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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-peter-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Chapitre 1er
Ch. 1 v. 1-2 â Adresse de lâépître
Ch. 1 v. 1 â Deux épîtres envoyées aux Juifs dispersés en Asie Mineure
[1:1] La première épître de Pierre est adressée aux croyants de la dispersion dâIsraël qui se trouvaient dans les provinces de lâAsie Mineure, que lâapôtre nomme dans le premier verset; la seconde épître déclare elle-même quâelle est une seconde lettre adressée aux mêmes personnes [(2 Pier. 3:1)], de sorte que lâune et lâautre ont été destinées aux Juifs de lâAsie Mineure, à ceux du moins parmi eux, qui avaient la même précieuse foi que lâapôtre [(2 Pier. 1:1)].
Caractère des deux épîtres : conduite des croyants et gouvernement divin
La première épître est fondée sur la doctrine de lâappel céleste (je ne dis pas sur la doctrine de lâAssemblée sur la terre1, qui nâest pas placée ici devant nous), en contraste avec la part des Juifs sur la terre. Elle présente les chrétiens, et en particulier les chrétiens dâentre les Juifs, comme pèlerins et étrangers sur la terre [(2:11)]. La conduite qui convient à de telles personnes est plus largement développée que la doctrine. Le Seigneur Jésus, qui fut lui-même pèlerin et étranger ici-bas, est présenté comme modèle sous plus dâun aspect [(2:21)]. Les deux épîtres tracent le tableau du juste gouvernement de Dieu depuis le commencement jusquâà la consommation de toutes choses, alors que les éléments embrasés se fondront [(2 Pier. 3:12)], et quâil y aura de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera [(2 Pier. 3:13)]. La première épître parle du gouvernement de Dieu en faveur des croyants; la seconde, de ce gouvernement en rapport avec le jugement des méchants. Cependant, en présentant lâappel céleste, lâapôtre présente nécessairement le salut, la délivrance de lââme, en contraste avec les délivrances temporelles des Juifs.
1 Jâajoute ici « sur la terre », parce que lâAssemblée comme bâtie par Jésus lui-même et pas encore achevée, est mentionnée au chapitre 2 [(v. 5)], où les pierres vivantes viennent à Christ.
Ch. 1 v. 2 â Description des croyants : élus, sanctifiés, obéissants]
Voici la description que lâEsprit donne des croyants auxquels lâépître est adressée : [1:2] Ils sont « élus », et cela « selon la préconnaissance de Dieu le Père ». Israël était un peuple élu par Jéhovah sur la terre [(Ãs. 43:20)] : ici, ce sont ceux qui ont été préconnus du Père. Le moyen par lequel Dieu réalise son dessein de grâce, câest la sanctification par le Saint Esprit. Les élus sont réellement mis à part par la puissance de lâEsprit; Israël lâétait par des ordonnances; ceux-ci sont sanctifiés pour lâobéissance de Jésus Christ et pour lâaspersion de son sang, câest-à -dire, dâun côté, pour obéir comme il a obéi, et de lâautre, pour être aspergés de son sang et être ainsi parfaitement purs devant Dieu. Israël, au contraire, avait été mis à part pour lâobéissance de la loi, et pour ce sang qui, en annonçant la mort comme sanction de lâautorité de cette loi, ne pouvait jamais purifier lââme du péché.
