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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur James 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/james-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur James 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
V. 1-6 et Ps. 73
Dans les derniers versets du ch. 4, Jacques sâadressait à ceux de son peuple qui faisaient partie de la classe des commerçants prospères, et qui professaient recevoir Jésus comme leur Seigneur. Au début du ch. 5, ses pensées se tournent vers les Juifs riches, visant surtout ceux qui appartenaient à la majorité incrédule. Dans les six premiers versets, il a des paroles sévères, et même décapantes à leur dire à leur sujet.
Il dresse une triple accusation contre eux. Dâabord il les accuse de fraude, et de fraudes du genre le plus méprisable. Ils tiraient profit des gens les plus humbles, les moins capables de se défendre. Ensuite ils avaient lâhabitude de ne rien se refuser, ne pensant guère quâà leurs voluptés. Enfin ils persécutaient, et même tuaient leurs frères qui avaient embrassé la foi en Christ, et qui sont désignés ici par le terme «le juste».
En conséquence ils poursuivaient leur propre enrichissement, et ils y réussissaient. Ils «avaient amassé un trésor». Pendant ce temps, les ouvriers qui ne pouvaient pas se défendre eux-mêmes faisaient entendre leur cri à cause de leur pauvreté, et les chrétiens qui auraient très bien pu se défendre eux-mêmes, suivaient les pas de leur Maître, et ne leur résistaient pas. Les riches avaient des succès éclatants, et il semblait que tout leur réussissait.
Mais les apparences sont trompeuses. Ils nâétaient en réalité que comme des bêtes brutes engraissées pour lâabattage. «Vous avez rassasié vos cÅurs comme en un jour de sacrifice», comme Jacques lâexprime. Si on lit le Ps. 73, on découvre que cela nâa rien de nouveau. Asaph avait été grandement troublé en observant la prospérité des méchants, tandis que le peuple de Dieu était sous le châtiment et les douleurs; il ne trouva aucune solution satisfaisante à ce problème jusquâil fût entré dans les sanctuaires de Dieu.
à la lumière du sanctuaire tout lui devint clair. Il vit que le chemin tant des riches impies que des saints harcelés et foulés aux pieds, ne pouvait être correctement apprécié quâen en voyant lâissue. Peu avant il avait été près de tomber parce quâil avait été consumé dâenvie en voyant la prospérité des méchants: maintenant il sâexclame: «comme ils sont détruits en un moment!» Asaph était lui-même un de ces hommes pieux, battu tout le jour, et dont le «châtiment revenait chaque matin». Cependant dans le sanctuaire, il lève ses yeux vers Dieu avec joie, et il confesse «Tu me conduiras par ton conseil, et après la gloire tu me recevras». La fin de lâun est la destruction; la fin de lâautre, câest dâêtre reçu dans la gloire. Le contraste est complet.
V. 7-8
Ce contraste est aussi très apparent dans notre chapitre. Les richesses accumulées par les riches étaient pourries et rongées par les vers. Une misère complète allait venir sur eux. Quant aux saints éprouvés, ils nâavaient quâà attendre avec patience la venue du Seigneur; alors leur heureuse moisson de bénédiction serait récoltée, comme les v. 7 et 8 le font voir.
Les menaces inspirées annonçant le jugement ont trouvé leur accomplissement presque immédiat dans la destruction de Jérusalem sous Titus. Lâhistoire nous informe que la majorité des chrétiens reçurent lâavertissement et quittèrent la cité avant quâelle soit entourée des armées romaines, tandis que la masse incrédule fut prise dans le piège et que les misères leur arrivèrent sans quâaucun pleur ou hurlement ne put les détourner. Pourtant, si câétait un accomplissement de ces paroles, ce nâen était pas lâaccomplissement: «vous avez amassé un trésor pour1 les derniers jours» dit-il, ce qui ne veut pas dire simplement les quelque dernières années de ce triste chapitre de lâhistoire de Jérusalem, mais les jours situés juste avant la venue du Seigneur.
1 J.N. Darby traduit «dans les derniers jours»
Vous noterez que Jacques corrobore les autres apôtres Paul, Pierre et Jean. Tous les quatre présentent la venue du Seigneur comme imminente, comme lâespérance immédiate du croyant. On trouve des expressions comme «la nuit est fort avancée, et le jour sâest approché», «la fin de toutes choses est proche», «petits enfants, câest la dernière heure», «la venue du Seigneur est proche». Pourtant près de 2000 ans se sont écoulés depuis que ces paroles ont été écrites. Se sont-ils trompés? aucunement. Cependant il nâest pas facile de saisir leur point de vue exact, et ainsi de comprendre leurs paroles.
