle attention Dieu ne doit-il pas prêter à de tels soupirs !
Action de lâEsprit en nous et en notre faveur, par grâce
[8:16] LâEsprit donc est le témoin en nous que nous sommes enfants, [8:17] et partant héritiers; [8:23] il prend part à la douloureuse expérience que nous sommes liés à la création par nos corps, [8:26] et il devient en nous la source dâaffections qui sâexpriment par des soupirs, divins dans leur caractère, aussi bien quâhumains, et qui ont la valeur de Sa propre intercession. Cette Åuvre de grâce sâopère en rapport avec notre ignorance et notre faiblesse. De plus, si après tout nous
que demander, [8:28] que tout concourt de la part de Dieu lui-même à notre plus grand bien (verset 28).Ch. 8 v. 28-39 â Ce que Dieu est et fait pour les croyants
Opérations de lâEsprit en nous, et maintien de nos privilèges par ce que Dieu est
Ceci introduit un autre côté de la vérité, savoir ce que Dieu fait et ce que Dieu est pour nous, en dehors de nous, pour nous assurer toute bénédiction. [8:10] Le Saint Esprit est vie en nous; [8:16] il rend témoignage à notre position glorieuse; [8:26] et il agit en sympathie divine en nous, dans notre position actuelle dâinfirmité : dans ce pauvre corps et dans cette création souffrante; [8:27] il devient et il fait de nous la voix de cette souffrance auprès de Dieu. Toutes ces opérations de lâEsprit ont lieu en nous; mais Dieu maintient tous nos privilèges par ce quâIl est en Lui-même. Câest de ce point que traite la dernière partie du chapitre, depuis le verset 28 jusquâà la fin.
Ch. 8 v. 28-30 â Bénédiction de Dieu pour nous, selon Son conseil
Dieu a tout accompli pour nous amener jusqu'Ã la gloire
[8:28] Dieu dispose de tout en faveur de ceux qui sont appelés selon Son propos arrêté : car ce propos arrêté est la source de tout bien et de tout bonheur en nous et pour nous. Câest pourquoi, dans cette belle et précieuse conclusion de tout le chapitre, la sanctification et la vie en nous sont omises : â [8:10] lâEsprit avait instruit nos âmes sur ces points au commencement du chapitre : Si Christ est en nous, lâEsprit est vie, le corps est mort. Maintenant lâEsprit présente les conseils, les desseins, les actes, lâopération de Dieu lui-même pour nous bénir et assurer notre position, mais ils ne sont pas la vie en nous. La réalité intérieure de la vie spirituelle avait été déjà développée, je le répète; [8:28] nous trouvons ici la certitude, la sécurité, en vertu de ce que Dieu est et de ses conseils. [8:29] Dieu a préconnu ses enfants; il les a prédestinés à une gloire certaine, à une merveilleuse bénédiction, savoir, à être conformes à lâimage de son Fils. [8:30] Il les a appelés, il les a justifiés, il les a glorifiés. Dieu a fait tout cela, et tout est parfait et stable comme Celui qui lâa voulu et qui lâa accompli. Aucun anneau de la chaîne ne manque; tout ce qui est nécessaire sây trouve pour lier nos âmes à la gloire selon les conseils de Dieu.