Ch. 1 v. 3-9 â Part et position des croyants ici-bas
Bénédictions de Dieu connu comme Père en rapport avec Christ
Telle était la position du chrétien. [1:2] Pierre souhaite aux saints « la grâce et la paix », part bien connue des croyants. [1:3] Il leur rappelle les bénédictions dont Dieu les avait bénis, en bénissant Dieu qui les leur avait accordées. Les Israélites croyants le connaissaient maintenant, non plus sous le caractère de Jéhovah, mais comme le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Ch. 1 v. 3-4 â Espérance et héritage du chrétien, par la résurrection de Jésus
[1:3] Ce que lâapôtre présente comme le fruit de la grâce de ce Dieu et Père, est une espérance en dehors du monde, [1:4] et non lâhéritage de Canaan approprié à lâhomme vivant sur la terre, ce qui était lâespérance dâIsraël aux jours dâautrefois, et qui est encore celle de la nation dans son incrédulité. [1:3] La miséricorde de Dieu avait réengendré ces Juifs qui croyaient, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ dâentre les morts. [1:4] Cette résurrection leur montrait une part dans un autre monde, et la puissance qui y introduisait lâhomme, bien quâil eût été assujetti à la mort. Lâhomme entrait là par la résurrection, par le triomphe glorieux du Sauveur, pour avoir part à un héritage incorruptible, sans souillure et qui ne se flétrit pas. Lâapôtre ne parle pas de notre résurrection
Christ; il envisage le chrétien comme pèlerin ici-bas, encouragé par le triomphe de Christ lui-même en résurrection, qui lâanimait par la conscience quâil y avait un monde de lumière et de bonheur devant lui, [1:5] et une puissance qui le ferait entrer dans ce monde-là : [1:4] par conséquent, lâhéritage est présenté comme « gardé dans les cieux » (verset 4). [Ãph. 2:6] Dans lâépître aux Ãphésiens, nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ, [Ãph. 1:11] et lâhéritage est celui de toutes choses, dont Christ lui-même est héritier; mais le chrétien est aussi, de fait, pèlerin et étranger sur la terre, [1:4] et câest pour nous une puissante consolation, dans notre pèlerinage, que de voir devant nous cet héritage céleste avec la sûre garantie que nous y entrerons.Ch. 1 v. 5 â Puissance de Dieu gardant les siens dans tout leur chemin ici-bas
Conservation de lâhéritage et garde des fidèles sur cette terre
à cela sâajoute une autre inestimable consolation. [1:4] Si lâhéritage est conservé dans les cieux pour nous, [1:5] nous sommes gardés, par la puissance de Dieu, le long de notre pèlerinage, pour en jouir à la fin (verset 5). Douce pensée ! Nous sommes gardés ici-bas, à travers tous les dangers et toutes les difficultés; [1:4] et, dâun autre côté, lâhéritage est conservé pour nous, là où il nây a ni souillure, ni possibilité de décadence.
Moyens moraux de la puissance divine : soutien de la foi et grâce agissante
[1:5] Mais câest par des moyens moraux que cette puissance nous garde (et câest de cette manière que Pierre parle toujours), câest par lâaction en nous de la grâce qui fixe le cÅur sur des objets qui le tiennent en relation avec Dieu et avec ses promesses (comparer 2 Pierre 1:4). « Nous sommes gardés par la puissance de Dieu, ». Câest, quâil en soit béni, la puissance de Dieu lui-même qui garde; mais elle agit en soutenant la foi dans le cÅur, en la maintenant, en dépit de toutes les tentations, au-dessus de toute la souillure du monde, et en remplissant les affections des choses célestes. Pierre, toutefois, toujours occupé des voies de Dieu à lâégard de ce monde, ne voit les croyants participer à ce salut, â à cette gloire céleste, â que lorsquâil sera manifesté, lorsque Dieu, par cette gloire, établira son autorité en bénédiction sur la terre. Câest bien la gloire céleste, mais la gloire céleste manifestée comme moyen de lâétablissement du gouvernement souverain de Dieu sur la terre, pour sa propre gloire et pour la bénédiction du monde entier.
Tout est prêt pour le salut, comme pour le jugement
[1:5] « Le salut », tel que Pierre lâenvisage, est « le salut prêt à être révélé dans les derniers temps. » Ce mot « prêt » est important. Notre apôtre dit aussi que le jugement est « prêt » à être révélé [(4:5)]. Christ est glorifié personnellement; il a vaincu tous ses ennemis; il a accompli la rédemption. Il nâattend quâune chose, savoir, que Dieu mette ses ennemis pour le marchepied de ses pieds. Il sâest assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux, parce quâil a accompli tout ce quâil fallait pour glorifier Dieu, là où était le péché. Câest le salut des âmes, le rassemblement des siens qui nâest pas encore achevé (2 Pierre 3:9-15); mais une fois que tous ceux qui doivent participer à ce salut y seront introduits, il nây aura plus rien à attendre quant au salut, câest-à -dire quant à la manifestation de la gloire dans laquelle les rachetés1 paraîtront; ni, par conséquent, quant au jugement des méchants sur la terre â jugement qui sera consommé par la manifestation de Christ (voyez 2 Thess. 1:9-10). Tout est prêt ! Cette pensée est douce pour nous, pendant les jours de notre patience; mais elle est bien solennelle si lâon réfléchit au jugement.