Une illustration peut aider. Un drame est joué sur une scène, et le rideau du dernier acte vient de se lever. Câest la première fois quâil est produit en public, et quelquâun qui lâa vu jouer en privé chuchote à un ami: «maintenant câest la fin! câest le dernier acte». Pourtant on dirait que rien nâarrive. Les minutes passent, les acteurs paraissent complètement immobiles. Pourtant quelque chose se fait sentir. Des mouvements lents, furtifs commencent; quelque chose se glisse sur la scène; il faut de bonnes jumelles dâopéra et de bons yeux derrière pour sâen rendre compte! La foule devient ouvertement impatiente. Lâhomme qui disait «maintenant câest la fin» a lâair dâun insensé; pourtant il avait parfaitement raison.
Dans les jours des apôtres, la terre était entrée au dernier acte dans le grand drame de ce que Dieu fait. Or Dieu est plein de patience, «ne voulant pas quâaucun périsse mais que tous viennent à la repentance» (2 Pierre 3:9). Il a ralenti [retenu] lâopération du mystère dâiniquité. Câest un temps très long qui est en train dâaboutir â à notre façon de compter le temps. Quand les apôtres ont écrit que le prochain mouvement décisif dans le drame, câétait lâintervention publique de Dieu, avec la venue du Seigneur, câétait parfaitement vrai â même si nous attendons encore cette venue. Mais nous ne lâattendons pas en vain!
Sa venue est notre espérance, et ces paroles dâexhortation doivent nous arriver aujourdâhui avec une force décuplée. Sommes-nous éprouvés, nos cÅurs sont-ils oppressés du fardeau de tous les maux injustes? «Usez donc de patience» est la parole qui sâadresse à nous. Nous sentons-nous troublés, alors que tout au dedans et au dehors parait incertain et ébranlé? Il nous vient ce message: «affermissez vos cÅurs». Nous semble-t-il que nos semailles sont perpétuellement inefficaces? Labourons-nous et attendons-nous, re-labourons-nous et ré-attendons-nous, jusquâà être tenté de penser que nous ne faisons pas mieux que de labourer du sable? «Usez de patience» est la parole qui sâadresse à nous, «jusquâà la venue du Seigneur». Alors nous jouirons de la grandiose «fête de la moisson».
V. 9
Rappelons-nous que la venue du Seigneur ne signifie pas seulement le jugement des impies et lâélévation des saints, mais elle sâaccompagnera aussi du grand redressement de tous les torts dans les relations des croyants entre eux. Câest ce dont parle le v. 9. Quoi de plus commun que les rancunes et les plaintes des croyants les uns contre les autres, et quoi de plus désastreux dans ses effets sur le bien-être spirituel de tout le corps des saints? Sommes-nous en train de suggérer quâil nây a aucune raison de se plaindre, rien susceptible de nourrir des rancunes? Il y en a probablement plus que nous ne lâimaginons, mais ne les laissons pas se transformer en rancunes. Celui qui sâassied pour le jugement va tout peser, même entre les croyants, selon une parfaite justice, et câest Lui qui se tient debout à la porte du tribunal, la main sur la poignée, prêt à entrer; celui qui est le plus prêt à entretenir et à nourrir une rancune sera probablement le premier à être condamné.
V. 10-11
Dans tout ceci, nous devons être encouragés par lâexemple des prophètes dâautrefois, et spécialement par le cas de Job. Nous les voyons souffrir lâaffliction, endurer avec patience, et dans bien des cas mourir à cause du témoignage rendu. Le cas de Job était spécial. Il nâétait pas permis à Satan de lui ôter la vie, et donc de lâenlever à notre observation. Il fallait quâil vive jusquâà voir «la fin du Seigneur» appliquée à son cas. Quelle merveilleuse fin il a eu! Nous pouvons voir la pitié et la tendre miséricorde de Dieu briller à travers tous ses désastres â ce qui nous les fait voir, câest la lumière jetée par lâaboutissement de son histoire.
Le cas de Job est juste un exemple. Ce que Dieu a opéré pour lui, Il lâopère pour nous tous, car il ne fait pas dâacception de personnes. Nous ne pouvons pas voir lâaboutissement de notre propre cas; mais à la lumière du cas de Job, Dieu nous invite à Lui faire confiance, et si nous le faisons, nous nâaurons pas plus de rancune contre nos compagnons que Job nâen a eu contre ses trois amis, quand Dieu a eu fini de lâéprouver. Pourquoi trouve-t-on Job priant avec ferveur pour ses amis, au lieu de protester contre eux?! Faisons confiance à Dieu et acceptons ce quâIl fait, étant assurés que Sa fin selon Sa tendre miséricorde nous atteindra à la venue de Jésus, et que nous verrons alors cette fin.
