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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-9.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Romains 9:1
* L’apôtre s’inquiète de voir ses concitoyens, rester étrangers à l’Évangile. (1-5)
Les promesses sont accomplies pour la postérité spirituelle d’Abraham. (6-13)
Réponses contre des objections à la conduite souveraine de Dieu dans l’exercice de Sa Miséricorde et Sa Justice. (14-24)
Cette souveraineté s’exerce dans tout ce que fait Dieu, à la fois pour les Juifs et les païens. (25-29)
Les Juifs ont « trébuché » spirituellement, ayant recherch éla justification, non pas par la foi, mais par les œuvres de la loi. (30-33)
(1-5)
Étant sur le point de discuter du refus de l’Évangile par les Juifs et de l’appel des païens, en montrant que ceci est en accord avec l’Amour souverain de Dieu, l’apôtre exprime fermement son affection à l’égard de ceux qu’il côtoie.
Il en appelle solennellement à Christ ; sa conscience, éclairée et dirigée par le Saint-Esprit, témoigne de sa sincérité. Il irait jusqu’à accepter d’être traité de « maudit », d’anathème, d’être en disgrâce, crucifié, et même être pour un temps, en pleine détresse, s’il pouvait sauver sa nation de la destruction spirituelle, à cause de son incrédulité obstinée.
Rester insensible à la condition éternelle de notre prochain est contraire à l’amour exigé par la loi et à la miséricorde de l’Évangile.
Les Juifs avaient longtemps professé être des adorateurs de l’Éternel. La loi, et l’alliance nationale fondée sur ces principes, les concernaient. Leur adoration au temple était en harmonie avec le futur salut qu’allait offrir le Messie, elle témoignait de leur communion avec Dieu.
Toutes les promesses, concernant Christ et Son salut ont été données au peuple juif. Jésus-Christ est non seulement un Médiateur, mais Il est Dieu, béni pour toujours !
Romains 9:6
(6-13)
Le rejet de l’Évangile par les Juifs, n’a pas empêché l’accomplissement de la promesse que Dieu a faite aux patriarches, au sujet de leur descendance.
Les promesses de Dieu s’accomplissent toujours, comme d’ailleurs les manifestations de Sa colère, lorsqu’on méprise Ses avertissements. La Grâce ne se manifeste jamais dans la terreur ni le sang et on constate d’ailleurs, les bénédictions que peut apporter le salut, dans le cadre de l’église.
On peut constater que certains descendants d’Abraham furent choisis par Dieu, alors que d’autres ne l’ont pas été : le Seigneur a œuvré selon Sa propre Volonté. Dieu avait prévu qu’Ésaü et Jacob devaient naître dans le péché, et qu’ils méritaient, par nature, de subir Sa colère, comme tout autre. S’ils avaient été livrés à eux-mêmes, ils auraient continué à vivre dans l’iniquité, tout au long de leur existence ; mais pour de sages et saintes raisons, (qui nous échappent d’ailleurs), Dieu a résolu de changer le cœur de Jacob, et de laisser Ésaü dans sa perversité. Cet exemple d’Ésaü et de Jacob fait la lumière sur la conduite divine envers la race humaine, qui a chuté.
Toute l’Écriture montre la différence entre celui qui professe, être chrétien sans réelle conviction, et celui qui l’est véritablement. Beaucoup de bénédictions sont octroyées par le ciel à des personnes qui ne veulent pas connaître Dieu. Il y a, cependant, un encouragement à jouir pleinement des bénéfices de la Grâce divine !
Romains 9:14
(14-24)
Quelles que soient les œuvres que Dieu accomplit, elles sont toutes justes !Il n’y a que la Grâce de Dieu qui puisse rendre Son peuple, saint et heureux, différent des autres. Dans Sa Grâce, efficace et merveilleuse, qui n’appartient qu’à Lui seul, Dieu agit avec bonté. Nul ne mérite cette Grâce et les rachetés doivent remercier Dieu pour ce don ; et ceux qui périssent dans leurs péchés ne peuvent que se blâmer eux-mêmes, Osée 13:9.