1 La doctrine de la réunion des saints avec Jésus dans lâair, lorsquâils vont à sa rencontre, ne fait pas partie de lâenseignement de Pierre, non plus que celle de lâAssemblée à laquelle elle se rattache. Ce quâil nous présente, câest la manifestation des saints dans la gloire, parce quâil sâoccupe des voies de Dieu envers la terre, quoiquâil le fasse en rapport avec le christianisme.
Ch. 1 v. 6-9 â Joie dans le salut et dans la gloire qui lâaccompagne
Attente du salut, avec les bénédictions de la terre et la gloire manifestée de Christ
[1:6] Oui, comme le dit lâapôtre, nous nous réjouissons grandement dans ce salut qui est prêt à être révélé dans les derniers temps. Nous lâattendons. Câest le temps du repos, de la bénédiction de la terre, de la pleine manifestation de la gloire de Celui qui est digne de cette gloire, qui a été humilié et qui a souffert pour nous; câest le temps où la lumière et la gloire de Dieu en Christ éclaireront le monde et en chasseront tout mal.
Ch. 1 v. 6-7 â Ãpreuves nécessaires pour la foi en attendant lâapparition de Jésus
[1:6] Voilà notre part : joie abondante dans le salut qui va être révélé et dans lequel on peut toujours se réjouir, bien que, si cela est nécessaire pour notre bien, nous puissions être affligés par diverses tentations. Mais ce nâest que pour très peu de temps, câest une « légère tribulation dâun moment » [(2 Cor. 4:17)], et Dieu ne nous la dispense que « si cela est nécessaire », [1:7] afin que lâépreuve précieuse de la foi « soit trouvée tourner à louange, et à gloire, et à honneur », à lâapparition de Jésus Christ que nous attendons (versets 6-7). Câest la fin de toutes nos peines et de toutes nos épreuves : transitoires et légères comme elles le sont, en comparaison de lâimmense résultat de la gloire excellente et éternelle vers laquelle elles nous conduisent selon la sagesse de Dieu et selon le besoin de nos âmes. Le cÅur sâattache à Jésus : Il apparaîtra !
Ch. 1 v. 8-9 â Joie en Jésus seul, même caché, malgré les difficultés
[1:8] Nous lâaimons, quoique nous ne lâayons jamais vu. En Lui, quoique nous ne le voyions pas maintenant, nous nous réjouissons dâune joie ineffable et glorieuse (verset 8). Câest là ce qui décide, ce qui forme le cÅur, ce qui le fixe et le remplit de joie, quoi quâil en soit de la vie ici-bas. Pour nos cÅurs, câest Lui qui remplit cette scène de gloire. Par la grâce, je serai glorifié, jâaurai la gloire : mais jâaime Jésus; mon cÅur aspire après sa présence, il désire le voir. De plus nous Lui serons semblables â semblables à Lui glorifié. Lâapôtre peut bien dire : « Vous vous réjouissez dâune joie ineffable et glorieuse ! ». Le cÅur ne veut rien dâautre, [1:6] et, si quelques légères afflictions nous sont nécessaires, nous les subissons avec joie puisquâelles sont un moyen de nous former pour la gloire. [1:7] Et nous pouvons nous réjouir à la pensée de lâapparition de Christ, [1:8] car, en le recevant dans le cÅur, sans le voir, [1:9] nous recevons le salut de lââme, objet et fin de la foi, bien plus précieux que les délivrances temporelles dont Israël a joui, quoiquâelles fussent des signes de la faveur de Dieu.