V. 12
Combien il est important que la venue du Seigneur soit réellement notre ESPÃRANCE. Si la foi a de la vigueur, lâespérance continuera à luire et à briller devant nos cÅurs, et alors nous endurerons avec patience, et nous nous élèverons au-dessus des rancunes et des plaintes, et nous serons marqués par la modération de langage à laquelle le v. 12 nous exhorte. Celui qui vit dans une atmosphère de vérité, nâa pas besoin de renforcer ses paroles par des serments ou des jurements. Lâhabitude de jurer a lâeffet contraire à celui recherché. Même les gens du monde doutent bientôt de la véracité des propos dâun homme qui ne sait pas se contenter de oui ou de non clairs. Câest à quoi semble faire référence les derniers mots de ce v. 12.
V. 13
Pendant que nous attendons la venue du Seigneur, nos vies sont faites dâexpériences nombreuses et variées. Traverser un monde hostile est sources dâafflictions fréquentes, suivies à leur tour de temps de bonheur particuliers. Pourtant il revient des périodes de maladie, et quelquefois elles sont le résultat direct dâavoir commis le péché. Câest ce dont il est traité depuis le v. 13 jusquâà la fin.
La ressource du saint affligé est la prière. Nous ne le réalisons pas toujours. Trop souvent nous allons simplement chez de bons amis pour leur faire le récit de nos peines, ou chez des amis riches et influents qui pourraient peut-être nous venir en aide dans nos peines, et la prière arrive en dernier lieu, alors que nous devrions penser à elle en premier. Câest lâaffliction qui ajoute de lâintensité à nos prières. Vous participez à une réunion quâon pourrait qualifier de «notre réunion de prière ordinaire»; câest une occasion profitable, nous avons confiance à cet égard; mais même si câest bien, quelle différence quand un certain nombre se réunissent ensemble pour prier pour un sujet qui pèse sur leurs cÅurs jusquâà devenir positivement de lâaffliction! Dans de telles réunions, le ciel semble se baisser jusquâà toucher la terre.
Mais voici par ailleurs des croyants joyeux, le cÅur tout heureux. Câest une joie spirituelle, au moins au commencement. Le danger est pourtant que cela dégénère en simple partie de plaisir charnelle. Si lâon veut que la joie spirituelle perdure, il lui faut un exutoire dâordre spirituel â lequel consiste à chanter des psaumes (on entend par là nâimporte quelle composition poétique ou métrique à caractère spirituel et pouvant être mise en musique). Le cÅur heureux chante, et le chrétien heureux nây fait pas exception.
Pensez un peu au grand nombre de chants figurant dans notre répertoire! Les grands chanteurs ont tout un répertoire de chants dont ils ont lâhabitude. Les cantiques de Salomon étaient au nombre de 1005, et nous, combien en avons-nous? Les hauteurs et les profondeurs de lâamour divin nâétaient pas connues de son temps comme du nôtre. Comme sujets de cantiques, nous avons la largeur et la longueur et la hauteur et la profondeur de révélation divine, et la connaissance de lâamour de Christ qui surpasse toute connaissance. Il y a des moments où, grâce à Dieu, nous éclatons vraiment selon les paroles du cantique:
Chantons, chantons sans cesse,
La bonté du Seigneur.
Veillons seulement à ce que le caractère de notre chant soit tel quâil continue à nous élever, et non pas à nous faire descendre.
V. 14-16
Vis-à -vis de la maladie, les instructions de lâapôtre sont également claires. La maladie est vue comme la main de Dieu en châtiment sur le saint, et il est même tout à fait possible que ce soit sous forme de rétribution directe à cause de ses péchés. Lâassemblée serait alors concernée, et les anciens de lâassemblée devraient être appelés. Il est laissé à leur discrétion de prier à son sujet, de lâoindre dâhuile au nom du Seigneur, et alors il est guéri, ses péchés étant pardonnés au point de vue gouvernemental. Il ressort dâautres passages comme 1 Jean 5:16 que le discernement spirituel des anciens doit être en exercice pour savoir si câest, ou non, la volonté de Dieu quâil y ait guérison. Sâils discernent que câest Sa volonté, ils peuvent alors être remplis de foi et de confiance pour prier en toute liberté, le rétablissement ne manquant pas alors dâintervenir à titre de réponse.
