Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Nouveau Testament Populaire 1891 NT Populaire 1891
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 10". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ntp/romans-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 10". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Romains 10:1
SOMMAIRE DE ROMAINS 10
Les Juifs exclus à cause de leur incrédulité
Frères
Ce mot s’adressait à ses concitoyens, à ses frères selon la chair, dans le verset Romains 9:3. Ici il veut parler de frères en Christ, ceux qui sont unis par des liens spirituels.
Le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu
Pour Israël. Pour ce qui concerne la profonde sollicitude de Paul pour le salut de ses concitoyens, voir Romains 9:1-3.
Romains 10:2
Ils ont du zèle pour Dieu
Ils étaient religieux, consciencieux, zélés, mais dans l’erreur et fanatiques. Pour des exemples de leur zèle erroné, voir Actes 21:27-31 ; 22.3. Mais même un zèle dans l’erreur est meilleur que de l’indifférence.
Romains 10:3
Ne connaissant pas la justice de Dieu
Il est maintenant démontré que leur zèle n’était pas selon la connaissance. Ils n’avaient aucune connaissance du plan de justice de Dieu, de la justice obtenue en ayant foi en Christ, faisant confiance en la justice de leurs œuvres, se rassurant par l’observation de la loi, et en obéissant aux traditions des hommes, Marc 7:7, 8. Autrement dit, ils refusaient de se soumettre à la justice de Dieu à travers la foi.
Romains 10:4
Car Christ est la fin de la loi
Le sens en est que toute la loi désignait Christ, et sa justice, ils en étaient l’objet. Mais les Juifs se cramponnaient à la loi, et refusaient de croire en Christ, dans lequel la loi trouvait son accomplissement.
Pour la justification de tous ceux qui croient
Tant que les Juifs restaient dans l’incrédulité, ils étaient séparés de Christ. Celui qui croit se soumet au plan de justice de Dieu.
Romains 10:5
Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi
Paul montre maintenant aux Juifs qui s’accrochent à la loi que la loi elle-même est contre la loi en tant que moyen d’assurance de justice, voir Lévitique 18:5.
L’homme qui mettra ces choses en pratique, etc
Celui qui observera rigoureusement la loi, dans tous ses aspects, sans faille, aura la vie. Mais Paul a déjà démontré par ailleurs que nul ne peut observer parfaitement la loi. Leur justice, alors, demande une parfaite obéissance, une vie sans péché. Quel est le Juif qui peut dire qu’il n’a jamais péché ?
Romains 10:6
La justice qui vient de la foi
C’est-à-dire la « justice de Dieu, » en contraste avec celle de la loi. Le passage qui suit est une citation libre de Deutéronome 30:11-14. Paul modifie quelque peu ce passage pour en démontrer plus fortement son application spirituelle. Il s’appliquait au début à certains commandements adressés par Moïse à Israël, mais son esprit s’applique à l’Évangile.
Ne dis pas en ton cœur : qui montera au ciel ?
Les Juifs espéraient un Sauveur, régnant sur la terre, un roi visible, dans un royaume terrestre, et donc ils disaient : « faites descendre Christ du ciel où vous dites qu’il est, et nous croirons en Lui. »
Romains 10:7
Ou : qui descendra dans l’abîme ?
Une autre pierre d’achoppement pour les Juifs était la mort et l’ensevelissement de Christ. Quand Jésus est mort sur la croix, ils soutenaient que c’était une preuve qu’il n’était pas le Christ. Ils en étaient encore à demander devoir de leurs propres yeux le Christ ressuscité, pensant qu’il était encore au royaume des morts. Les Juifs cherchaient plus le spectacle que la foi.
Romains 10:8
Que dit-elle donc ?
Que demande la justice de Dieu ? Paul réplique que nous n’avons à aller ni au ciel, ni dans le « hadès » pour obtenir le salut, mais que
la parole est près de toi
L’Évangile est à portée de main. La foi en lui, nourrie dans le cœur et ouvertement confessée, assurera le salut. Ceci est plus complètement expliqué dans le verset suivant.
Romains 10:9
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus
Pour l’importance que Jésus attachait à cette confession, voir Matthieu 10:32 ; Luc 12:8 et comparer Actes 8:37. De confesser Christ pendant cette époque de persécution était une épreuve de foi très sévère. Notons bien qu’il n’y a pas là de promesse pour une foi discrète et cachée.
Si tu crois dans ton cœur
C’est-à-dire de tout ton cœur. Cette croyance ne doit pas être seulement un accord mental, mais quelque chose qui amène l’homme tout entier dans l’amour, la confiance, et l’obéissance à Christ. C’est à une telle foi que se réfère Romains 1:5 où est décrite « l’obéissance de la foi. »
Tu seras sauvé
La confession d’une telle foi unit son sujet à Christ, et lui impartit la justice de ceux qui sont morts au péché et ont été affranchis de la loi. Voir Romains 6:1-4.
Romains 10:10
Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice
Une telle croyance, la foi qui sauve, est une puissance sur la vie. Elle influence nos actions et nous conduit dans « l’obéissance de la foi, » à demeurer en Christ, dans lequel se trouve le pardon.
De la bouche
La foi du cœur doit être ouvertement confessée. Ceci est une épreuve de la foi. Que notre foi nous pousse à la confesser est pour nous une assurance de salut. Toute la vie chrétienne est une confession et un témoignage.