Ch. 1 v. 10-13 â Révélation de la grâce du salut aux croyants
Trois degrés de la révélation : les prophètes, le Saint Esprit, Jésus
Lâapôtre poursuit en développant les trois degrés successifs de la révélation de cette grâce du salut, â de cette pleine et entière délivrance des conséquences, des fruits et de la misère du péché : 1° [1:10] les prophètes; 2° [1:12] le témoignage du Saint Esprit envoyé du ciel; 3° [1:13] la manifestation de Jésus Christ lui-même, quand la délivrance, déjà auparavant annoncée, sera pleinement accomplie.
Salut de lââme amené par le rejet du Messie, avant Sa révélation
[1:11] Il est intéressant de voir ici, comment le rejet du Messie, selon les espérances juives, rejet déjà anticipé et annoncé dans les prophètes, frayait nécessairement le chemin à un salut qui amenait avec lui celui de lââme. Jésus étant rejeté, on ne le voyait plus; la partie terrestre nâétait pas réalisée par sa première venue, [1:5] le salut devait être révélé dans les derniers temps. Mais ainsi câétait un salut de lââme dont la pleine portée serait réalisée dans la gloire qui allait être révélée; [1:3] car câétait la joie spirituelle de lââme dans un Jésus céleste quâon ne voit pas, qui, dans sa mort, a accompli lâexpiation du péché, et qui, dans sa résurrection, a réengendré pour une espérance vivante, selon la puissance de la vie du Fils de Dieu. [1:9] Ce salut â cette vraie délivrance â est donc reçu par la foi. Ce nâétait pas encore la gloire et le repos extérieurs; ce salut, envisagé ainsi, aura lieu lors de lâapparition de Jésus; mais, en attendant, lââme jouit déjà , par la foi, de ce repos parfait, et même de la gloire en espérance.
Prédiction des prophètes, annonce de lâEsprit, et accomplissement dans la révélation de Jésus
[1:10] Or, les prophètes avaient annoncé la grâce de Dieu qui devait être accomplie pour les croyants, et qui communique déjà maintenant à lââme la jouissance de ce salut annoncé dâavance; [1:11] et ils avaient sondé leurs propres prophéties, que Dieu leur avait communiquées par inspiration, cherchant à comprendre quel temps ou quelle sorte de temps lâEsprit indiquait, lorsquâil témoignait dâavance des souffrances du Christ et des gloires qui devaient suivre. Car lâEsprit parle par les prophètes des souffrances et des gloires, et, par conséquent, annonçait plus quâune délivrance temporelle en Israël, car le Messie devait souffrir. [1:12] Or, il leur fut révélé que ce nâétait pas pour eux-mêmes, ni pour leur temps, mais pour les chrétiens, que lâEsprit annonçait ces vérités à lâégard du Messie. Or les chrétiens, tout en recevant le salut de lââme par la révélation dâun Christ siégeant dans le ciel, après ses souffrances, et revenant en gloire, nâont pas reçu ces gloires révélées aux prophètes. Ces choses ont été rapportées avec une grande et divine clarté par lâEsprit envoyé du ciel à la suite de la mort de Jésus, mais lâEsprit ne donne pas la gloire elle-même dans laquelle le Christ apparaîtra; il ne fait que lâannoncer. [1:13] Les chrétiens, par conséquent (verset 13), ont à ceindre les reins de leur entendement, à être sobres et à espérer parfaitement dans la grâce qui leur sera, de fait, apportée lors de la révélation de Jésus Christ. Voici donc quels sont les trois pas successifs des voies de Dieu : 1° [1:11] la prédiction des événements relatifs au Christ, événements qui allaient tout à fait au delà des bénédictions juives; 2° [1:12] les choses rapportées par lâEsprit; 3° [1:13] lâaccomplissement des choses promises lors de la révélation de Jésus.
