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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur James 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/james-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur James 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
Les deux classes en Israël sont nettement dessinées ici, en contraste lâune avec lâautre; après quoi lâapôtre parle de la marche que doit suivre le chrétien, lorsquâil est châtié par le Seigneur.
Ch. 5 v. 1-11 â Lâattente de la venue du Seigneur
La patience jusquâà la venue prochaine du Seigneur, terme pour tous
[5:7] La venue du Seigneur est présentée comme le terme de leur situation, [5:4] pour les riches oppresseurs incrédules en Israël, aussi bien que pour le pauvre résidu croyant. [5:3] Les riches ont amassé des trésors pour les derniers jours; [5:7] les pauvres opprimés par ceux-là doivent avoir patience jusquâà ce que le Seigneur lui-même vienne les délivrer. [5:8] De plus, dit lâapôtre, la délivrance ne tardera pas. [5:7] Le laboureur attend la pluie et le temps de la récolte; le chrétien, lâarrivée de son Maître. [5:10] Cette patience, nous lâavons déjà fait remarquer, caractérise la marche de la foi : on lâa vue dans les prophètes; [5:11] et, dans le cas dâautres, nous tenons pour heureux ceux qui endurent des afflictions pour le nom du Seigneur. Job nous instruit des voies du Seigneur; il a dû avoir de la patience : mais la fin du Seigneur fut envers lui bénédiction et tendre compassion.
Lâattente de la venue de Christ donne le caractère de la vie du chrétien
[5:7] Cette attente de la venue du Seigneur est un avertissement solennel, et, en même temps, lâencouragement le plus puissant, mais qui maintient le vrai caractère de la vie pratique chrétienne. Elle montre aussi où aboutira lâégoïsme de la volonté propre, et elle bride tout mouvement de cette volonté chez les croyants. [5:9] Les sentiments des frères les uns envers les autres sont placés sous la sauvegarde de cette même vérité. On ne doit pas avoir un esprit de mécontentement et de murmure contre les autres, plus favorisés peut-être par les circonstances extérieures dans lesquelles ils se trouvent placés : le Juge se tient devant la porte.
Ch. 5 v. 12 â La volonté de lâhomme doit être réprimée, devant Dieu
[5:12] Les serments montrent encore davantage lâoubli de Dieu et, par conséquent, lâaction de la volonté propre de la nature. Le oui doit être oui, le non, non. Lâaction de la nature divine dans la conscience de la présence de Dieu et la répression de toute volonté dâhomme et de la nature pécheresse, voilà ce que lâécrivain de cette épître désire.
Ch. 5 v. 13-15 â Les ressources du christianisme
Le chrétien a une ressource pour toutes ses situations
[5:13] Or, le christianisme a des ressources pour la joie et pour le chagrin. Est-on affligé ? quâon prie : Dieu est prêt à entendre. Est-on heureux ? quâon chante. â [5:14] Est-on malade ? quâon fasse chercher les anciens de lâassemblée, afin quâils prient pour le malade et quâils lâoignent dâhuile, [5:15] et le châtiment sera ôté, et les péchés pour lesquels il a été puni, selon le gouvernement de Dieu, seront pardonnés pour ce qui regarde ce gouvernement, car ici il nâest question que de cela : lâimputation du péché en condamnation nâa aucune place ici.
Le gouvernement de Dieu sur les siens et lâefficacité de la foi
[5:15] Lâefficacité de la prière de la foi est placée ici devant nous, mais câest en rapport avec le maintien de la sincérité du coeur. Le gouvernement de Dieu sâexerce à lâégard de son peuple : il châtie les siens par des maladies, sâil le faut : et il est important que la vérité dans lâhomme intérieur soit maintenue [(Ps. 51:6)]. On cache ses fautes, on voudrait marcher comme si tout allait bien : mais Dieu juge son peuple. Il éprouve le coeur et les reins [(Jér. 11:20)]. Le croyant est tenu dans des liens dâaffliction. Dieu lui montre, soit ses fautes, soit sa volonté propre qui nâest pas brisée. Lâhomme « est châtié aussi sur son lit par la douleur, et la lutte de ses os est continuelle » (Job 33:19). [5:14] Alors lâassemblée de Dieu intervient en charité, et selon lâordre établi, par le moyen des anciens; le malade se remet à Dieu en reconnaissant son état de besoin; la charité de lâAssemblée sâexerce et apporte devant Dieu celui qui est châtié, selon cette relation dans laquelle elle se trouve elle-même; car câest là que lâAssemblée se trouve. [5:15] La foi fait valoir cette relation de grâce; le malade est guéri. Si des péchés, et non seulement le besoin de discipline, ont amené ce châtiment, ces péchés nâempêcheront pas la guérison du malade; ils lui seront pardonnés.