Dieu n’est pas lié au delà de Ses promesses et de Ses alliances, par lesquelles Sa Volonté a été révélée : cela signifie qu’Il recevra et ne rejettera jamais, ceux qui viennent à Christ ; mais le fait d’attirer ou non les âmes à Lui, n’est qu’une « faveur » conforme à Sa Volonté. Pourquoi rencontre-t-Il des refus de croire, de la part de l’homme ? N’est ce pas une réaction hostile de ce dernier, contre son Créateur ? En fait, quand un homme s’approche de Jésus, il est réduit spirituellement à néant, à moins que rien, confessant que Dieu devient son Seigneur, le Souverain de toutes choses. Qui es-tu, pauvre insensé, si faible et incapable de juger les décisions divines ?Il nous appartient de nous soumettre à Dieu et de ne pas contester Sa Volonté. Les hommes n’accorderaient-ils pas au Dieu infini, le même droit souverain de diriger les affaires de la création, que celui que le potier exerce, en disposant de son argile, lorsque du même bloc initial, il produit un vase honorable, ou un autre, destiné à un usage des plus vils ? Dieu ne peut pas pratiquer le mal, malgré l’opinion de certaines personnes. Il montrera toujours qu’Il déteste le péché. Il a formé des « vases » pleins de miséricorde.
La sanctification est la préparation de l’âme, en vue de sa participation à la gloire céleste. Ceci est l’œuvre de Dieu. Les pécheurs cheminent délibérément vers l’enfer, mais Dieu prépare les saints pour le ciel ; tous ceux qui sont destinés à entrer au ciel, sont dès maintenant préparés spirituellement par Dieu.
Voulons-nous connaître quels sont ces « vases » de miséricorde ? Ils sont ceux que Dieu a appelés ; ce ne sont pas uniquement des Juifs, mais aussi des païens (les Gentils). Il est certain qu’il ne peut pas y avoir la moindre injustice dans chacune des dispensations divines, Dieu, exerçant toujours Sa longanimité et Sa patience envers les pécheurs qui dégénèrent dans leur culpabilité croissante, avant de sombrer dans une destruction complète. La faute réside dans le pécheur endurci.
De telles vérités peuvent paraître difficiles à assimiler, même pour tous ceux qui aiment Dieu et Le craignent, cependant à l’encontre de leur raison, ils doivent faire silence devant Lui.
Seul le Seigneur nous a rendus différents ; nous devons L’adorer pour Sa Miséricorde, Son pardon et Sa Grâce, qui nous font naitre de nouveau ; soyons attentifs et réceptifs à cet appel céleste qui nous transforme spirituellement !
Romains 9:25
(25-29)
Le rejet du Messie par les Juifs, et l’acceptation, par les païens, du salut qu’Il offre, ont été prédits dans l’Ancien Testament. Ce fait tend réellement à démontrer la véracité de l’Écriture et l’accomplissement de Ses prophéties.
C’est une merveille de la Puissance et de Miséricorde de Dieu, de constater qu’aujourd’hui, plusieurs acceptent toujours l’offre du salut : si Dieu avait agi envers Son peuple, selon l’ampleur de ses péchés, tous auraient péri.
L’Écriture nous enseigne cette grande vérité : parmi le vaste nombre de ceux qui professent être chrétiens, il est à craindre qu’une partie seulement soit réellement sauvée …
Romains 9:30
(30-33)
Les païens (les Gentils) ne connaissaient pas leur culpabilité et leur misère, relative à leurs péchés, ils ne se préoccupaient donc pas d’y apporter un quelconque remède. Ils ont cependant été justifiés par la foi. Non pas en devenant des prosélytes de la religion juive, en se soumettant à la loi, mais en acceptant Christ, en croyant en Lui, et en obéissant à l’Évangile.
Les Juifs parlaient beaucoup de « justification » et de « sainteté », ils paraissaient être très fiers d’être le « peuple élu » de Dieu. Ils recherchaient Dieu d’une mauvaise manière, ils empruntaient le mauvais chemin, pas celui de l’humilité. Ils ne recherchaient pas la foi, ni l’acceptation de Christ, ni dépendance, ni soumission à l’Évangile. Ils s’attendaient à être justifiés en observant seulement les préceptes et les cérémonies de la loi de Moïse.
Les Juifs incrédules disposaient d’une offre magnifique de justice, de vie et de salut, qui leur était proposée par l’Évangile : ils ne l’ont pas aimé, ni accepté.
Avons-nous cherché à savoir comment être justifiés devant Dieu, en désirant la bénédiction, comme il est indiqué dans ce texte, par la foi en Christ, le Seigneur, notre Justice ? Dans l’affirmative, nous ne serons pas honteux au jour terrible, du Jugement, quand tous les « refuges » des mensonges seront balayés, et que la colère divine s’étendra jusqu’aux confins de tout lieu caché ; tous périront, sauf ceux que Dieu aura sauvés, par le sacrifice de Son propre Fils !