Ceci est-il valable aujourdâhui? Nous le croyons. Pourquoi est-ce si peu pratiqué? Il y a au moins deux raisons à cela. La première est quâil nâest pas facile de trouver les anciens de Lâassemblée â même sâil est assez facile de trouver les anciens de certains corps religieux. Lâassemblée de Dieu a été ruinée quant à sa manifestation et son unité extérieures, et nous avons à en subir la peine. La seconde raison â admettant quâon ait trouvé des anciens de lâassemblée et quâils soient venus en réponse à lâappel â est quâil est très rare quâils aient le discernement et la foi requis pour faire monter une prière de foi telle quâenvisagée dans ce passage.
Remarquons que la foi doit se trouver chez ceux qui prient, câest-à -dire les anciens. Il nâest rien dit de la foi du malade, bien quâon puisse conclure quâil ait quelque foi dans lâaffaire, au moins assez pour faire appeler les anciens selon ce passage de lâÃcriture. On peut aussi conclure de ce qui figure immédiatement après au v. 16, quâil confesserait ses péchés sâil en a commis. Nous soulignons ces points car on sâest servi de ce passage pour supporter des pratiques qui ne sont justifiées ni par ce passage ni par dâautres.
La confession dont parle le v. 16 nâest cependant pas exactement la confession aux anciens. Câest plutôt «lâun à lâautre». Ce verset nâa pas de caractère officiel comme lâont les v. 14 et 15. Il nây a aucune raison pour que quelquâun dâentre nous ne puisse pas pratiquer une prière de guérison de ce genre.
Le cas dont il sâagit est celui de deux croyants dont lâun a offensé lâautre, sans pour autant quâaucun des deux ne soit entièrement exempt de blâme, les deux étant par conséquent atteints dans leur santé. Celui qui a commis lâoffense à titre principal vient avec une confession, ressentie dans le cÅur, du tort quâil a commis. Lâautre est poussé par là à confesser des torts quâil peut y avoir de son côté, et les deux étant ainsi fondus devant Dieu, ils se mettent à prier lâun pour lâautre. Sâils ont réellement cessé leur mauvaise manière dâagir et quâils sâengagent dans la voie de la justice, ils peuvent sâattendre à ce que Dieu les entende et les guérisse.
V. 17-18
En liaison avec ce sujet, le cas dâÃlie est rappelé. Le v. 17 est particulièrement intéressant dans la mesure où lâAncien Testament ne fait aucune allusion au fait quâÃlie ait prié pour quâil ne plût pas, alors quâil nous est donné bien des détails sur sa prière pour quâil pleuve à la fin des trois années et demie en 1 Rois 18. Le premier verset de 1 Rois 17 introduit Ãlie de façon abrupte en déclarant à Achab quâil ne pleuvrait pas, en sorte que ce verset de Jacques nous fait entrevoir des scènes antérieures à son apparition publique, des scènes de relations personnelles et privées avec Dieu. Bien quâayant les mêmes passions que nous, il était juste et brûlait dâune passion fervente pour la gloire de Dieu. Câest pourquoi il était écouté par Dieu, et il le savait avec une certitude telle quâil était capable dâaffirmer avec confiance à Achab ce que Dieu allait faire. Puissions-nous lui ressembler, ne serait-ce quâà un faible degré!
Nous apprenons de tout ceci les conditions dâune prière efficace: confession du péché, non seulement à Dieu, mais aussi lâun à lâautre; justice pratique dans toutes nos voies; ferveur dâesprit et dans les requêtes. Une prière fervente ne consiste pas à déclamer avec une puissante voix de stentor, mais câest ce qui sort de cÅurs chauds et ardents.
V. 19-20
Les derniers versets reviennent à la pensée de notre prière lâun pour lâautre pour la guérison et la restauration. Le v. 19 fait allusion à la conversion ou à la restauration dâun frère qui sâest égaré, et de là , on passe presque insensiblement à la conversion dâun pécheur au v. 20. Celui dont Dieu se sert dans cette Åuvre bénie est un instrument pour sauver des âmes de la mort et pour couvrir une multitude de péchés. Réalisons-nous lâhonneur que cela représente? Certains sont toujours enclins à dévoiler les péchés tant des croyants que du monde. Couvrir les péchés dâune manière juste, câest ce que Dieu aime. Puissions-nous nous y engager de tout notre cÅur.