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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/romans-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Ch. 10 v. 1-10 â Salut de Dieu par la foi, dâabord par rapport aux Juifs
Ch. 10 v. 1-4 â Paul désire le salut des Juifs, qui le cherchent par leur propre justice
Ayant touché ce sujet, lâapôtre qui aimait profondément sa nation, comme peuple de Dieu, épanche son cÅur en exposant la doctrine qui la scandalisait. [10:1] Son désir, le but des affections de son cÅur, était le salut dâIsraël. [10:2] Objets de ses affections, les Juifs sont vus par lui, ayant du zèle pour Dieu, tout ignorant quâils fussent, hélas ! pour ce qui est de lâenseignement de Dieu. [10:3] Ignorant la justice de Dieu, ils cherchaient, dans leur zèle, à établir leur propre justice et ne se soumettaient pas à la justice de Dieu; [10:4] « car Christ est la fin de la loi pour justice à tout croyant » (verset 4).
Ch. 10 v. 5-8 â Conseils de Dieu pour Son peuple, quand la loi est mise de côté]
La relation du peuple avec Dieu ne peut se faire que par la foi, une fois la loi définitivement violée
Cependant lâapôtre déclare sa doctrine nettement et avec fermeté; il lâannonce de son côté, mais le Deutéronome viendra lui fournir une preuve inattendue du principe quâil expose. [10:6-8] Paul cite un passage de ce livre, qui traite la question de lâétat dâIsraël pour le temps où Israël aurait violé la loi et où il en aurait subi les conséquences. « Les choses cachées », avait dit le législateur, « sont à lâÃternel, notre Dieu; et les choses révélées », sont pour le peuple (Deut. 29:29). Le sens de ce passage est celui-ci : la loi était donnée clairement et positivement, comme condition de la jouissance des bénédictions; ce que Dieu ferait en grâce souveraine, quand Israël serait sous les conséquences de la violation de cette loi, restait dans le secret de Sa volonté suprême. Là -dessus cependant le passage révèle distinctement un autre
, savoir que, lorsque lâaccomplissement de la loi serait devenu impossible et que, pour avoir violé la loi, Israël aurait été déjà chassé de son pays, alors, si le cÅur du peuple se tournait vers Dieu dans ce pays éloigné, Dieu accepterait le peuple. Câen était fait de la loi comme condition de relation avec Dieu : Israël, selon le chapitre 30 du Deutéronome que nous considérons, était chassé de sa terre, était « Lo-Ammi », nâétait plus le peuple de Dieu [(Os. 1:9)]. Le témoignage de Dieu néanmoins sâadressait à lui : il pouvait se tourner vers Dieu en esprit et par la foi. [10:6] Or, dans ce cas, sa relation avec Dieu nâétait plus sur le pied de la loi, mais sur celui de la foi. Mais, dit lâapôtre, câest Christ qui est lâobjet de cette foi, [10:4] comme il est la fin de la loi. Aucun Juif nâaurait nié que le Messie ne fût lâobjet de lâattente de tout vrai Israélite, quand autrement toute espérance était perdue pour le peuple.Christ introduit comme clé des voies de Dieu, après quâIsraël a manqué à la loi
Le passage du Deutéronome, cité par lâapôtre, sâapplique donc directement à lâétat dâIsraël dans le temps où lâapôtre a écrit : [10:5] Moïse, ayant terminé tout ce qui se rapporte aux relations dâIsraël avec Dieu, selon la loi, [10:6] annonce dâautres conseils de Dieu et pose sur eux le principe du retour du cÅur à Dieu, quand tout serait fini à lâégard de la loi et quâIsraël serait dans un lieu où il serait impossible de lâaccomplir, savoir dans la captivité parmi les Gentils. Ce passage a une portée remarquable dans le raisonnement de lâapôtre et sa citation est une preuve extraordinaire que le Saint Esprit agit dans ses raisonnements. [10:6-7] Câest lâapôtre qui introduit Christ : mais la combinaison des vérités des diverses positions dâIsraël, de la loi, et du retour du cÅur du peuple quand ce dernier était perdu sous la loi; cette combinaison dont Christ était et pouvait seul être la clef de voûte, montre chez lâapôtre une vue dâensemble des voies de Dieu, que lâEsprit de Dieu seul peut donner et qui exprime évidemment Ses pensées (voir la fin du chapitre 29 et le chapitre 30 du Deutéronome).