Ch. 5 v. 16 â La vérité manifestée et la charité exercée entre les chrétiens
Des coeurs ouverts entre les chrétiens amènent lâexercice de la charité selon Dieu
[5:16] Jacques présente ensuite le principe, en général comme direction pour tous, que les chrétiens doivent ouvrir leur coeur les uns aux autres, afin de maintenir la vérité dans lâhomme intérieur quant à soi-même, et quâils doivent prier les uns pour les autres, afin que la charité soit en plein exercice quant aux fautes dâautrui. La grâce et la vérité sont ainsi spirituellement formées dans lâAssemblée, ainsi quâune parfaite union de coeur parmi les chrétiens, de sorte que les fautes même deviennent une occasion pour lâexercice de la charité, comme elles le sont pour Dieu envers nous : et quâil y ait une confiance entière des uns dans les autres, selon cette charité, telle quâelle est sentie envers un Dieu qui restaure et qui pardonne. Quel beau tableau de principes divins, animant les hommes et les faisant agir dâaprès la nature de Dieu lui-même et lâinfluence de son amour sur le coeur !
La confession est réciproque, non liée aux anciens, pour réaliser lâamour en tous
[5:16] On peut remarquer quâil nâest pas question de confession aux anciens. Ãâaurait été la confiance en des hommes, une confiance officielle. Dieu veut lâopération de la charité divine en tous. La confession réciproque des uns aux autres montre la condition de lâAssemblée, et Dieu voulait avoir lâAssemblée dans un état tel que lâamour régnât en elle, de telle sorte quâon fût assez près de Lui pour traiter le pécheur selon la grâce quâon connaît en Lui, et que cet amour divin fût tellement réalisé, que la sincérité parfaite et intérieure fût produite par la confiance et lâopération de cette grâce. La confession officielle est opposée à tout cela et le détruit. Combien divine est la sagesse qui a omis la confession en parlant des anciens, mais qui la recommande comme étant lâexpression vivante et volontaire du coeur !
La puissance de la prière de lâhomme juste selon Dieu
[5:16] Cela nous conduit aussi à la valeur de la prière énergique de lâhomme juste. Câest sa proximité de Dieu et, par conséquent, la conscience quâil a de ce que Dieu est, qui (par grâce et par lâopération de lâEsprit) lui donne cette puissance. Dieu tient compte des hommes; il le fait selon lâinfini de son amour. Il tient compte de la confiance quâa en Lui, de la foi quâa dans sa Parole un coeur qui pense et qui agit selon une juste appréciation de ce quâIl est. Câest toujours la foi qui rend sensible ce qui ne se voit pas â Dieu lui-même, qui agit selon la révélation quâil a donnée de lui-même. Or lâhomme qui, dans le sens pratique, est juste par la grâce, est près de Dieu; en tant que juste il nâa pas à faire avec Dieu pour lui-même à lâégard du péché qui tiendrait son coeur à distance : son coeur est libre de sâapprocher de Dieu selon la sainte nature de Dieu lui-même, en faveur dâautres; et étant mû par la nature divine qui lâanime et qui le rend capable dâapprécier Dieu, il cherche, selon lâactivité de cette nature, de faire prévaloir ses prières auprès de Dieu, soit pour le bien des autres, soit pour la gloire de Dieu lui-même dans son service. Or Dieu répond selon cette même nature, en bénissant cette confiance et en y répondant pour manifester ce quâil est pour la foi, afin de lâencourager en sanctionnant son activité et en mettant son sceau sur celui qui marche par la foi1.
1 Il est bon de remarquer que cela est présenté en rapport avec les voies gouvernementales de Dieu, et ainsi câest sous le titre de Seigneur, place que Christ occupe dâune manière spéciale, bien quâici ce terme soit employé dâune manière générale. Comparez le verset 11 avec la référence juive générale du passage. Pour nous, nous avons un seul Dieu, le Père, et un seul Seigneur, Jésus Christ. Il est devenu Seigneur et Christ [(Act. 2:36)], et toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur [(Phil. 2:11)].
LâEsprit agit dans lâhomme juste, selon la puissance de la communion
LâEsprit de Dieu agit, nous le savons, en tout cela, mais lâapôtre ne parle pas ici de lui : il sâoccupe de lâeffet pratique et présente lâhomme tel quâil est, agissant sous lâinfluence de cette nature, dans son énergie positive par rapport à Dieu et près de Lui, de sorte quâelle agit dans toute son intensité, étant mue par la puissance de cette proximité. Mais si nous considérons lâaction de lâEsprit, ces pensées sont confirmées. Lâhomme juste nâattriste par le Saint Esprit, et lâEsprit opère en lui selon sa propre puissance, nâayant pas à mettre sa conscience en règle avec Dieu, mais agissant dans lâhomme selon la puissance de sa communion avec Dieu.
