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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Romans 8". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/romans-8.html.
"Commentaire sur Romans 8". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-39
Romains 8:1-11
Le chrétien est affranchi de la loi du péché et vit selon l'Esprit
8 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus.
2 Car la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus, t'a1 affranchi de la loi du péché et de la mort.
1 plusieurs manuscrits portent : m'a.
3 En effet, ce qui était impossible à la Loi — parce que la chair la rendait sans force1 — Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair,
1 littéralement : en ce qu'elle était faible par la chair.
4 afin que la juste exigence de la Loi soit accomplie en nous qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l']Esprit.
5 Car ceux qui vivent1 selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair, mais ceux [qui vivent] selon [l']Esprit [ont leurs pensées] aux choses de l'Esprit.
1 littéralement : sont.
6 En effet, la pensée de la chair [c'est la] mort, mais la pensée de l'Esprit, [c'est la] vie et [la] paix.
7 Car la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu; et en effet, elle ne le peut pas.
8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.
9 Or vous n'êtes pas dans [la] chair, mais dans [l']Esprit1, si du moins [l']Esprit de Dieu habite en vous. Mais si quelqu'un n'a pas [l']Esprit de Christ, celui-là n'est pas de lui2.
1 l'Esprit lui-même et l'état du croyant sont souvent trop intimement liés dans ces versets 1 à 11 pour faire la différence entre Esprit et esprit, et les séparer l'un de l'autre; voir aussi le verset 15 et la note en 1:4. 2 ou : à lui.
10 Mais si Christ est en vous, le corps est [bien] mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie à cause de [la] justice.
11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité [le] Christ d'entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Une paix merveilleuse succède aux tourments du ch. 7. Coupable, j'ai appris qu'il n'y a plus maintenant de condamnation pour moi: je suis dans le Christ Jésus, place de sécurité parfaite. «Misérable homme», sans force pour accomplir le bien, j'ai découvert une puissance appelée: «la loi de l'Esprit de vie», qui m'affranchit enfin de «la loi du péché», c'est-à-dire de sa domination. Telles sont les deux grandes vérités que je saisis par la foi.
Le plus habile sculpteur disposant du meilleur outil, ne pourra rien ciseler dans un bois vermoulu. Dieu est ce bon ouvrier et la Loi ce bon outil (ch. 7 v. 12 rm 7.7-13). Mais celle-ci a été rendue faible et inefficace par notre «chair» rongée par le péché (v. 3, 7). Nous étions «dans la chair» (v. 9), obligés d'agir «selon» sa volonté. Désormais nous sommes dans le Christ Jésus, marchant «selon l'Esprit» (v. 4).
Il est vrai que, si nous ne sommes plus «dans la chair», la chair est encore en nous. Seulement, après que nous avons cru, l'Esprit de Dieu est venu Lui-même habiter en nous comme le véritable maître de maison. La chair, «le vieil homme», ancien propriétaire, n'est plus présent que comme un locataire indésirable, enfermé dans une chambre. Il n'a plus aucun droit… mais il faut que je veille à ne pas lui ouvrir la porte.
Romains 8:12-21
12 Ainsi donc, frères, nous avons une dette, [mais] pas envers la chair pour vivre selon [la] chair.
13 Car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez; mais si par [l']Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
14 En effet, tous ceux qui sont conduits par [l']Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
15 Car vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage pour être de nouveau dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit1 d'adoption filiale2, par lequel nous crions : « Abba3, Père ! »
1 ou : [l']Esprit. 2 « adoption filiale » désigne l'acte d'adoption et le statut de fils à part entière qui en résulte. 3 Abba : mot araméen que l'on traduit par Père, avec cependant une nuance de tendresse.
16 L'Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers — héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ — si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
Les souffrances présentes et la gloire à venir des enfants de Dieu
18 J'estime, en effet, que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d'être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révélée1.
1 ou : qui doit être révélée pour nous (ou : en nous).
19 Car la création attend, d'une vive attente1, la révélation des fils de Dieu.
1 littéralement : la vive (ou : constante) attente de la création attend.
20 En effet, la création a été soumise à la vanité — non de son [propre] gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise — avec l'espérance
21 que la création elle-même sera aussi libérée de l'esclavage de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
Ainsi nous n'avons plus «une dette envers la chair», ce créancier insatiable et cruel (v. 12). Car nous sommes devenus les enfants de Dieu, et notre Père n'admet pas que nous soyons asservis. Il a Lui-même payé tout ce que nous devions pour que nous soyons libres, ne dépendant plus que de Lui. Jadis l'esclave romain pouvait être affranchi et même exceptionnellement adopté par son maître avec tous les droits à l'héritage. Faible image de ce que Dieu a fait pour de pauvres êtres déchus, souillés et révoltés contre Lui! Non seulement Il leur a accordé pardon, justice, pleine délivrance, mais Il en a fait les membres de sa propre famille. Et ils sont scellés de son Esprit, par lequel aussi les enfants de Dieu connaissent leur relation avec le Père. «Papa» (Abba en hébreu) est souvent le premier mot distinct qu'articule un petit enfant (v. 15, 16; 1 Jean 2:14 début 1j 2.12-17).