La grâce veut nous bénir avec Jésus, comme Lui, associés à Lui
[8:29] Quelle gloire, quelle position, pour de pauvres créatures comme les rachetés, que dâêtre conformes à lâimage du Fils de Dieu lui-même ! Câest là , en effet, la pensée de la grâce, non pas seulement de nous bénir par Jésus, mais de nous bénir
. Jésus est descendu jusquâà nous, sans péché, en amour et en justice, pour nous associer à Lui dans la jouissance du fruit de son Åuvre glorieuse : Son amour a voulu que nous eussions une même portion avec Lui, ce que les conseils du Père, grâces lui en soient rendues, avaient aussi déterminé.Ch. 8 v. 31-39 â Réalisation que Dieu est pour nous, et conséquences
Paix et repos donnés par l'amour et la puissance de Dieu pour nous
[8:31] La conclusion que lâapôtre tire de toutes ces voies de Dieu que nous venons de repasser, câest que nous savons que
: glorieuse et douce conclusion qui donne au cÅur une paix ineffable, et un repos qui dépend de la puissance et de la stabilité de Dieu; un repos à lâabri de toute inquiétude au sujet des choses qui pourraient nous troubler; car si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? [8:32] Ce repos exclut toute pensée quâil y ait une limite quelconque à la libéralité de Dieu : car Celui qui a donné son Fils, comment avec lui ne nous donnera-t-il pas toutes choses ? [8:33] Que Dieu soit pour nous ôte aussi toute crainte à lâégard de notre justice devant lui, ou des accusations qui pourraient être portées contre les saints, comme aussi à lâégard de toutes les difficultés du chemin. Câest Dieu qui justifie. [8:34] Qui condamnera ? Christ est mort, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous. [8:35] Qui est-ce qui nous séparera de son amour ? Les ennemis ? Il les a vaincus ! La hauteur ? Il est en haut pour nous. La profondeur ? Il a été dans les profondeurs de la mort : câest la preuve de Son amour. [8:37] Les difficultés ? Nous sommes plus que vainqueurs : ces difficultés sont lâoccasion immédiate du déploiement de son amour et de sa fidélité, et nous font sentir où est notre part et quelle est notre force. [8:39] Lâépreuve ne fait quâaffermir le cÅur, qui connaît lâamour de Christ, dans la conviction que rien ne pourra séparer le croyant de lâamour de Dieu qui est en Jésus. Toute autre chose nâest que « » et ne saurait nous séparer de lâamour de Dieu, de lâamour dâun Dieu qui est entré dans la misère de la créature et a remporté pour nous la victoire sur tout ce qui sâopposait à son Åuvre en notre faveur. Nous avons donc une exposition complète de la délivrance, de la liberté, de la sécurité des saints, en vertu de la grâce et de la puissance divines.Démonstration incontestable que Dieu est pour nous
[8:31] Le fait que Dieu est pour nous est démontré de trois manières : [8:32] Il donne, [8:33] Il justifie, [8:39] il nây a pas de séparation possible. Deux questions triomphantes établissent le second et le troisième point, car nos cÅurs pourraient aisément les mettre en question : les questions sont : [8:34] Qui condamnera ? [8:35] Qui séparera ?
Rien de la création ne peut nous séparer de lâamour qui est de Dieu
[8:34] En effet, qui pourrait condamner, [8:33] quand Dieu lui-même justifie ? Il nâest pas dit ici que nous sommes justifiés
, [8:31] mais que Dieu est pour nous. [8:35] La réponse à la question : « qui nous séparera ? » se trouve dans le fait précieux quâen tout ce qui semblerait devoir nous séparer de Lui, nous avons vu, au contraire, la preuve de son amour. [8:38-39] Bien plus ce serait « la créature » seule qui pourrait tendre à nous séparer, tandis que lâamour est lâamour .Comparaison entre les chapitres 5 et 8
3>Ãtat expérimental de lâhomme dans ces chapitres
Lâétat expérimental, décrit dans ce chapitre, est plus complet que celui du chapitre 5. Lâapôtre y est arrivé en suivant dâabord, aux chapitres 5 et 7 les exercices dâune âme qui apprend ce quâelle est en elle-même, sous lâaction de la loi, et ce que câest que dâêtre mort avec Christ, de vivre par Lui et dâêtre associé avec Lui. Elle arrive enfin, au chapitre 8, comme étant en Christ devant Dieu, [8:31] à la certitude que Dieu est pour nous.
3>Ce que Dieu est en grâce, ou notre position devant Lui en Christ
Cependant le chapitre 5 nous présente davantage la simple grâce de Dieu, ce quâIl est dans sa propre nature et dans ses pensées, au-dessus du péché et envers le pécheur. Au chapitre 8 la position du chrétien avec Dieu est développée plus complètement, mais au chapitre 5 nous trouvons davantage ce que Dieu est simplement en grâce, connu ainsi par lâÅuvre de Christ. Au chapitre 8 câest davantage notre position en Christ devant Dieu. Nous possédons à la fois ces deux parts précieuses.