Lâefficacité de la prière de lâhomme juste
[5:16] Finalement, nous avons lâassurance que la prière ardente et énergique de lâhomme juste est dâune grande efficacité : câest la prière de la foi qui connaît Dieu, qui compte sur Lui et sâapproche de Lui.
Ch. 5 v. 17-18 â Lâaction intérieure dans lâhomme et la manifestation extérieure qui en découle
Lâexemple d'Ãlie et de Jésus au tombeau de Lazare
[5:17] Lâexemple dâÃlie est intéressant, comme montrant (et il y a dâautres exemples semblables) comment lâEsprit Saint agit intérieurement dans un homme chez lequel nous voyons la manifestation extérieure de la puissance. [ 1 Rois 17:1] Lâhistoire nous rapporte la déclaration dâÃlie : « LâÃternel est vivant, quâil nây aura ces années-ci ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole ». â Voilà lâautorité, la puissance, exercées au nom de Jéhovah. [5:17] Dans notre épître, lâopération secrète, ce qui se passe entre lââme et Dieu, est mise en évidence. Lâhomme juste a prié, et Dieu lâa exaucé. [ Jean 11:41-44] Nous avons le même témoignage de la part de Jésus au tombeau de Lazare. Seulement, dans ce dernier cas, les deux choses sont réunies, sauf que la prière elle-même ne nous est pas donnée, à moins quâelle ne soit dans le soupir inexprimable de lâesprit de Christ (Voyez Jean 11).
Dieu agit dans les siens et dirige toutes choses
En comparant le chapitre 2 de lâépître aux Galates avec le récit du chapitre 15 des Actes, [Gal. 2:2] nous trouvons que câest une révélation de la part de Dieu qui a déterminé la conduite de Paul lorsquâil est monté à Jérusalem, [Act. 15:2] quels quâaient été, dâailleurs, les motifs extérieurs qui étaient connus de tous. Par des exemples tels que ceux que lâapôtre propose à lâAssemblée, et par ceux dâÃlie et du Seigneur Jésus, un Dieu vivant, agissant, sâintéressant à ce qui se passe au milieu de son peuple, nous est révélé.
Ch. 5 v. 19-20 â Lâactivité de lâamour pour ramener et sauver ceux qui sâégarent
Ramener un pécheur égaré le délivre de ses péchés devant Dieu
[5:19] Lâépître nous montre aussi lâactivité de lâamour envers ceux qui sâégarent. Si quelquâun sâéloigne de la vérité et que quelquâun le ramène par la grâce, [5:20] quâil sache que ramener un pécheur de lâerreur de ses voies, câest lâexercice (quelque simple que notre action puisse être) de la puissance qui délivre une âme de la mort; en conséquence, tous ces péchés qui sâétalent dans leur odieuse nature devant les yeux de Dieu, et qui offensent sa gloire et son coeur par leur présence dans son univers, sont couverts. Lââme étant amenée à Dieu par la grâce, tous ses péchés sont pardonnés, ne paraissent plus, sont ôtés de devant la face de Dieu. Lâapôtre, comme partout ailleurs, ne parle pas de la puissance qui agit dans cette oeuvre dâamour, mais du fait. Il lâapplique aux cas qui sâétaient présentés parmi eux; mais il pose un principe universel quant à lâeffet de lâactivité de la grâce dans lââme qui en est animée. Lââme égarée est sauvée; ses péchés sont ôtés de devant les yeux de Dieu.
La charité dans lâassemblée fait disparaître les péchés
[5:20] La charité dans lâAssemblée supprime, pour ainsi dire, les péchés qui, sans cela, briseraient lâunion et surmonteraient cette charité dans lâAssemblée, et apparaîtraient dans toute leur laideur et dans toute leur malignité devant Dieu; tandis que, rencontrés par lâamour dans lâAssemblée, ils ne vont pas plus loin, étant dissous pour ainsi dire (quant à lâétat de choses devant Dieu dans ce monde), et mis de côté par cette charité quâils nâont pas pu vaincre. Le péché est vaincu par lâamour qui sâen est occupé; il disparaît; il est englouti par cet amour. La charité couvre ainsi une multitude de péchés : ici, il sâagit de son action dans la conversion dâun pécheur.