Romains 10:11
Selon ce que dit l’Écriture
L’Écriture a prédit le salut par la foi, quand elle dit : « quiconque croit en lui ne sera point confus, » et donc un tel plan de justice nous est fourni dans les Écritures Juives. Ésaïe 28:16
Romains 10:12
Il n’y a aucune différence
Les Juifs faisaient objection au salut, s’il n’était pas par la loi. Paul vient juste de montrer que la justice ne peut être obtenue par la loi, et ensuite que les prophètes ont prédit le salut par la foi. Mais le Juif est maintenant supposé objecter que ce salut est réservé aux Juifs, or Paul prêche ce salut aux païens. De là Paul déclare que ce salut est pour le Grec (le païen, le Gentil) aussi bien que pour le Juif, comme cela est montré dans le passage qui vient d’être cité au verset 11. Il dit : « quiconque croit en lui » etc. Ésaïe 28:16. Il montre un peu plus loin que « le même Seigneur est riche pour tous ceux qui l’invoquent, » quelque soit leur race, et ceci par une autre citation des prophètes, qui se trouve en Joël 2:32.
Romains 10:13
Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé
Invoquer ce nom implique :
Romains 10:14
Comment donc invoqueront-t-ils celui en qui ils n’ont pas cru ?
Les passages cités d’après les prophètes montrent que les païens pouvaient également saisir l’occasion du salut. De là le devoir de la prédication est maintenant démontré. On ne peut « invoquer le Seigneur » sans la foi, voir Romains 10:13 ; mais il ne peut y avoir de la foi dans le Seigneur tant que sa parole n’a pas été entendue, puisque la connaissance est un élément de la foi. Or, on ne peut entendre l’histoire de l’Évangile tant qu’il n’est pas prêché, et donc la prédication aux païens était une chose essentielle pour exposer les desseins de Dieu.
Romains 10:15
Et comment y aura-t-il des prédicateurs, etc
Il était nécessaire que les apôtres, les évangélistes, ceux qui avaient connaissance de l’Évangile, soient envoyés. C’est pour cela que Christ a dit : « allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création, » Marc 16:15 ; Matthieu 28:19. Puis Paul montre le devoir qu’il a de prêcher au Grec comme au Juif.
Selon qu’il est écrit
Voir Ésaïe 52:7. Ce message apportait aux païens des nouvelles bénies, et le passage cité d’après Ésaïe, montre, sous forme d’image, combien seront réjouis ceux qui croiront à ces bonnes nouvelles ; voir Actes 13:38.
Romains 10:16
Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle
Tous ne l’ont pas encore entendue, et ne peuvent donc pas lui avoir obéi. Cette bonne nouvelle était l’accomplissement des prédictions des prophètes, mais beaucoup sont encore dans l’incrédulité. (Notons d’ailleurs que l’Évangile doit être obéi). Cette incrédulité n’est pas une surprise, puisqu’elle était aussi prédite par Ésaïe, quand il dit :
Seigneur, qui a cru à notre prédication ?
Voir Ésaïe 53:1.
Romains 10:17
Ainsi la foi vient de ce qu’on entend
D’où le besoin de prédication. Si Dieu apportait par miracle la foi dans un cœur, un prédicateur ne serait pas nécessaire, mais le dessein de Dieu est que la foi soit le résultat de l’écoute de sa Parole, la Parole de Christ, apportée par la prédication. Pour un exemple du plan de l’Évangile, voir Actes 18:8.
Romains 10:18
N’ont-ils pas entendu ?
À qui sont fait-il allusion ? À la fois aux Juifs et aux païens. L’objecteur pourrait dire : « bon, si la foi vient de ce que l’on entend, si peu ont entendu que nous ne sommes pas responsables de notre incrédulité. » Non, répond l’apôtre, car l’occasion d’entendre a été largement étendue. Dans le langage du Psalmiste, Psaumes 19:4 ;
Leur voix est allée par toute la terre
La voix des prédicateurs de l’Évangile. Quand la vaste multitude qui s’est convertie le jour de Pentecôte est retournée vers ses demeures, l’Évangile a été diffusé dans tout le monde civilisé. Paul écrivait à ce moment-là à l’église de Rome, où nul apôtre n’était jamais allé.
Romains 10:19
Israël ne l’a-t-il pas su ?
Le Juif est supposé objecter : « si l’Évangile a été aussi largement diffusé, pourquoi la plus grande partie d’Israël est restée dans l’ignorance que les païens pouvaient être sauvés ? »
Paul réplique qu’Israël pouvait avoir connaissance :
Romains 10:21
J’ai tendu mes mains, etc
Citation d’Ésaïe 65:2. Il présente l’image d’un parent, les mains tendues, appelant un enfant capricieux. Cet enfant était la nation Juive. Elle refusait d’écouter l’appel. Voir Matthieu 23:37. L’apôtre ne décrit pas le rejet d’Israël comme étant un décret divin, mais il en attribue la cause à Israël lui-même. Dans le passage de Matthieu cité en référence, le Sauveur dit : « combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants... et vous ne l’avez pas voulu. » La volonté divine était qu’Israël soit sauvée, mais Israël a refusé avec opiniâtreté.