En plus de cette certitude qu'Il nous donne, l'Esprit nous enseigne à faire mourir — c'est-à-dire à ne pas laisser s'accomplir — les actions de la chair (v. 13). Et c'est en nous laissant conduire par Lui que nous nous ferons connaître comme fils de Dieu (v. 14; comp. Matt. 5:44, 45 mt 5.43-48) en attendant d'être révélés comme tels à toute la création (v. 19).
Romains 8:22-30
22 Car nous savons que la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'accouchement jusqu'à maintenant.
23 Et non seulement [elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption filiale1, la délivrance2 de notre corps.
1 adoption filiale : désigne l'acte d'adoption et le statut de fils à part entière qui en résulte. 2 avec l'idée qu'un prix a été payé; ailleurs : rédemption.
24 Car nous avons été sauvés en espérance. Or une espérance que l'on voit n'est plus une l'espérance; car ce que quelqu'un voit, l'espère-t–il ?
25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l'espérons, nous l'attendons avec persévérance.
26 Et de même aussi, l'Esprit nous vient en aide dans notre faiblesse. Car nous ne savons pas ce qu'il faut demander comme il convient, mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables.
27 Et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l'Esprit, car c'est selon Dieu qu'il intercède pour les saints.
28 Mais nous savons1 que toutes choses coopèrent pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] dessein.
1 « nous savons » se rattache au « nous ne savons pas » du verset 26.
29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à la ressemblance de son Fils, pour qu'il soit premier-né parmi beaucoup de frères.
30 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Sur cette terre, souillée par le péché, règnent l'injustice, la souffrance et la peur. L'homme a soumis toute la création, y compris aujourd'hui le cosmos, au service de sa vanité (v. 20 rm 8.19-23), de sa corruption (v. 21 rm 8.19-23). Les soupirs de tous les opprimés montent vers le grand Juge (Lam. 3:34-36 lm 3.34-36). Nous-mêmes aussi nous soupirons dans «le corps de notre abaissement» (Phil. 3:21 ph 3.20-21). Nous ressentons la fatigue du péché qui nous environne et que, de plus, il nous faut continuellement juger en nous-mêmes (v. 13 rm 8.12-13). Notre infirmité est grande: nous ne savons ni comment prier ni que demander. Aussi est-ce encore une fonction de l'Esprit que d'intercéder en notre faveur dans un langage que Dieu comprend (v. 27). Nous ne savons pas davantage ce qui est bon pour nous. Mais le v. 28 nous affirme que tout ce qui arrive a été préparé par Dieu et finalement s'insère dans «son dessein», dont Christ est le centre. Car c'est pour donner à son Fils des compagnons dans la gloire que Dieu a préconnu, prédestiné, appelé, justifié, glorifié ces êtres, jadis misérables et perdus, qu'Il prépare actuellement pour leur céleste vocation (v. 29). Chaîne sublime des conseils divins qui relie l'éternité passée à l'éternité à venir et qui donne son sens au moment présent!
Romains 8:31-39
« Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu »
31 Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32 Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment, par grâce, ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui1 ?
1 c.-à-d. : son Fils.
33 Qui intentera une accusation contre des élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie;
34 qui est celui qui condamne ? [Le] Christ [Jésus] est mort, bien plus, il est aussi ressuscité, il est aussi à la droite de Dieu, il intercède aussi pour nous.
35 Qui nous séparera de l'amour du Christ ? Détresse ou angoisse, ou persécution, ou famine, ou dénuement, ou péril, ou épée ?
36 C'est comme il est écrit : « À cause de toi, nous sommes mis à mort tout le jour; nous avons été considérés comme des brebis [destinées] à l'abattoir. »1
1 Psaumes 44:23.
37 Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni seigneuries, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances,
39 ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur.
Un tel déploiement des conseils éternels de Dieu laisse le racheté sans paroles. Toute question qu'il pouvait encore se poser a trouvé sa réponse parfaite! Dieu est pour lui; quel ennemi se risquerait encore à le toucher? Dieu le justifie; qui oserait désormais l'accuser? Le seul qui pourrait le condamner: Christ, est devenu son souverain intercesseur! Et que pourrait refuser un Dieu qui nous a fait dans son Fils le plus grand de tous les dons? Il donnera «toutes choses avec Lui». Oui, y compris s'il le faut les épreuves (v. 28 rm 8.26-28). Il semble que celles-ci tendraient plutôt à nous séparer de l'amour de Christ en produisant en nous les murmures ou le découragement. Au contraire! «Toutes ces choses» nous permettent de faire l'expérience de cet amour comme nous n'aurions pas pu le connaître autrement. Quelle que soit la forme de l'épreuve: affliction, détresse, persécution… dans chacune d’elles la grâce variée du Seigneur trouve à s'exprimer d'une manière particulière: soutien, consolation, tendresse, sympathie parfaite… À chaque souffrance vient répondre une forme personnelle de son amour. Et quand il en sera fini à jamais de la terre et de ses peines, nous resterons pour l'éternité les objets de l'amour de Dieu.