Salut de lââme en attendant la gloire de Christ à Sa révélation
[1:13] Ce que lâapôtre présente, câest donc une participation à la gloire de Jésus, lorsquâil sera révélé; [1:10] câest ce salut dont les prophètes ont parlé, [1:5] et qui doit être révélé aux derniers jours. [1:3] Mais en attendant, Dieu avait régénéré les Juifs croyants pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ dâentre les morts, [1:8] et, par ses souffrances, il leur avait fait comprendre que même maintenant, en attendant la révélation de la gloire, en réalisant cette gloire dans la personne de Jésus, [1:9] ils jouissaient dâun salut de lââme, devant lequel les délivrances dâIsraël pâlissaient et pouvaient être oubliées. [1:5] Ce salut était bien le salut « prêt à être révélé » dans toute sa plénitude; [1:9] mais, pour le moment, on ne le possédait que pour ce qui regardait lââme : mais détaché de la manifestation de la gloire terrestre, ce salut nâavait quâun caractère dâautant plus spirituel. [1:13] Dès lors, les croyants devaient avoir les reins ceints pour attendre la révélation de Jésus, [1:9] et reconnaître avec actions de grâce quâils possédaient le but de leur foi. Ils étaient en relation avec Dieu.
Ch. 1 v. 14-21 â Marche pratique en accord avec ces révélations
Ch. 1 v. 14-17 â Marche des croyants ici-bas, dans lâattente de la grâce à venir
[1:12] Dieu, en annonçant ces choses par le ministère des prophètes, avait en vue les chrétiens et non les prophètes eux-mêmes. Cette grâce devait au temps propre être communiquée aux croyants; mais, pour le moment, pour la foi et pour lââme, le Saint Esprit envoyé dâen haut, en rendait témoignage : [1:13] elle devait être
« à la révélation de Jésus Christ ». [1:3] La résurrection de Jésus Christ, qui était la garantie de lâaccomplissement de toutes les promesses et la puissance de vie pour en jouir, avait régénéré ceux qui croyaient, pour une espérance vivante; mais le droit de jouir de lâeffet de la promesse était fondé sur une autre vérité : les exhortations de lâapôtre nous y conduisent. [1:14] Les croyants devaient marcher comme des enfants obéissants, et ne plus suivre les convoitises qui les avaient conduits dans le temps de leur ignorance. [1:15] Appelés par Celui qui est saint, ils devaient être saints dans toute leur conduite, [1:16] comme il est écrit. [1:17] De plus, sâils invoquaient le Père qui, sans avoir égard à lâapparence, juge selon les Åuvres de chacun, ils devaient passer le temps de leur séjour ici-bas dans la crainte (versets 14-17).Ch. 1 v. 17-19 â Crainte dans la marche ici-bas, selon le prix immense de notre rachat
Remarquez quâil nâest pas question ici du jugement final de lââme. Dans ce sens, « le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils » [(Jean 5:22)]; il sâagit du jugement journalier du gouvernement de Dieu dans ce monde à lâégard de ses enfants. [1:17] Aussi est-il dit : « Conduisez-vous avec crainte pendant ». Câest un jugement qui sâapplique à la vie chrétienne. La crainte de laquelle lâapôtre parle, nâest pas une incertitude à lâégard du salut et de la rédemption : câest une crainte fondée sur la certitude quâon est racheté; [1:19] et le prix immense, la valeur infinie du moyen employé pour nous racheter, savoir, le sang de lâAgneau sans défaut et sans tache, est le motif pour craindre durant notre pèlerinage. [1:18] Nous avons été rachetés de notre vaine conduite, au prix du sang de Jésus; pouvons-nous donc encore marcher selon les principes dont nous avons été ainsi délivrés ? [1:17] Un tel prix pour nous délivrer demande que nous marchions avec circonspection et sérieux devant le Père, avec lequel, comme privilège et relation spirituelle, nous désirons avoir à faire.