Confession de la bouche et croyance du cÅur, en contraste avec la loi
Ch. 10 v. 8-11 â La parole de la foi, moyen de sâapprocher de Dieu
[10:8] La parole de foi donc (que le passage du Deutéronome avait montrée être lâespérance dâIsraël) est celle que lâapôtre annonçait : [10:9] savoir, que si lâon confesse de sa bouche le Seigneur Jésus, et que lâon croie dans son cÅur que Dieu lâa ressuscité, on sera sauvé (v. 9). Précieuse assertion, assertion simple et positive, [10:11] appuyée, si cela était nécessaire, par le témoignage de lâAncien Testament : « Quiconque croit en Lui ne sera point confus ». [10:10] Les mots «
» et « » des versets 9 et 10 sont en contraste avec la loi. Dans le cas supposé par le passage du Deutéronome, Israël ne pouvait accomplir la loi; [10:8] mais la parole de son Dieu, dit Moïse, pouvait être dans le cÅur et dans la bouche dâIsraël. Ainsi maintenant pour le Juif comme pour tous, la foi du cÅur est le moyen de sâapprocher de Dieu.Ch. 10 v. 9 â Croire avec un cÅur qui sâintéresse à la vérité qui lui est présentée
[10:9] Remarquez que lâapôtre ne dit pas ici : « si tu aimes de cÅur », ou : « si ton cÅur est ce quâil devrait être à lâégard de Dieu », mais : « si tu
dans ton cÅur ». Un homme croit de cÅur quand il croit réellement dâun cÅur qui sâintéresse à la chose; ses affections étant engagées dans la vérité, il désire, quand il est question de la grâce, que ce qui lui est dit soit la vérité; il désire la chose, et en même temps, il ne doute pas quâelle ne soit vraie. Ce nâest pas au fait quâil y a part, quâil croit, mais à lâobjet même, à la vérité de ce qui lui en est dit, y portant de lâintérêt parce que cet objet a de lâimportance pour lui. Ce nâest pas de lâétat des affections de lâhomme (question dâailleurs très importante ) quâil sâagit ici, mais de lâimportance et de la vérité de ce qui est présenté à lâhomme par la Parole; de son importance pour lâhomme lui-même, qui sent en avoir besoin pour son salut, salut dont il a conscience dâavoir besoin, et dont il ne saurait se passer; il sâagit dâune vérité dont lâhomme est assuré, comme se fondant sur un témoignage de Dieu lui-même. Dieu affirme à cet homme que le salut lui appartient; ce nâest pas quâil est appelé à croire comme objet de sa foi; câest ce que Dieu affirme à quiconque croit.Ch. 10 v. 9 â Confession de Jésus comme témoignage de la foi du cÅur
[10:9] Au reste, cette foi dont lâapôtre parle, se manifeste dans la preuve quâelle donne de sa sincérité, par la confession du nom de Christ. Si quelquâun est convaincu que Jésus est le Christ et refuse de le confesser, la conviction quâil a de cette vérité sera évidemment sa plus grande condamnation. La foi du cÅur produit la confession de bouche; la confession de bouche est la contre-épreuve de la sincérité de la foi. Cette confession est le témoignage que Dieu demande tout premièrement; la rendre, câest sonner de la trompette dans le pays en face de lâennemi (Nomb. 10 [v. 9]), câest dire que Christ a vaincu et quâen droit toutes choses lui appartiennent. Cette confession fait intervenir Dieu en réponse au nom de Jésus : ce nâest pas ce qui donne la justice, mais câest reconnaître le Christ publiquement, [10:10] et ainsi donner une expression à la foi par laquelle nous avons part à la justice de Dieu, en sorte quâon puisse dire de nous : « Celui-là croit en Jésus à salut; il a la foi qui justifie ».
Nos affections dépendent de ce que lâamour de Dieu a fait pour nous
[10:9] Je suis entré ici dans quelques détails, parce que le sens de lâexpression « croire de cÅur » est un point sur lequel lâesprit de lâhomme sâembrouille, et sâembrouille dâautant plus que lâhomme est sincère, bien que ses difficultés proviennent dâun reste dâincrédulité et de 1 Jean 4:19)]. Or cet amour de Dieu a fait quelque chose et lâa fait selon nos besoins et selon Sa gloire : il a donné Jésus, et Jésus a accompli ce quâil faut pour que nous participions à la justice divine. Ainsi cet amour a placé dans une relation certaine dâenfant et dââme justifiée devant Dieu, selon la perfection de lâÅuvre de Christ, celui qui, reconnaissant quâil est un pécheur perdu, croit en Jésus. Le salut appartient à une telle âme, selon la déclaration de Dieu lui-même. Aimée dâun tel amour, sauvée par une telle grâce, jouissant dâune telle faveur, elle cultive donc des affections qui conviennent au don de Jésus et à la connaissance quâelle a de Lui et de sa bonté.
. Il est impossible quâune âme réveillée ne sente pas la nécessité dâavoir ses affections réglées et tournées vers Dieu; et si elle ne se soumet pas à la justice de Dieu, elle cherche à faire dépendre la faveur de Dieu de lâétat de ses propres affections [(10:3)], tandis que Dieu nous aime lorsque nous ne sommes que pécheurs. Lâétat de nos affections est de toute importance, mais cela suppose une relation qui subsiste déjà et selon laquelle nous aimons. Nous aimons aussi parce que nous sommes aimés de Dieu [(Ch. 10 v. 11-21 â Lâévangile prêché aux Gentils comme aux Juifs
Ch. 10 v. 11-17 â Annonce de la bonne nouvelle à tous sans différence
Ch. 10 v. 11-13 â Bénédiction pour tous sans différence, comme pour le péché
[10:11] En outre, il est évident que si câest à « quiconque » croit en Jésus que la bénédiction appartient, [10:12] le Gentil a part à cette bénédiction comme le Juif : « Il nây a pas de différence⦠le même Seigneur de tous est riche envers tous ceux qui lâinvoquent » (v. 12). Il est beau de retrouver ici cette formule « il nây a point de différence ». Lâapôtre sâen était servi, chapitre 3:22, en ajoutant, « car tous ont péché ». Le péché met tous les hommes au même niveau devant Dieu; mais quant à la bénédiction aussi « il nây a pas de différence » car le même Seigneur est riche envers tous « car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (verset 13).
Ch. 10 v. 14-17 â Principe dâévangélisation pour annoncer le salut par la foi
Lâapôtre fonde un autre raisonnement sur cette déclaration, justifiant ainsi par elle les voies de Dieu accomplies dans son ministère. [10:13] Les Ãcritures des Juifs déclarent que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. [10:14] Or les Juifs reconnaissaient bien que les Gentils ne connaissaient pas le nom du Dieu vrai et vivant. Il fallait donc annoncer ce nom à ces Gentils pour quâils lâinvoquassent; [10:15] aussi est-il écrit : « Combien sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix » (v. 14, 15). En traitant ces questions avec les Juifs, Paul sâappuie naturellement sur lâautorité de leurs propres Ãcritures; [10:16] mais il applique au Juif comme au Gentil, le principe dâévangélisation annoncé dans le beau passage quâil cite. En effet, ce nâest pas dans la loi que le Juif en trouvait la réalisation, car la loi nâa pas été la publication dâune bonne nouvelle. Afin de montrer quâIsraël avait été ainsi évangélisé, et de montrer lâincrédulité de ce peuple, lâapôtre cite Ãsaïe qui déclare que câest à une prédication, à une vérité publiquement annoncée, quâIsraël nâa pas cru; [10:17] en sorte quâil fallait la foi dans une vérité ainsi prêchée, dans la parole annoncée.
Ch. 10 v. 18-21 â Réception des Gentils par Dieu, et rébellion dâIsraël
Dieu a toujours eu en vue les Gentils dans Son témoignage, ce quâIsraël refuse
Le verset 18 présente quelque difficulté. [10:18] Il est certain que lâapôtre veut faire comprendre que cette publication de la vérité de la part de Dieu, dont il parle, avait eu lieu : Israël était sans excuse, car même le bruit sâen était répandu partout, et les paroles qui annonçaient Dieu étaient allées jusquâau bout de la terre : les Gentils même les avaient entendues en tout lieu. Cela est clair. Mais est-ce que lâapôtre
seulement les paroles (qui, dans le passage cité, sâappliquent au témoignage de la création); ou veut-il parler du témoignage même de la nature ? Je crois quâil emploie ce passage du Psaume 19 pour montrer que Dieu, dans ses témoignages, avait les Gentils en vue; quâil veut suggérer aux Juifs, par une citation de leurs propres Ãcritures, que non seulement eux, les Juifs, ont entendu, mais que le témoignage est allé partout et que cela était dans les pensées de Dieu. Lâapôtre ne cite pas le passage comme une prophétie annonçant ce qui avait lieu au moment où il parle; il emprunte les paroles contenues dans le Psaume pour montrer que ce témoignage universel était dans les pensées de Dieu, quel que fût le moyen employé. [10:19] Alors précisant la chose davantage pour le Juif, lâapôtre ajoute : « Israël nâa-t-il pas connu ? » (v. 19). Nâa-t-il pas été averti de cette extension du témoignage aux Gentils, de cette proclamation de la grâce qui leur a été faite, de la réception du témoignage par eux, témoignage dont lâeffet serait de les mettre en relation avec Dieu ? Oui, Moïse avait déjà dit que Dieu provoquerait son peuple à la jalousie par une nation sans intelligence; [10:20] et Ãsaïe avait parlé hardiment, en déclarant formellement que Dieu serait trouvé par une nation qui ne le cherchait pas, [10:21] et en disant à Israël que Dieu avait tout le jour étendu ses mains vers un peuple rebelle et contredisant; [10:20] en un mot, que les Gentils trouveraient Dieu [10:21] et quâIsraël lui serait rebelle.Témoignage quant à la position des Juifs et des Gentils
Ainsi le témoignage rendu à la position relative des Juifs et des Gentils, bien que lâapôtre lâaborde doucement et graduellement, est distinct et formel : [10:20] Les Gentils reçus â [10:21] Israël en inimitié.
Rejet du peuple par Dieu, question traitée par le chapitre 11
[11:1] Là -dessus la question surgit immédiatement : « Dieu donc a-t-il rejeté son peuple ? ». Câest à cette question que le chapitre 11 donne la réponse.