Ch. 1 v. 20-21 â Croire en Dieu par Jésus, par la foi en Lui
Lâapôtre, ensuite, applique aux chrétiens cette vérité du rachat. [1:20] LâAgneau avait été ordonné dans les conseils de Dieu avant que le monde fût, mais Il a été manifesté dans les derniers jours pour les croyants, [1:21] et ils sont présentés dans leur vrai caractère. Ils croient en Dieu par Jésus, par cet Agneau. Ils ne croient pas en Lui par la création. Quoique celle-ci soit un témoignage de sa gloire [(Ps. 19:1)], elle ne donne aucun repos à la conscience et ne lui parle pas dâune place dans le ciel. Ils ne croient pas en Dieu non plus par la Providence qui, dirigeant tout, laisse encore le gouvernement de Dieu dans une obscurité si profonde; ils ne croient pas par la révélation de Dieu sur la montagne de Sinaï, sous le nom de Jéhovah, et par la frayeur qui se rattache à une loi violée, â mais ils croient par Jésus, lâAgneau de Dieu. Remarquez quâil nâest pas dit : «
», mais « ». Nous connaissons Dieu comme celui qui, lorsque nous étions pécheurs et morts dans nos fautes et dans nos péchés [(Ãph. 2:1)], nous a aimés, nous a donné ce précieux Sauveur afin quâil descendît jusque dans la mort où nous étions, quâil prît part à notre position comme placé sous ce jugement, et quâil mourût comme lâAgneau de Dieu. [1:21] Nous croyons en Dieu qui, par sa puissance, lorsque Jésus était sous lâeffet de ce jugement, dans la mort pour nous, à notre place, lâa ressuscité dâentre les morts et lui a donné la gloire. Câest donc en un Dieu Sauveur, en un Dieu qui exerce sa puissance en notre faveur, que nous croyons de sorte que notre foi et notre espérance sont « en Dieu »; non pas en quelque chose qui soit devant Dieu, mais en Dieu lui-même. Où donc y aurait-il une cause de crainte et de défiance à lâégard de Dieu, si notre foi et notre espérance sont en Lui ? Cela change tout. Lâaspect sous lequel nous considérons Dieu est entièrement changé, et ce changement est fondé sur ce qui établit la justice de Dieu en nous acceptant comme purifiés de tout péché, sur lâamour de Dieu en nous bénissant parfaitement en Jésus que sa puissance a ressuscité et glorifié â puissance selon laquelle il nous bénit. Notre foi et notre espérance sont en Dieu lui-même.Ch. 1 v. 22-25 â Vie selon la nouvelle nature reçue de Dieu
Ch. 1 v. 22 â Amour découlant de lâintimité des rachetés de Dieu
[1:22] Cela nous place dans une relation des plus intimes avec les autres rachetés. Objets du même amour, lavés dans le même précieux sang, rachetés par le même Agneau, ils deviennent, pour ceux qui ont le cÅur purifié par la réception de la vérité par lâEsprit, les objets dâun tendre amour fraternel, dâun amour sans feinte : ils sont nos frères. Sachons donc nous aimer les uns les autres ardemment, dâun cÅur pur !
Ch. 1 v. 23-25 â Relations fondées sur la nouvelle nature reçue par la Parole
[1:23] Mais cette relation et les exhortations de lâapôtre qui en découlent, sont fondées sur un autre principe essentiel et vital : câest une nouvelle nature qui est active dans cette affection. [1:19] Si nous sommes rachetés par le précieux sang de lâAgneau sans tache, [1:23] nous sommes nés de la semence incorruptible de la parole de Dieu, qui vit et demeure éternellement; [1:24] car toute chair est comme lâherbe, la gloire de lâhomme comme la fleur de lâherbe : lâherbe se flétrit, sa fleur tombe, [1:25] mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Câest là la parole de lâÃvangile qui nous a été prêchée. Cette semence de la Parole est un principe éternel de bénédiction. [1:23] Le croyant nâest pas né selon la chair pour jouir de droits et de privilèges temporaires, comme un Juif, mais il est né dâune semence incorruptible, dâun principe de vie inaltérable comme la parole de Dieu lui-même. Le prophète ne le disait-il pas au peuple de Dieu en le consolant [(Ãs. 40:7-8)] ? [1:24] La chair, la nation elle-même nâétait que comme lâherbe séchée. [1:25] Dieu ne change pas, et la Parole qui assure, par son immuable certitude, les bénédictions divines aux objets de la faveur de Dieu, opère dans le cÅur pour produire une vie éternelle et incorruptible, comme la Parole qui en est la source.